04 mai 2024

Witness : comment l'acteur Viggo Mortensen a failli rater son premier grand rôle au cinéma ?

Non content d'être acteur, peintre, photographe et poète, Viggo Mortensen est aussi réalisateur. Trois ans après Falling, qui marquait ses débuts derrière la caméra, il a remis le couvert avec Jusqu'au bout du monde, western dédié à sa mère dans lequel il donne la réplique à Vicky Krieps.

De passage à Paris, pour présenter ce long métrage sorti dans nos salles le 1er mai, l'acteur et réalisateur est revenu avec nous sur quelques-uns des moments clés de sa carrière. Dont le tournage de ce Jusqu'au bout du monde.

Viggo Mortensen évoque aussi son premier vrai rôle au cinéma, face à Harrison Ford dans Witness. Un long métrage auquel il avait failli renoncer, peu motivé à l'idée de n'avoir qu'un jour de tournage quand une proposition au théâtre à New York lui promettait de travailler tout l'été.

Mais qui sait ce qu'il serait advenu de sa carrière si son agent ne l'avait pas convaincu ? Si Peter Weir, réalisateur de Witness, ne lui avait pas confié un rôle plus étoffé ? Serait-il devenu Aragorn dans Le Seigneur des Anneaux, qui lui a valu sa première montée des marches à Cannes en 2001, en marge de la présentation de quelques images ?

Aurait-il collaboré autant avec David Cronenberg, le cinéaste qui l'a le plus inspiré au moment de passer lui-même derrière la caméra (à tel point que le réalisateur des Promesses de l'ombre fait un caméo dans Falling) ? Nul ne le sait, mais il s'en est peut-être fallu de peu pour qu'il ne devienne pas cet artiste passionnant, qui a revisité sa carrière en images avec nous.

Ryan Gosling n'aime pas ce détail de La La Land et aimerait carrément refaire la scène !


Ce moment dans La La Land hante encore Ryan Gosling aujourd’hui, presque huit ans après la sortie du film.

Dans une interview vidéo pour WSJ Magazine, l’acteur a admis que s’il le pouvait, il referait la célèbre séquence de danse du film avec sa co-star Emma Stone qui figurait sur l’affiche promotionnelle du long métrage. Quant à sa raison, c’est à cause de ce qu’il a décrit comme sa “La La Hand”.

“Il y a un moment qui me hante où nous dansons, Emma et moi. Je ne savais pas que cela deviendrait l’affiche du film”, a déclaré la star de Barbie avant de pousser un long soupir. “Mais je pensais que nous étions censés lever les mains et j’ai pensé que ce serait cool de mettre ma main comme ça”, faisant référence à son poignet incliné par rapport à la main de sa partenaire.

Ryan Gosling a tenu à préciser qu’il a choisi cette position “même si tout le monde lui disait que ce n’était pas cool”, mais il n’était pas d’accord à l’époque – une décision qu’il regrette amèrement désormais, ne pouvant plus échapper à l’image qu’il voit partout.

“Maintenant, quand je la regarde – et je dois la voir tout le temps – tu sais ce qui aurait été plus cool que ça ?” a demandé l’acteur en levant sa main comme il l’a fait dans la séquence. “Ça”, répondit-il, pointant son poignet vers le haut pour ressembler à celui d’Emma Stone.

“Cela a juste tué l’énergie”, a plaisanté Gosling. “C’était un peu comme si tout cela menait à quoi ? Tout comme un paresseux… Je l’appelle ‘La La Hand’”.

On lui apprend alors que les danseurs ont un terme pour nommer la façon dont il avait positionné sa main : “Hamburger Hands” (“mains d’hamburger”). À la question de savoir si sa formation en danse, dans ses jeunes années, l’avait aidé à se préparer au rôle de Sébastien dans le film écrit et réalisé par Damien Chazelle, l’acteur répond : “Je pensais que ça aiderait dans La La Land et puis, bien sûr, Gosling avec ses mains d’hamburgers… Finalement, cela ne m’a pas aidé du tout”, a-t-il conclu avec humour.

