26 octobre 2023

Amandine Petit : ce nouveau projet sportif ambitieux qui fait polémique

Nouveau projet. C’est le 19 décembre 2020 que la vie d’Amandine Petit a basculé. La jeune femme alors âgée de 23 ans est propulsée au rang de célébrités à la suite de sa victoire à Miss France 2021. Depuis l’ex étudiante en management devenue presque influenceuse partage son quotidien avec ses abonnés. Au-delà de ces journées classiques, Amandine Petit dévoile, depuis quelque temps, en story Instagram, les coulisses d’un programme sportif des plus intenses. En effet, la reine de beauté prépare un nouveau projet et pas des moindres !

Au-delà des longues robes et des paillettes, certaines Miss France se passionnent pour le sport. C’est le cas de la médecin et ex-miss, Marine Lorphelin, qui prépare actuellement le marathon de New-York avec l’équipe Orange Running également représentée par Claude Dartois, Laure Boulleau ou encore Éric Abidal. Mais ce n’est pas la seule ancienne reine de beauté à s’être lancée dans cette folle aventure ! Amandine Petit a elle aussi été introduite à ce sport pour l'événement transatlantique tant convoité des fans de jogging. Elle partage sur ses réseaux son travail laborieux pour se préparer à la course. Vitesse, endurance, la jolie blonde travaille tout et ce n'est pas au goût de tout le monde...

Hier soir en story, Amandine Petit a repartagé une interview, publiée sur le compte de son sponsor Orange Running, dans laquelle elle explique qu’elle n’est "pas sportive", qu’elle n’a "jamais couru" et que, de ce fait, le challenge est de taille. Autant dire que certains internautes n’ont que très peu apprécié ses déclarations. “Donc elle n'a jamais couru et elle se lance dans un marathon?”, “Quel dommage que toutes ces joies ne soient réservées qu’a des personnes influentes ou connues alors que tant de sportifs rêvent de pouvoir courir ces courses mythiques” ou encore “Je trouve ça extrêmement dommageable et aux antipodes des valeurs de notre sport que d’offrir ce genre de privilège à une personne qui exprime d’elle même son absence de passion [...] monsieur et madame tout le monde ne le mérite pas” peut-on lire en commentaires. Heureusement la plupart ont salué sa détermination et l'équipe d'Orange Running s’est empressée de défendre la cause de la jeune femme en commentaires expliquant “malheureusement nous en sommes conscients et nous savons ô combien cette course est difficile d’accès". Laissons désormais Amandine Petit rester focus dans sa préparation pour le marathon qui se tiendra dans deux semaines.

Asghar Farhadi présidera le jury du Festival des Arcs 2023

Asghar Farhadi succède à Roschdy Zem. L'an dernier, c'était l'acteur de Enquête sur un scandale d'état et Roubaix, une lumière qui présidait le jury des Arcs Film Festival, dédié aux films européens. Le jury de l'édition 2023 sera donc présidé par le réalisateur de A propos d'Elly avec Golshifteh Farahani (Ours d'argent à Venise), d'Une séparation (Ours d'or, César et Oscar du Meilleur film étranger, un million d'entrées en France) et Le Client (également vainqueur de l'Oscar du Meilleur film étranger).

Il a également tourné en France Le Passé avec Bérénice Bejo (qui a obtenu un prix à Cannes pour ce film) et Tahar Rahim, et en Espagne avec Everybody Knows qui réunissait Penélope Cruz et Javier Bardem. Son dernier film, Un héros, a reçu le Grand prix au Festival de Cannes 2021.

La 15ème édition du Festival des Arcs aura lieu du 16 au 23 décembre prochains.

Apple TV+ augmente ses prix

Si vous êtes abonnés à plusieurs plateformes de streaming, vous avez dû constater que plusieurs services ont augmenté les prix de leurs abonnements, comme Netflix, avec un forfait jusqu'à 20 euros, mais aussi Disney+.

Et ce n'est pas fini ! Attendez vous à débourser un peu plus car une autre plateforme de streaming a également décidé augmenter ses prix : Apple TV+.

