29 décembre 2022

Mort d'Italo Bettiol, le créateur de Chapi Chapo

Créateur de Chapi Chapo, série d'animation mythique des années 1970 qui a fait les belles heures de l'ORTF, Italo Bettiol s'est éteint mercredi 28 décembre à l'âge de 96 ans à son domicile d'Aniane dans l'Hérault.

Natif de Trieste, diplômé des Beaux-Arts de Milan, il avait quitté l'Italie en 1947 pour venir s'installer en France avec son ami Stefano Lonati. Les deux fondèrent en 1968 la société Belokapi, qui produira entre autre de nombreuses séquences de l'émission jeunesse mythique L'île aux enfants, diffusée sur l'ORTF de septembre 1974 à janvier 1975.

Le 16 octobre 1974, un garçon bleu et une fille rose coiffés de chapeaux géants en feutrine font leur apparition sur l'ORTF dans la série animée en stop motion Chapi Chapo, dont la musique du générique fut créée par François de Roubaix.

Ce programme jeunesse, mettant en scène ces deux petites marionnettes évoluant dans un univers abstrait peuplé de cubes multicolores, était composé de 60 épisodes de 5 min. Il fera le tour du monde, jusqu'aux Etats-Unis où il sera diffusé dans l'émission Pinwheel sur la chaîne Nickelodeon.

Netflix : les twittos se déchaînent contre Happy Nous Year, un film qu'ils n'ont même pas vu !

En ligne depuis ce 28 décembre sur Netflix, Happy Nous Year échauffe les esprits sur les réseaux sociaux. Cette comédie romantique en huis clos de Frank Bellocq - le créateur de la série Soda - réunit Kev Adams et Camille Lellouche.

L’histoire est simple : deux inconnus, en route pour leur fête du nouvel an, se retrouvent coincés dans un ascenseur. Forcés de patienter, ils n’ont d’autres choix que d’apprendre à se connaître. L’intégralité de ce moyen métrage - d’une durée de 59 minutes - se déroule donc dans cet espace restreint avec néanmoins quelques scènes de flashback pour étoffer l'intrigue.

Alors pourquoi ce film, en apparence inoffensif, suscite autant de réactions enflammées sur Twitter ? Sans l’avoir même visionné - de leur propre aveu -, beaucoup s’en sont pris au titre et son jeu de mots plutôt facile, mais surtout aux têtes d’affiche, Kev Adams et Camille Lellouche, deux habitués de la scène. “Ma définition de l’angoisse”, peut-on lire sur l’un des tweets.

D’autres reprochent au film de plagier l'une des intrigues de Happy New Year. Dans cette comédie chorale de Garry Marshall, deux personnages, joués par Ashton Kutcher et Lea Michele, se retrouvent eux aussi coincés dans un ascenseur le soir du nouvel an.

Certains extraits sont quant à eux pointés du doigt, comme cette séquence dans laquelle le héros interprété par Kev Adams confond le personnage Calimero et le chanteur Calogero :

Pas sûr que ce sens de l'humour soit au goût de tout le monde. Toujours est-il que le meilleur moyen de juger un film et sa qualité reste encore de le voir pour se faire son propre avis.

Mort du réalisateur Ruggero Deodato

Ruggero Deodato commence comme figurant, mais après avoir été recalé de l'audition d'un film de Federico Fellini, renonce à sa carrière d'acteur pour s'intéresser à la réalisation. Il débute comme assistant de Roberto Rossellini (avec Le Général de la Rovere) ou Carlo Ludovico Bragaglia (Maciste dans la vallée des lions).

De 1959 à 1968, il travaille sur près de 30 films dont plusieurs de Sergio Corbucci (notamment le célèbre Django), mais aussi Le Chevalier de Maupin de Mauro Bolognini et Danse macabre d'Antonio Margheriti.

Comme il est de coutume à l'époque afin de faire passer certains films italiens pour des productions hollywoodiennes, il adopte le pseudonyme de Roger Rockfeller pour ses deux premiers longs métrages de réalisateur en 1968 : Fenomenal e il tesoro di Tutankamen et Gungala la pantera nuda. Il touche ensuite à tous les genres, du drame (Le Dernier souffle) au film catastrophe (SOS Concorde).

Mais c'est véritablement avec le cinéma d'horreur que Deodato va se forger un public fidèle. Après un premier essai, Le Dernier monde cannibale (1977), il sort le film qui choque une génération : Cannibal Holocaust (1980). Avec des images extrêmement violentes (et le réel massacre d'animaux à l'écran), le réalisateur fait croire que les meurtres du film sont bien réels. Le film fait scandale, et le monde retient le nom de Ruggero Deodato.

