Moins de trois mois après son élection en tant que Miss France 2024, Ève Gilles multiplie les nouvelles expériences. Après un passage au Salon de l’Agriculture, la reine de beauté a fait ses premiers pas dans le monde de la mode en foulant le podium du défilé prêt-à-porter Automne-Hiver 2024 de Pierre Cardin, lundi 4 mars, en pleine Fashion Week parisienne.
05 mars 2024
04 mars 2024
Mathieu Kassovitz révèle avoir été victime d'agressions sexuelles
C'est une grande première dans le mouvement de libération de la parole. Pour la première fois depuis des années et les débuts de #MeToo, les femmes ne sont plus les seules à briser le silence sur les sévices de leur métier. Et c'est bien en France que des hommes se mettent pour la première fois à évoquer des affaires de harcèlement, agressions sexuelles voire même de viols dans le milieu du cinéma. Avec le mouvement #MeTooGarçons, lancé suite à une grande enquête de L'Obs, plusieurs comédiens ou anciens acteurs ont décidé de prendre la parole et dénoncer le comportement de réalisateurs, producteurs ou agents, parfois bien connus du grand public. Se sont notamment retrouvés visés l'agent Dominique Besnehard, ou encore le réalisateur André Téchiné qui va faire l'objet d'une enquête lancée hier par le parquet d'Évreux.
Une actualité qui fait beaucoup réagir dans le monde du cinéma, et incite certains à prendre la parole en public pour la première fois. C'est notamment le cas de Mathieu Kassovitz, invité ce lundi des Grandes Gueules sur RMC. Le comédien et réalisateur, célèbre pour son culte La Haine ou pour son rôle dans Le Bureau des Légendes, a révélé avoir lui-même été victime d'agressions sexuelles au début de sa carrière : "Je me suis fait mettre des mains au cul, j'ai mis des tartes dans la gueule. Vous ne croyiez pas qu'un homme aussi mignon que moi, je ne me suis pas pris des mains au cul pendant toute ma jeunesse ? J'ai mis des tartes dans la gueule, j'ai discuté" a-t-il lancé devant un plateau surpris. Olivier Truchot a bien tenté de lui faire donner des noms à l'antenne, mais l'acteur s'est contenté d'affirmer qu'il s'agissait de personnes "bien connues" et toujours actives dans le cinéma.
Sa réponse aux agresseurs ? "Les gens doivent faire ce que j'ai fait, ce que j'ai dit, quand j'ai dit 'non' à un agresseur qui n'a jamais recommencé" affirme-t-il. Une éducation qu'il a transmis à ses filles : "On te met une main au cul, personne n'a le droit ! Tu vas peut-être te prendre une tarte dans la gueule, tu vas peut-être te faire insulter, mais tape ma fille, tape ! Tu calculeras après ! Sérieusement !" a-t-il conclu. Des propos qui ne feront sans doute pas l'unanimité, mais qui collent une nouvelle fois très bien au sulfureux personnage.
Le parquet de Melun requiert un procès contre Pierre Palmade pour « homicide involontaire »
Le 10 février 2023, les vies de plusieurs personnes ont été brisées. Il y a un peu plus d'un an, Pierre Palmade provoquait un accident de la route d'une rare violence sur une départementale de Seine-et-Marne, à quelques pas de sa maison de campagne située à Cély-en-Bière. Sous l'empire de la drogue, l'humoriste de 55 ans est entré en collision avec un autre véhicule, faisant trois victimes : un homme de 38 ans, son enfant de 6 ans et sa belle-sœur de 27 ans, enceinte de six mois et dont le bébé n'a pas survécu. Depuis le drame, l'ancien mari de Véronique Sanson a entamé une cure de soins. Mis en examen, l'acteur est suivi dans un centre pour lutter contre ses addictions.
