06 mai 2024

Mort de Bernard Pivot à l'âge de 89 ans

C’est un monument des lettres qui s’est éteint ce lundi 6 mai. Bernard Pivot est décédé des suites d'un cancer à l’âge de 89 ans, comme l’a fait savoir sa famille à l’AFP. Visage du monde littéraire en France, il s’était fait connaître du grand public avec l’émission Apostrophes sur Antenne 2 dans les années 70. C’est ensuite aux commandes de Bouillon de culture ou des Dicos d’or qu’il avait accompagné les téléspectateurs. Mais Bernard Pivot était avant tout écrivain, auteur d’une vingtaine d’ouvrages et lauréat de nombreux prix. De son premier roman, L’Amour en vogue, publié en 1959 à Amis, chers amis, paru en 2022, il n’a jamais cessé de mettre en avant la langue française.

Né le 5 mai 1935 à Lyon, son enfance est marquée par la Seconde Guerre mondiale durant laquelle son père est fait prisonnier. Réfugié avec sa mère dans la commune de Quincié-en-Beaujolais, le jeune Bernard Pivot se réfugie dans les livres et en particulier dans un dictionnaire, comme il l’avait raconté sur France Inter en 2018. Une passion pour les mots qui se poursuit au pensionnat religieux où il est placé à la fin de la guerre. Élève médiocre, sauf en français, en histoire et en sport, il poursuit ses études jusqu’à intégrer le Centre de formation des journalistes de Paris en 1955 duquel il sortira vice-major de sa promotion deux ans plus tard.

Un diplôme qui lui permet d’intégrer Le Progrès à Lyon, puis l’hebdomadaire Le Figaro littéraire en 1958. À la suite de la disparition de la publication, il devient chef de service au Figaro, journal qu’il quitte trois ans plus tard quand Jean d’Ormesson en devient le directeur général. En parallèle, Bernard Pivot fait ses premiers pas à la radio et à la télévision. Entre 1970 et 1973, il tient une chronique quotidienne sur Europe 1 et anime Ouvrez les guillemets sur l’ORTF. Sa carrière est définitivement lancée et il ne lâchera plus l’antenne avec des programmes culturels comme Apostrophes, Bouillon de culture, les Dicos d’or ou encore Double je.

Papa de deux filles, Agnès et Cécile, nées de sa relation avec sa femme Monique, Bernard Pivot s’était fait très discret ces dernières années. L’écrivain, atteint d’une maladie du cerveau, avait annoncé en 2023 dans une interview au JDD qu’il se retirait de la vie publique. La fin d’une belle histoire.

Première bande-annonce de Megalopolis, de Francis Ford Coppola


"Megalopolis a toujours été un film dédié à ma femme chérie, Eleanor", a écrit Francis Ford Coppola sur Instagram. "J’espérais sincèrement célébrer son anniversaire avec elle ce 4 mai. Mais, tristement, cela ne peut pas avoir lieu, alors laissez-moi vous offrir ce cadeau de sa part." Le cadeau, c’est la bande-annonce de Megalopolis : le premier film de Coppola depuis Twixt en 2011, un projet rêvé depuis 40 ans et dans lequel il a investi une partie de sa fortune.

Cette "fable" comme l’indique le sous-titre est en compétition pour la Palme d’or au 77ème Festival de Cannes qui démarre le 14 mai prochain. Eleanor Coppola est décédée le 12 avril dernier. 

Le synopsis détaillé est également disponible : "Megalopolis est une épopée romaine dans une Amérique moderne imaginaire en pleine décadence. La ville de New Rome doit absolument changer, ce qui crée un conflit majeur entre César Catilina, artiste de génie ayant le pouvoir d’arrêter le temps, et le maire archi-conservateur Franklyn Cicero. Le premier rêve d’un avenir utopique idéal alors que le second reste très attaché à un statu quo régressif protecteur de la cupidité, des privilèges et des milices privées. La fille du maire et jet-setteuse Julia Cicero, amoureuse de César Catilina, est tiraillée entre les deux hommes et devra découvrir ce qui lui semble le meilleur pour l’avenir de l’humanité."

Megalopolis n'a pas encore de date de sortie, mais le film a un distributeur français (Le Pacte) et devrait arriver cet automne dans nos salles.