Fort de ce choc, Deodato poursuit avec le thème horrifique avec Amazonia : la jungle blanche (1985), Body Count, Les Tueurs de la pleine lune et Angoisse sur la ligne.

En parallèle, il continue de tourner des sujets de séries B très divers comme Atlantis Interceptors, le nanardesque The Barbarians ou encore Les petites canailles. Les films sont très inégaux, mais ses aficionados lui restent fidèles.

La fin des années 80 et du cinéma d'exploitation italien marque le début des difficultés pour Deodato. Il concentre alors son activité à la télévision, où son talent pour les images chocs n'a plus lieu de citer. Il tentera de revenir à l'horreur avec Ballad in Blood en 2016, l'histoire d'un trio d'amis se réveillant au lendemain d'Halloween pour constater que l'un de leurs collocataires est mort.

Il s'agira de son dernier long métrage de cinéma en solo. Alors qu'il venait d'annoncer travailler sur des jeux vidéo inspirés de Cannibal Holocaust, le journal italien Il Post annonce ce 29 décembre son décès à 83 ans.

28 décembre 2022

Les confidences de Louis Bertignac sur son addiction à la drogue

Le guitariste d’un groupe de rock qui devient accro à la drogue, un cliché ? Louis Bertignac, du groupe Téléphone, a bien été addict à l’héroïne, mais c’était avant de jouer avec Jean-Louis Aubert, Corine Marienneau et Richard Kolinka. Et, d’ailleurs, quand il était sur scène avec Téléphone, il n’était pas défoncé. Dans le podcast Addiktion, du médecin, psychiatre et addictologue Laurent Karila, Louis Bertignac a expliqué qu’il avait découvert la drogue, ou plutôt les drogues, au lycée, dans les années 1970. « J’ai essayé un peu de tout, toutes les drogues dures pour commencer, mais genre essayé, juste une fois chacune. J’ai essayé l’héroïne, la morphine et la cocaïne en shoot. J’avais dix-sept ans, j’étais en première ou en terminale, je ne sais plus », a-t-il révélé, précisant qu’ayant « un esprit assez scientifique », il voulait « savoir de quoi il s’agissait vraiment ». « Ce n’était pas pour m’accrocher, juste pour tester le truc. Et en fait, il y a aucun de ces trois essais qui m’ont plu. »

Par contre, ce qui a plu a Louis Bertignac à cette époque, ce sont « les clopes déjà, et le cannabis, juste après je m’y suis mis ». « C’était habituel. J’allais chez les potes, on fumait un pétard. […] C’était devenu une habitude », a-t-il révélé. Puis, il a (re)découvert l’héroïne. « C’est un copain qui m’a fait découvrir l’héroïne en suiffant et avec des petites doses. Et là, ça me faisait moins peur et j’avoue que j’ai aimé la sensation que ça m’a apporté. » Et cette fois-ci, Louis Bertignac est devenu un consommateur régulier. « Je pense que le quart de gramme me durait facilement une semaine, voire dix jours. C’était des toutes petites quantités, des petites lignes, quand les copains se faisaient une grande ligne de dix centimètres, la mienne c’était un centimètre parce que j’avais quand même peur que ça m’abîme. »

« Je n’aimais pas du tout jouer défoncé », a complété Louis Bertignac. « Quand j’étais avec Téléphone, à l’époque où j’étais vraiment dans l’héroïne, j’allais jamais répéter défoncé, et quand je partais en tournée, c’était justement la décroche. Je reconsommais quand la tournée était terminée et que je rentrais à Paris, sinon jamais. »

Et à l’ex de Carla Bruni de préciser : « Pendant Téléphone, chaque départ en tournée, c’était une occasion de décrocher. Alors pendant les deux/trois premiers concerts, je suais beaucoup et j’étais un peu fébrile, comme quand on décroche. » Le guitariste a fini par arrêter l’héroïne, mais aussi la cigarette et le cannabis. Aujourd’hui, il ne fume plus que la cigarette électronique.

Kelly Helard se confie sur la maladie chronique dont elle souffre

Alors que la plupart des influenceuses vendent à leurs abonnés une image de leurs vie et de leur apparence particulièrement éloignée de la réalité, certaines tiennent à se montrer sincères et transparentes sur leur quotidien. C'est le cas notamment de Kelly Helard, l'une des mères de famille les plus appréciées de l'émission Mamans & célèbres, dans laquelle les téléspectateurs la suivent dans sa vie de femme, de compagne et de maman, avec son époux Neymar et ses deux enfants, Lyam et Lyana. En novembre dernier, Kelly Helard partageait des clichés de son mariage, organisé au bord de la mer en petit comité, un moment suspendu dans le temps pour le couple et leurs enfants, plus unis que jamais.

