21 mars 2022

Sandra Bullock veut faire un break dans sa carrière pour voir ses enfants grandir

Sandra Bullock va mettre sa carrière entre parenthèses pendant un moment. En effet, l’actrice a envie de prendre du temps pour elle, et surtout pour ses enfants. Un virage qu’elle a annoncé lors de la première de The Lost City, son nouveau film avec Channing Tatum et Daniel Radcliffe qui était présenté lors du festival South by Southwest qui se tenait cette semaine à Austin, au Texas.

« Je vais juste prendre du temps pour être une maman », a déclaré la star qui est mère de deux enfants qu’elle a adoptés, à savoir Louis, 12 ans, et Laila, 10 ans. « Je vais m’y remettre. Je ne sais pas quand. Probablement quand ils seront adolescents, âgés de 16 ou 17 ans », a-t-elle ajouté au micro d’Entertainment Tonight.

« Je prends mon travail très au sérieux quand je suis au boulot. C’est un boulot qu’on fait 7/7 jours et 24/24h. Et je veux juste être 7/7 jours et 24/24h avec mes bébés et ma famille. C’est là que je vais être pendant un moment », a poursuivi Sandra Bullock.

Alors si vous voulez voir Sandra Bullock à l’écran une dernière fois avant qu’elle entame cette pause tout à fait justifiée, rendez-vous dans les salles le 20 avril prochain pour The Lost City.

Guerre en Ukraine : Mila Kunis est « impressionnée » par la résilience du peuple ukrainien

Mila Kunis est « impressionnée » par la résilience du peuple ukrainien qui fait face à l’invasion russe. Si ce conflit choque le monde occidental, l’actrice se sent d’autant plus touchée qu’elle est elle-même originaire d’Ukraine, pays qu’elle a quitté en 1991 alors qu’elle était encore enfant.

« Je ne suis pas agréablement surprise, mais je suis époustouflée par ce groupe de personnes. Ils se battent avec leurs propres armes de fortune. C’est inspirant », a confié la star de That '70s Show à Maria Shriver dans son émission YouTube Conversations Above the Noise. Et alors que Mila Kunis s’est toujours sentie profondément américaine, le conflit a réveillé chez elle un sentiment inédit.

« Je ne peux pas exprimer ou expliquer ce qui m’est arrivé, mais tout d’un coup, je me suis dit : “Oh, mon Dieu, j’ai l’impression qu’une partie de mon cœur vient d’être arrachée”. C’est un sentiment de fierté, mais cela ne m’empêche pas d’aimer l’endroit où je vis maintenant et tout ce que ce pays m’a donné », a poursuivi Mila Kunis.

En tout cas, la comédienne a décidé d’agir dès les premiers jours du conflit afin de venir en aide aux Ukrainiens. Epaulée par son mari Ashton Kutcher, elle a lancé une campagne GoFundMe avec un objectif de 30 millions de dollars en soutien à Flexport, une plateforme de logistique qui s’occupe de livrer du matériel de secours, et Airbnb qui propose des logements gratuits aux réfugiés. Aussi ont-ils promis de doubler les dons à hauteur de 3 millions de dollars de leur poche. Une promesse qu’ils vont devoir tenir puisque les dons ont déjà dépassé les 30 millions de dollars en fin de semaine !

Ye est interdit de Grammy Awards pour avoir harcelé en ligne Kim Kardashian

Ye est puni ! Pas de Grammy Awards cette année pour le rappeur, comme l’a confirmé un de ses porte-paroles à Variety. La raison ? « Un comportement en ligne inquiétant », a relayé l’équipe de la star. En fin de semaine dernière, le site The Blast avait annoncé son éviction de la liste des artistes invités à se produire sur scène lors de la grand-messe de la musique américaine.

S’il n’avait pas été cité dans la première version de la liste, il aurait pu faire partie de la deuxième vague d’invités. C’est donc désormais totalement exclu. Toujours selon The Blast, l’équipe de l’artiste ne serait pas surprise par cette décision de l’Académie de la musique.