Bande-annonce de La belle de Gaza

“Elles étaient une vision fugace dans la nuit. On m’a dit que l’une d'entre elles était venue à pied de Gaza à Tel-Aviv. Dans ma tête je l'ai appelée La Belle de Gaza”, rapporte le synopsis de La Belle de Gaza.

Silhouette disparaissant dans la nuit, les femmes que Yolande Zauberman filme se déhanchent sur le rythme de la diction hachée de Lucky Love : “Dis-moi, bébé/Est-ce que je marche comme un mec ?/ Est-ce que je parle comme un mec ?/ Est-ce que je me tiens comme un mec ?,” chante le lillois dans cette chanson tirée de son EP Tendresse.

C’est avec cette même tendresse que la réalisatrice pose son regard sur les parcours de vie de toutes ces femmes, de toutes ces âmes qu’elle croise dans sa quête de la Belle de Gaza. Un court documentaire d’une heure et seize minutes, une fulgurance qui nous ouvre pourtant les portes d’un monde crépusculaire immense et insoupçonné.

Avec son dernier documentaire, Yolande Zauberman finalise un triptyque noctambule entamé avec Would you have sex with an Arab ? et M (récompensé du César du Meilleur film documentaire en 2020). Inextricablement liés, ces trois films plongent tous dans le flou intime de population ou de questionnements de la marge : le tabou des relations sexuelles entre Juifs et Arabes dans le premier, la pédophilie dans les milieux orthodoxes juifs israëliens dans le deuxième. Et maintenant, les conditions de survie des femmes trans en Israël.

“La différence entre la nuit et les ténèbres, c’est que la nuit contient encore des lumières, raconte la réalisatrice. Dans La Belle de Gaza, comme dans les deux autres films de cette trilogie de la nuit, je cherche la lumière pour repousser les ténèbres. Qu’est-ce qui peut encore nous éclairer ? Le visage d’un être aimé, celui de ces femmes, qui m’ont bouleversée.”

Cet entrelacs d’histoires vaut à Yolande Zauberman une montée des marches au Festival de Cannes 2024. La Belle de Gaza y sera présenté en séance spéciale avant de sortir le 29 mai dans les salles de cinéma françaises.

Mort de l'acteur Bernard Hill à l'âge de 79 ans

Bernard Hill était le seul acteur à être au casting de deux des films les plus nommés aux Oscars : Le Retour du roi et Titanic, forts de 11 mentions chacun. Ses partenaires de jeu sur Le Seigneur des Anneaux pleurent ce comédien britannique, disparu hier à l'âge de 79 ans.

Elijah Wood, Sean Astin, Billy Boyd et Dominic Monaghan, les interprètes du quatuor de Hobbits Frodon, Sam, Pippin et Merry, étaient invités ce week-end au Comic-Con de Liverpool, et ils ont tenu à rendre hommage ensemble à ce comédien talentueux.

"On a perdu un membre de notre famille, ce matin, a commencé Sean Astin en apprenant au public la disparition de Bernard Hill. On voulait prendre un moment pour lui rendre hommage sur scène. Vous savez qu'il aurait dû être avec nous, aujourd'hui ? On l'aimait. Il était intrépide, il était drôle, il était bourru, il était râleur, il était beau."

Billy Boyd prend alors la parole pour ajouter : "Quand on a revu les films, je me souviens avoir dit à Dom : 'Je ne crois pas qu'un autre acteur que Bill était capable d'interpréter aussi bien les mots de Tolkien.'"

Une pensée partagée par Elijah Wood, qui a posté sur son compte Twitter l'une des célèbres répliques décrivant son personnage, le roi Théoden de Rohan, accompagné d'une photo prise de lui en coulisses du tournage par Viggo Mortensen, l'inoubliable interprète d'Aragorn – en toute logique, puisque c'est lui qui dit ces mots dans les romans.

"Adieu notre ami, notre roi, Bernard Hill. On ne t'oubliera jamais. 'Car c’était un coeur noble et un grand roi, et il tenait ses serments, et il s’est levé des ombres pour une dernière belle matinée.'"

