24 février 2022

Bande-annonce de I Love America, avec Sophie Marceau

Après LOL et Une rencontre, Sophie Marceau retrouve le cinéma de Lisa Azuelos pour I Love America. Dans le film, l’actrice préférée des Français incarne Lisa, une femme qui décide de quitter Paris pour tourner une page dans sa vie. Ses enfants ont pris leur envol, sa mère est décédée, alors elle part de l’autre côté de l’Atlantique, à la recherche de nouveaux horizons, à Los Angeles.

Sur place, elle retrouve son meilleur ami Luka, qui a réussi à lancer sa carrière dans le monde de la nuit aux Etats-Unis. Très vite, Lisa reprend goût au quotidien, rencontre un nouvel homme, mais comprend surtout qu’elle doit se redécouvrir elle-même, si elle arrive à pardonner celle qui fut son premier amour… sa mère.

Les premières images dévoilées par la plateforme Prime Video laissent entrevoir un film lumineux, dépaysant, porté par le magnétisme de Sophie Marceau. Elle est entourée de Djanis Bouzyani (Tu mérites un amour, Madame Claude) et l’Américain Colin Woodell, vu dans les séries The Originals et The Purge.

I Love America débarque le 11 mars sur Prime Video.

9-1-1 : Jennifer Love Hewitt de retour dans la bande-annonce de la suite de la saison 5

En pause depuis le 6 décembre aux États-Unis, la saison 5 de 9-1-1, encore inédite en France, reprendra le 21 mars sur la chaîne américaine Fox. Et si l'on en croit la bande-annonce des prochains épisodes, visible dans le player ci-dessus, les fans vont enfin avoir le plaisir de retrouver un personnage dont nous n'avions plus de nouvelles.

Absente des épisodes 4 à 10 de la saison 5, pour cause de congé maternité, Jennifer Love Hewitt fera en effet enfin son grand retour dans la série puisque Maddie apparaît brièvement dans ces nouvelles images de 9-1-1. Une information peu étonnante étant donné que la comédienne elle-même avait récemment annoncé sur les réseaux sociaux qu'elle reprendrait son rôle à compter du 21 mars.

Reste à savoir de quelle manière Maddie, et Chimney (Kenneth Choi), parti à sa recherche peu de temps après son départ, seront réintégrés dans l'intrigue. Pour rappel, Maddie avait quitté Los Angeles du jour au lendemain sans laisser d'adresse. Révélant simplement à son compagnon à travers un message vidéo qu'elle se sentait incapable de s'occuper correctement de leur bébé.

En parallèle, la suite de la saison 5 de 9-1-1 confrontera visiblement les pompiers du 118 à de nouvelles interventions toujours plus dangereuses et étonnantes (invasion d'araignées à la clé) et révèlera le nouveau travail d'Eddie (Ryan Guzman), qui avait annoncé à ses collègues dans le dernier épisode en date qu'il quittait la caserne.

Les prochains épisodes seront également l'occasion de découvrir un nouveau visage puisqu'Arielle Kebbel, vue notamment dans Vampire Diaries, Lincoln : à la poursuite du Bone Collector, et After : Chapitre 3, rejoint la série dans le rôle de Lucy Donato, une femme pompier de la caserne rivale 147 décrite comme casse-cou et très sûre d'elle. Et présentée comme l'équivalent de Buck (Oliver Stark) au féminin. Voilà qui promet !

En France, la saison 5 de 9-1-1 devrait arriver cet automne sur M6, qui vient de diffuser la saison 2 du spin-off 9-1-1 Lone Star.

Balthazar : les premières images de la saison 4, avec Tomer Sisley et Constance Labbé

Après les événements du final de la saison 3, qui avait laissé notre légiste préféré gisant au sol, en train de se vider de son sang, plus rien ne sera jamais vraiment pareil pour Balthazar, qui reviendra sur TF1 le jeudi 10 mars pour une saison 4 placée sous le signe du renouveau.

