01 janvier 2023

Batman : le super-héros est absent de la fin de sa série

Batman la série animée a été créée par Eric Radomski et Bruce Timm en 1992. Révolutionnaire dans sa forme comme dans son fond, elle a été diffusée en France à partir de décembre 1992 dans Décode pas Bunny sur Canal+ et deux ans plus tard sur France 3. Mais comment se termine-t-elle ?

La série compte 85 épisodes mais a changé de nom à partir du 66ème pour devenir The Adventures of Batman & Robin. Le dernier épisode s'intitule Le Retour de Batgirl.

Il s'ouvre sur un combat entre Batman, le Joker, Double-Face et le Pingouin. Le Dark Knight est en fâcheuse posture, sauvé in extremis par Barbara Gordon dans le costume de Batgirl. Elle rosse les trois super-vilains, puis va pour embrasser tendrement l'Homme-chauve-souris... avant de se réveiller brusquement ! Car oui, tout cela n'était qu'un rêve.

Dans la réalité, Barbara Gordon révise ses examens, jusqu'à lire dans le journal qu'une statuette de chat en jade vient d'être volée. Elle laisse donc Dick qui l'invitait à manger une pizza et part seule sur les lieux du crime. Elle y rencontre Catwoman, qui déclare être elle-même sur la piste du voleur, car l'objet ferait partie du "patrimoine mondial".

Robin arrive sur ces entrefaites et Catwoman en profite pour s'échapper. Le lendemain, la cambrioleuse féline contacte Batgirl et lui propose d'enquêter toutes les deux. Elle se rendent dans un bar sordide pour y interroger "le Chimiste", sur la façon dont le vol a été commis. Une bagarre s'ensuit, puis une course-poursuite avec le Gotham City Police Department. Robin écoute la fréquence de la police et, Bruce Wayne était en France pour affaires, décide seul de retrouver le duo.

Catwoman et Batgirl poursuivent leur enquête dans un ancien établissement de Daggett, un industriel sans foi ni loi. Ce dernier capture les deux justicières et leur explique que, ruiné en frais d'avocats suite à sa dernière rencontre avec Batman, il avait besoin du chat de jade pour se refaire et tant qu'à faire, pourquoi ne pas faire accuser Catwoman, dont il souhaite se venger depuis La Fièvre des chats (épisode 36).

Un combat s'engage lorsque Robin intervient pour les libérer. Catwoman récupère le chat en lâchant Daggett au-dessus d'une cuve d'acide. Batgirl le sauve au dernier moment et part à sa poursuite. Les deux femmes se retrouvent finalement sur un toit pour leur dernière confrontation.

Catwoman propose à Batgirl une alliance afin de devenir un duo de cambrioleuses inarrêtables. Barbara refuse évidemment et convainc son adversaire de se livrer à la justice. Cette dernière s'exécute, mais échappe ensuite à la police en déclarant à l'attention de Batgirl : "J'ai dit que je me laisserai prendre, mais je n'ai pas dit que je ne me sauverai pas".

Fin de l'épisode et de la série Batman/The New Adventures of Batman. Le Chevalier noir n'y apparaît qu'en rêve et Bruce Wayne n'y fait qu'un caméo. Ce show sera suivi deux ans plus tard de The New Batman Adventures.

31 décembre 2022

Le pape émérite Benoît XVI est mort

Il fut longtemps le mal aimé et l'incompris, nos temps qui portent un culte à l'éphémère s'arrêtant à l'image rigoriste de ce pape allemand et introverti. Mais l'Histoire rendra peut-être justice du legs important, profond que l'esprit affûté de Joseph Ratzinger, devenu Benoît XVI, laisse tant dans le corpus spirituel que dans le gouvernement de l'Église. En 2013, il avait démissionné en raison d'une santé défaillante pour se retirer dans le monastère des jardins du Vatican. Il vient de mourir à l'âge de 95 ans.

