11 août 2022

Il y a eu un autre Harry Potter avant Daniel Radcliffe

Non ! J.K. Rowling n'est pas la première à avoir créé un jeune héros évoluant dans un univers magique et répondant au nom de Harry Potter !

En effet, même si cela peut paraître incroyable et totalement improbable, en 1986, soit environ 11 ans avant la publication de Harry Potter à l'école des sorciers en Angleterre, un long métrage fantastique de série B, signé par John Carl Buechler, débarquait dans les salles obscures.

Le titre du film : Troll. Le nom de son personnage principal : Harry Potter Jr.

Même s'il n'était pas lui-même sorcier, ce jeune garçon vivant à San Francisco se retrouvait confronté à un monde magique et à des forces maléfiques, qui faisaient soudainement irruption dans son quotidien. Quant à son interprète, les fans de L'Histoire sans fin le connaissent bien, puisqu'il s'agit de Noah Hathaway, le jeune acteur qui incarnait Atreyu dans le film de Wolfgang Petersen.

S'agit-il d'un pur hasard ? D'une extraordinaire coïncidence ? Ou bien - comme l'ont prétendu certains par la suite - J.K. Rowling se serait-elle directement inspirée du film de 1986, allant jusqu'à plagier le nom du protagoniste pour donner vie à son petit sorcier ?

Cette dernière hypothèse, réfutée par J.K. Rowling, semble assez peu probable. D'abord parce que ces accusations de plagiat vis-à-vis d'énormes blockbusters sont monnaie courante à Hollywood. Ensuite, parce que si Rowling s'était effectivement inspirée de Troll pour créer son propre univers magique, on voit mal pourquoi elle serait allée jusqu'à copier le nom du personnage principal.

Toujours est-il que 15 ans avant Daniel Radcliffe, Noah Hathaway a été le premier comédien à incarner un "Harry Potter" au cinéma. Aujourd'hui âgé de 50 ans, il est devenu ceinture noire dans plusieurs arts martiaux et tatoueur professionnel, participant toujours à des conventions de fans de L'Histoire sans fin.

Netflix : ce film est en tête du top 10 depuis deux semaines

Sur Netflix, les romances fleur bleues sont légion et souvent synonymes de succès. Dernier exemple en date : Nos cœurs meurtris. Sorti une semaine après le blockbuster The Gray Man avec Ryan Gosling et Chris Evans, le film s’empare la première place du classement de la plateforme dans le monde entier. Au total, il totalise plus de 100 millions d'heures de visionnage pour sa deuxième semaine. C’est plus que le mastodonte des frères Russo à la même période.

Nos coeurs meurtris est une adaptation du roman Purple Hearts de l’Américaine Tess Wakefield. L’actrice Sofia Carson interprète Cassie, une jeune chanteuse en devenir. Diabétique, elle travaille en tant que serveuse pour payer son insuline. Un soir, elle rencontre un groupe de Marines, dont Luke, joué par Nicholas Galitzine. Les deux héros flirtent, puis découvrent qu’ils ont un ami en commun, Frankie (Chosen Jacobs).

Cassie découvre que Luke est un ancien toxicomane et traîne derrière lui de lourds problèmes financiers. Frankie a une idée : le mariage. Une union permettrait à Cassie de bénéficier des avantages réservés aux épouses de militaires, quant à Luke, il pourrait voir ses revenus augmenter. Alors qu’ils deviennent véritablement amoureux, Cassie devient une star de la chanson.

Très classique, usant des codes habituels de la romance pour adolescents, Nos coeurs meurtris a au moins l’originalité de s’intéresser à un sujet assez rare dans les films de ce genre : le système de santé américain, ici pointé du doigt. Sur les réseaux sociaux, le carton de Netflix a déjà sa petite communauté de fans.

10 août 2022

Rashômon ressort en salles

Réalisé par Akira Kurosawa au début des années 1950, Rashômon est sorti en France le 18 avril 1952. Il relate le récit d'un paysan qui vient s’abriter d’une pluie torrentielle sous une vieille porte délabrée où se sèchent déjà un bûcheron et un prêtre.