Alors que Maya (Leslie Medina) est en prison et qu'Hélène Bach est partie - suite au départ de son interprète, Hélène de Fougerolles -, Balthazar (Tomer Sisley) brûle la vie par les deux bouts lorsque débute cette nouvelle salve composée de huit épisodes.

Mais tout bascule avec l'arrivée du capitaine Camille Costes (Constance Labbé), que Balthazar croise à l'occasion d'une enquête à haut risque dans un avion. Ce tourbillon d’énergie va forcer le héros de la série à affronter ses démons. Et va également apporter une bonne dose d'humour supplémentaire à la fiction policière à succès de TF1.

Comme le révèle le premier teaser de la saison 4, tout juste dévoilé par la chaîne, Raphaël Balthazar et son nouveau binôme d'enquêtes ont en effet un passé commun : ils ont eu une brève aventure d'un soir il y a plusieurs années. Seul hic : Camille ne l'a jamais rappelé. Et cela ne manque pas d'agacer Balthazar qui n'arrive pas à concevoir qu'une femme lui résiste.

"Ce n'est pas trop perturbant d'avoir eu le numéro de téléphone d'un héros pendant des années, comme ça, sans jamais s'en servir ?", demande le personnage de Tomer Sisley à Camille dans ces premières images de la nouvelle saison. Avant d'exiger des réponses sur les raisons de son silence durant tout ce temps.

Bref, une relation piquante et électrique devrait ainsi s'installer entre les deux héros de Balthazar et nous offrir de jolis moments de comédie tout au long de la saison 4. Raphaël et Camille finiront-ils par retomber dans les bras l'un de l'autre un jour ? Rien n'est moins sûr.

Que les fans se rassurent, la série continuera tout de même de reposer sur des intrigues policières toujours plus sombres et étonnantes. Tout en s'intéressant en toile de fond aux tourments de Balthazar qui va devoir affronter son passé. Ainsi que l'arrivée du docteur Olivia Vésinet (Caterina Murino), catapultée dans son institut médico-légal pour l'évaluer. Et avec qui une rivalité immédiate va s'amorcer.

La saison 4 de Balthazar sera diffusée chaque jeudi sur TF1 à compter du 10 mars, au rythme de deux épisodes par semaine. Avant une saison 5 qui entrera bientôt en tournage et sera la dernière de la série, comme l'a annoncé il y a quelques jours Tomer Sisley.

Bande-annonce des Bad Guys


Après de folles aventures sur papier, les Bad Guys créés par Aaron Blabey vont avoir droit à un long-métrage sur grand écran. Et c’est à un Français, Pierre Perifel, que DreamWorks a confié cette adaptation attendue dans les salles obscures le 6 avril 2022.

Les séries Marvel de Netflix vont changer de plateforme pour se retrouver sur Disney+

Une nouvelle ère va-t-elle commencer pour les séries Marvel ? Les apparitions de Matt Murdoch dans Spider-Man : No Way Home et du Caïd dans Hawkeye ont en effet précédé le départ des séries Marvel de Netflix : Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage, Iron Fist, Punisher et The Defenders. Confirmant les rumeurs de ces précédentes semaines, il a finalement été confirmé que les six séries quitteront le catalogue de la plateforme à compter du 1er mars prochain.

Pour autant, ces six productions Marvel ne disparaîtront pas des écrans, bien au contraire. Empire annonce en effet que Darevil et compagnie débarqueront sur Disney+ Canada dès le 16 mars, soit deux semaines à peine après leur départ du catalogue Netflix. Il n’est toutefois pas encore confirmé que ces six séries seront également disponibles sur Disney Plus à cette date dans d’autres pays, et notamment en France.