On ne dira jamais assez l'apport intellectuel de ce théologien pointilleux, auteur d'une monumentale biographie de Jésus en plusieurs tomes, qui passa sa vie à explorer la foi chrétienne, d'abord comme contributeur progressiste – on l'a oublié – au concile Vatican II puis comme gardien inflexible des dogmes à la tête de la redoutée congrégation pour la doctrine de la foi, jusqu'à paraître pour un pape ultraconservateur. En février dernier, trois semaines après la publication d'un rapport l'accusant d'inaction face à des violences sur mineurs dans l'archevêché de Munich, il avait demandé « pardon » aux victimes dans une lettre rendue publique par le Vatican. Mais il avait assuré ne jamais avoir couvert de pédocriminel.

« Berger allemand » d'une foi rigoureuse et d'une morale sexuelle archaïque, parfois gaffeur, piètre administrateur de l'Église, privé du charisme de son prédécesseur Jean-Paul II et de son successeur, le pape François, Joseph Ratzinger a connu un pontificat difficile et controversé. Son renoncement fut pourtant la décision la plus novatrice prise par un pape depuis des siècles.

Joseph Aloisius Ratzinger est né le 16 avril 1927 à Marktl, en Bavière, dans une famille de catholiques fervents. Engagé dans les jeunesses hitlériennes à 14 ans, comme tous les enfants allemands non juifs de son âge, il endosse l'uniforme de la Wehrmacht à 16 ans. Ratzinger n'a jamais été nazi, mais il édulcorera longtemps les horreurs du Reich. Il faudra attendre 1993 pour qu'il raconte avoir assisté à l'exécution de juifs hongrois.

Il participe avec enthousiasme au concile Vatican II et est considéré dans les années 1960 comme un des leaders de l'aile libérale de l'Église allemande. Mais au terme d'une décennie passée à enseigner dans les universités de Munster, de Ratisbonne et de Tübingen, il mesure avec angoisse la montée de la révolte estudiantine qui conduira à Mai 68. Durant ces années de contestation, tout peut être remis en question. Même les fondations de l'Église. Jamais pourtant Benoît XVI ne remettra en cause les acquis de Vatican II. Mais il entend faire la distinction entre le « vrai » et le « faux » Vatican II, ce dernier risquant de dévoyer le message des pères conciliaires.

C'est sur cette subtile ligne de démarcation que Joseph Ratzinger conduit ses principales batailles. Nommé préfet de la Congrégation de la foi en 1985, il met au pas une génération de prêtres, d'évêques et de penseurs catholiques jugés trop progressistes. Parallèlement, il excommunie Mgr Lefebvre, mais uniquement après que celui-ci eut commis l'irréparable en ordonnant quatre évêques sans l'accord de Rome.

Le 25 avril 2005, à 78 ans, Joseph Ratzinger est élu pape au quatrième tour. Sa proximité avec Jean Paul II, dont il fut le plus proche collaborateur, donne à penser que le pontife allemand chaussera les mules de son prédécesseur pour se couler dans un rôle de pape de transition. Pourtant, Benoît XVI choisit dès son élection d'être lui-même, refusant notamment toute concession au système médiatique.

Mais, jalonné d'incidents qui alimentent l'incompréhension entre le Saint-Siège et une partie des fidèles, son pontificat est un chemin de croix. En 2009, le souverain pontife lève l'excommunication des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre alors que l'un d'entre eux, Richard Williamson, avait nié quelques semaines auparavant l'existence de la Shoah. De nombreux responsables politiques protestent, au premier rang desquels Angela Merkel, la chancelière allemande.

En septembre 2006 à Ratisbonne, Benoît XVI provoque la colère du monde musulman en déclarant : « Montrez-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau. On ne trouvera que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l'épée la foi qu'il prêchait. » Certes, le pape cite l'empereur chrétien Manuel II Paléologue sans faire siens ces propos. Mais il ne les condamne pas.

Le pontificat ne fait guère progresser le dialogue avec les Églises sœurs. L'accueil des plus traditionalistes des prêtres anglicans dans une prélature personnelle, du même type que celle de l'Opus Dei, est ressenti comme un acte de « piraterie » au sein du monde chrétien.