Ryan Gosling a finalement obtenu une nomination à l’Oscar du meilleur acteur pour sa prestation dans le film. La La Land a remporté six Oscars au total cette année-là.

03 mai 2024

Ludivine Sagnier “sexualisée hyper tôt” à l’écran : elle évoque sans tabou ses débuts

Le même jour, Le Figaro a consacré un portrait à Ludivine Sagnier, actrice révélée au début des années 2000 pour son rôle d’Anne dans le film Gouttes d'eau sur pierres brûlantes. L’occasion pour la comédienne de 44 ans de se confier sur de nombreux sujets, dont ses premiers pas au théâtre et au cinéma. Au cours de l’échange, celle qui a été nommée pour le Molière du seule-en-scène pour Le Consentement, qu’elle jouait au Théâtre du Rond-Point jusqu’au 6 avril dernier, a révélé qu’elle avait été victime d’une forme de sexualisation dès lors qu’elle avait rencontré un certain succès. "J’ai été sexualisée hyper tôt", a-t-elle expliqué, ajoutant qu’elle n’avait pas mal vécu cette situation. "J’ai la chance d’être protégée […]. Je ne me suis jamais sentie atteinte dans mon intégrité physique et morale, j’ai appris à faire la différence entre mon corps et celui du personnage", a-t-elle ajouté.

Même si elle ne semble pas avoir mal vécu cette sexualisation, Ludivine Sagnier reste néanmoins engagée pour soutenir les femmes qui en sont victimes. La preuve ? Dans l’émission Clique, diffusée le 14 mars dernier sur Canal+, la comédienne s’est exprimé au sujet de l’affaire Judith Godrèche. Pour rappel, cette dernière a récemment dénoncé les violences sexuelles et mentales qu'elle aurait subies de la part de Benoît Jacquot et de Jacques Doillon. Face à Mouloud Achour, Ludivine Sagnier avait alors révélé avoir été secouée lorsque Judith Godrèche a fait son discours lors de la dernière cérémonie des César. "On ne peut pas être indifférent à ça",, avait ainsi affirmé la compagne de Kim Chapiron, avant de conclure : "J’espère que là, elle continue son action. Elle prend la parole auprès des politiques également… Je pense que ça va se faire ! Je suis de nature très optimiste."

Si Ludivine Sagnier multiplie les apparitions au théâtre et au cinéma, elle est beaucoup plus discrète concernant sa vie privée. Pourtant, l’actrice y est tout autant épanouie. Depuis 2008, la comédienne partage sa vie avec Kim Chapiron, un nom qui n’est pas inconnu pour les amateurs du Septième art. Derrière la caméra, Kim Chapiron a montré l’étendue de ses talents de réalisateur avec les films Sheitan (2005), Notre jour viendra (2010) ou encore La Crème de la crème (2014).

Billy Crawford sans tabou sur les conséquences de son succès éclair

Billy Crawford a bien évolué depuis les années 2000, où il faisait danser le monde entier, et notamment les Français, sur son titre Trackin. L’ancien compagnon de Lorie, qui a marqué toute une génération avec ses chorégraphies hip-hop et sa love story avec la star de l'époque française, a fait son retour sur nos écrans en 2022, lors de sa participation à Danse avec les stars, émission qu’il a remportée aux côtés de Fauve Hautot. Ce vendredi 3 mai, le chanteur, acteur, danseur et animateur d’origine philippine qui célébrera bientôt ses 42 ans (son anniversaire est le 16 mai) a accordé une interview au magazine Closer.

Dans les colonnes de Closer, il a évoqué sa vie actuelle dans son pays natal, les émissions qu’il présente là-bas, mais aussi ses années de gloire, qui l’ont conduit aux excès. "J’ai vécu six années magnifiques, ici", a d’abord lancé Billy Crawford, en revenant sur son passé en France, avant de faire preuve de franchise : "Même si j’ai fini par faire un burn-out." Et il y avait de quoi perdre pied étant donné son rythme de travail soutenu… "Pendant deux ans et demi, j’ai enchaîné les tournées avec seulement cinq jours off en tout. Je n’avais plus le contrôle de ma vie, et j’en suis arrivé à sombrer dans l’alcoolisme", a déclaré Billy Crawford, qui était "tellement épuisé" par ses obligations artistiques, au point d’en négliger son bien-être.

