03 octobre 2023

Mort de Veronika Varga : l'actrice franco-hongroise est décédée à l'âge de 54 ans

Le monde du cinéma français est de nouveau en deuil. Lundi 2 octobre 2023, l'actrice Caroline Proust, qui tient le rôle du capitaine Laure Berthaud dans la série Engrenages, a annoncé la triste disparition de sa collègue, Veronika Varga. Elle écrit avec émotion : "Veronika Varga que j'avais perdu de vue et avec qui j'étais en discussion passionnante depuis deux ans. Elle est partie comme ça d'un coup et c'est épouvantable. Toutes mes condoléances à ses filles et à son homme, à sa famille et à ses ami.e.s.", peut-on lire. L'actrice est décédée à l'âge de 54 ans le 30 septembre dernier, mais à l'heure où nous écrivons ces lignes, les causes de sa disparition n'ont pas encore été révélées.

Pour rappel, Veronika Varga est une actrice franco-hongroise, révélée dans Émilie Muller, un court-métrage d'Yvon Marciano sorti dans les années 1990. Par la suite, elle a eu la chance de jouer dans d'autres nombreux films, tels que Le roi de Paris ou encore Le Serpent, dans lequel elle partage l'affiche avec deux grands noms du cinéma : Yvan Attal et Clovis Cornillac. Enfin, elle a également fait une apparition dans la série Netflix The Witcher, avec un petit rôle.

En plus d'avoir pris ses marques dans le septième art, Veronika Varga était par ailleurs une habituée des planches. Elle a joué dans la pièce Solomonie la possédée ou encore dans Phèdre, mises en scène par Christian Rist. En 2018, elle intègre Les Soldats, une pièce de Jacob Lentz, mise en scène par Anne-Laure Liégois… Un grand succès. Malheureusement, son décès a laissé place à de nombreux hommages.

Sous la publication de Caroline Proust, le journaliste Christophe Carrière, ex-chroniqueur de Touche pas à mon poste, n'a pas manqué de saluer sa mémoire : "Mais non !!! Quelle tristesse. Une actrice époustouflante, inoubliable dans Emilie Muller", a-t-il écrit. Enfin, les internautes ont aussi réagi à cette disparition avec émotion : "Quelle perte. Quelle tristesse. Condoléances à ses proches", ou encore "Quel choc. Veronika se réjouissait de votre projet. Toutes mes pensées". Veronika Varga laisse derrière elle son compagnon, ses enfants, mais aussi tous ses proches.

Disney+ va aussi s'attaquer au partage de compte

Mauvaise nouvelle si vous squattez le compte Disney Plus de votre frangin ou de votre pote. Le groupe aux grandes oreilles veut limiter le partage de compte et commence par le Canada en test. La plateforme a informé les abonnés du pays nord-américain qu'à compter du 1er novembre, "sauf autorisation contraire de votre service, vous n'avez pas le droit pas de partager votre abonnement en dehors du foyer."

Un message d'information qui stipule dans la foulée les conséquences en cas d'infraction aux règles : "Dans le cas où un abonné Disney+ violerait ces conditions, nous pouvons limiter ou mettre fin à l'accès au service et/ou prendre toute autre mesure permise par cet accord". Ce qui signifie que Disney+ se réserve le droit de couper le compte, et le groupe proposera aussi une offre aux contrevenants, avec une ou plusieurs nouvelles options de partage de compte en dehors du foyer d’un utilisateur principal.

Le PDG de Disney, Bob Iger, avait annoncé cet été que la société se lançait dans une stratégie visant à monétiser davantage la plateforme en s'attaquant à ceux qui la pratiquent, sans payer :

"Nous étudions activement les moyens d'aborder le partage de comptes et les meilleures options permettant aux abonnés payants de partager leurs comptes avec leurs amis et leur famille", disait-il aux actionnaires lors d'une conférence téléphonique en août dernier. "Plus tard cette année, nous commencerons à mettre à jour notre contrat avec les abonnés, avec des conditions supplémentaires sur nos politiques de partage, et nous déploierons des tactiques pour stimuler la monétisation de Disney Plus dans le courant de l'année 2024."