D'après Deadline, l'abonnement mensuel pour cette plateforme va passer de 6,99 dollars à 9,99 dollars. Les prix sont équivalents en France, c'est-à-dire que le forfait va désormais coûter 9,99 euros par mois.

L'abonnement annuel passe alors de 69 euros à 99 euros. Il s'agit de la deuxième augmentation pour Apple TV+, quasiment un an après une première montée des prix.

Cette augmentation concerne également d'autres services d'Apple, comme Apple Arcade (qui passe de 4,99 euros à 6,99 euros), mais aussi le pack Apple One (qui peut comprendre TV+, Music, iCloud, Arcade ou encore Fitness+).

Les abonnés pourront constater cette augmentation sur leur prochaine facture qu'Apple justifie en expliquant que la firme "veut fournir les meilleures expériences possibles à [leurs] clients en ajoutant constamment des divertissements, des contenus et des fonctionnalités innovantes de haute qualité à [leurs] services".

Ce service de streaming est disponible en France via sa propre plateforme Apple TV+ ou via l'abonnement myCANAL grâce à l'accord pluri-annuel et historique de partenariat signé entre CANAL+ et Apple, et ce depuis avril dernier.

Les abonnés CANAL+ peuvent donc visionner gratuitement les programmes Apple TV+ sur myCANAL, comme The Morning Show actuellement, et certains programmes originaux Apple TV+ sont diffusés sur la chaîne Canal+.

La Nuit des morts-vivants ressort au cinéma

Amateurs de zombies et de chair putréfiée, soyez au rendez-vous dans vos cinés ! La Nuit des morts-vivants, réalisé en 1968 par George A. Romero, ressort en salles dans une version restaurée en 4K.

L'histoire suit Barbara et Johnny. Chaque année, ils vont fleurir la tombe de leur père. La route est longue, les environs du cimetière déserts. Peu enclin à prier, Johnny se souvient du temps où il était enfant et où il s'amusait à effrayer sa sœur en répétant d'une voix grave : "Ils arrivent pour te chercher, Barbara."

La nuit tombe. Soudain, un homme étrange apparaît. Il s'approche de Barbara puis attaque Johnny, qui tombe et est laissé pour mort. Terrorisée, Barbara s'enfuit et se réfugie dans une maison de campagne. Elle y trouve Ben, ainsi que d'autres fugitifs. La radio leur apprend alors la terrible nouvelle : des morts s'attaquent aux vivants.

La Nuit des morts-vivants est la première œuvre cinématographique de George A. Romero, alors âgé de 28 ans. Le pape des films de zombies et ses amis d'université ont toujours eu le désir de réaliser un long-métrage. Malheureusement, les démarches auprès des financiers se sont révélées catastrophiques.

Romero et ses acolytes ont alors décidé de fonder leur propre société de production : Image Ten, en la finançant par leurs propres moyens. Chaque actionnaire s'engageait à rapporter 600 dollars à la société.

Le capital obtenu sera alors quintuplé en étant vendu cher à des tiers. Grâce à cela, le metteur en scène et son équipe parviennent à réunir 114 000 dollars pour lancer la production de La Nuit des morts-vivants.

Si George A. Romero est aujourd'hui passé maître du cinéma d'horreur, il n'était pas spécialement amateur du genre lorsqu'il a commencé à tourner La Nuit des Morts-Vivants. En effet, si le cinéaste et ses complices ont décidé de se tourner vers l'horreur pour leur premier film, c'est avant tout pour espérer rentabiliser les capitaux investis.

À l'époque, la télévision avait fait chuter les taux de fréquentation des salles de cinéma. Il fallait surtout s'assurer que le film allait rapporter de l'argent tout en restant une œuvre de qualité.

"Sans doute, nous aurions préféré réaliser un grand film dramatique. Mais une fois que nous avons opté pour un film d'horreur, nous nous sommes efforcés de le rendre le plus réaliste possible avec le budget dont nous disposions", analyse le producteur Russel Streiner.