Benoît XVI doit affronter la crise des prêtres pédophiles. Après avoir stigmatisé avant même son élection « les souillures de l'Église », il impose la dénonciation aux autorités civiles de tous les prêtres coupables d'abus sexuels sur des mineurs. Mais en matière d'éthique, le pontificat du pape allemand est caractérisé par le refus de toute évolution. En voyage en Afrique, en mars 2009, il choque la communauté médicale mondiale en affirmant que l'utilisation du préservatif est « contre-productive pour la lutte contre le sida ». L'excommunication d'une Brésilienne, coupable d'avoir fait avorter sa fille de neuf ans violée par son beau-père, révolte une bonne part de l'opinion publique. Reconnaissance des couples gay, testament biologique, euthanasie, procréation assistée, communion des catholiques divorcés : l'Église de Benoît XVI décline un long rosaire de « non ».

En 2012, des documents réservés en provenance du bureau de Benoît XVI sont publiés par la presse italienne. Un traître se niche au cœur du Vatican. Surnommé « VatiLeaks », le déballage met en lumière la corruption de nombreux membres de la curie, l'existence d'un lobby gay, dont font partie certains princes de l'Église, l'absence totale de transparence dans la gestion du Ior, l'Institut pour les œuvres de religion, la sulfureuse banque du Saint-Siège. Benoît XVI lui-même est décrit comme un homme isolé et trop faible pour diriger le gouvernement d'une Église universelle divisée en clans qui s'affrontent. Le dénouement de l'enquête apporte une nouvelle déception à Benoît XVI : le corbeau n'est autre que son valet Paolo Gabriele, un membre de la « famille pontificale », la dizaine de collaborateurs qui vivent dans l'intimité du pape.

La fin de ce pontificat, qui sombrait dans un crépuscule opaque, est toutefois bouleversée le 11 février 2013 lorsque Benoît XVI annonce son renoncement au trône de Pierre. Le pape invoque son âge et sa santé défaillante. Le dernier renoncement remonte à l'an 1294, c'est un choc pour l'Église et pour 1,3 milliard de fidèles. « Le Christ n'a pas abandonné la croix », murmure un cardinal. Si l'âge et l'épreuve de VatiLeaks ont affaibli Benoît XVI, son renoncement n'est pourtant pas une fuite. Constatant son impossibilité à réformer l'Église, le souverain pontife a préféré rompre les cercles de pouvoir qui l'avaient mis sous tutelle, placer la curie devant ses responsabilités, redonner la parole aux Églises locales. Un geste politique et théologique d'une portée incalculable. Le tabou du pontificat à vie est brisé. Le ministère pétrinien est devenu un mandat dont chaque pape aura désormais la faculté de fixer la limite.

Le 13 mars 2013, Jorge Bergoglio est élu 266e évêque de Rome. Joseph Ratzinger devient « pape émérite ». Il se retire dans l'ancien monastère Mater Ecclesiae situé dans la cité du Vatican, derrière la basilique Saint-Pierre. Le pape émérite consacrera l'essentiel de la fin de sa vie à la lecture, son cher piano et ses chats, à quelques exceptions près. En avril 2019, il sort de sa réserve en publiant une étrange lettre reliant la libération des mœurs à la crise de l'Église.

Il s'était retrouvé mêlé en février 2020 à une controverse au Vatican, lorsque son secrétaire particulier a été écarté de l'entourage du pape François. Cette mise à l'écart a fait suite à la sortie très controversée d'un livre cosigné par le pape émérite et le cardinal guinéen ultraconservateur Robert Sarah, défendant avec force le célibat des prêtres, thème brûlant de l'Église. Le livre est apparu pour certains comme une immixtion dans le pontificat du pape François, et pour d'autres comme un coup de semonce provenant de la frange traditionaliste de l'Église. Au bout de 48 heures de remous, Benoît XVI avait demandé que son nom soit retiré de la couverture du livre, ainsi que de l'introduction et de la conclusion cosignées. Et en mai 2020, dans un ouvrage intitulé Benoît XVI – Une vie, une biographie autorisée, il se disait victime d'une « déformation malveillante de la réalité », comparait le mariage homosexuel à l'« Antéchrist » et dénonçait les « idéologies humanistes ».