"Surtout que, depuis mes 16 ans, je vis seul", a précisé le chanteur, qui a commencé très jeune à travailler, notamment en tant qu’acteur. Il a en effet été repéré à Manille dans un bowling, à seulement 3 ans, et a joué dans plusieurs films avant de déménager aux États-Unis, 8 ans plus tard, pour devenir l’un des danseurs de Michael Jackson en 1995, à l’âge de 14 ans. "C’est tellement facile de se détruire dans ce contexte car, à cet âge-là, on n’a aucune notion du bien ou du mal en ce qui concerne notre santé", a développé celui qui a aussi été victime d’un burn-out et qui a dû retourner aux Philippines pour prendre soin de lui. C’est là qu’il a découvert le métier d’animateur, visiblement plus sain, et qu’il exerce encore. "Très fier" de lui et de son parcours, Billy Crawford a pris une belle revanche en arrêtant "de fumer il y a sept ans", tout en n’ayant "pas touché une goutte d’alcool depuis six ans".

Mort de l'animatrice Géraldine Carré à 54 ans

C’est une nouvelle bouleversante. On la connaissait pour son rôle d’animatrice de l’émission à succès Confessions intimes sur TF1. Depuis, Géraldine Carré se faisait plutôt discrète. Ce vendredi 3 mai 2024, les internautes ont appris une triste nouvelle. En effet, l'animatrice est morte à l’âge de 54 ans comme l’a annoncé Benjamin Castaldi sur X, anciennement Twitter. Sur le célèbre réseau social, l’ancien animateur de Secret Story écrit ces quelques mots pleins d’émotion :“Géraldine, nous ne nous croisions pas souvent, mais chacune de ces rares fois étaient empreintes de respect et d'une affection sincère”, a-t-il débuté avant de lui adresser un touchant hommage : “Aujourd'hui, alors que je cherche les mots justes, tout ce que je ressens se transforme en une profonde admiration pour la personne que tu étais”.

Puis, Benjamin Castaldi a conclu en ces termes : “Tes valeurs, ta bienveillance et ton sourire restent gravés dans nos mémoires. Décidément c’est toujours les meilleurs qui partent.” Pour rappel, Géraldine Carré avait commencé à collaborer pour la première chaîne au début des années 2000.

Elle avait connu le succès notamment grâce à Confessions intimes, un programme qui aura marqué toute une génération. Géraldine Carré avait également travaillé avec Benjamin Castaldi pendant l’émission Langue de VIP diffusée sur TF1. Elle avait ensuite décidé de quitter son poste sur TF1 pour se lancer sur Canal +. On l’avait vue en 2003, il y a vingt ans déjà, en tant que présentatrice du magazine La vie en clair. Un programme produit par Jean-Luc Delarue. Elle avait ensuite quitté les spotlights pour se consacrer à l’écriture, son autre hobby. Puis, Géraldine Carré nous a quittés. Côté vie privée, elle laisse derrière elle quatre enfants, Sasha, Alma, Ava et Lazslo, fruits de son amour avec Patrick Bauer.

Halle Berry se bat pour faire évoluer les mentalités sur la ménopause

Halle Berry n’a pas froid aux yeux. L’actrice n’hésite pas à utiliser sa notoriété pour mettre en lumière des causes qui lui tiennent à cœur, même quand celles-ci sont taboues. Ainsi, c’est sur les marches du Capitole jeudi que l’actrice, âgée de 57 ans, a clamé haut et fort : « Je suis en ménopause, ok ? »

Celle qui a incarné Catwoman à l’écran a rejoint un groupe de sénatrices de tout bord pour faire pression en faveur d’une législation qui ambitionne de consacrer 275 millions de dollars pour faire avancer la recherche et à la sensibilisation dans le domaine de la ménopause.