La décision des Grammy Awards n’est effectivement pas du tout surprenante dans la mesure où le rappeur passe l’essentiel de son temps, depuis plusieurs semaines, à insulter Pete Davidson, le nouveau petit ami de son ex, Kim Kardashian. Lui donner l’opportunité d’utiliser une autre tribune pour se lancer dans une nouvelle charge dont il a le secret est hors de question pour la Recording Academy.

Ye s’en était également pris à Trevor Noah, l’animateur du Daily Show qui a été choisi pour présenter les Grammy Awards cette année. La raison de sa colère contre le comique ? Il avait défendu Kim Kardashian dans une de ses émissions.

« Je vais être honnête avec vous – ce que je vois dans cette situation, c’est une femme qui veut vivre sa vie sans être harcelée par un ex-petit ami, un ex-mari ou un ex-quelque chose… », avait-il lancé à l’antenne. Cela lui avait valu d’être la cible d’insultes racistes de la part de Ye. Ce dernier avait été banni d’Instagram pendant 24 heures pour ces commentaires.

Justice League : une photo de Green Lantern refait surface

Le 18 mars dernier, le film Zack Snyder's Justice League fêtait le première anniversaire de sa sortie. Les fans s'en étaient donnés à coeur joie pour manifester leur enthousiasme de voir enfin la version du film voulue par son réalisateur initial.

Rappelons qu'en 2017, la version de Justice League que les spectateurs ont découvert au cinéma n'était pas vraiment celle de Zack Snyder, mais plutôt celle revue et corrigée par le studio, et dirigée par Joss Whedon. En mars 2021, la version de 4 heures du film, restaurée selon la volonté de Snyder, sortait sur la plateforme américaine HBO Max et en France sur OCS.

Vendredi dernier, pour l'anniversaire de la sortie américaine de cette version longue, Snyder lui-même et l'acteur Wayne T. Carr ont posté une photo de ce dernier dans le rôle de John Stewart, plus connu sous l'alias de Green Lantern.

Ce super-héros cosmique, jadis vu au cinéma sous les traits de Ryan Reynolds, devait apparaître dans le Justice League avant d'être remplacé, même dans la version longue, par Martial Manhunter, un autre personnage.

Résultat : malgré 4 heures de Justice League, nous n'avons toujours pas vu le Green Lantern incarné par Wayne T. Carr, qui réclame toujours, comme beaucoup de fans, le retour de l'univers connecté adapté de DC Comics initié par Snyder. Cela n'est pourtant pas prévu par la stratégie actuelle de Warner pour ses adaptations de comics.

Des membres du Green Lantern Corps apparaissent dans la "Snyder Cut", mais pas John Stewart / Wayne T. Carr lui-même. Il semble que son remplacement par Martial Manhunter ait fait l'objet d'un compromis entre le réalisateur et le studio afin que sa Director's cut puisse voir le jour.

Il n'est pas non plus inimaginable que Warner ait demandé à Snyder de laisser de côté les héros susceptibles de devenir des meneurs de franchises comme John Stewart au profit de membres du Green Lantern Corps, moins connus, que l'on voit dans le film. Est-ce à dire qu'un film ou une série Green Lantern Corps, jadis annoncé pour faire partie de l'univers connecté DC, verra le jour dans un futur proche ?

Une série est en tout cas en développement chez HBO Max depuis 2 ans.

Le Remplaçant sur TF1 : la série avec JoeyStarr de retour avec un épisode sur l'homophobie

Lancée en avril 2021 sur TF1 sous la forme d'un pilote, la série Le Remplaçant, dans laquelle JoeyStarr incarne Nicolas Valeyre, un professeur de français anticonformiste, s'est immédiatement imposée comme l'un des gros succès de l'année dernière sur la Une .6,6 millions de téléspectateurs étaient au rendez-vous, avec une très belle part d'audience de 33% sur la cible prioritaire des femmes responsables des achats de moins de 50 ans.

C'est donc en toute logique que la chaîne a commandé de nouveaux épisodes qui arrivent ce soir à l'antenne et voient JoeyStarr, mais aussi Barbara Schulz, Héléna Noguerra, Stéphane Guillon, Armelle, Sébastien Chassagne et Nadia Roz, rempiler dans leurs rôles des membres du corps enseignant du lycée Marie Curie.