Ces derniers semblent ne rien comprendre à une affaire à laquelle ils ont été mêlés bien malgré eux. Un samouraï aurait été assassiné et sa femme violée ; quatre témoins du drame, dont le prêtre et le bûcheron, vont donner leurs versions des faits, toutes contradictoires.

D'une fascinante modernité, Rashômon a marqué l'Histoire du Cinéma de son empreinte. Il s'agit notamment du premier film dont la narration utilise le flash-back sur trois temporalités différentes : le présent, l'époque récente du procès, et l'époque antérieure du crime.

Le fait de raconter un événement via plusieurs points de vue différents deviendra ensuite l'effet Rashômon, influençant de nombreux scénaristes et cinéastes à travers le monde.

C'est aussi le premier long-métrage nippon à avoir remporté un grand succès à la fois au Japon et à l'étranger.

Ce chef-d’œuvre du maestro Akira Kurosawa est tiré de deux nouvelles d’un recueil de Ryunosuke Akutagawa, Rashômon (1915) et Dans le fourré (1922).

Le film est l'adaptation de ces histoires se déroulant en pleine période médiévale. Kurosawa se réapproprie un décor fabuleux, celui de La Porte de Rashō, proche de la ville de Kyoto.

Sous cette arche, de nombreux colporteurs passaient se raconter des légendes urbaines. Le metteur en scène écarte le côté épouvante figurant dans la première nouvelle et se concentre sur l’histoire de la deuxième. Ce qui l'intéresse plus, c'est le récit d’un procès aux différentes versions concernant le viol d’une femme.

À noter que l'adaptation cinéma est lancée sous l'impulsion de Shinobu Hashimoto. Ce dernier, encore jeune scénariste, a proposé le projet à Akira Kurosawa. Ce premier partenariat marque le début d’un long travail de collaboration à l'écriture.

Les deux artistes travailleront ensemble pour Les Sept Samouraïs (1954) et Le Château de l’araignée (1957). Hashimoto est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands scénaristes japonais de la première moitié du 20ème siècle.

À la fin de la guerre, le Japon opère une refonte complète de son industrie cinématographique, créant trois prestigieuses institutions de production dont la Daiei. Cette société est le fruit de la fusion de plusieurs studios.

Son président, Masaichi Nagata, souhaite envoyer le catalogue japonais sur tout le continent, osant même espérer l’exporter en Occident. Il va alors se mettre à chercher un long-métrage qui lui permettrait d'assouvir cette ambition.

En 1949, il lance le chantier Rashômon avec Toshiro Mifune. Le comédien finira par devenir l'acteur fétiche d'Akira Kurosawa. Les deux hommes collaboreront sur 16 films !

Au moment de sa sortie au Japon en août 1950, l'œuvre est boudée et n'est pas reconnue à sa juste valeur. La critique lui reproche son côté trop occidental et ses images "à l’américaine". Le film est même jugé trop réaliste.

Cependant, après sa projection au Festival de Venise en 1951, la presse du monde entier s'extasie devant ce chef-d’œuvre venu du Pays du Soleil Levant.

Rashômon remporte la récompense suprême : le Lion d’Or. L’année d'après, il rafle l’Oscar du meilleur film étranger. Ce long-métrage, d'abord incompris dans son pays, est devenu l'ambassadeur du cinéma japonais à travers le monde. Ainsi, le film a ouvert la voie à tout un pan de la culture nipponne à l'international.

Cinéaste très éclectique, Akira Kurosawa a exploré de nombreux genres durant sa carrière, du film noir au film social en passant par le cinéma d’aventures.

C'est avec Les Sept Samouraïs, réalisé en 1954, que le réalisateur japonais parvient à s’imposer comme l’un des cinéastes majeurs du 20ème siècle. Ses œuvres ont eu une influence incommensurable sur de nombreux metteurs en scène.

Par exemple, Sergio Leone s’est inspiré de Yojimbo sur son western Pour une poignée de Dollars. De plus, Francis Ford Coppola et George Lucas ont toujours clamé leur admiration pour les films de Kurosawa. Ils lui vouaient un culte d'une telle ferveur qu'ils n'ont pas hésité à l'aider à financer son Kagemusha.