Celle qui a eu deux enfants à 42 et 46 ans, dont le deuxième avec l’acteur français Olivier Martinez, s’élève pour que soit déstigmatisée cette phase importante de la vie d’une femme. « La honte doit être retirée de la ménopause. Nous devons parler de cette partie tout à fait normale de notre vie. Nos médecins ne peuvent même pas prononcer le mot, et encore moins nous accompagner tout au long de notre parcours », a-t-elle martelé face au Capitole. « La ménopause n’est pas un gros mot, ce n’est pas quelque chose dont il faut avoir honte, et ce n’est pas quelque chose que le Congrès ou le gouvernement fédéral devrait ignorer », a complété la sénatrice Patty Murray.

Halle Berry a évoqué son propre parcours de soins pour éveiller les consciences sur l’accompagnement. C’est en effet lorsqu’on lui a diagnostiqué par erreur un herpès, que la star a découvert que ses symptômes étaient dus à la périménopause, une baisse significative des niveaux d’œstrogènes qui caractérise l’arrivée de la ménopause.

Si le président Joe Biden a annoncé l’année dernière un nouveau programme fédéral visant à renforcer la recherche sur la santé des femmes, et plus particulièrement sur la ménopause, beaucoup craignent que l’élection présidentielle à venir ne rebatte les cartes. « Si les hommes étaient ménopausés, nous aurions financé la recherche sur la ménopause de manière adéquate et appropriée il y a des dizaines et des dizaines d’années », regrette ainsi la sénatrice Lisa Murkowski.

La cause peut heureusement compter sur la voix d’autres célébrités pour faire tomber les barrières. Drew Barrymore a, par exemple, investi dans Evernow, une société de télémédecine spécialisée dans la ménopause, Judy Greer a fondé Wile, une société de compléments alimentaires, et Naomi Watts a lancé Stripes, qui propose une gamme de produits holistiques dédiés à cette phase de bouleversements hormonaux.

Il reste encore demain montré gratuitement à 6000 élèves français

Après le réveil #MeToo, plus que jamais les violences faites aux femmes sont pointées du doigt et dénoncées. Au cinéma, les films traitant des violences sexistes et sexuelles se sont justement succédés – Scandale, Promising Young Woman, Maid – pour finalement aboutir au poignant Il reste encore demain de Paola Cortellesi. Présenté en France comme "le phénomène italien aux 5 millions d’entrées", ce film féministe fait sensation depuis sa sortie par sa terrible évocation réaliste du patriarcat et des violences qu’il en résulte.

Devenant un véritable phénomène culturel et sociétal, Il reste encore demain est projeté dans les établissements scolaires italiens.

En France, une opération similaire a vu le jour. La newsletter Les Glorieuses, un média français et féministe, a décidé d’offrir gratuitement plus de 6000 places à des élèves pour voir le film. Cette initiative, soutenue par Fond l’Oréal, Fondation des Femmes, Cine Society, En Avant Toutes et Universal Pictures, vise à sensibiliser les nouvelles générations à cette thématique aussi actuelle qu’essentielle qu’est les violences contre les femmes. Interrogée à ce sujet, la réalisatrice déclare :

"L’histoire et l’actualité nous parlent d’autres pays où ces droits sont renversés en une seconde, où on revient 70 ans en arrière en un instant. Chaque citoyen·ne doit faire sa part. Les nouvelles générations doivent être éduquées à ce sujet, parce que ce sont elles qui devront se battre, n’est-ce pas ? Plus que nous."

Italie, dans les années 1940. Delia gagne peu sa vie avec des travails mal payés, elle est mère de trois enfants et mariée à un homme qui la bat continuellement. Sa fille aînée, Marcella, refuse le schéma marital de sa mère et pourtant son promis, Giulio se comporte comme tous les hommes de sa génération. Le film suit le parcours de ces femmes qui, au lendemain de la guerre, rêvent d’un avenir meilleur et se tiennent contre des hommes qui les oppressent.

En France, comme en Italie, en 2023 – année de sa sortie – le nombre de féminicides dépasse la centaine et Il reste encore demain résonne tristement avec le meurtre de Giuilia Cecchetin, vingt-deux ans, assassinée par son ex petit-ami le 11 novembre – soit un mois après la sortie du film.

C’est une vague de manifestations qui déferle sur l’Italie à ce moment-là et qui ramène les spectateurs en salle.