Toujours écrits par Joris Morio (Les Grands, Let's Dance), les deux épisodes inédits de ce lundi 21 mars, qui forment une seule et même intrigue de 2x52 minutes, traitent d'un sujet important et, malheureusement, toujours tristement d'actualité dans une société qui évolue pourtant dans le bon sens sur les questions liées à la sexualité et au genre : l'homophobie.

Tout débute lorsque Xavier Meilleur (Stéphane Guillon) est victime d’un coming-out involontaire. Ses collègues professeurs le soutiennent dans sa volonté de punir le coupable : un élève de seconde nommé Diego (Louis Sotton).

Seul Nicolas Valeyre refuse de croire à l’homophobie de ce lycéen au caractère écorché. Contre l’avis de tous (ou presque), et dans une volonté d’éduquer plutôt que de punir, il prend alors l’élève sous son aile.

Une situation qui va prendre un tournant inattendu pour le prof remplaçant qui va bientôt se retrouver au centre d’accusations graves. A deux doigts de perdre toute légitimité et d’être exclu de l’éducation nationale, Nicolas Valeyre va alors devoir se battre pour rester fidèle à ses valeurs. Et pour cela, il n’aura pas d’autre choix que de se confronter à ses propres démons.

Déjà disponible depuis quelques jours sur Salto, cette suite du Remplaçant reprend les ingrédients qui ont fait le succès du pilote, qui s'inscrivait dans la tendance actuelle du retour en force des séries scolaires, de Sam à La Faute à Rousseau, en passant par L'école de la vie. Même si l'on peut regretter le peu de place accordé à la plupart des enseignants, et notamment aux personnages de Barbara Schulz et de Sébastien Chassagne, tous deux excellents.

On aurait également aimé que le sujet de l'homophobie soit traité un peu plus en profondeur, bien qu'il soit agréable - et plutôt intelligent - de voir la série jouer avec l'image de gros dur de JoeyStarr, dont le personnage s'attache à cet élève accusé, à tort ou non, d'actes homophobes.

Moins percutante et moins entraînante dans ses cas scolaires que La Faute à Rousseau par exemple - le format 2x52' n'étant peut-être pas le plus approprié - Le Remplaçant se rattrape heureusement au niveau de son casting, très juste dans son ensemble. JoeyStarr reste la grande force de la série.

Mais les prestations des jeunes acteurs qui l'entourent, et notamment de Laure-Kenza Aazizou, Alexander Ferrario, Mahia Zrouki, Iliès Kadri, et Louis Sotton, très bon au centre de ces épisodes consacrés à Diego, sont également à applaudir.

Buzz l'éclair : après la polémique, Disney rétablit un baiser gay dans le film Pixar

Suite à la polémique dont Disney a fait l'objet récemment, les salariés de Pixar ont eu gain de cause : une scène de baiser entre deux personnages du même sexe a été réintégrée au film Buzz l'éclair après avoir été coupée au montage.

Le 9 mars dernier, les employés du studio critiquaient dans une lettre ouverte Disney pour son manque de réaction face au projet de loi "Don't say gay", examiné actuellement par l'Etat de Floride. État où se situent les studios du groupe.

Ce projet, examiné par la Chambre des Représentants de Floride, vise à interdire les discussions autour de l'orientation sexuelle et des identités de genre à l'école. Jugé homophobe, ce texte est dénoncé par de nombreuses personnes dont le Président des Etats-unis, Joe Biden.

"Chez Pixar, nous avons personnellement été témoins de belles histoires, pleines de personnages divers, réduites en miettes (...) suite aux relectures de Disney"  peut-on lire dans la déclaration.

"Presque chaque instant d’affection ouvertement gay est coupé par Disney, même quand les équipes créatives et de production de Pixar s’y opposent. (...) Même si la création de contenu LGBTQIA+ est la réponse à la législation discriminatoire, il nous est interdit de le créer."

Très vite le PDG du groupe, Bob Chapek s'est excusé pour son manque de réaction.

Si le communiqué des employés ne précisait pas quels films avaient été censurés, ni quelles décisions créatives avaient spécifiquement été modifiées, il aura permis de faire évoluer les choses puisque Disney vient d'accepter de réintégrer une scène de baiser entre deux femmes dans son prochain long-métrage, Buzz l'éclair.