Les fans de la saga ont également publié des extraits des Deux tours ou du Retour du roi illustrant le talent de Bernard Hill pour délivrer des répliques classiques :

"Voici venue l'heure de tirer l'épée ensemble ! Cruauté réveille-toi ! Qu’importe le courroux, qu’importe la ruine et que l’aube soit rouge ! " 

En plus de sa participation à ces blockbusters cultes, Bernard Hill était célèbre pour avoir dirigé le Titanic pour James Cameron, donc, mais aussi pour une multitude de rôles secondaires chez des réalisateurs reconnus. Sa première apparition fut ainsi chez Mike Leigh, en 1973, dans le téléfilm Hard Labour, puis il a joué dans Gandhi (1982), de Richard Attenborough ou Jugé coupable (1999), de Clint Eastwood. On l'a aussi croisé chez Roger Donaldson (Le Bounty), Mathieu Kassovitz (Gothika), Bryan Singer (Walkyrie).

Egalement acteur de théâtre, Bernard Hill a participé à de nombreuses adaptations de classiques de William Shakespeare, notamment Henry VI et Richard III, pour la télévision britannique, mais aussi Antigone, de Sophocle, ou De Grandes espérances, de Charles Dickens. Pour la série de téléfilms Boys from the Blackstuff, critique ouverte de la politique de Margaret Thatcher diffusée sur BBC2 en 1982, il a reçu un BAFTA du meilleur acteur.

Neve Campbell sera mieux payée pour Scream 7

Après une série de déconvenues allant du renvoi de Melissa Barrera au départ de Jenna Ortega et du réalisateur Christopher Landon, la saga Scream a repris du poil de la bête lorsque Neve Campbell a annoncé accepter de reprendre le rôle de Sidney Prescott, héroïne des quatre premiers films, et second rôle emblématique dans le cinquième volet de la franchise horrifique.

L’actrice américano-canadienne avait ensuite refusé de revenir à cause d’un salaire qu’elle n’estimait pas en “adéquation avec la valeur qu[‘elle a] apportée à cette saga,” déclarait-elle juste avant la production de Scream VI chez Spyglass : “Si un homme avait tourné cinq films d’une aussi grosse franchise et pendant aussi longtemps, le salaire qu’on lui aurait proposé n'aurait pas été le même,” avait-elle publiquement dénoncé.

Aujourd’hui, l’actrice s’exprime sur les raisons qui l’ont motivée à remettre un pied dans l’univers horrifique de Paramount. Interrogée en exclusivité par le magazine People, l’interprète de Sidney dévoile les coulisses des négociations avec le studio : 

“Lorsqu'ils m'ont approchée pour la première fois [pour Scream VII ], je me suis dit : ‘Je ne sais pas à quoi ressemble le respect pour eux. Il se peut que nous soyons dans des considérations très différentes’. Mais ils sont partis sur une base solide, alors c'était très bien.”

"Je suis très reconnaissante au studio de m'avoir entendue lorsque j'ai parlé des écarts de salaire et du manque de respect dans les négociations de Scream VI.”

A l’annonce de son retrait de la franchise, Neve Campbell avait reçu une vague de soutien de la part de certains de ses camarades d’Hollywood, et notamment celui de David Arquette, son partenaire des premiers Scream, et celui de Kevin Williamson, l'un des créateurs de la saga meurtrière. Un coup d’éclat, dont Neve Campbell est fière : 

"Cela fait du bien d'avoir mis cela sur la place publique, d'avoir été écoutée et d'avoir fait la différence de cette manière. J'espère que d'autres personnes auront également cette chance,” confie-t-elle.

Car il faut aussi se rappeler que ce n’était pas de gaîté de cœur que l’actrice avait claqué la porte de Scream VI il y a deux ans. Aujourd'hui, elle est plus qu’heureuse de revenir (se faire) traquer (par) Ghostface, comme annoncé sur Instagram en mars dernier. En légende d’une photo montrant le scénario de ce nouvel opus, elle écrivait : “Sidney Prescot revient !!!! [...] Je suis très heureuse et fière d’annoncer qu'on m'a demandé, de la manière la plus respectueuse qui soit, de ramener Sidney à l'écran et je ne pourrais pas être plus ravie !!!”.

Un enthousiasme qu’elle confirme dans les colonnes de People : 

"J'ai vécu avec Sidney pendant 30 ans et je suis vraiment, vraiment reconnaissante de pouvoir reprendre ce rôle.”

Ce sera Kevin Williamson qui dirigera Neve Campbell, vingt-huit ans après avoir écrit le scénario du premier film. Reste à savoir si Courteney Cox reprendra aussi son rôle de Gale Weathers dans ce septième opus, pour recréer ce tandem iconique.