Dans le même temps, à compter du 1er novembre, le groupe lancera son forfait Disney+ financé par la publicité au Canada (au prix de 7,99 $/mois), ainsi qu'au Royaume-Uni et dans huit autres pays européens.

Robert Pattinson révèle sa peur de l’humiliation en tant qu’acteur

Ça ne surprendra personne, mais Robert Pattinson a de sacrés complexes. En papotant avec l’écrivain et réalisateur Jordan Firstman (vu aussi dans la série Miss Marvel) sur Zoom, entre diverses considérations sur l’actualité (réseaux sociaux, célébrité et sexualité), l’acteur a souligné l’importance qu’il accorde à la sélection des rôles qu’on lui propose… mais a surtout partagé ses angoisses concernant la responsabilité quasi-totale que les acteurs endossent concernant la qualité d’un film, d’après lui.

"J’ai assez peur de l’humiliation, puisque tout repose sur les épaules de l’acteur, finalement. Tu as beau dire que c’est un scénario merdique, ou que le réalisateur est un con, personne ne prendra en considération les véritables raisons. C’est toi qui seras pointé du doigt, même si tu auras fait de ton mieux", déclare-t-il. Même en étant devenu une superstar planétaire grâce au triomphe de la saga Twilight, Pattinson refuse de se jeter à corps perdu dans des projets cinématographiques sans avoir méticuleusement pesé le pour et le contre. Ayant été plusieurs fois été détourné en meme, son rôle de vampire ne brille plus comme autrefois – ce qui a sans doute refroidi l’acteur, qui a déjà râlé il y a peu de temps concernant l’obsession du bodybuilding et des régimes secs chez les acteurs américains.

Depuis Twilight, Pattinson a réellement su trouver un équilibre entre films indépendants (il a vécu de belles avec David Cronenberg, Claire Denis, les frères Safdie…) et grosses productions bien choisies avec Tenet de Christopher Nolan et surtout The Batman. Néanmoins, il aborde avec sincérité cette pénible instabilité du métier, notamment cette insécurité au sein d’un environnement souvent implacable. "Je pense que nous allons passer la majorité de notre vie au chômage, désespéré, avec le sentiment d’être un raté. C’est une fatalité, d’après moi", soupire-t-il auprès de Firstman. "Parfois, tu peux tout donner, et ton contrat ne dure que trois mois, c’est la chose la plus angoissante au monde."

En attendant d’avoir des nouvelles de la suite de The Batman toujours signée Matt Reeves, on le reverra en 2024, dans Mickey 17, le nouveau film de science-fiction de Bong Joon-ho, et dans Average Height, Average Build, la nouvelle comédie d’Adam McKay (Don’t Look Up). Allez Robert, promis, on ne te pointera pas du doigt si l’un des trois est mauvais. Il y a peu de chances.

Un procès pour Batgirl

L'annulation de Batgirl, le film de super-héros d'Adil El Arbi et Bilall Fallah, par la Warner Bros a fait scandale. Cette décision a choqué les réalisateurs, qui aimeraient cependant retravailler avec le studio pour une autre adaptation de comics si l'occasion se présente. En revanche, Cristina Stanovici ne veut plus entendre parler de tournage de film, et encore moins d'une production de cette firme, contre laquelle elle vient de porter plainte.

A 35 ans, cette artiste peintre a choisi d'attaquer le studio suite à un grave accident survenu sur le plateau de Batgirl, à Glasgow. Lors des prises de vue en Ecosse, organisées entre novembre 2021 et mars 2022, elle avait été embauchée comme "extra" le temps de quelques séquences nocturnes. "C'est une ville qui est de plus en plus choisie pour des tournages hollywoodiens, explique-t-elle au Sun. Evidemment, ils embauchent des figurants du coin. Mais il devraient mieux y faire attention. Moi, j'y allais pour m'amuser, pour voir comment se déroulait un tournage de film. Et regardez ce qui s'est passé..."

Le tabloïd britannique partage alors des photos de son corps meurtri (attention, les clichés de ses blessures corporelles sont impressionnants), après 18 mois de convalescence douloureuse et de rééducation. Car ce qui ne devait être qu'une poignée d'heures de figuration "fun" s'est transformé en cauchemar pour la jeune femme, percutée de plein fouet sur le plateau par une moto dotée d'une caméra. Un accident qui lui a brisé le fémur, le tibia, l'os pubien, lui a causé des fractures pelviennes, lui a cassé un pouce et lacéré le visage. Ce drame aurait pu lui coûter la vie, et selon elle, il aurait également pu être évité.