"Le 9 mars, les employés et alliés LGBTQ de Pixar ont envoyé une déclaration commune à la direction de Disney, affirmant que les dirigeants de la firme avaient activement censuré "l'affection ouvertement gay" dans ses films. Dans au moins un cas, la déclaration semble avoir fait la différence."

Cette montée au créneau des employés aura donc permis de faire avancer les choses. Dans le film dérivé de Toy Story, le personnage d'Hawthorne (doublée en VO par Uzo Aduba) est en couple avec une femme. Bien que la relation n'ait jamais été remise en question par le studio, un baiser entre les héroïnes avait été coupé.

Après le tollé suscité par cette déclaration, le bisou de la discorde a été réhabilité. Il s'agira donc du premier baiser entre personnages du même sexe dans un film d'animation Pixar.

Cette décision marque un tournant majeur dans l'Histoire des studios. Il existe en effet des films d'animation qui montrent des personnages homosexuels mais ces films sont destinés à un public adulte : South park en 1999, Persepolis en 2007, Sausage Party et le récent Flee, nommé à l'Oscar du Meilleur film d'animation.

La représentation des personnes LGBTQ dans les films d'animation destinés à un jeune public est beaucoup plus rare. On peut citer le récent film Sony, Les Mitchell contre les Machines, où l'on apprend à la toute fin que Katie, l'héroïne, a une petite amie.

Plusieurs longs métrages Pixar ont tenté de montrer des personnages LGBTQ, mais à chaque fois il s'agissait de personnages secondaires et les scènes n'étaient pas explicites : dans Le Monde de Dory en 2016, un couple de femmes poussant un landau apparaissait brièvement ; en 2019 dans Toy Story 4, on apercevait deux mamans faire un câlin à leur enfant devant l'école maternelle ; l'année suivante dans En avant, une policière borgne mentionnait sa petite amie.

Le projet le plus ouvertement LGBTQ de Pixar est le court-métrage de 2020, Out, centré sur un homme qui tente de faire son coming out à ses parents.

Côté long, le film Luca, sorti directement sur Disney+, mettait en scène l'amitié de deux jeunes monstres marins. Lors de la promotion du film, le réalisateur Enrico Casarosa, a déclaré à The Wrap qu'il avait "évoqué" la possibilité que l'amitié entre Luca et Alberto soit de nature romantique. Mais il a rapidement ajouté : "nous n'en avons pas autant parlé" parce que le film se "concentre sur l'amitié" et est "pré-romantique".

Selon des employés de Pixar : "Nous nous sommes très souvent heurtés à la question de savoir comment faire pour représenter des personnages gays sans leur donner un intérêt amoureux."

Variety rapporte que d'anciens employés du studio leur ont confié que les créatifs du studio ont essayé pendant des années d'intégrer l'identité LGBTQ dans ses récits, de manière petite ou grande, mais ces efforts ont été systématiquement contrecarrés par Disney. Une affirmation que le porte-parole de Disney n'a pas souhaité commenter.

Néanmoins, la magazine précise que, selon ces mêmes sources, Pixar s'est à de nombreuses reprises autocensuré parce que le studio croyait fermement que le contenu ne passerait pas l'examen de Disney, qui avait besoin que ces films puissent être diffusés sur des marchés "traditionnellement hostiles aux personnes LGBTQ", à savoir la Chine, la Russie, une grande partie de l'Asie occidentale et le Sud des États-Unis.

En effet, l'inclusion de la policière lesbienne dans En avant a suffi à faire interdire le film au Koweït, à Oman, au Qatar et en Arabie saoudite ; et la version sortie en Russie a remplacé le mot "petite amie" par le mot "partenaire".

Tout cela rend donc la décision de rétablir le baiser homosexuel dans Buzz l'éclair d'autant plus significative pour le studio et pour ses employés.

Mis en scène par Angus MacLane (co-réalisateur du Monde de Dory) et écrit par Pete Docter, le long-métrage dans lequel Chris Evans prête sa voix au jeune Buzz l'éclair sortira dans nos salles le 22 juin prochain.