Quelques jours après le terrible drame, plusieurs amis du comédien se sont désolidarisés de lui, à l'instar de Michèle Laroque, qui faisait partie de son cercle d'ami proche, mais aussi Muriel Robin, qui ne souhaite plus être associée à son grand ami de l'époque. Preuve en est, le 8 février dernier, Paris Match révélait que la femme d'Anne Le Nen "s’oppose désormais à toute reprise de sketchs ou de pièces qu’elle a pu créer avec [Pierre] Palmade".
Ce lundi 4 mars, Le Parisien dévoile que le comédien va prochainement être entendu par le tribunal de Melun. Plus d'un an après l'accident qu'il a provoqué, "le ministère public réclame le renvoi de l’humoriste de 55 ans devant le tribunal correctionnel pour y être jugé 'des faits d’homicide et blessures involontaires aggravés' pour le grave accident qu’il a provoqué, le 10 février 2023", détaillent nos confrères. Pour rappel, le comédien avait tué le bébé d'une jeune femme de 27 ans. Une expertise médicale avait conclu à la mort in utero de l’enfant, avant l’accouchement, "ce qui, en théorie, pourrait le priver de statut juridique d’être vivant", avance Le Parisien. "En application de la jurisprudence de l’assemblée plénière de la Cour de cassation, l’incrimination prévue par l’article 221-6 du Code pénal et réprimant l’homicide involontaire d’autrui devrait être écartée", a avancé le parquet.
Et de préciser que "l’expertise médicale conclut qu’il existe un lien de causalité direct et certain entre l’accident de la voie publique subi par [la mère de l’enfant] et le décès de son enfant". Nos confrères précisent que la décision finale reviendra à la juge d’instruction, "avant un possible procès d’ici l’été". Lors de son interrogatoire, Pierre Palmade avait lui-même reconnu être "responsable de la mort d'un enfant". "Mon accident a tué ce bébé dans son ventre. Qu’il soit mort avant ou après l’accouchement, le résultat est le même, c’est de ma faute", avait déclaré Pierre Palmade, sous le choc.
M. Pokora critiqué pour un choix de tenue, il stoppe la polémique
Plus de vingt ans après ses débuts, M Pokora continue toujours d'enchaîner les concerts à travers la France. Depuis 2023, c'est avec Épicentre Tour que l'époux de Christina Milian part à la rencontre de ses fans. À côté, le père de famille continue d'honorer ses autres rendez-vous dans l'hexagone et à l'international. Dernièrement, c'est à Abidjan, en Côte d'Ivoire, que l'artiste s'est rendu en compagnie de plusieurs personnalités. La raison d'un tel déplacement ? Participer au neuvième dîner de gala de la fondation Children of Africa, destiné à la construction d’une aile de cardiologie pédiatrique dans un hôpital situé à Bingerville.
L'occasion pour lui de visiter les environs et se rendre à quelques événements officiels. Le 2 mars dernier, il assistait à une cérémonie organisée en compagnie de Dominique Ouatarra, la première dame ivoirienne. Néanmoins, la tenue qu'il a portée au cours de l'événement n'a pas manqué de faire polémique sur les réseaux sociaux.
"Il est quasi impossible qu’on permette à un artiste africain noir de se présenter de cette façon à une cérémonie en Afrique. L’Afrique est un réel problème pour elle-même ! J’espère me tromper", c'est ce qu'a déclaré un internaute en découvrant la tenue de M Pokora, vêtu d'un débardeur et d'un short, lors de la fameuse cérémonie officielle. Un commentaire qui n'a pas manqué de faire réagir la star.
"J’étais le premier gêné croyez-moi, on ne m’avait pas précisé le contexte officiel/cérémonie. Je pensais que c’était une simple visite aux enfants et une visite des nouvelles installations. Je me suis évidemment excusé auprès des personnes concernées en arrivant sur place", a-t-il précisé. Une explication claire, nette et précise…
Kev Adams pousse un coup de gueule contre une femme qu'il accuse d'arnaque et met en garde ses abonnés
La vie d'une personnalité possède son lot d'avantages et d'inconvénients. Et s'il y a un fait que les célébrités n'apprécient pas, c'est bien que le nom ou leur image soient utilisés par des malfaiteurs pour arnaquer leur communauté sur les réseaux sociaux. Laurence Boccolini ou encore Amel Bent en ont parlé plusieurs fois.