Ce long-métrage ambitieux, réalisé par le japonais en 1980, a grandement inspiré Lucas pour la suite de sa saga Star Wars. Il en est de même pour La Forteresse cachée (1958).

Le réalisateur américain a aussi tenté, en vain, de convaincre Toshiro Mifume de tenir un rôle dans La Guerre des étoiles (Lucas le voulait pour Dark Vador ou Obi Wan).

Rashômon est ressorti au cinéma depuis le 10 août en version restaurée 4K. 

Bande-annonce de Vesper Chronicles

Attendu pour le 17 août, Vesper Chronicles nous entraîne dans un futur post-apocalyptique, où les écosystèmes se sont effondrés.

Parmi les survivants, quelques privilégiés se sont retranchés dans des citadelles coupées du monde, tandis que les autres tentent de subsister dans une nature devenue hostile à l’homme.

Vivant dans les bois avec son père, la jeune Vesper rêve de s’offrir un autre avenir, grâce à ses talents de bio-hackeuse, hautement précieux dans ce monde où plus rien ne pousse.

Le jour où un vaisseau en provenance des citadelles s’écrase avec à son bord une mystérieuse passagère, elle se dit que le destin frappe enfin à sa porte.

Ce film étonnant est porté par une jeune comédienne prometteuse, Raffiela Chapman. La Britannique de 14 ans a été dirigée par un duo de cinéastes, la lituanienne Kristina Buozyte et le français Bruno Samper. Vesper Chronicles est leur second long-métrage après Vanishing Waves (2012).

Pour mettre au point leur vision, les deux artistes ont travaillé cet univers plusieurs années, pendant lesquelles ils ont affûté leur approche de la génétique comme évolution logique de la science.

"Cette idée que plus la technologie va avancer et évoluer, plus elle va s’intégrer au vivant et devenir totalement organique.

Aujourd’hui on commence à stocker de l’information numérique sur de l’ADN. La prochaine révolution sera sans doute celle de la biologie synthétique, elle s’est déjà notablement accélérée pendant la pandémie", confie Bruno Samper.

Afin de mettre en place cet univers, les cinéastes se sont inspirés de photos de plantes, d’insectes, de méduses, d’organismes aquatiques.

"Je suis très fan de Jean-Marie Pelt, qui avait cette émission au début des années 80, « L’Aventure des plantes », mais aussi de René Laloux et Roland Topor, créateurs de La Planète Sauvage.

On peut retrouver aussi des références à Jim Henson, à Miyazaki, mais aussi à des designers comme Neri Oxman, des architectes, notamment dans l’architecture prospective", explique le réalisateur.

Réalisé avec un petit budget, Vesper Chronicles a demandé beaucoup d'ingéniosité aux metteurs en scène. Par souci d'économie, ils ont tourné en Lituanie.

"Nous voulions créer un conte de fées très sombre, à destination notamment des adultes. Nous avons tout de suite réfléchi à la manière d’intégrer les atouts liés à un tournage en Lituanie, un pays magnifique par sa nature, ses forêts, ses rivières, ses paysages", souligne Kristina Buozyte.

Pour la réalisatrice, chaque décision doit inclure une réflexion sur le budget. "C’est notre deuxième film de science-fiction qui nécessite des effets spéciaux, après Vanishing Waves. Nous avons l’expérience.

Nous savons où doivent être les moneyshots, comment tirer le maximum des contraintes budgétaires. Nous ne voulons pas faire un film hollywoodien avec des effets numériques dans tous les coins. Il faut être intelligent, montrer plus avec moins", précise-t-elle.

Le long-métrage est également porteur d'un message fort sur des thèmes sociaux et environnementaux. Selon Kristina Buozyte, au-delà du cadre de la science-fiction, Vesper Chronicles est aussi un récit initiatique portant un message pour notre société qui se tourne de plus en plus vers l’escapisme.

"Confrontés aux problèmes - économiques, sociaux, politiques - de plus en plus de gens préfèrent la fuite plutôt que de les affronter et de les résoudre. Notre protagoniste, Vesper, ne fait pas exception à la règle.