En France, le film sort le 13 mars 2024 et aujourd’hui avec ce projet, Rebecca Amsellem, fondatrice de la newsletter Les Glorieuses explique œuvrer "pour sensibiliser les jeunes générations par la culture". Lorsque l’art et plus particulièrement le cinéma devient un outil pédagogique, cela donne de belles idées.

Il reste encore demain est proposé dans de nombreuses métropoles et les enseignants qui souhaitent y participer peuvent s’inscrire sur ce lien.

Barry Jenkins répond aux critiques après la sortie du trailer de Mufasa

Lorsque Le Roi lion sort en 1994, c’est un immense succès. Trente ans plus tard, il ne cesse d’être le préféré de toute une génération : c'est aujourd'hui encore l’un des Disney les plus populaires de l'histoire du studio.

Si bien qu’en 2019, Disney en fait un remake cette fois-ci avec de vraies images. Réalisé par Jon Favreau, le film sublime par sa beauté visuelle – un safari réussi dans la savane de Simba et de ses amis. A Première, on adhère et écrit : "Le Roi Lion préserve la beauté de l’histoire et nous offre le spectacle majestueux de la nature. Une réussite." Sans plus attendre, Disney a rapidement annoncé qu’un nouveau projet était dans les tuyaux : Mufasa. Aux commandes, on retrouve le cinéaste émérite Barry Jenkins (Moonlight) dont le talent mis à disposition de la grande compagnie américaine fait grincer des dents.

Il y a quelques jours, alors que le réalisateur partageait la bande-annonce du préquel consacré à la jeunesse de Mufasa, père de Simba, des internautes se sont offusqués en commentaire de le voir travailler pour Disney qu’ils considèrent comme une immense machine à sous. L’un d’entre eux écrit "Tu peux faire un film Disney pour le chèque et utiliser l’argent pour travailler ensuite sur des projets qui te passionnent, mais tu n’es pas obligé de faire une promo pareille."

Un autre affirme que Jenkins est "trop bien et trop doué pour la machine sans âme d’Iger (ndlr : Bob Iger, directeur général de The Walt Disney Company)." Ce à quoi le réalisateur répond :

"Il n’y a rien qui soit sans âme dans Le Roi Lion. Depuis des décennies à travers le monde les enfants sont allés au cinéma et ont fait l’expérience du chagrin collectif pour la première fois. Par ce film, ils sont confrontés à Shakespeare pour la première fois, […] Le plus puissant des réceptacles pour l’empathie commune."

Jenkins s’est fait remarquer sur la scène internationale pour Moonlight – un film indé oscarisé et qui explore tout en nuance les questions d’identité et de sexualité chez un personnage afro-américain issu des quartiers défavorisés. Il évoque avec justesse l’intersectionnalité dans une "odyssée identitaire."

Avec un tel palmarès et une filmographie sélective, cela paraît incongru pour certains que Barry Jenkins puisse avoir envie de réaliser un long-métrage avec Disney – place forte de l’industrie cinématographique. Et pourquoi pas ?

Déjà en 2020, il avait confié à Variety son désir de réaliser une suite au Roi lion mais aussi ses craintes face à une œuvre adulée de tous.

"J'ai vu Le Roi Lion des centaines de fois, j'ai une vraie connexion avec ce film, mais je n'étais pas très sûr de moi parce que je me suis dit : 'mais pour qui je me prends pour faire un film Le Roi lion ?'"

Se laissant guider par l’aventure, il finit par sauter le pas. Mufasa revient sur les traces du jeune lionceau qui n’était pas roi et qui par le hasard du destin, rencontre Taka, un lion héritier d’une lignée royale et se retrouve emporté dans des aventures où l’union fera la force. Avec les voix originales de Donald Glover, Beyoncé ainsi que Mads Mikkelsen, cette comédie musicale aux sublimes images sortira en France le 18 décembre 2024.