"La moto m'a percutée par la droite, et je me suis envolée dans les airs, détaille-t-elle. J'ai commencé à hurler pour que l'équipe paramédicale du tournage me prenne en charge, car je me souvenais avoir vu une ambulance sur le plateau les jours précédents. Je suis restée près d'une heure au sol, le temps qu'ils me stabilisent et qu'ils checkent mes blessures. Malheureusement, je n'ai jamais perdu conscience durant tout ce temps. Ce souvenir restera un traumatisme pour moi."

"Quand le docteur m'a dit : 'On a croisé les doigts pour vous', j'ai senti mon sang se glacer", dit-elle ensuite à propos de sa lourde opération. Un an et demi plus tard, elle souffre encore d'une jambe, qui reste affaiblie malgré les soins apportés par l'hôpital de Glasgow. Cette douleur quotidienne l'a poussée à porter plainte contre les producteurs de Batgirl, épaulée par le Health and Safety Executive local, qui régule le bien-être au travail. "Il faut que la sécurité soit plus importante sur les plateaux de cinéma, considère-t-elle. En particulier pour les figurants." Affirmant avoir failli mourir suite à cet accident, et appuyant ses déclarations de photos post-opératoires explicites, elle met en avant le préjudice moral et physique subi à cause des négligences de la Warner Bros.

"Nous souhaitons un prompt rétablissement à Cristina, a réagi le porte-parole du groupe, qui dit prendre l'affaire très au sérieux. Comme des avocats sont chargés de travailler sur cette plainte, qui implique notre société, il ne serait pas approprié d'en dire plus pour l'instant."

Saw X : à cause du film, la police a débarqué dans la salle de montage

Au vu des premières critiques, Saw X est une bonne surprise. Ce qui n'était pas gagné tant le niveau de qualité de la saga baissait alors que le nombre d'épisodes grandissait, depuis la sortie du 3 en 2006.

Le public français devra cependant patienter jusqu'au 25 octobre pour en avoir le cœur net, et savoir si ce nouveau film est aussi impressionnant et insoutenable qu'on le dit.

L'interdiction aux moins de 16 ans dont le film de Kevin Greutert est frappé nous offre néanmoins un premier indice. Tout comme cette drôle d'histoire racontée par le réalisateur à NME.

Alertée par des voisins, inquiets à cause des bruits qu'ils entendaient, la police de Los Angeles a débarqué chez le premier assistant monteur Steve Forn… pour découvrir que ce dernier travaillait sur l'une des séquences du film. Et qu'il n'y avait pas de personne en danger. Sauf à l'écran.

"On a frappé à la porte", raconte Kevin Greutert. "On voit les policiers qui arrivent vers la porte d'entrée grâce aux images de la caméra, Steve Forn qui leur répond et eux qui disent 'Les voisins nous ont appelés pour nous dire que quelqu'un était torturé à mort ici.'"

Ce qui, en quelque sorte, était vrai : "[Steve] leur a dit : 'En fait je travaille juste sur un film… Vous pouvez entrer et voir si vous le voulez ?' Les flics ont commencé à rire. Ils ont répondu 'Nous aimerions bien, mais tout est en règle.' Ça a dû être une performance assez réaliste. Mais c'est une histoire plutôt drôle…"

Sans doute plus que le film en lui-même. Situé entre les épisodes 1 et 2 de la saga lancée par James Wan (d'où le retour du défunt John 'Jigsaw' Kramer, toujours joué par Tobin Bell), Saw X nous offrira son lot de pièges tordus et gores. Et il faut croire que l'un d'eux est particulièrement impressionnant, rien qu'au niveau du son.

Sex Education : cette maison est à vous pour 1,7 million d'euros

Il est peut-être l'heure de passer un coup de fil à son banquier... Alors que Sex Education vient de se terminer, les fans peuvent s'imaginer vivre encore dans l'univers la série Netflix !