C’est une adolescente talentueuse, qui ne se résigne jamais à être une victime et qui utilise ses compétences et son énergie pour échapper à sa triste réalité, en poursuivant le rêve d’une Terre Promise", analyse la cinéaste.

Mais quand Vesper réalise que celle-ci n’existe pas, elle doit utiliser son potentiel pour créer cette Terre Promise là où elle se trouve.

"L’histoire fait également la critique d’un système qui assèche les ressources de la Terre, creuse le fossé entre une oligarchie et le peuple, et perpétue cette séparation en vendant et en régulant toutes les innovations", conclut Kristina Buozyte.

Blacklist : une grosse surprise attend les fans de la série pour la saison 10

Près de 10 ans après son lancement, Blacklist s’apprête à faire un retour aux sources. Selon les informations exclusives de TV Line, la saison 10, qui devrait arriver dans les prochains mois sur NBC, va introduire un nouveau personnage, nommé Siya Malik. Une agent du renseignement au MI-6… qui s’avère être la fille de Meera Malik, incarnée par Parminder Nagra.

Présente dans la quasi-intégralité de la saison 1 de The Blacklist, cette agent de la CIA faisait partie des membres de l’équipe spéciale de Raymond Reddington (James Spader). Elle avait cependant été tuée dans le final de la saison 1.

Toujours selon les informations de nos confrères, Siya Malik fera son entrée dans l’équipe afin d’en savoir plus sur le travail et la mort de sa mère. Pour l’heure, NBC a refusé de commenter.

Si pour le moment aucun nom n’a été annoncé, ce personnage permettra de combler le vide laissé par Amir Arison et Laura Sohn, les interprètes des agents Aram Mojtabai et Alina Park, qui ont fait leurs adieux à Blacklist dans le final de la saison 9.

Le premier, présent depuis le lancement en 2013, a pris la décision de quitter la série afin de se lancer dans une carrière à Broadway dans l’adaptation du roman Les Cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini. Quant à Laura Sohn, si l’actrice n’a pas expliqué les raisons de son départ, son personnage, lui, annonce prendre un congé médical après avoir appris sa grossesse.

Renouvelée pour une saison 10 en février dernier, The Blacklist devrait revenir sur les écrans de télévision américains dans les prochains mois. La chaîne NBC, qui a d’ores et déjà dévoilé ses grilles pour la rentrée 2022, n’a pas encore dévoilé la date de diffusion de cette nouvelle salve d’épisodes.

La saison 9 de Blacklist devrait arriver prochainement en France sur SerieClub. Les 7 premières saisons de la série sont disponibles en intégralité sur Netflix.

Sandman : vos téléviseurs ne sont pas cassés, les images déformées sont un choix créatif

L'arrivée du très attendu Sandman de Neil Gaiman sur Netflix cette semaine a provoqué l’interrogation de certains téléspectateurs. Ils ont rapidement pointé du doigt le format de l’image qui semble légèrement incorrect.

"Pourquoi tout semble-t-il si étiré vers le haut ? Est-ce censé être un rêve et je suis juste un porc inculte ou y a-t-il quelque chose qui ne va pas ?", a demandé un twitto à Netflix.

Les spectateurs de Sandman ont d'abord remarqué ces images déformées dans les bandes-annonces de la série, suscitant une certaine appréhension parmi les fans de la série de romans graphiques originaux. Sauf que ces images déformées ne sont pas uniquement présentes dans la bande-annonce, elles font partie intégrante de la série.

Certains se sont demandé si un problème technique était à l'origine de ces visuels. Mais la distorsion de l'image est un choix créatif délibéré, comme le rapporte Variety. Et Netflix se contente de souligner que de nombreuses séquences sont surréalistes dans la série et l'idée est justement de refléter ce à quoi ressemblerait un rêve.

Le héros de la série appelé Dream et interprété par Tom Sturridge règne sur le royaume des Rêves et, lorsqu'il est capturé, son absence déclenche des événements qui changent à la fois le Monde des Rêves et le monde éveillé. Tout au long de la série, des images déformées montrent le casting avec des visages allongés et des visuels étirés, donnant à la série une touche surréaliste.