Julia Ducournau prépare Alpha, avec Golshifteh Farahani et Tahar Rahim

lle n’est que la deuxième femme à avoir reçu la Palme d’Or et pourtant sa réputation dépasse les frontières. Aux États-Unis, les salles proposent des sacs à vomi avant la séance de ses films. Depuis son entrée fracassante au Festival de Cannes avec Grave, en 2016, Julia Ducournau continue à (re)façonner le cinéma de genre français. Par ses propositions originales, dérangeantes, provocantes et gores, la réalisatrice a fait trembler les murs du septième art et sauter le plafond de verre qui jusque-là reléguait l’horreur et le fantastique loin des festivals internationaux. Aujourd’hui, trois ans après le succès de Titane, Palme d’Or 2021, dont la séance à Cannes avait provoqué des malaises, elle revient avec un nouveau projet au nom encore une fois court et efficace : Alpha.

Le projet a été annoncé il y a quelques jours par les médias spécialisés américains. Si pour le moment le synopsis est encore inconnu, les producteurs américains (FilmNation) et français (Charades) ont livré quelques pistes :

"Alpha est le travail le plus personnel que Julia est pu faire jusque-là et nous avons hâte que le public découvrir cette histoire avec autant d’enthousiaste que nous."

Après un bizutage qui tourne mal dans une école vétérinaire, un accident de voiture avec de graves répercussions sur la vie du personnage, on se demande de quoi pourrait bien parler le mystérieux Alpha. Première de l’alphabet grec, alpha désigne celui en première position, le puissant, le chef. Généralement masculin, Julia Ducournau pourrait le faire basculer au féminin et questionner les rapports de force. Les hypothèses sont ouvertes. Conservant sa veine body-horror, le projet sera pourtant inédit :

"Alpha est une nouvelle page dans la filmographie de Julia Ducournau qui est à la fois en adéquation avec ses films précédents et entièrement nouvelle dans sa tonalité."

Au casting, on retrouvera Golshifteh Farahni (Tyler Rake, Paterson) prochainement à l’affiche de Roqya et Tahar Rahim (Un Prophète, Désigné Coupable) que l’on verra en fin d’année dans la peau de Charles Aznavour pour le biopic Monsieur Aznavour.

Alpha est présenté sur le marché des professionnels durant la 77ème édition du Festival de Cannes.

Disney+ : bande-annonce de Star Wars - The Acolyte

Après The Mandalorian, Le Livre de Boba Fett, Andor, Obi-Wan Kenobi et Ahsoka, les fans de Star Wars vont bientôt découvrir une nouvelle série évènement. LA prochaine grande sensation dans la galaxie s'intitule The Acolyte et elle va nous offrir une histoire inédite avec des nouveaux personnages qui s'inscrit dans une période jamais racontée auparavant.

The Acolyte se situe à la fin de l'ère de la Haute République, cent ans avant les évènements du film Star Wars : La Menace Fantôme. Avant de pouvoir regarder la série, les fans ont eu le plaisir de découvrir une nouvelle bande-annonce de la fiction lors de la journée mondiale Star Wars, le "May the 4th".

Chapeautée par la réalisatrice Leslye Headland (Poupée russe), qui fait office de showrunneuse, The Acolyte raconte l'enquête d'un maître Jedi respecté sur une série de crimes mystérieux qui le mène à une dangereuse guerrière issue de son passé, à savoir son ancienne Padawan.

Au fur et à mesure que de nouveaux indices apparaissent, tous deux s'engagent sur un chemin obscur où des forces sinistres vont leur montrer que tout n'est pas toujours ce qu'il semble être...

"Nul n'est à l'abri de la vérité". Comme le dévoile la nouvelle bande-annonce de The Acolyte, les Jedi sont en danger et l'équilibre dans la Force est menacée. La paix ne serait-elle qu'un leurre ? Alors que l'Ordre Jedi, alors à son apogée, est remis en cause, des forces du côté Obscur en profitent pour gagner du terrain, à l'image du Sith à la fin du trailer.