"Les amis… Juste une mise au pont rapidos. Je ne suis pas égérie de marque de produit minceur quel qu'il soit donc faites attention aux arnaques en ligne. Je n'ai aucun compte perso/privé pour discuter et demander de l'argent contre des cartes fans ou que sais-je ! Faites attention", a déjà déclaré la chanteuse en Story sur Instagram. Une mise au point importante pour éviter que ses fans soient victimes d'escroqueries en tous genres. Et ce lundi 4 mars, c'était au tour de Kev Adams de pousser un véritable coup de gueule sur la Toile.
Particulièrement actif sur les réseaux sociaux, Kev Adams a vite découvert qu'une femme tente d'attirer ses abonnés dans le but de les arnaquer. "Bonjour, je m'appelle Jane Benson. En tant que membre des équipes des médias sociaux de Kev Adams, il nous a demandé de mener une enquête sur Instagram des commentaires, des publications et tags les plus courants sur son profil (...) Il souhaite vous parler et vous exprimer sa profonde gratitude", a déclaré la femme en question à l'un des abonnés du comédien.
Un message auquel l'ex d'Iris Mittenaere s'est empressé de répondre : "Bonjour Jane Benson. Je ne vous connais pas et vous êtes une arnaque ! Vous allez recevoir un message de mes avocats", a-t-il déclaré en Story avant de s'adresser à ses abonnés : "Faites attention les amis. Aucun compte, je dis bien aucun compte à part le mien, officiel, ne peut vous parler en mon nom ! Soyez prudent !" On ne peut plus clair !
Un biopic sur Robert Badinter est en cours de production
Avec sa société Septembre Production, le producteur Jean Nainchrik (Les Héritiers, Rendez-vous avec le crime), prépare un long métrage sur l’illustre avocat et homme politique français, Robert Badinter, d'après Le Film Français.
Proche du principal intéressé, Jean Nainchrik avait produit L’Abolition, un téléfilm en deux parties, mis en scène par Jean-Daniel Verhaeghe, adapté des livres L’Exécution et L’Abolition. C’est Charles Berling qui s’était glissé dans la robe d’avocat. À l'époque diffusé sur France 2, le téléfilm a été rediffusé sur Public Sénat le 2 mars, peu après la disparition de Robert Badinter.
Il faut dire que Sa carrière est digne d’un grand film. Sa vie a été ponctuée de procès médiatiques, faisant de lui une référence de la défense pénale. À partir des années 1970, son engagement sans faille dans la lutte contre la peine capitale a été propulsé par deux plaidoiries de défense, celle de Roger Bontems (1972) et de Patrick Henry (1977). En 1981, il entre au gouvernement comme Garde des Sceaux et ministre de la Justice. C’est à ce poste qu’il abolit la peine de mort, ainsi que la suppression de la dépénalisation de l’homosexualité ou encore l’indemnisation des victimes d’accidents de la route.
Actuellement en cours d’écriture, le long métrage sera mis en scène par Pierre Godeau, réalisateur d'Eperdument (disponible sur PremièreMax) et Sous le vent des Marquises.
"Il s'agit de mettre en avant le combat de Robert Badinter, qui était avocat de Charlie Chaplin, de Brigitte Bardot et d'autres grandes personnalités. Il a accompagné son confrère Philippe Lemaire, à la demande de ce dernier, dans l'affaire Buffet-Bontems. Roger Bontems sera condamné à mort alors qu’il n’a pas tué et sera exécuté, ce qui provoquera le combat de Robert Badinter contre la peine de mort en France alors que l'opinion publique se déclare largement majoritaire contre l'abolition. Elisabeth Badinter a été pour lui un soutien total lors de son combat", explique Jean Nainchrik.