Si confirmée à l’internationale, l’arrivée des séries Marvel sur Disney+ ouvrirait sans aucun doute la porte à d’autres apparitions des super-héros dans le MCU (notamment à l’occasion du film Doctor Strange in the Multiverse of Madness ?), et pourquoi pas à la commande de saisons inédites, de nombreux fans attendant une quatrième saison de Daredevil, annulée par Netflix malgré son immense popularité.

23 février 2022

Titane : pourquoi la Palme d'Or n'est pas nommée au César du meilleur film ?

“La monstruosité, qui fait peur à certains et qui traverse mon travail, c’est une arme et c’est une force”. Sur la scène du Grand Théâtre Louis-Lumière, le 17 juillet 2021, la cinéaste Julia Ducournau marque l’histoire du Festival de Cannes. Son film, Titane, remporte la Palme d’or de la 74e édition. Elle devient la seconde femme à recevoir le prix tant convoité, vingt-huit ans après Jane Campion pour La Leçon de piano.

La victoire est d’autant plus mémorable qu’elle récompense une œuvre extrême et viscérale. Le jury, présidé par Spike Lee, déjoue le scénario habituel des palmarès et met à l’honneur un cinéma transgressif. Cette consécration bouleverse la vie de la réalisatrice et permet à la France de rayonner, une fois de plus, à l'international.

Pour la 47e soirée des César, organisée ce 25 février 2022, Titane est nommé à quatre reprises : meilleure réalisation (Julia Ducournau), meilleur espoir féminin (Agathe Rousselle), meilleure photographie (Ruben Impens) et meilleurs effets visuels (Martial Vallanchon). Aucune nomination, en revanche, pour le meilleur film. C’est la première fois, depuis la création de la cérémonie, qu’une Palme d’or française n’est pas nommée dans cette catégorie.

De toute évidence, le choix d’un jury n’est pas comparable à un corps électoral comme celui de l’Académie. En 2022, 4363 électeurs inscrits ont pu participer aux votes. Néanmoins, une telle absence pose question. Titane paye-t-il le prix de sa radicalité et du manque de reconnaissance fait aux films dits “de genre” lors des cérémonies de prix ?

“Quoi qu’on pense de Titane, ce n’est pas justifié”, regrette Arthur Harari, réalisateur d’Onoda, 10 000 nuits dans la jungle, rencontré à l’occasion du déjeuner des nommés le 6 février dernier. Contacté par AlloCiné, Jean-Christophe Reymond, le producteur du film, ne s’étend pas sur le sujet : “C’est le jeu des cérémonies, on l’accepte.”

De son côté, François Cau, journaliste pour le magazine Mad Movies, observe “une forme de résistance face à l’évolution des regards” au sein de l’Académie : “On a pu observer, en 2020, un mouvement que l’on pourrait qualifier de conservateur dans la récompense offerte à Roman Polanski pour un film plutôt convenu.”

Il poursuit : “J’aurais tendance à considérer que Titane paie de fait son statut d’objet dans “l’air du temps”, réalisé par une femme, parlant de transidentité sous un jour qui n’a rien à voir avec le soi-disant misérabilisme bien-pensant tant vilipendé en ce moment. Il paie aussi sa facture hybride, ni tout à fait un film de genre, ni tout à fait un film d’auteur. Ce que je considère comme une qualité a pu être vu comme un défaut.”

Présente au déjeuner des nommés, Julia Ducournau fait peu de cas de cette absence. Elle se réjouit surtout des quatre nominations récoltées par le film et souligne le talent d’Agathe Rousselle, comme celui de son équipe technique : “Je suis notamment très heureuse pour Ruben Impens, dont le travail pour Titane a été reconnu à l’international.” Le chef opérateur belge est nommé par l’American Society of Cinematographers - organisation qui met à l’honneur les directeurs de la photographie.

Alors qu’il poursuit son chemin à travers le monde, le film continue d’être célébré. Le 15 mars prochain, la cinéaste est attendue aux BAFTAs - l’équivalent britannique des Oscars. Elle est nommée dans la catégorie “meilleure réalisation” aux côtés d’une autre Française, Audrey Diwan pour L’Événement. “Dès l'annonce, on s’est tout de suite appelées pour se féliciter”, raconte Julia Ducournau, comblée, au micro d’AlloCiné.