Will Baldy, Sam Heasman et George Steel seront les directeurs de la photographie de la série. Ils n’ont pas encore révélé le type d'objectifs qu'ils ont utilisés pour filmer Sandman. Si, par exemple, de vieux objectifs étaient utilisés sur une caméra 8K, la combinaison entre une ancienne et une nouvelle technologie pourrait créer une distorsion de l'image. À l’inverse, l'utilisation d'un objectif grand angle à l'ancienne avec une distorsion sur les côtés créerait des visuels étirés.

Donc il n'est pas nécessaire de changer les réglages de votre téléviseur pour ajuster le format d'image. Sandman ressemble exactement à ce que ses créateurs ont imaginé. Ce n'est pas un problème technique. C'est de l'art.

09 août 2022

Jamie Lee Curtis et Jared Leto dans le film sur le Manoir hanté de Disney

C’est officiel, Jamie Lee Curtis et Jared Leto feront bien partie de Haunted Mansion, le film sur le Manoir hanté du parc Disneyland. L’interprète de Morbius, comme l’annonce Entertainment Weekly, incarnera le "Hatbox Ghost" et la star de la franchise Halloween sera, elle, Madame Leota, l’esprit de la boule de cristal. Ils rejoignent donc le casting déjà composé entre autres de Rosario Dawson (The Mandalorian), Owen Wilson (Loki) et LaKeith Stanfild (Get Out).

En 2003, les studios Disney avaient déjà réalisé Le Manoir hanté et les 999 fantômes, avec Eddie Murphy en père de famille forcé de rester pour une nuit dans une étrange maison. Nul doute que cette réadaptation sera liée à la première. On suivra ici Gabbie (Dawson) et son fils de neuf ans, qui s’installent à la Nouvelle-Orléans pour démarrer une nouvelle vie. Ils découvrent très vite que leur nouvelle demeure abrite déjà des résidents inattendus… Comprenant que le manoir est hanté, ils cherchent désespérément de l’aide et contactent un prêtre (Wilson), qui demande à son tour l’aide d’un scientifique raté, expert en fantôme (Stanfield), d’une médium (Haddish) et d’un historien grincheux (Danny DeVito). Haunted Mansion, réalisé par Justin Simien (Dear White People) sortira en mars 2023.

Lars von Trier annonce être atteint de la maladie de Parkinson


Zentropa, la société de production fondée par Peter Aalbæk Jensen et Lars von Trier, vient d'annoncer que ce dernier était atteint de la maladie de Parkinson. Un trouble du mouvement dont souffre aussi l'acteur Michael J. Fox (Retour vers le futur), qui cause des tremblements incontrôlés. Dégénérative, cette maladie est incurable, et les personnes qui en sont atteintes voient leur corps s'affaiblir au fil des crises chroniques.

Un diagnostique dramatique pour le réalisateur danois, célèbre pour ses films choc (Breaking the Waves, Dancer in the Dark, Dogville, Melancholia...), qui assure cependant vouloir poursuivre la post-production de sa série, The Kingdom Exodus. "Il est dans un bon état d'esprit et suit un traitement pour ses symptômes", précise le communiqué, qui dit aussi qu'il sera bien présent lors de la promotion de cette suite de L'Hôpital et ses fantômes. Notamment à la Mostra de Venise, le mois prochain, qui a sélectionné ce show horrifique hors compétition aux côtés d'une autre oeuvre danoise, Copenhagen Cowboy, de Nicolas Winding Refn.

Mort d'Olivia Newton-John : John Travolta rend hommage à sa partenaire de Grease


L'inoubliable Sandy de Grease nous a quitté... Olivia Newton-John, qui avait aussi la nationalité britannique, est décédée à l'âge de 73 ans dans son ranch de Californie du Sud ce 8 août. La star a finalement été terrassée par un cancer, après un combat de plus de trente ans.

En 1992, on lui avait diagnostiqué un cancer du sein, entraînant une mastectomie, puis deux récidives en 2013 et 2017. Elle avait d'ailleurs consacré une large part de son énergie et sa notoriété au service de la lutte contre cette maladie, au travers de sa fondation, Olivia Newton-John Foundation Fund.