30 décembre 2022

Maeva Ghennam rêve d’être maman : elle révèle le prénom de sa future fille

A 25 ans, Maeva Ghennam est une figure incontournable des Marseillais. Il faut dire que sa longue histoire d’amour avec Greg Yega y est pour beaucoup. Mais dans Les Cinquante, les anciens amants terribles ont fait preuve d’une maturité inattendue. Une amitié dont Maeva Ghennam est particulièrement fière. “J'aime trop notre amitié, c'est la première aventure où on est comme ça, on s'entend trop bien, on n’a jamais été comme ça”, s’exclamait la fille de Salya.

Preuve que tout va désormais mieux entre eux, Greg et Maeva sont partis à la rencontre d’enfants hospitalisés il y a quelques jours pour un événement caritatif. “Aujourd’hui, j’ai retrouvé mon beby pour une journée spéciale à l’hôpital des enfants de la Timone. En ces temps de fêtes, cela nous tenait à cœur d’apporter de la joie et du bonheur dans le cœur de ces enfants. Nous leur avons offert des cadeaux et j’espère leur avoir fait plaisir autant que cela nous a fait plaisir. C’était une après-midi incroyable et remplie d’émotions”, s’exclamait l’influenceuse avec enthousiasme.

Il faut dire que Maeva Ghennam n’a jamais caché son affection pour les enfants en général. Si ses deux bébés resteront pour toujours Hermès et Dior, ses deux petits chiens, elle rêve de devenir maman à son tour. En attendant, elle s’occupe avec amour de Jade, sa nièce. Et ce 29 décembre en story sur Instagram, la starlette de Dubaï a filmé un tendre moment de complicité avec la fillette, pendant qu’elle la coiffait.

Et l’heure était aux confidences entre la tante et la nièce ! “Je me languis trop, je veux une fille, j’ai hâte. Ce sera ta petite soeur. On l’habillera, on lui mettra des petites barrettes roses… On la coiffera, elle sera trop belle !”, a-t-elle affirmé à Jade. L’occasion pour Maeva Ghennam de révéler avoir déjà choisi le prénom de sa future fille. “Je vais l’appeler Irina”, a-t-elle dévoilé à sa nièce. Ne reste maintenant plus qu’à trouver le futur papa.

Pierre Perret publie un message touchant la veille du réveillon du Nouvel An

Pierre Perret ne s'arrête jamais. A 88 ans, le chanteur n'est pas près de prendre sa retraite et continue à se produire sur scène avec la même fougue. Le Zizi, Lily ou encore Les jolies colonies de vacances : son public ne cesse de reprendre en choeur ses chansons lors de ses nombreuses concerts à travers la France.

Et quand il ne prend pas le micro devant ses fans, le mari de Rebecca, Simone Mazaltarim de son vrai nom, pousse des coups de gueule. Son dernier le plus mémorable est son coup de sang envers les anti-vaccins Covid-19. "Celui qui ne se fait pas vacciner, à mon avis, c'est un beau crétin, avait-il lancé au micro de Sud Radio, en avril 2021. S'il préfère mourir, c'est son choix ! Mais c'est plutôt dommage pour sa femme si elle l'aime". Quelques mois plus tard, sa colère ne s'était pas apaisée après l'instauration des jauges dans les salles de spectacle.