Là encore, un fait historique : c’est la première fois que deux cinéastes françaises sont nommées ensemble dans cette catégorie. Avant elles, les seuls Français à avoir été nommés aux BAFTAs sont François Truffaut, Louis Malle, Roman Polanski, Jean-Pierre Jeunet et Michel Hazanavicius.

Plus de sept mois après la Palme d’or, Jean-Christophe Reymond tire un bilan de la carrière de Titane : “En tant que producteur, j’ai pris beaucoup de risques car je croyais profondément au talent de Julia et au film qu’elle voulait faire. On a eu très chaud en termes de production et on a eu la chance d’être récompensé pour cela.”

Fidèle à la réalisatrice depuis son court métrage Junior, il qualifie leur collaboration “d’aventure incroyable” : “C’est génial de grandir et de faire tout ce chemin ensemble.” Pour le troisième long métrage, actuellement en écriture, il laisse sa place au producteur de Grave. “Nous alternons à tour de rôle”, ajoute-t-il.

Malgré quelques épiphénomènes, François Cau regrette, quant à lui, que l’industrie française peine encore à comprendre le cinéma de genre : “Dans une époque cynique à souhait, ça fait un bien fou de voir un film au premier degré assumé, tout en sortie de route où il est impossible de savoir où va le récit.” Il conclut : “J’aime le genre justement parce qu’il est vecteur de liberté, qu’il ne rentre pas dans des cases et autorise presque tout. Et ça, Julia Ducournau l’a très bien compris.”

Netflix : L'Arnaqueur de Tinder travaillerait sur son biopic

L’Arnaqueur de Tinder n’a pas fini de faire parler de lui. Dans la lumière depuis la mise en ligne du documentaire sur Netflix, Simon Leviev, de son vrai nom Shimon Hayut, semble vouloir capitaliser sur sa nouvelle célébrité malgré les crimes qu’il a commis. Cet homme de 31 ans, qui s’est fait passer pour un riche héritier, a séduit, dupé et extorqué une dizaine de femmes dans toute l’Europe entre 2017 et 2019, pour un butin total d’environ 10 millions de dollars.

Le documentaire L’Arnaqueur de Tinder est revenu sur cette histoire, les stratagèmes de Simon Leviev et la souffrance des victimes, Cecilie Fjellhøy, Pernilla Sjoholm et Ayleen Charlotte, qui ont d’ailleurs lancé une cagnotte GoFundMe pour rembourser leurs nombreuses dettes. Emprisonné pendant cinq mois en Israël mais jamais condamné pour les torts causés aux victimes présentes dans le documentaire, l’escroc vit depuis comme si de rien n’était et la diffusion du documentaire sur Netflix lui a donné des idées.

Selon TMZ, Simon Leviev a ainsi signé avec l’agent Gina Rodriguez, qui représente de nombreuses stars de diverses télé-réalités à Los Angeles, afin de développer une émission de dating ou un podcast autour de lui. L’escroc semble vouloir accéder à la célébrité coûte que coûte et il a récemment accordé une interview exclusive à Inside Edition dans laquelle il donne "sa version de l’histoire", aux côtés de sa nouvelle compagne.

Simon Leviev affirme qu'il "n'est pas ce monstre" dépeint dans le documentaire et qu'il était "juste un mec célibataire qui voulait rencontrer des filles sur Tinder". Dans l'interview, l'escroc réfute toutes les accusations des victimes, qui selon lui, "n'ont pas été dupées et n'ont pas été menacées". Il explique aussi qu'il ne s'est jamais présenté à elles comme étant le fils d'un riche diamantaire.