En effet, nos confrères de la BBC nous apprennent que la superbe maison où Jean (Gillian Anderson) a élevé Otis (Asa Butterfield) est à vendre. Pour les fans de Sex Education, il s'agit de l'un des biens immobiliers les plus célèbres de la télévision.

La production de la série a utilisé ce magnifique chalet d'inspiration norvégienne pour son extérieur et son emplacement exceptionnel.

Elle est située dans le village de Symonds Yat en Angleterre, du côté Est de la rivière Wye. Elle est actuellement en vente pour la somme rondelette de 1,5 million de livres sterling (ce qui équivaut à 1,73 million d'euros).

Cet ancien pavillon de pêche au saumon, construit au XVIIIe siècle, a attiré les fans depuis qu'elle est apparue pour la première fois dans la comédie dramatique en 2019.

La propriété de cinq chambres et trois salles de bains est décrite sur le site web de l'agent immobilier comme "tout à fait exceptionnelle avec une vue imprenable sur les gorges de Wye", avec des balcons-terrasses, une nouvelle extension du jardin d'hiver et la perspective d'acheter une petite chapelle sur le terrain.

Elle s'étend sur 1,8 hectare et comprend une "grande pelouse plate et une maison d'été", tandis qu'au sud de l'escalier se trouve un ancien verger. Il y a également deux serres, une dépendance en pierre et en tuiles et "un ancien potager clos".

L'agent immobilier James Toogood, de Knight Frank Bristol, a déclaré à la BBC : "Le fait que cette propriété soit si connue ne fait qu'ajouter à l'attrait de ce qui est une occasion incroyablement rare de posséder une maison spectaculaire".

Sex Education, qui a pris fin après quatre saisons, a été tournée dans différents lieux de la vallée de la Wye, qui s'étend de part et d'autre de la frontière entre l'Angleterre et le Pays de Galles.

Outre la maison de Symonds Yat, les autres lieux de tournage sont Tintern et Cardiff. Le lycée de Moordale était en fait un campus désaffecté de l'Université du Pays de Galles à Caerleon.

Helen Mirren visée par une polémique autour du film Golda

Helen Mirren, oscarisée en 2007 pour sa performance dans The Queen, sera bientôt à l'affiche de Golda, biopic centré sur Golda Meir, ancienne Première ministre d'Israël. La comédienne de 78 ans étant britannique, elle a dû faire face à une polémique l'accusant de "Jewface".

En effet, selon certaines personnes, Helen Mirren n'étant pas de confession juive, elle n'aurait pas dû incarner le personnage de Golda Meir. Le terme "Jewface" fait référence à celui de "blackface", pratique raciste consistant à se grimer le visage en noir.

L'actrice a répondu à cette controverse au micro de Radio Times. "Il est plus effrayant pour un scénariste de s'entendre dire qu'il n'a pas le droit d'écrire sur des sujets avec lesquels il n'a pas de lien ADN immédiat. J'imagine que cela doit être très alarmant. Et ridicule", a-t-elle martelé.

Helen Mirren répondait notamment à une déclaration du scénariste de Golda, Nicholas Martin. Ce dernier affirmait qu'il existait un "autoritarisme rampant" dans l'industrie du divertissement, conduisant les scénaristes à s'entendre dire qu'ils "ne peuvent pas faire ceci ou cela". "Je suis censé écrire sur des hommes d'âge moyen vivant dans le sud de Londres ?", a-t-il questionné avec sarcasme.

"Je ne pense pas que toute cette discussion sur les non-Juifs jouant des Juifs soit utile... Le travail d'Helen était de représenter Golda de manière authentique, et la famille de Golda approuverait cela. Un éminent historien israélien a déclaré qu'Helen était plus Golda que Golda", a souligné Nicholas Martin.

Guy Nattiv, le réalisateur israélien de Golda, a également défendu Helen Mirren. "Je n'ai jamais eu l'impression de compromettre l'authenticité du film en engageant Helen, qui peut passer de la drôlerie et la tendresse, comme une grand-mère, à la férocité implacable d'une femme politique", a-t-il affirmé.