Alors que toutes les restrictions ont été levées et que Pierre Perret poursuit désormais ses tournées en toute sérénité, ce jeudi 29 décembre, le chanteur a fait une grande annonce sur son compte Facebook. Un long message qu'il a souhaité poster avant les célébrations du Nouvel an. Et l'artiste a commencé par faire un constat sur sa vie. "Je viens de m'apercevoir que le temps court plus vite que Pescarolo quand il a gagné les 24h du Mans ! Et que j'aurai 89 balais aux prunes de 2023 !", a-t-il confié sur le réseau social, avant de révéler qu'il faudra encore compter sur lui l'année prochaine car il a un grand projet. "J'espère vous faire écouter mes dix chansons nouvelles que je viens d'enregistrer, a-t-il révélé. Ce sont mes copains Les Ogres de Barback qui m'accompagnent après en avoir écrit les orchestrations. Nous avons forcé Thierry Rockques (Thierry Roques) et Lionel Suarez à nous accompagner avec leurs soufflets à punaises, bref, au final : chef-d'œuvre !! L'orchestre de l'opéra peut prendre des leçons. Le malheur, c'est que je ne suis pas Caruso... Mais j'espère que vous aimerez tout de même 'Les larmes des pauvres', 'Ma vieille carcasse' ou 'La fille d'à côté' ! Je vous les gazouillerai sur scène dès que possible. L'album prendra son envol en mars prochain".

En guise de dernier message avant l'année prochaine, Pierre Perret a fait une belle promesse à ses fans. "On oubliera ensemble : le climat malade, les retraites, le covid, les guerres et tous ceux qui ont de la gélatine dans la théière et qui saccagent notre pauvre planète. À l'orée de 2023, je vous le promets, nous retrouverons la banane ensemble, a-t-il assuré. Belle année à vous mes loulous ! À bientôt chez vous !" Des voeux de fin d'année qui ont touché les internautes.

Mort de Vivienne Westwood : la célèbre créatrice britannique est décédée à 81 ans

Le monde de la mode est en deuil. Vivienne Westwood, figure incontournable de la mode britannique ayant profondément marqué les années 1970, est morte ce jeudi 19 décembre, à l’âge de 81 ans. La nouvelle est tombée sur Instagram, où ses proches ont posté un cliché de la créatrice prise par le célèbre photographe de mode Juergen Teller, ainsi qu’un aperçu du communiqué annonçant son décès. "Vivienne Westwood est morte aujourd’hui, en paix et entourée de sa famille à Clapham, dans le sud de Londres", est-il inscrit dans la légende.

Meurtris par le deuil, ses proches et son équipe de communication ont poursuivi en dressant le bilan de sa longue vie, marquée par l’établissement de sa marque et son irrévérence qui lui a valu le surnom d’ "enfant terrible de la mode" : "Vivienne a continué de faire les choses qu’elle aimait, jusqu’à son dernier souffle, créant, travaillant sur son art, écrivant son livre et changeant le monde pour le mieux. Elle a vécu une vie fantastique. Son esprit d’innovation et son impact sur les 60 dernières années aura été immense et continuera dans le futur." Et de conclure avec ces quelques mots poignants : "Le monde a besoin de plus de gens comme Vivienne pour que les choses changent en mieux."

Comment évoquer l’histoire de la mode britannique sans évoquer en premier lieu le nom de Vivienne Westwood ? Emblème mythique du courant punk et des robes baroques, une chevelure orange vif, des collections déjantées passant des chaînes et des épingles à nourrice à l’engagement affirmé envers l’écologie… En une cinquantaines d’années depuis le lancement de sa première boutique en 1971, la créatrice n’aura eu de cesse de bousculer les règles de la haute couture.

Née en avril 1941 à Tintwistle, dans le Derbyshire, elle est l’aînée d’une famille de trois enfants. La passion de la couture chevillée au corps, elle fait ses valises à ses 17 ans et quitte son village natal pour Londres, où elle intègre l’actuelle université de Westminster, appelée à l’époque Harrow School Art. Mais la réalité de la vie la ramène les pieds sur terre et la jeune Vivienne décide de devenir enseignante dans une école primaire jusqu’en 1971. Plus les années passent, plus sa fureur de vivre la distingue, avec ses tenues déjantées et ses sorties jusqu’au bout de la nuit. C’est lors d’une de ces virées qu’elle rencontre Malcolm McLaren, le manager des Sex Pistols. Le coup de foudre est immédiat.