Côté casting, The Acolyte peut se targuer d'avoir à bord Lee Jung-jae, star coréenne qui a connu le succès international avec Squid Game, Amandla Stenberg, révélée dans The Hate U Give, Jodie Turner-Smith, vue récemment dans White Noise et Murder Mystery 2 , mais aussi Manny Jacinto (The Good Place), Dafne Keen (Logan) ou encore Carrie-Anne Moss (Maxtrix) dont la participation a été dévoilée !

Parmi les personnages inédits de la série inspirée des films de samouraïs et des films de Akira Kurosawa, on retrouve un Maître Jedi Wookie incarné par Joonas Suotamo, l'acteur qui campe Chewbacca dans la postlogie Star Wars et le spin-off Solo : A Star Wars Story. Il faudra attendre la sortie de The Acolyte pour le découvrir en images.

Les deux premiers épisodes de "Star Wars : The Acolyte" seront disponibles le 5 juin sur Disney+. Les six autres épisodes seront ensuite proposés à un rythme hebdomadaire.


Bande-annonce de The Boys saison 4 saison 4

Encore plus folle que les précédentes, la saison 4 de The Boys se dévoile en images via la révélation de sa bande-annonce finale ! La série super-héroïque fera son grand retour cet été sur Prime Video, tandis qu’une cinquième saison a d’ores et déjà été commandée par la plateforme et entrera très prochainement en tournage.

Au programme de cette saison 4 placée sous le signe du gore, l’apparition d’un virus mortel pour les "Supes" offre à Billy Butcher une nouvelle arme dans la guerre qui l’oppose aux Sept. Mais ces derniers, à commencer par leur emblématique leader Le Protecteur, ne se laisseront évidemment pas faire face à cette menace.

Pour parvenir à éliminer pour de bon l’équipe de super-héros, Butcher – qui n’a plus que quelques mois d’espérance de vie – devra trouver un moyen de reformer son équipe, dont les membres lui ont tourné le dos en raison de ses mensonges et autres stratégies de manipulations à leur encontre.

De nouveaux personnages feront leurs grands débuts dans cette nouvelle saison, à commencer par un nouvel allié des Boys incarné par Jeffrey Dean Morgan. L’identité de son personnage est pour l’heure gardée secrète, mais parlera peut-être aux fans du comic-book signé Garth Ennis et Darick Robertson ?

Outre un premier spin-off intitulé Gen-V (saison 2 en cours de tournage) et une série d'animation (The Boys: Diabolical), rappelons que la franchise The Boys fera prochainement l'objet d'un nouveau projet dérivé dont l'action se déroulera au Mexique !

Les huit épisodes de la quatrième saison de The Boys sont à retrouver dès le 13 juin prochain en exclusivité sur Prime Video.

Fast and Furious 11 décalé à 2026

La dernière aventure de la famille Toretto sortira plus tard que prévu ! Annoncé pour avril 2025, Fast & Furious 11 vient d'être décalé à 2026.

Lors d'un panel au CCXP MX, dont Collider se fait l'écho, le réalisateur Louis Leterrier, déjà à l'œuvre sur Fast X, qui voyait Vin Diesel, Michelle Rodriguez et les leurs aux prises avec Dante Reyes (Jason Momoa), a donné des informations sur le dernier volet de la franchise aux 7,3 milliards de dollars.

"C'est en train de se faire. C'est pour très, très bientôt. Je vais tourner un petit film d'horreur cet été. Je termine mon film d'horreur le 15 septembre et je commence à travailler sur Fast le 16 septembre !" Le cinéaste français poursuit : "Le tournage aura lieu au début de l'année prochaine et le film sortira en 2026, soit 25 ans jour pour jour après la sortie du premier film."

Le premier volet de la lucrative franchise est sorti dans nos salles le 26 septembre 2001, Fast & Furious 11 devrait donc sortir à la fin du mois de septembre 2026. Un joli clin d'œil à cette saga à succès qui fait vrombir les salles depuis 25 années.

Une information qui confirme également que le onzième opus sera bien le dernier de la franchise. Lors de la promotion de Fast X, Vin Diesel avait déclaré que le dernier volet prévu pour être divisé en deux parties pourrait finalement se composer de trois films.

Mais Louis Leterrier avait déjà nuancé les propos de l'acteur et producteur. En février dernier Vin Diesel était lui-même revenu sur ses dires en affirmant à propos de fast 11 : "Ce grand final n'est pas seulement une fin, c'est une célébration de l'incroyable famille que nous avons bâtie ensemble".