Le succès du film a lancé la carrière de Romero, qui a réussi à faire de La Nuit des morts-vivants une des œuvres les plus rentables du cinéma indépendant à l'époque. Le film a rapporté 5 millions de dollars de recettes lors de sa sortie aux Etats-Unis, de quoi largement rentabiliser l'investissement de 114 000 dollars.

À noter que George A. Romero s'est inspiré de Je suis une légende, le célèbre roman de Richard Matheson, pour écrire le scénario de La Nuit des morts-vivants. Le livre raconte l'histoire de l'unique survivant sur Terre d'une terrible pandémie transformant les humains en vampires.

Par ailleurs, le film a été tourné à la fin des années 60, période troublée avec la guerre du Viêtnam prenant de l'ampleur sur le terrain mais également dans les médias. La Nuit des morts-vivants s'est imprégné de ce contexte politique et se définit ainsi plus volontiers comme une œuvre sociale qu'un film d'horreur à part entière.

"Nous étions juste une bande de gamins des sixties, dégoûtés que l'élan peace and love n'ait pas pu changer le monde. De nouvelles guerres et des affrontements raciaux remplaçaient ceux qu'avaient connus nos parents. Notre colère s'est naturellement retrouvée dans le film", expliquait le cinéaste au micro de Télérama en 2008.

De plus, l'œuvre de Romero évoque aussi le racisme aux Etats-Unis, sujet brûlant dans les années 1960 avec notamment le combat des afro-américains pour les droits civiques. Pour le critique de cinéma français Serge Daney, "le vrai sujet du film n’est évidemment pas les morts-vivants, mais bien le racisme", assure-t-il dans Les Cahiers du cinéma en 1970.

En effet, un des personnages principaux du film, Ben, est incarné par un comédien noir, Duane Jones. Sans rien révéler du dénouement de La Nuit des morts-vivants, pour ceux qui ne l'auraient pas encore vu, on peut dire que celui-ci est extrêmement marquant, voire choquant, surtout quand on le replace dans le contexte des USA dans les années 1960.

"J'ai simplement choisi Duane Jones car il était meilleur que les autres", a toujours martelé Romero. Quant à l'acteur, il ne s'est jamais dit qu'il avait été embauché parce qu'il était noir. "En revanche, je me suis rendu compte que, parce que j'étais noir, cela donnait un élément historique différent au film", a-t-il indiqué.

Interrogé par Indiewire en 2016, quelque temps avant sa mort, Romero avait admis qu'il n'avait pas du tout l'intention de traiter la discrimination raciale à travers le personnage de Ben.

"Quand nous avions fait le film, je souhaitais parler du manque de communication, de ces gens qui, même lorsqu'ils font face à des situations improbables, continuent de se quereller pour des choses futiles plutôt que de faire face au vrai problème. C'est quelque chose que l'on retrouve encore aujourd'hui. C'est ce qui m'intéresse vraiment", a-t-il précisé.

"Je n'ai pas réalisé à l'époque quel impact ce choix pourrait avoir. Une fois le film terminé à Pittsburgh, nous avons embarqué les bobines dans le camion et avons pris la route jusqu'à New York pour la première. Ce soir-là, à la radio, nous avons appris que Martin Luther King venait d'être assassiné", a confié le cinéaste.

À la lecture des différents événements historico-politiques, Romero a compris qu'il pouvait faire revenir ses morts-vivants chaque fois qu'il avait quelque chose à dire sur les mutations de la société américaine.

"Une occasion rêvée de m'amuser avec les codes du genre, tout en glissant des considérations politiques. Je suis toujours resté fidèle à cette approche", assurait-il.

Ainsi, le metteur en scène a continué dans son genre de prédilection tout au long de sa vie. Après La Nuit des morts-vivants, il a notamment réalisé Zombie, Le Jour des morts-vivants, Land of the Dead ou Diary of the Dead. Son dernier long-métrage, Survival of the Dead, est sorti en 2009. Romero est décédé en 2017 à l'âge de 77 ans.