Loin d'avoir des regrets, Simon Leviev dit "se sentir mal par rapport à ce qui lui arrive". L'homme incriminé "veut que son nom soit blanchi et veut dire au monde que tout est faux". Alors comment arrive-t-il à mener cette vie aussi riche, entre hôtels étoilés, jets privés et voitures de luxe ? La réponse est simple pour L'Arnaqueur de Tinder, c'est "un businessman qui a acheté des bitcoins en 2011, dont il n'a pas besoin d'en dévoiler la grande valeur aujourd'hui".

Pour Simon Leviev, il est clair que le documentaire Netflix le torpille : "Je ne suis pas une fraude, je ne suis pas un imposteur. Les gens ne me connaissent pas donc ils ne peuvent pas me juger". Sa version des faits sera peut-être donnée dans un nouveau projet puisqu'il a déclaré dans la deuxième partie de l'interview de Inside Edition qu'en plus de l'émission de télé-réalité, il a un projet de livre et de film retraçant sa vie en développement, "dans la veine de Arrête-moi si tu peux et du Loup de Wall Street", selon ses dires.

L'Arnaqueur de Tinder capitalise à fond sur sa nouvelle notoriété puisqu'il a également signé un partenariat avec le site Cameo, sur lequel des célébrités peuvent enregistrer des messages personnalisés pour les fans. Et l'escroc demande 199 dollars (175 euros) pour des vidéos dans lesquelles il s'amuse sans scrupules de sa réputation, comme avec ce message par exemple : "Patrick m'a demandé de te souhaiter un joyeux anniversaire. Tu ne peux pas user de mon stratagème pour utiliser sa carte de crédit".

Dans cette deuxième et dernière partie de l'interview exclusive accordée à Inside Edition, Simon Leviev clame son innocence et s'en prend aux victimes du documentaire Netflix : "Elles se sont emparées de toute l'histoire, l'ont manipulée et y ont ajoutée des choses pour en faire la leur et détruire ma réputation". On ne sait pas encore jusqu'où toute cette affaire hallucinante ira mais Simon Leviev est déterminé à reprendre possession de la narration de cette histoire, au détriment du discours des victimes.

Inventing Anna : la série phénomène pulvérise un record sur Netflix


Nouveau succès pour Shonda Rhimes ! En s’attaquant à l’affaire Anna Delvey pour Netflix, la créatrice de Grey’s Anatomy a visé juste.

La vie de cette jeune femme de classe moyenne qui s’est fait passer pour une riche héritière allemande dans le but d’anarquer la bourgeoisie new-yorkaise passionne les téléspectateurs depuis la mise en ligne d’Inventing Anna le 11 février dernier. Au point que le show vient de s’offrir un record ! 

Deadline rapporte ainsi que la série portée par Julia Garner est la série en langue anglaise qui a cumulé le plus d'heures de visionnage en une semaine depuis que Netflix a changé sa façon de communiquer ses audiences.

Entre le lundi 14 et le dimanche 20 février, Inventing Anna a enregistré 196 millions d’heures de visionnage, qui s’ajoutent aux 77 millions d’heures vues entre le 11 et le 13 février. La série prend donc sans peine la tête des shows anglophones les plus regardés en une semaine, devant You (179 millions d’heures), The Witcher (168 millions d’heures) ou encore Sex Education (160 millions d’heures) et Cobra Kai (120 millions d’heures).

Mais si la série sur Anna Delvey a fait mieux que les titres américains les plus populaires de la plateforme, elle reste néanmoins loin derrière les shows coréens Squid Game (571 millions d’heures vues sur une semaine entre fin septembre et début octobre) et All Of Us Are Dead (236 millions d’heures de visionnage en une semaine en février).

La cinquième partie de La Casa de Papel est également au dessus d’Inventing Anna avec 202 millions d’heures regardées en une semaine en septembre.

Blacklist : la série renouvelée pour une saison 10

Bonne nouvelle pour les fans de Blacklist ! NBC vient d’annoncer que la série policière serait de retour pour une saison 10. Une nouvelle qui intervient alors que la saison 9 est actuellement en cours de diffusion outre-Atlantique.