Golda, qui est également porté par notre frenchie Camille Cottin, suit l'épisode de la guerre du Kippour en 1973. Au cours de ce conflit, Golda Meir a dû prendre des décisions importantes au regard de l'attaque soudaine déclenchée contre Israël par l'Egypte, la Syrie et la Jordanie. La date de sortie française n'a pas encore été annoncée.

Robin Williams version IA : sa fille dénonce l'utilisation de la voix de son père

Alors que la WGA, le syndicat des scénaristes américains qui protège leurs droits d'auteur a enfin obtenu gain de cause auprès de l'AMPTP (l'Alliance des producteurs de cinéma et de télévision) en établissant un accord de principe encadrant notamment l'utilisation de l'intelligence artificielle, le débat autour de cette technologie se poursuit. Les acteurs, toujours en grève, réclament un encadrement précis de l'utilisation de l'IA.

Si le problème concerne les comédiens encore en vie, il touche également les acteurs décédés. Dans une story Instagram, Zelda Williams, la fille de Robin Williams, décédé en août 2014, dénonce cette technologie qu'elle trouve dérangeante à titre personnel mais qui pose également un problème d'éthique selon elle.

Elle écrit ainsi : "Je ne suis pas une voix impartiale dans la lutte de la SAG (Screen Actors Guild‐American) contre l'IA. Depuis des années, un grand nombre de personnes tentent de recréer des acteurs qui ne peuvent pas donner leur consentement, comme mon père. Ce n'est pas théorique, c'est très très réel.

J'ai déjà entendu sa "voix" recréée par une Intelligence Artificielle, ils lui font dire ce que les gens veulent. Et bien que je trouve cela personnellement dérangeant, les ramifications vont bien au-delà de mes propres sentiments. Les acteurs vivants méritent d'avoir la possibilité de créer des personnages avec leurs propres choix, de chanter des dessins animés, de mettre leurs efforts HUMAINS et leur temps dans la poursuite de la performance."

Outre le fait d'être bouleversée par le fait d'entendre la voix de son père décédé, la jeune femme dénonce la reproduction de la voix des acteurs par une IA. Les comédiens tentent de créer des choses, innovent, parviennent à donner de l'humanité à une héros d'animation, à l'instar de ce que Robin Williams a fait avec le génie d'Aladdin. Et ne pas leur laisser la possibilité de le faire serait, selon elle, contre-performant.

Zelda Williams ajoute : "Ces recréations sont, dans le meilleur des cas, un piètre fac-similé des personnes. Ils deviennent un horrible monstre de Frankenstein, bricolé à partir des pires éléments de tout ce que cette industrie est, au lieu de ce qu'elle devrait représenter".

Au mois de juin dernier, Walt Disney annonçait, à l'occasion des 100 ans du studio, un court métrage inédit intitulé Il était une fois un studio (diffusé sur Disney+ dès le 16 octobre), dans lequel les héros emblématiques apparaissent.

Le génie d'Aladdin y figure et est toujours doublé par Robin Williams, mais il ne s'agit ici pas d'une IA ayant recréé la voix du comédien. En accord avec ses ayants droit, le studio a utilisé des enregistrements d'archives audio inédits.

Ce qui montre une nouvelle fois l'importance d'un encadrement précis de l'utilisation de l'IA.

02 octobre 2023

Magali Berdah placée en garde à vue pour des faits de « banqueroute » et « blanchiment »

Avec son entreprise Shauna Events, Magali Berdah a créé l'influence et les influenceurs qui vont avec. C'est-à-dire que grand nombre de candidats issus de la télé-réalité sont payés pour faire la promotion de certains produits (parfois frauduleux) par le biais de leurs réseaux sociaux. Un business florissant qui a fini par s'écrouler le jour où Booba a mis son nez dedans, le rappeur s'étant donné pour mission (réussie) de mettre fin aux "influvoleurs" et aux activités très lucratives de celle considérée comme la papesse de la télé-réalité. Depuis les révélations de ce dernier et son combat acharné (il a même porté plainte pour pratiques commerciales trompeuses), la femme de Stéphane Teboul a été condamnée par le fisc à hauteur de 500 000 euros, et se retrouve désormais au coeur des critiques les plus malveillantes et d'autres affaires peu réjouissantes.