Happy Days : Henry Winkler évoque ses problèmes de dyslexie sur le tournage de la série

Si vous avez grandi dans les années 70 ou 80, il y a de fortes chances pour que la célèbre comédie familiale Happy Days fasse partie des séries qui ont bercé votre enfance. Diffusée sur ABC à partir de 1974, cette sitcom réjouissante et nostalgique qui a marqué l'histoire de la télévision plongeait ses spectateurs dans le quotidien d'une famille américaine des années 50.

Bercée par un générique inoubliable (le fameux "Sunday, Monday, Happy Days..."), elle est également restée dans les souvenirs de ses fans pour ses personnages hauts en couleurs, et notamment l'attendrissant voyou Fonzie, interprété par Henry Winkler.

Si ce dernier a sans doute apporté beaucoup de bonne humeur à ses spectateurs, le tournage de la série n'a pas toujours été facile pour lui, ainsi qu'il l'a récemment confié dans sa biographie Being Henry: The Fonz… and Beyond. En effet, ainsi qu'il l'explique entre les pages de son livre, le jeune comédien a appris qu'il était dyslexique à l'âge de 31 ans.

"Même au beau milieu de Happy Days, lorsque j'étais au sommet de ma célébrité et de mon succès, je me sentais gêné, inadapté", raconte l'acteur.

"Tous les lundis à 10 heures, nous lisions nos scripts de la semaine autour d'une table, et à chaque lecture je me perdais ou je bredouillais. J'oubliais un mot ou une ligne.

Je n'arrivais jamais à donner la bonne réplique, ce qui gâchait le gag pour la personne qui faisait la scène avec moi. Ou bien je fixais un mot, comme 'invincible', et je n'avais pas la moindre idée de la manière de le prononcer."

Toujours dans sa biographie (relayée dans un article du site People), l'interprète de Fonzie poursuit :

"Mon cerveau et moi n'avions pas le même code postal. Pendant ce temps-là, les autres acteurs attendaient, me regardaient. C'était humiliant et honteux. Tous les membres du casting étaient chaleureux et encourageants, mais j'avais constamment l'impression de les décevoir."

"Je devais demander mes pages de scripts très tôt, afin de pouvoir les relire encore et encore, ce qui mettait une pression supplémentaire aux scénaristes qui étaient déjà sous tension chaque semaine, puisqu'ils devaient fournir 24 scripts rapidement. Et tout ça se passait au sommet de mon succès, alors que j'incarnais le type le plus cool du monde."

Outre son rôle dans la célèbre sitcom des années 70, Henry Winkler est également connu pour avoir incarné le principal Himbry dans le slasher Scream de Wes Craven. On a d'ailleurs pu le voir faire un petit caméo dans l'avant-dernier volet de la saga, sorti en 2022.

Netflix : bande-annonce du documentaire La vie sur notre planète

Retour il y a quatre milliards d’années. C’est ici que commence La Vie sur notre planète, une série documentaire de huit épisodes produite par Steven Spielberg et les créateurs de Notre planète - la série narrée par David Attenborough, expert en la matière. Ce nouveau programme revient sur la première trace de vie sur Terre, l’ère des dinosaures, leur extinction et l’apparition de la civilisation humaine.

En quelques minutes seulement, le spectateur est plongé dans un vrai spectacle où chaque image, notamment aquatique, impressionne. La Vie sur notre planète mélange effets visuels et prises de vues réelles. Les deux s’entrecroisent et le résulat est bluffant. Derrière le numérique - chaque épisode en contient entre 30 et 40% -, on retrouve Industrial, Light & Magic, la société de George Lucas fondée en 1975.

Quant aux “vraies” images, elles ont été tournées dans plus de 45 pays à travers le monde, dont l’Equateur, la Côte d’Ivoire, le Royaume-Uni ou encore le Maroc. Forcément, l’Histoire du monde a eu une toute autre saveur lorsqu’elle est racontée par la voix mythique de Morgan Freeman.

Ce n’est pas la première fois que l’acteur joue le rôle du narrateur pour un documentaire. Il avait notamment participé au film français La Marche de l’empereur de Luc Jacquet - dans sa version originale -, auréolé de l’Oscar du Meilleur documentaire.