Steven Tyler est ciblé par un procès pour agression sexuelle sur mineure

Steven Tyler fait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle. La plaignante, Julia Holcomb, affirme avoir été entraînée contre son gré à avoir des relations sexuelles avec le chanteur d’Aerosmith au milieu des années 70. Si elle a pu déposer sa plainte près de 50 ans après les faits qu’elle lui reproche, c’est grâce à une nouvelle législation temporaire en Californie qui ne tient pas compte du délai de prescription pour les crimes sexuels sur mineurs.

Dans la plainte que s’est procurée Rolling Stone, Julia Holcomb allègue que Steven Tyler avait convaincu sa mère de lui accorder sa garde après avoir eu des relations sexuelles avec elle juste après son seizième anniversaire, alors qu’il avait 25 ans. Elle a donc pu vivre avec lui à partir de 1973 sans que le chanteur ne soit inquiété par la loi. Selon elle, cette situation a duré environ trois ans.

Le nom de Steven Tyler n’est pas mentionné dans la plainte, mais des passages de ses mémoires, Est-ce que ce bruit dans ma tête te dérange ?, sortis en 2011, font écho au témoignage de Julia Holcomb, pas avec le même point de vue, évidemment.

Dans son autobiographie, Steven Tyler raconte comment il a « failli épouser une adolescente », dont les « parents (…) avaient signé un papier pour qu’(il) ait sa garde et ne pas être arrêté en l’emmenant hors de l’Etat » de Californie. Il ajoute, dans son livre, qu’elle était partie en tournée avec lui. Le rockeur a également écrit comment « le bad boy de 26 ans » qu’il était est « tombé fou amoureux » d’une jeune fille « à peine assez âgée pour conduire mais sexy en diable », qui « savait être cochonne » et « n’avait pas un poil » sur son corps.

Julia Holcomb apparaît également dans un article de 1976 de Rolling Stone sur Aerosmith, citée dans un passage sur « la vie amoureuse de Steven Tyler ».

Julia Holcomb explique de son côté que le chanteur a tout mis en œuvre pour la « persuader de croire qu’il s’agissait d’une histoire d’amour romantique ». Elle assure par ailleurs que, durant leur vie commune, Steven Tyler lui fournissait « de l’alcool et de la drogue » tout en continuant à « l’agresser sexuellement ».

A 17 ans, elle est tombée enceinte, mais explique que la star l’aurait convaincue d’avorter après un incendie. Elle détaille que Steven Tyler lui a certifié que l’enfant ne serait pas viable puisqu’elle avait inhalé de la fumée, contrairement à ce qu’affirmait le médecin. C’est après cela que Julia Holcomb a choisi de quitter le chanteur pour changer de vie.

Julia Holcomb est aujourd’hui une catholique pro-vie. Elle a déjà raconté les mêmes faits au moment de la sortie des mémoires de Steven Tyler, notamment sur le site d’extrême droite Lifesitenews, ainsi que dans le documentaire sur les abus pratiqués dans l’industrie du rock dans les années 70, Look Away.

À voir sur Disney+ du 30 décembre au 5 janvier 2023

Séries Originales

Mercredi 4 janvier :

Les Amateurs – saison 2

Star Wars : The Bad Batch – saison 2, épisodes 1 et 2

Reservation Dogs – saison 2

Bienvenue à Wrexham – saison 1, partie 2

Trésors perdus : le secret de Moctezuma – saison 1, épisode 5

Willow – saison 1, épisode 7

Ajouts au catalogue

Vendredi 30 décembre :

Spider-Man : New Generation

La Légendaire panthère noire

Mercredi 4 janvier :

L’évasion

Small and mighty – saison 1

Taiwan Crime Stories – saison 1

The A Word – saisons 1 à 3

Pocoyo – saisons 3 et 4

Sur Prime Video du 30 décembre au 5 janvier 2023

Vendredi 30 décembre :

Peacemaker, saison 1

DMZ, saison 1

Brightburn

Dimanche 1er janvier :

Jurassic Park

Le Monde perdu : Jurassic Park

Jurassic Park 3

Jurassic World

Eyes Wide Shut

Full Metal Jacket

L’Amour est une Fête

Du Plomb dans la tête

Le Prix de la Loyauté

Hors du Temps

Mère incontrôlable à la Fac

Sex Tape

Lundi 2 janvier :

Shazam!