La star de la série, et producteur délégué, James Spader a confirmé son retour dans cette nouvelle salve d’épisodes, qui se fera une nouvelle fois sans Megan Boone (Elizabeth Keen), qui a quitté Blacklist à la fin de la saison 8, et sans le créateur Jon Bokenkamp. John Eisendrath, showrunner du thriller depuis le lancement rempilera également pour cette saison 10, qui permettra à la série de passer la barre des 200 épisodes.

Depuis son lancement, Blacklist reste l’une des valeurs sûres de NBC. Les 9 épisodes de la saison 9 déjà diffusés ont été regardés en moyenne par 5.05 millions de téléspectateurs. C’est surtout en différé que la série cartonne puisque les audiences grimpent à plus de 9 millions de téléspectateurs par épisode.

Et, surtout, pour Sony et NBCUniversal, les studios qui la produisent et la distribuent, Blacklist est une marque forte qui fonctionne très bien à l’international et rapporte un joli pactole grâce au deal avec Netflix, qui propose la série en deuxième diffusion aussi bien aux Etats-Unis qu’en France.

La saison 9 de Blacklist reprend deux ans après la mort d'Elizabeth Keen. L’unité formée par Raymond Reddington et les membres de l’équipe spéciale du FBI a été dissoute. Ils vont cependant se retrouver pour reprendre leur mission initiale : éliminer les noms restants sur la blacklist.

22 février 2022

Megalopolis : Francis Ford Coppola est prêt à investir personnellement 120 millions de dollars

A l'occasion des 50 ans du Parrain (qui ressortira au cinéma ce mercredi en version restaurée), GQ publie un long portrait de son réalisateur, Francis Ford Coppola. Invité à passer plusieurs jours avec lui dans sa demeure, le journaliste Zach Baron a pu interroger le cinéaste sur son héritage, mais aussi sur son prochain film, Megalopolis, qu'il compte mettre en scène depuis quarante ans. Il affirmait en août dernier être prêt à investir une bonne partie de sa fortune personnelle pour parvenir à le financer, et il réitère ses propos, affirmant qu'il pourrait ainsi avoir un budget confortable de 120 millions de dollars pour réaliser cette utopie se déroulant dans un New York futuriste inspiré par la Rome antique. Courtisant Zendaya, Oscar Isaac, Forest Whitaker, Cate Blanchett, Jon Voight, Michelle Pfeiffer ou encore Jessica Lange et James Caan pour ce projet qui lui tient tant à coeur, il affirme "n'en avoir rien à faire de l'impact financier de ce projet. Cela ne signifie rien pour moi. (...) Ma motivation dans tout ce que j'ai fait dans ma vie n'a jamais été de gagner de l'argent, mais le fait est que j'en ai amassé au fil du temps."

Il développe en évoquant le succès du Parrain en 1972, qui l'a selon lui "ruiné" : "Il a eu tant de succès qu'après ça, tout ce que je faisais était comparé à ce film." Il se souvient alors avoir eu beaucoup de mal à financer Apocalypse Now : "J'avais gagné cinq Oscars et étais devenu le réalisateur le plus en vue de Hollywood. Puis j'ai voulu tourner Apocalypse Now. Ce film m'appartient pleinement. Vous savez pourquoi ? Parce que personne ne voulait le faire." Il avait déjà créé sa société de production, American Zoetrope, et a décidé d'auto-financer la majeure partie de cette oeuvre, quitte à s'endetter de plusieurs millions de dollars. Puis il a, ironie du sort, fait fortune dans un tout autre domaine : le vin. Dirigeant un domaine viticole depuis des dizaines d'années lui a permis de gagner plus d'argent que grâce à ses réalisations, ce qui explique comment il pourrait débourser plus de 100 millions de dollars pour mener à bien le film de ses rêves.