Interrogé par le New York Times, Morgan Freeman espère que les spectateurs comprendront à quel point “la vie est tenace” grâce à ce film : “Si nous parvenons à diffuser suffisamment d’informations à temps, les choses changeront probablement, mais pas pour beaucoup d’entre nous. La planète elle-même est ce qu’il y a de vivant. Et nous n’avons pas besoin d’être ici.”

Ce qui retient particulièrement l’attention dans La Vie sur notre planète c’est bien entendu son message écologique et son avertissement sur les dérèglements climatiques qui mettent à mal les millions d'espèces qui peuplent la Terre.

Bande-annonce de Migration

Six ans après l'excellent film d'animation Le Grand Méchant Renard et autres contes, le réalisateur français Benjamin Renner revient avec son nouveau projet : Migration.

Premier film en collaboration avec le studio d'animation Illumination à qui l'on doit les succès: Moi, moche et méchant, Les Minions, Tous en scène et Super Mario Bros, Migration suit une famille de canards. Ils réussissent à convaincre leur père surprotecteur de partir en vacances durant leur migration - de la Nouvelle-Angleterre en passant par New York jusqu'aux Bahamas.

Ces premières images nous permettent de découvrir les héros du long-métrage et nous donne un premier aperçu du ton du film de Benjamin Renner, qui semble assez fidèle à celui du Grand méchant renard.

Scénariste et réalisateur, Benjamin Renner fait ses débuts à la mise en scène d'un long-métrage en 2012 aux côtés de Vincent Patar et Stéphane Aubier pour le très beau Ernest et Célestine, récompensé par le César du Meilleur film d'animation. Trois ans plus tard, il adapte à l'écran sa bande-dessinée, Le Grand Méchant Renard et autres contes et reçoit une nouvelle fois le César du Meilleur film d'animation.

Ecrit par Mike White, Migration sortira au cinéma le 6 décembre prochain.

25 octobre 2023

Michel Sardou fait d'étonnantes confidences sur la mort de sa mère

Les chiens ne font pas chats. Ce n'est sûrement pas Michel Sardou qui dira le contraire ! S'il est l'un des chanteurs les plus connus de la scène française, ses parents, eux aussi, ont évolué dans le monde artistique. Fernand et Jackie tenaient un cabaret appelé Chez Fernand et situé à Montmartre. C'est là que le père du chanteur a rendu son dernier souffle, le 31 janvier 1976, après avoir été victime d'une crise cardiaque en montant sur scène. 22 ans plus tard, en 1998, c'est la mère de Michel Sardou qui s'est éteinte à son tour. Un coup de massue pour l'interprète des Lacs du Connemara, qui était alors en pleine tournée des salles de province. La terrible nouvelle lui a été annoncée au téléphone par sa fille Cynthia, qui lui a précisé la cause de son décès : une crise cardiaque, comme son époux.

Comme le révèle Bertrand Tessier dans la biographie Michel Sardou : Je suis un homme libre, le décès de Jackie Sardou a été un choc pour le chanteur, d'autant plus qu'elle semblait encore en forme. Le midi-même, elle déjeunait chez Taillevent, à Paris, pour "fêter le spectacle qu'elle devait jouer la saison suivante". C'est donc le cœur lourd que dès le lendemain soir, l'époux d'Anne-Marie Périer est monté sur la scène du Zénith de Paris pour interpréter Une fille aux yeux bleus, morceau inspiré par sa génitrice.

Dans le livre de Bertrand Tessier, que Télé-Loisirs a pu consulter, Michel Sardou a une manière bien à lui de dire à quel point il aimait sa mère. Avec son franc-parler habituel, il confie au sujet du décès de celle-ci : "Ça m'a touché profondément quand Maman est partie. Elle me cassait les couilles, elle n'a pas arrêté de me casser les couilles. Je n'étais d'accord sur rien avec elle. Et puis, d'un seul coup, je me suis rendu compte qu'il manquait quelque chose".