Suicide Squad : pourquoi Anna Sawai a été privée de ce film DC

Aujourd’hui, son nom apparaît sur le devant de l’affiche grâce au succès de la série Shôgun. Avant cela, l’actrice néo-zélandaise Anna Sawai était apparue dans Fast & Furious 9 et dans les séries AppleTV+, Pachinko et Monarch : Legacy of Monsters. Un succès relativement tardif (elle est âgée de 31 ans) sur lequel est revenue cette dernière lors d’une interview.

Au micro de The Hollywood Reporter, Anna Sawai a évoqué sa carrière de chanteuse de J-pop. "Après plusieurs années d’entraînement, on peut soit rejoindre un groupe, soit faire carrière en solo, ou alors rien du tout." L'’opportunité lui a été donnée en 2006 d’être recrutée par une agence de talents japonaise, puis de rejoindre en 2013 le groupe FAKY.

Sa carrière dans la chanson lui a permis de connaître la gloire au Japon, mais ses engagements lui ont également coûté de nombreux rôles au cinéma et notamment celui d’une grosse production américaine. Ainsi, il lui a été interdit d’auditionner pour le film Suicide Squad en 2016 du fait de son contrat qui la reliait avec son manager de l’époque.

"Je me suis dit ‘C’est ma chance’ et je suis allé voir mon manager qui m’a répondu que je ne peux pas auditionner" raconte-t-elle à l’occasion de cette interview-carrière. "On m’a dit que si je m’absentais pour un mois, les autres filles du groupe ne pourraient pas travailler sans moi. J’ai eu l’impression qu’on essayait de me rabaisser."

Ce jour-là, les malheurs d’Anna Sawai ont fait le bonheur de Karen Fukuhara, qui a été finalement choisie par les producteurs de Suicide Squad. Mais la star de Shôgun n’entretient aucune rancune envers l’actrice désormais à l'affiche de la série The Boys : "Elle a fait un travail incroyable, je la respecte énormément et je l’adore. Mais j’aurais tellement aimé pouvoir auditionner pour ce rôle."

En 2018, la fin de son contrat a permis à l’actrice néo-zélandaise de retrouver son indépendance. Dès lors, il n’aura fallu que quelques années à cette dernière pour s’imposer comme une nouvelle star du petit écran. Et nul doute que sa performance dans Shôgun lui ouvrira encore un peu plus grand les portes du tout-Hollywood.

Jude Law revient dans une nouvelle série pour Netflix

Netflix prépare un joli projet pour ses abonnés. Pour la première fois, la plateforme de streaming collabore avec Jude Law sur un projet assez excitant. L’acteur britannique de 51 ans sera l’une des têtes d’affiche de Black Rabbit, une dramédie dans laquelle il donnera la réplique à Jason Bateman (Ozark).

Si les scénaristes Zach Baylin et Kate Susman (La méthode Williams) travaillent en secret sur le scénario, on sait déjà de quoi parlera la mini-série :

Lorsque le propriétaire d’un établissement new-yorkais permet à son turbulent frère de revenir dans sa vie, il ouvre la porte à toute une série de déboires qui menacent de détruire tout ce qu’il a construit.

La plateforme vient de compléter la liste de la distribution de Black Rabbit, qui verra apparaître notamment Cleopatra Coleman (Rebel Moon), Troy Kotsur (CODA) qui jouera un bookmaker lié à une organisation criminelle ou encore Robin De Jesus (Tick Tick…BOOM) qui incarnera quant à lui un cheffe talentueux.

Black Rabbit marque la première collaboration entre les deux comédiens de renom. Cette série s’inscrit dans le cadre d'un deal signé entre Jason Bateman et Netflix en 2018, via sa société de production Aggregate Films.

Outre Ozark, qui s’est achevée depuis et qui a été primée à de nombreuses reprises, l’acteur a notamment produit la romcom Toi chez moi et vice versa avec Reese Witherspoon et Ashton Kutcher sorti l’an dernier sur la plateforme. Netflix diffusera aussi dans certains pays la comédie romantique Hit Man, avec Glen Powell. Ce dernier sortira en France au cinéma.

Quant à Jude Law, ce nouveau projet pourrait bien lui ouvrir la porte à d’autres productions netflixiennes, même si l’acteur semble limiter sa présence sur les plateformes de streaming...