Le Parrain : quand Al Pacino consolait un Francis Ford Coppola en larmes sur le tournage

Ce mois-ci, Le Parrain célèbre en majesté les 50 ans de sa sortie américaine. Outre un fabuleux coffret 4k de la trilogie de Francis Ford Coppola, cet anniversaire est accompagné comme il se doit par une large couverture médiatique d'une partie du casting et du réalisateur, qui évoquent leurs souvenirs de tournage. Et les anecdotes entourant la création de ce film entré dans l'Histoire du cinéma ne manquent pas.

Le réalisateur lui-même nous en avait d'ailleurs raconté plusieurs, notamment concernant Marlon Brando, que la Paramount ne voulait pas parce qu'il était alors considéré comme un empoisonneur au Box Office. Comment le chat que carresse l'intéressé s'était retrouvé dans le film, et même sur une affiche du film; ou encore les difficultés à imposer Al Pacino dans le rôle de Michael Corleone, alors que les Executives du studio n'étaient pas du tout convaincu.

En parlant d'Al Pacino d'ailleurs, outre une très longue interview publiée dans le New York Times à propos du film, l'acteur évoque une anecdote moins connue, rapportée par Variety. Un moment où Pacino fut témoin d'une scène où, épuisé face aux tensions constantes avec la Paramount, Coppola a fondu en larmes après que la Paramount lui avait interdit de faire une seconde prise d'une scène; fameuse d'ailleurs.

"Vous vous souvenez de la scène des funérailles avec Marlon ? C'était en fin de journée, le soleil se couchait. Donc moi, naturellement, je suis content parce que je rentre chez moi boire quelques verres. J'étais en chemin vers ma caravane de tournage en me disant que j'avais été plutôt bon ce jour-là. Je n'avais que très peu de dialogues, pas d'obligation, c'était bien. [...] Donc je reviens à ma caravane. Et là, je vois Francis Ford Coppola, assis sur une pierre tombale, pleurant comme un bébé. Il pleurait vraiment beaucoup."

L'acteur poursuit : "Je me suis approché de lui, et je lui ai dit : "Francis, que se passe-t-il ? Qu'est-ce qu'il se passe ?" Il m'a répondu : "ils ne veulent pas me laisser faire une seconde prise !" Pour Pacino, voir pleurer ainsi Coppola parce que le studio lui avait interdit de faire une seconde prise de la scène des funérailles, fut la preuve manifeste de l'attachement viscéral et passionné du cinéaste envers son oeuvre.

"Je suis profondément honoré d'avoir fait ce film. Vraiment. Une oeuvre pour laquelle j'ai eu la chance d'en faire partie. Mais ca m'a pris toute une vie pour l'accepter et avancer. Ce n'est pas comme si j'avais joué Superman".

Pacino fut très mal à l'aise avec le succès. Ses débuts dans Le Parrain, le rôle qui le mettra définitivement sur orbite, furent très difficiles pour lui. "Je voulais être remplacé ; je me demandais ce que je faisais là. Je ne me sentais pas désiré. Jouer demande de la confiance. Vous devez sentir qu'on vous veut dans le rôle" racontera-t-il. Le temps a heureusement depuis fait son oeuvre, et Pacino a délivré dans ce film une des plus grandes compositions de l'Histoire du cinéma américain, et du cinéma tout court. 

Tekken adapté par Netflix en série animée

Tekken va devenir une série animée ! Déjà adaptée au cinéma en films d’animation et en long métrage live-action, la célèbre licence de jeux vidéo va prochainement faire l’objet d’une nouvelle adaptation sur la plateforme Netflix. Intitulée Tekken : Bloodline, la série suivra l’histoire de Jin Kazama, jeune adepte des arts martiaux animée par un esprit de vengeance.

Plusieurs personnages bien connus des fans de l’univers Tekken apparaîtront au générique de cette série animée : Jin Kazama donc, mais également son père Kazuya et son grand-père Heihachi, ainsi que d’autres combattants mythiques tels que King ou encore Paul Phoenix.

La première bande-annonce du projet révèle assez peu d’images, mais confirme néanmoins que l’action de la série se déroulera avant l’action du jeu Tekken 3.

La série d’animation Tekken : Bloodline sera diffusée en exclusivité sur Netflix dans le courant de cette année.