Il faut dire que déjà à l'époque de son décès, Michel Sardou avait tenu un discours plutôt froid dans les colonnes de Paris Match. "Mère peu conventionnelle, tu t'es révélée pour tes quatre petits-enfants une grand-mère courant d'air mais toujours attentive, plutôt râleuse mais dans le vent, refaisant la France, l'Europe et le monde, mais, dans tes bons jours, admettant la contradiction", avait-il déclaré pour lui rendre hommage. Chacun sa manière de vivre le deuil d'un être cher.

Christiane Collange : la journaliste et voix d'Europe 1 est décédée à l'âge de 92 ans

Le monde du journalisme est en deuil. Ce mercredi 25 octobre, Christiane Collange décédait à l'âge de 92 ans. C'est sa famille qui a annoncé la nouvelle, rapportée ensuite par Europe 1. Une famille connue dans le monde des médias puisqu'elle était la mère de Vincent Ferniot, journaliste gastronomique à France Télévisions et sœur de Jean-Jacques Servan-Schreiber, journaliste, essayiste et homme politique français. Les causes de sa mort n'ont pas été révélées et la journaliste aurait eu 93 ans le 29 octobre prochain.

Elle s'était fait connaître du grand public en commençant sa carrière de journaliste dans les années 1970. Des débuts historiques puisqu'elle a été la première femme à faire ce métier sur les ondes de la radio Europe 1. Une radio qui lui a donné de nombreuses opportunités parce qu'elle a également officié dans la matinale, mais aussi dans d'autres émissions. Une collaboration qui a traversé les générations, car elle présentait jusqu'en 2014, Papi, mamie et Cie, le dimanche matin.

Mais ce n'est pas tout. Christiane Collange a aussi été productrice et présentatrice d'émissions littéraires à la télévision. La journaliste a fait un passage également un passage sur Télématin sur Antenne 2. En plus de sa carrière de journaliste, Christiane Collange était une personnalité engagée dans la cause des femmes. Elle a publié pas moins de 19 ouvrages dédiés au sujet comme Madame et le Management (1969), Nous les belles-mères (2001) ou bien Je veux rentrer à la maison (1978) qui ont tous été de grands succès en librairie. En 1953, elle avait également participé à la création du journal L'Express.

Une belle carrière récompensée en 2011, car elle a été faite chevalière de la Légion d'honneur puis nommée au grade d'officier dans l'ordre des Arts et des lettres au titre de "journaliste, écrivain". Invité sur le plateau du Buzz TV, en juin dernier, Vincent Ferniot avait salué la passion que lui avait transmise sa mère : "Mes parents m’ont transmis cette fibre journalistique. Mon père (Jean Ferniot, NDLR.) travaillait à RTL, et ma mère à Europe 1, je traversais la rue. Je suis très fier d’être leur fils". Sa mère l'avait invité à travailler au sein de Télématin, où il restera 17 ans.

Ye renonce à se présenter aux élections présidentielles américaines de 2024

Non, Ye ne se présentera pas aux élections présidentielles américaines de 2024. C’est en tout cas ce qu’a affirmé son avocat, Bruce Marks, à Rolling Stone, une source proche de l’artiste ayant ensuite confirmé.

Pourtant, et ce malgré le fiasco complet de sa candidature de 2020, Ye avait à plusieurs reprises annoncé son souhait de retenter sa chance au prochain scrutin. Mais c’était avant les innombrables controverses qui ont marqué son actualité ces derniers mois et qui ont largement entamé sa popularité auprès du public.

On pense évidemment, entre autres prises de position délirantes, à ses propos antisémites de l’an passé. Sans oublier que toutes ces polémiques lui ont fait perdre beaucoup d’argent.

S’il est certes loin de se retrouver à la rue, Ye a en tout cas repris le travail dans l’espoir de redorer son blason sur le plan artistique. D’ailleurs, il serait actuellement en Italie en train de mettre la dernière touche à un nouvel album avec la collaboration de son acolyte Ty Dolla $ign. Peut-être a-t-il compris qu’il faut parfois s’en tenir à ce que l’on sait faire de mieux, et que la course aux Grammys (même s’il avait uriné sur un de ses trophées) lui sied mieux que la course à la Maison-Blanche.