Pulse : Découvrez la première série médicale de Netflix
Avec ses 19 saisons (et bientôt 20 !) au compteur, Grey's Anatomy est la série médicale la plus populaire des années 2000 mais aussi la plus longue, dépassant ainsi Urgences. Même si d'autres séries hospitalières ont émergé par la suite, la fiction de Shonda Rhimes reste indétrônable en termes d'audience et de fans.
Mais Netflix compte bien s'imposer sur ce marché déjà saturé en planchant sur sa première grande série médicale. Va-t-elle se hisser au rang de Grey's Anatomy et lui faire de l'ombre ?
On apprend par Hollywood Reporter que Netflix a commandé un nouveau projet intitulé Pulse, qui sera sa première série médicale, mêlant drame et procedural. Créée par Zoe Robyn (The Equalizer), cette fiction se déroule dans le centre de traumatologie de niveau 1 le plus fréquenté de Miami.
Cette nouvelle série aura pour protagoniste une certaine Dani Simms, une jeune médecin urgentiste promue au poste de résident en chef alors que sa vie sentimentale est un champ de ruines. Tout comme Grey's Anatomy, Pulse semble promettre des cas médicaux spectaculaires, des drames personnels émouvants et des histoires d'amour compliquées.
Si l'interprète de Dani n'a pas encore été choisei, Pulse peut déjà compter sur un visage connu de Netflix. En effet, Justina Machado, qui était à l'affiche de la série à succès Au fil des jours sur la plateforme, a été choisie pour incarner Natalie Cruz, la cheffe du service de chirurgie.
L'actrice, lauréate d'un SAG Award et de 2 Imagen Awards, est également connue pour ses rôles dans Six Feet Under, Private Practice, Jane the Virgin et Superstore. Le reste du casting de Pulse n'a pas encore été dévoilé.
Il faudra attendre un moment avant de pouvoir découvrir cette série, qui sera chapeautée par Zoe Robyn et Carlton Cruse (scénariste de Jack Ryan et Locke & Key et co-créateur de la série culte Lost), qui officient en tant que co-showrunners.
Bande-annonce du film Le Comte de Monte-Cristo, avec Pierre Niney
Après le succès du diptyque de Martin Bourboulon, Les Trois Mousquetaires (6 millions de spectateurs en salles pour les deux films), Pathé dévoile la bande-annonce d'une autre adaptation d'Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo.
Le long métrage est écrit et mis en scène par le duo Alexandre De La Patellière et Matthieu Delaporte (déjà scénaristes sur Les Trois Mousquetaires) et porté par Pierre Niney.
Le film, dont le tournage s'est terminé le 30 novembre dernier, suit le point de vue d’Edmond Dantès, "le premier super-héros français, qui passe de la lumière à l’ombre, et devient l’incarnation du vengeur masqué."
Victime d’un complot, le jeune Edmond Dantès est arrêté le jour de son mariage pour un crime qu’il n’a pas commis. Après quatorze ans de détention au château d’If, il parvient à s’évader. Devenu immensément riche, il revient sous l’identité du comte de Monte-Cristo pour se venger des trois hommes qui l’ont trahi.
Le comédien français Pierre Niney tient ici le rôle-titre et donne la réplique à Bastien Bouillon, Anaïs Demoustier, Laurent Lafitte, Anamaria Vartolomei, Patrick Mille et Pierfrancesco Favino.
Lors de l'annonce du projet en avril dernier, Pierre Niney déclarait dans le communiqué de presse : "Comme des millions de lecteurs à travers le monde, j’ai été marqué et transporté par le grand roman qu’est Monte-Cristo. L’ambition et la force du projet nous obligent autant qu’elles nous inspirent. Nous voulons créer un grand film d’aventure, de personnages mais surtout… de vengeance".