Partageant l'affiche de la comédie musicale culte à ses côtés, John Travolta s'est fendu d'un bel hommage en postant un message sur son compte Instagram. "Ma chère Olivia, tu as rendu nos vies meilleures. Ton influence a été incroyable. Je t'aime tant. Nous vous reverrons sur la route et nous serons tous à nouveau ensemble. À toi, dès le premier instant où je t'ai vue, et pour toujours ! " écrit-il.

Randal Kleiser, réalisateur du film, "a le coeur brisé. Elle était unique en son genre, et tellement gentille. Pendant plus de quatre décennies de notre amitié, elle n'a transmis que de l'amour à tous ceux qu'elle a rencontrés. Olivia était exactement comme vous l'aviez imaginée. Elle me manquera pour toujours".

L'Académie des Oscars s'est aussi fendu d'un hommage à la comédienne; en soulignant à juste titre l'immense succès du film, le plus gros succès de l'année 1978, et qui fut cité à l'Oscar de la Meilleure chanson.

Peine également partagée par le réalisateur James Gunn, qui se souvient de l'actrice comme son premier crush au cinéma, lorsqu'il l'avait découverte enfant dans Grease, et rappelle qu'il a acheté dans le passé la maison qui fut jadis celle de la comédienne, à Malibu.

Edgar Wright rappelle quant à lui à quel point l'actrice a imprimé musicalement sa marque grâce au film. "Elle a tellement dominé les Charts lorsque j'étais enfant, j'avais le sentiment qu'elle était l'incarnation même de la Pop Music". L'album de Grease fut en effet un best seller mondial, vendu à plus de 28 millions d'exemplaires dans le monde, contribuant largement à faire de Grease un phénomène culturel.

Parmi les autres réactions à son décès, on notera celle d'Antonio Banderas et de Mia Farrow, ainsi que celle de la comédienne Viola Davis, qui rappelle tristement que c'est une part de son enfance qui s'en est allé.

Mort d'Olivia Newton-John, la star de Grease aux côtés de John Travolta

Olivia Newton-John nous a quittés ce lundi 8 août. L'actrice et chanteuse qui accéda à la gloire grâce à son rôle de Sandy Olsson dans Grease avait 73 ans, et luttait contre le cancer depuis trois décennies. Elle s'est éteinte dans son ranch de Californie du Sud.

Olivia Newton-John n'a que 14 ans lorsque se lance dans la chanson, d'abord en groupe puis très rapidement en solo. Elle multiplie les apparitions à la télévision anglaise et se fait remarquer par des producteurs, qui ne tardent pas à lui proposer d'enregistrer ses premiers tubes. Devenue une chanteuse populaire, elle participe au concours de l'Eurovision en 1974, où elle défend les couleurs de la Grande-Bretagne. Elle s'incline devant les Suédois d'ABBA et leur Waterloo imparable. 

La jeune femme décide de s'expatrier pour tenter sa chance aux Etats-Unis. Elle s'impose d'emblée sur le territoire américain, et triomphe dans les charts. Hollywood s'intéresse naturellement à la jeune femme, qui se voit proposer le rôle féminin de Grease, comédie musicale adaptée du succès de Broadway. Elle craint d'être trop âgée pour le rôle, mais son allure juvénile, sa chevelure blonde et ses grands yeux bleus emportent l'adhésion. La voilà transformée en Sandy Olsson, donnant la réplique à l'une des stars de l'époque, John Travolta. Leur couple entre dans la légende, et la bande originale du film connaît un accueil triomphal. En 2019, les deux comédiens avaient retrouvé les costumes de leur personnage le temps d'une émouvante et réjouissante séance photos. 41 ans après, la magie opérait toujours... 

Après quelques tentatives peu convaincantes (dont le consternant Xanadu avec Gene Kelly) pour poursuivre une carrière au cinéma, Olivia Newton-John revient à ses premières amours, la scène et la chanson. Son succès ne se dément pas et elle enchaîne les hits. Impliquée dans la défense de l'environnement, elle se produit régulièrement sur scène pour lever des fonds.

En 1992, le corps médical lui diagnostique un cancer. Une lutte de 30 ans s'engage contre la maladie dont Olivia Newton-John succombe le 8 août 2022.