Pour preuve : Magali Berdah aurait été placée, la semaine dernière, en garde à vue par la police judiciaire de Nice pour des suspicions de "banqueroute" et "blanchiment", comme le révèle Le Parisien.

L'acolyte de Maeva Ghennam serait ainsi "suspectée d’avoir mis en faillite une société avec un passif de 2,5 millions d’euros entre 2014 et 2015", expliquent nos confrères qui citent plusieurs sources concordantes. À l’issue de cette audition, elle aurait été présentée ce vendredi 29 septembre à un magistrat du tribunal de Nice, puis fait l’objet d’une convocation directe devant le tribunal correctionnel pour y être jugée (avec trois autres personnes), le 18 novembre 2023. Dans l'attente de son procès, elle aurait donc été "placée sous contrôle judiciaire avec une interdiction de gérer une société et une obligation de pointage". À noter que le délit de banqueroute est passible de cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende.

Cette affaire, révélée par des sources proches du dossier et considérée comme "des malversations financières d’ampleur", remonte donc à 2014-2015, l'époque où elle travaillait dans le sud de la France comme courtière en mutuelles. Elle "aurait sciemment organisé la cessation de paiements d’une de ses entreprises fondée avant sa découverte du monde des influenceurs." Toujours selon une source judiciaire, Magali Berdah "aurait ainsi mis en faillite cette société [baptisée BA&CO]" malgré un passif financier estimé à 2,5 millions d’euros.

Contactés par Le Parisien, ses trois avocats ont ainsi réagi : "C’est une affaire qui date d’il y a une dizaine d’années sans lien avec Shauna Events". Et le quatrième avocat de rajouter : "La société en question avait de nombreux salariés, elle a déposé le bilan mais les gérants dont Magali Berdah ont tenu à payer les salariés et fournisseurs. Il n’y a aucun enrichissement personnel". Déjà condamnée en 2019 à un an de prison avec sursis pour "abus de faiblesse" et "blanchiment", que risque cette fois-ci Magali Berdah ? Affaire à suivre...

L'actrice Anna Chancellor annonce le décès de sa fille Poppy

Pour une mère, il n'y a probablement pas de pire crève-coeur que d'enterrer l'un de ses enfants. C'est pourtant l'étape douloureuse que traverse actuellement Anna Chancellor, actrice britannique notamment connue pour incarner le rôle de Lady Anstruther dans la série Downton Abbey. La comédienne de 58 ans a annoncé la mort de sa fille Poppy, âgée de 36 ans, qui était également son unique enfant. Souvenez-vous, elle avait récemment décidé de mettre un frein à sa carrière afin de pouvoir s'occuper convenablement de Poppy, atteinte d'une leucémie. Dans un communiqué publié samedi 30 septembre 2023, l'actrice a annoncé au monde sa douloureuse perte. "À vous tous, les amis merveilleux et les plus aimés de Poppy. Nous vous envoyons ce message avec notre amour le plus profond", commence ce texte gorgé d'émotion. Et de poursuivre : "Le 29 septembre, Poppy est décédée, serrée dans ses bras par sa famille immédiate, comme elle l'avait souhaité". Dans la suite de ce communiqué, la comédienne affirme que sa fille était arrivée au bout de sa lutte, et que son corps ne suivait plus : "Malgré tous les efforts, son corps ne pouvait plus continuer. Nous serons éternellement reconnaissants envers son équipe de soins aimable et aimante au Royal Marsden."

Les derniers mots de la Britannique ont été en direction de toutes les personnes ayant perdu un membre de leur famille d'une manière prématurée : "Alors nous, sa famille et ses amis qui l’adorons tous, rejoignons les autres familles qui ont perdu des êtres chers bien trop jeunes." Depuis son compte Instagram et de son vivant, la défunte documentait sa lutte contre la maladie, en publiant fréquemment des images d'elle sur un lit d'hôpital, avec des pansements ou à la sortie d'examens. Honnête avec ses abonnés sur sa situation, elle écrivait par exemple : "Je ne sais pas si j'aurai la force de continuer comme ça pendant mon traitement, mais je peux envisager une version hospitalière quand cela me semblera une bonne chose". Malheureusement, la jeune femme aura tout essayé en vain.