Un film que Pierre Niney a hâte de faire découvrir au public selon son message du 2 mars dernier sur X : "Je suis si impatient de vous monter ce film qui sonde la beauté et la noirceur de l’âme humaine…"
Écrit par Alexandre Dumas père, avec la collaboration d'Auguste Maquet, et publié sous forme épisodique entre 1844 et 1846, Le Comte de Monte-Cristo s'inspire d'un fait divers et raconte la vengeance d'Edmond Dantès envers ses amis qui l'ont fait emprisonner à tort, alors qu'il allait se fiancer, en le faisant passer pour un conspirateur à la solde de Napoléon Bonaparte.
Même s'il a moins été adapté que Les Trois Mousquetaires, Le Comte de Monte-Cristo a fait l'objet d'une trentaine de transpositions sur petit et grand écran. La plus récente est celle, américaine, de 2002 avec Jim Caviezel, tandis que la mini-série de Josée Dayan avec Gérard Depardieu reste l'une des plus célèbres.
Annoncé dans un premier temps au 11 décembre 2024, Le Comte de Monte-Cristo a été avancé de 6 mois et sortira finalement dans nos salles obscures le 28 juin prochain, juste avant La Fête du cinéma qui se tiendra du 30 juin au 3 juillet inclus.
David Lynch à l’honneur sur MUBI
Primé aux César, aux Oscars, au Festival de Cannes ou encore à la Mostra de Venise, David Lynch est considéré comme l’un des plus grands réalisateurs vivants, malgré une filmographie limitée : dix films seulement en trente ans, mais tous marqués par une identité propre, identifiable entre mille. Élevés pour la plupart au rang de classiques, voire de chefs-d’œuvre, ils contribuent tous à un style “lynchien” reconnaissable pour le surréalisme de son imagerie onirique autant que pour ses intrigues sombres, qui entraînent le spectateur aux confins des mondes connus.
De l’ambitieux Eraserhead, premier film expérimental où drame intime et horreur organique se marient habilement, à l’intrigant Inland Empire où réalité et fiction s’entremêlent, les plus grands films de David Lynch sont à retrouver sur la plateforme MUBI jusqu’à la fin du mois de mars. Alors, vous laisserez-vous tenter par un voyage vers la planète désertique d’Arrakis (Dune), par un biopic déchirant sur le destin brisé d’une bête de foire (Elephant Man) ou plutôt par un retour dans l’inquiétante bourgade de Twin Peaks (Fire Walk with Me) ?
Pour rendre hommage à David Lynch et à l’univers incomparable de ses longs-métrages, MUBI prévoit tout au long du cycle consacré au réalisateur plusieurs événements thématiques.
Suite au déjeuner organisé le 23 février en collaboration avec l’agence culinaire WeAreOna dans un cadre inspiré de la cultissime série télévisée Twin Peaks, une projection de la préquelle Twin Peaks : Fire Walk with Me est prévue durant le festival des Inrocks, le samedi 2 mars au Centquatre-Paris. Pour rendre hommage aux inoubliables collations de l’agent Cooper (Kyle MacLachlan) et du shérif Truman (Michael Ontkean), des donuts seront offerts aux spectateurs !
Lancée en 2007, MUBI est une plateforme de streaming dont le catalogue se compose de films d’auteurs, de grands classiques et de pépites découvertes dans les festivals du monde entier. D’Agnès Varda à Gaspar Noé en passant par François Truffaut et David Lynch, il y en a pour tous les goûts !
En prime, AlloCiné et MUBI vous offrent un abonnement de 30 jours pour découvrir l’impressionnant catalogue de la plateforme et vous permettre de revoir vos films culte favoris.
La nouvelle saison de Lycée Toulouse-Lautrec débarque ce soir sur TF1
Après une première saison réussie, qui était parvenue à emballer le public et la critique, Lycée Toulouse-Lautrec fera son grand retour le lundi 4 mars sur TF1 avec une nouvelle salve d’épisodes très attendue.