Jeudi 5 janvier :

This Is Us, saison 6

Bande-annonce Welcome to Chippendales

Tous les rêves ont un côté sombre… Après Pam & Tommy, le scénariste Robert Siegel dévoile son nouveau projet, la série Welcome to Chippendales, également inspirée de faits réels. Cette fois-ci, il s’intéresse à l’histoire de Somen "Steve" Banerjee, l’homme qui se cache derrière la fameuse troupe de strip-teaseurs connue dans le monde entier.

Disponible en exclusivité le 11 janvier sur Disney+, ce drame revient sur le destin de cet immigrant indien devenu le fondateur d’un véritable empire : les Chippendales.

Obsédé par la richesse et le pouvoir, ce grand admirateur de Hugh Hefner (le patron du magazine Playboy) est prêt à éliminer quiconque se trouve sur son chemin, pour assouvir son ambition…

Scandales, tensions, opulence et beaucoup d’hommes dénudés… La bande-annonce de Welcome to Chippendales donne le ton pour cette série portée par Kumail Nanjiani (Les Eternels, The Big Sick).

À l’écran, l’acteur est très bien entouré : Murray Bartlett (The White Lotus), Juliette Lewis (Yellowjackets), Annaleigh Ashford (American Crime Story), Robin de Jesús (Tick, Tick... Boom!), Andrew Rannells (The Boys In The Band), Quentin Plair, Spencer Boldman, Nicola Peltz Beckham et Dan Stevens complètent la distribution.

Du côté de la réalisation, Matt Shakman (WandaVision) a dirigé deux des huit épisodes qui composent la première saison de la série. 

Harry Potter : une scène de bisou coupée cartonne sur TikTok

Découvrez cette scène relativement oubliée de la saga Harry Potter, coupée de La Coupe de feu, qui voit des étudiants de Poudlard se faire malmener par Rogue et propose une discussion intéressante entre deux personnages.

Dans cette vidéo on y retrouve Harry sortant du concert des Bizarr' Sisters (lui aussi coupé au montage) et croisant des sorciers en train de s'embrasser. Mais l'intérêt de la scène est ailleurs, puisque Harry y surprend une conversation entre Igor Karkaroff et Severus Rogue.

Le directeur de l'école de Durmstrang interpelle son interlocuteur : "Ça recommence comme avant. Et bientôt, personne ne pourra le nier, même pas toi !" Ce à quoi Rogue répond : "Je te l'ai déjà dit Igor, je ne vois aucune raison d'en parler."

Ce faisant, le professeur de Poudlard en profite pour surprendre des étudiants en train de s'embrasser dans un carosse, les déloge avec sa baguette magique et enlève des points à Poufsouffle et Serdaigle. On ne se refait pas... Mais Igor revient à la charge :

"Ça ne te dérangerait pas de remonter ta manche, tu ne me trompes pas, Severus. Tu as peur ?!" Et Rogue répond laconiquement : "Je n'ai pas de raison d'avoir peur, Igor. Mais toi ?" Et la scène se termine, non sans montrer que Maugrey Fol Œil a assisté à toute la scène.

Cette punchline de Rogue fait écho au fait que Karkaroff était un Mangemort qui a jadis avoué aux autorités le nom de ses camarades pour échapper à la prison. Rogue sous-entend donc que si Voldemort est bien de retour, il pourrait vouloir se venger d'Igor, qui a trahi.

La mention de la manche de Rogue, est évidemment une référence aux marques sur les bras des Mangemorts, qui redeviennent vivaces depuis le retour de Celui dont on ne doit pas prononcer le nom.

A l'époque de la scène, Maugrey Fol Œil cache en réalité Barty Croupton Jr., lui-même un Mangemort.