Bande-annonce d'Hommes au bord de la crise de nerfs, avec Thierry Lhermitte, Ramzy Bedia et François-Xavier Demaison

Après Sous les jupes des filles, Audrey Dana se penche sur... le coeur des hommes. Dans la comédie chorale Hommes au bord de la crise de nerfs, la réalisatrice signe une galerie de portraits sensibles et affectueux, emplis de tendresse et d'humour, comme la bande-annonce qui vient d'être dévoilée en témoigne. 

L'histoire suit plus précisément sept hommes, de 17 à 70 ans, que tout oppose. Leur seul point commun a priori : être au bord de la crise de nerfs. Tous se retrouvent embarqués dans une thérapie de groupe en pleine nature sauvage.

Ce stage mystérieux, « exclusivement réservé aux hommes », est censé faire des miracles. Mais première surprise à leur arrivée : le coach est une femme ! Imprévisible et déroutante, elle va tout faire pour les aider à aller mieux. Avec ou sans leur consentement…

Pour son troisième long métrage en tant que réalisatrice, Audrey Dana s'entoure d'une jolie distribution : Thierry Lhermitte, Ramzy Bedia, François-Xavier Demaison, Laurent Stocker, Pascal Demolon, Michael Gregorio, Max Baissette de Malglaive, sans oublier Marina Hands.

Label 2021 du Festival de la comédie de l'Alpe d'Huez, présenté ensuite en compétition lors de l'édition 2022, Hommes au bord de la crise de nerfs sortira au cinéma le 25 mai 2022. 

20 mars 2022

Val Kilmer a filmé sa vie : découvrez son documentaire poignant sur OCS


Rarement un acteur hollywoodien s’est autant dévoilé face caméra. Dans son documentaire, intitulé Val, la star Val Kilmer fait le point. Sur son passé, sa carrière prodigieuse et son présent, affecté par la maladie. En 2015, il apprend être atteint d’un cancer de la gorge. Après une trachéotomie - intervention qui consiste à faire un trou au niveau de la trachée -, il perd l’usage de sa voix. Pour lui, le cinéma c’est désormais de l’histoire ancienne.

Avec l’aide de Ting Poo et Leo Scott, Val Kilmer retrace son destin grâce aux milliers d’heures de vidéos personnelles, filmées de son enfance à l’âge adulte. Le résultat est une véritable mine d’or pour tous les cinéphiles et les admirateurs de la star américaine. Privé de ses cordes vocales, il laisse à son fils, Jack Kilmer, le soin d’incarner la voix-off pour revenir sur les plus grands moments de sa vie.

Les images d’archive le montrent à ses débuts, aux côtés de Kevin Bacon et de Sean Penn, mais aussi sur le tournage de Top Gun avec Tom Cruise ou de Batman Forever. Des moments exclusifs, jamais vus auparavant. Il documente également sa préparation pour le rôle de Jim Morrison - qui a duré un an - pour les besoins du biopic des Doors, réalisé par Oliver Stone.

Mais rien n’est jamais tout rose à Hollywood. Dans sa bibliothèque personnelle, Val Kilmer documente également ses plus grandes déceptions, comme sa rencontre avec son héros Marlon Brando sur le tournage chaotique de L’Île du docteur Moreau. Cette séquence est aussi l’occasion d’assister à une virulente dispute avec le réalisateur, John Frankenheimer.

Lorsqu’il se filme dans le présent, l’acteur bouleverse. Une scène, difficile à regarder, le montre à une convention de fans, interrompue de force après le malaise de la star. Le spectateur devient alors témoin des dégâts, personnels et professionnels, de sa maladie, mais le documentaire ne tombe pas dans le pathos. Sans phare, Val Kilmer fait de sa vulnérabilité une force.

Présenté au festival de Cannes en juillet 2020, le long métrage a été accueilli sous les applaudissements d’un public conquis. Sur place, Val Kilmer est absent. Ce sont ses deux enfants, Jack et Mercedes Kilmer, forcément émus, qui lui rendent hommage. Un geste d’amour pour leur père qui fut, autrefois, l’un des sex-symbols d’Hollywood.

Val est disponible sur OCS City et en VOD.