Du rire aux larmes, cette saison promet d’embarquer les téléspectateurs dans un véritable ascenseur émotionnel et d’explorer un peu plus encore la psychologie de ses personnages. De quoi ravir les fidèles du programme.
Depuis la première saison, Lycée Toulouse-Lautrec brille par les sujets qu’elle traite. Deuil, médecine illégale, douleur physique, apprentissage de l’autonomie, déni, addiction, résilience… Cette saison 2 va encore plus loin pour briser les tabous et alerter les téléspectateurs sur certains dangers, le tout avec une approche plus mature.
Grâce à un scénario poignant, réaliste et profondément humain, la scénariste Fanny Riedberger aborde ainsi des sujets inédits et creuse à travers eux tous les aspects de la psyché de ses personnages.
Il faut dire que la mort choc de Charlie à la fin de la saison 1 avait de quoi poser les bases. Si cette bande d’adolescents – toujours aussi attachante – doit grandir à toute allure à cause de la maladie et du handicap, ce décès va en effet amener nos héros face à de véritables questionnements existentiels saisissants.
C’est notamment le cas du personnage de Marie-Antoinette (Ness Merad) qui peine à faire le deuil de sa meilleure amie. Comment continuer à profiter de la vie quand la perte d’un être cher nous confronte à notre propre mort ?
Dans cet immense défi, la souffrance et la tourmente émotionnelle de Marie-Antoinette sont tout simplement bouleversantes. Exceptionnelle dans son rôle, Ness Merad réussit à merveille à jongler entre humour et émotion pour nous embarquer dans la douleur de son personnage.
Côté nouveaux arrivants, Alice (Esther Rollande) est une jeune femme handicapée qui ne rêve que d’une chose : remarcher pour obtenir l’amour de sa mère qui la rejette. Un sujet éminemment complexe traité avec délicatesse, émotion mais surtout bienveillance.
Parmi les points forts de cette saison, on donnera une mention spéciale à madame Lespic, le personnage campé par Valérie Karsenti, qui prend beaucoup plus d’ampleur. Et autant dire que son intrigue ne laissera personne de marbre cette saison.
Une arche narrative saisissante, et l’une de celles que l’on a préférées, qui permet à Valérie Karsenti de montrer une nouvelle facette de son talent dans un registre qu’on lui connaissait peu jusque-là. Emouvante, la comédienne n’a aucun mal à nous transmettre l’émotion de son personnage.
Si les thématiques abordées cette année apportent leur lot d’émotion, cette nouvelle saison de Lycée Toulouse-Lautrec n’en reste pas moins une série lumineuse et bourrée d’humour.
Côté élèves, les piques de Marie-Antoinette et la maladresse de Reda (Adil Dehbi) sont toujours aussi présents et offrent de jolis moments de comédie. Chez les adultes, c’est sans aucun doute le duo de monsieur Feuillate (Stéphane de Groodt) et de madame Janin (Bérangère McNeese) qui nous aura provoqué quelques rires avec leurs bavardages maladroits, parfois lunaires.
Un humour bienvenu qui permet de contrebalancer un contexte dur mais également de pointer du doigt des problématiques importantes pour mieux briser les tabous.
En définitive, la série parvient à doser avec justesse le drame et l’humour, une frontière souvent fragile à la télévision.
Avec une approche plus mature et des thèmes profonds, la série explore les complexités de la vie adolescente tout en confrontant ses personnages à des défis émotionnels et existentiels complexes.
Malgré les nombreux personnages, les scénaristes parviennent à maintenir le cap et à susciter notre intérêt envers chacun. On s’attache, on rit, on pleure avec eux.
Plus ambitieuse que la première saison, la saison 2 de "Lycée Toulouse-Lautrec" pousse le curseur d’un cran. De quoi élever son propos et toucher son public en confirmant au passage sa place de série incontournable du paysage télévisuel.