Fast & Furious 11 devrait reprendre directement là où Fast X se terminait : Dom et son fils Brian se retrouvent face à Dante (Jason Momoa), pris au piège dans un barrage près à cédé. Et nous permettre de découvrir ce qu'il est advenu de Roman (Tyrese Gibson), Tej (Ludacris), Han (Sung Kang) et Ramsey (Nathalie Emmanuel) dont l'avion s'est écrasé contre une montagne.

Le réalisateur a également révélé que le dernier film "bouclera la boucle en revenant à Los Angeles", lieu de l'action premier Fast & Furious. Un retour aux sources nécessaire selon Louis Leterrier : "C'est exactement ce que nous voulons faire. Nous voulons ramener la saga à la maison, tout en ayant une grande aventure à raconter".

Fast & Furious 11 viendra ainsi conclure la saga débutée il y a 25 ans et fera revenir les nombreuses stars de la franchise, comme le dévoilait la scène post crédit de Fast X : Jason Momoa, Brie Larson, Charlize Theron, Jason Statham, Helen Mirren et surtout Gal Gadot & Dwayne Johnson. Paul Walker apparaîtra-t-il au casting grâce aux images de synthèses ? Suspense...

Ce décalage d'un an pourrait également permettre aux deux spin-offs centrés sur Hobbs & Reyes et Hobbs & Shaw 2 de sortir avant l'ultime film de la saga. Lors de l'annonce du projet, le film dérivé centré sur le face à face entre Luke Hobbs (Dwayne Johnson) & Dante Reyes (Momoa) était en effet censé sortir avant Fast 11 puisqu'il doit faire le lien entre la scène post-générique de Fast X, qui marquait le retour de The Rock dans la saga, et la dernière aventure du groupe. A date, on ignore toujours si le projet est toujours d'actualité.

En attendant de commencer à travailler sur Fast & Furious 11, Louis Leterrier tournera cet été 11817, un film de science-fiction horrifique écrit par Matthew Robinson (The Invention of Lying). Le film suit une famille de quatre personnes qui se retrouve piégée à l'intérieur de leur maison pour une durée indéterminée. Alors que les vivres commencent à s'épuiser, la famille doit apprendre à faire preuve d'ingéniosité pour survivre et déjouer ce qui les retient prisonniers. Le casting n'a pas encore été annoncé. 

04 mai 2024

Jerry Seinfeld blâme l’extrême gauche pour le manque de bonnes sitcoms

Aux yeux de Jerry Seinfeld, si la qualité des séries comiques est en berne depuis quelques années, c’est à cause de « l’extrême gauche et du politiquement correct ». Pour le comédien, dont le nom reste attaché à l’une des sitcoms les plus populaires des années 1990, les chaînes de télé et autres plateformes ont tellement peur des polémiques qu’elles censurent les scénaristes au point d’aboutir à des programmes insipides.

« Rien n’affecte vraiment la comédie en soi. Les gens en ont toujours besoin. Ils en ont tellement besoin et ils ne l’obtiennent pas », a-t-il exposé au New Yorker. « Autrefois, quand ils rentraient chez eux à la fin de la journée, la plupart des gens espéraient voir quelque chose de drôle à la télé le soir. Eh bien, devinez quoi, ce n’est plus le cas. »

Mais fort heureusement, les humoristes veillent au grain pour que la comédie survive sur les scènes de stand-up !

« C’est à cause de l’extrême gauche, des conneries du politiquement correct, et des gens qui s’inquiètent tellement d’offenser les autres. Maintenant, ils vont voir des humoristes parce que nous ne sommes contrôlés par personne. C’est le public qui nous contrôle », a ajouté Jerry Seinfeld. « Nous savons quand nous ne sommes pas sur la bonne voie. Nous le savons instantanément et nous nous adaptons immédiatement. Mais lorsque vous écrivez un scénario et qu’il passe entre quatre ou cinq mains, comités, groupes différents, qui vous disent : "Voici ce que nous pensons de cette blague", c’est la fin de l’histoire. C’est la fin de la comédie. »

Pourtant, Jerry Seinfeld devrait être content de cette apocalypse de la comédie télévisuelle : ainsi les fans de Seinfeld n’ont aucune raison d’arrêter de regarder la sitcom en boucle ! Quant à ses spectacles, ils font salle comble.