Si Kelly Helard a enfin su trouver son équilibre, l'influenceuse n'a jamais caché avoir traversé des périodes très sombres, notamment lorsqu'elle se battait contre ses addictions. "J'étais déjà un peu tombée dans la drogue avant à cause de mon ex, pour tenir en boîte de nuit. C'était occasionnel. Mais ensuite je suis vraiment tombée dedans quand j'ai voulu maigrir. C'était matin, midi et soir. J'ai réussi à perdre énormément mais aujourd'hui, quand je revois les photos de l'époque, je me trouve horrible", avait-elle confié dans les colonnes de PurePeople, en juillet dernier.

Délestée de plus de 20 kilos, la star de télé-réalité semble aujourd'hui épanouie, elle qui partage régulièrement avec ses abonnés le résultat de ses efforts. Dans une récente vidéo postée sur sa page Instagram, une internaute a fait remarquer à Kelly Helard qu'elle souffrait certainement d'un lipoedème, une accumulation anormale de tissus graisseux qui rend plus difficile la perte de poids. "Renseigne-toi auprès d'un angiologue qui connaît la maladie et qui pourra te la diagnostiquer. Ça expliquerait cette forme de bras et de jambes que tu as qui est typique de la maladie, ainsi que la perte de poids qui est difficile voire impossible quand on souffre de lipoedème. Également si tu as des douleurs dans les jambes et une sensation de lourdeur dans les bras, ça peut être un signe de plus de la maladie", a notamment écrit l'abonnée en question.

Un message auquel a répondu la jeune maman, confirmant les propos de l'internaute. "J'en ai parlé dans mon livre et oui, j'en souffre. Mais en France, on est mal renseigné. Elle n'est pas sévère, mais c'est énervant car je suis à la salle du lundi au vendredi, je fais attention à mon alimentation et je maigris mais moins vite que la normale. Je ne désespère pas, j'ai déjà perdu 30 kilos", a-t-elle révélé. Des confidences sincères, à l'image de Kelly Helard.

Hilary Swank enceinte à 48 ans : la future maman s’affiche avec son baby bump

À 48 ans, Hilary Swank ne pouvait pas espérer "un miracle plus incroyable" que d'attendre des jumeaux. Devant son sapin de Noël, l'actrice engagée prend la pose au naturel dans son pyjama à rayures rouges pour dévoiler son ventre rond. "Tellement reconnaissants pour ces deux cadeaux de toute une vie !, écrit-elle en légende. Joyeux Noël à tous ! En vous souhaitant à tous des miracles dans vos propres vies, quelles que soient les formes qu'ils prennent". Un message ponctué d'émojis "cadeaux" des hashtags "Joyeux Noël" et "Miracles". Une rare photo de la compagne du tennis Ruben Torres commentée par de nombreuses personnalités dont l'actrice Lindsay Lohan qui lui souhaite "un joyeux Noël".

"Vous êtes magnifique !!! Profitez de ce beau cadeau", "Absolument magnifique" ou encore "Je suis si heureuse pour vous", peut-on lire parmi les nombreux messages. Face aux internautes qui s'interrogent sur sa grossesse à 48 ans, Hilary Swank peut compter sur le soutien de ses fans. "J'ai eu mon dernier bébé, une fille à 39 ans ! Elle a presque 16 ans maintenant ! La maternité est merveilleuse ! Profitez-en !", raconte une internaute. Une autre confie : "Vous voir me donne tellement d'espoir dans mon parcours pour devenir une maman dans la quarantaine". "Je viens d'avoir des jumeaux à 47 ans, la meilleure chose qui soit !", témoigne à son tour une autre abonnée.

Invitée sur le plateau de Good Morning America, le 5 octobre dernier, la star de Million dollar baby s'était réjouie d'annoncer sa grossesse : "C’est quelque chose que je voulais depuis longtemps. Je vais devenir maman ! (…) Je n’arrive pas à y croire". Une bonne nouvelle pour l'actrice qui commençait à avoir du mal à cacher son ventre rond sur le tournage de la série Alaska Daily : "Mes vêtements ont commencé à ne plus m’aller. L’autre jour, j’ai dû couper mon jean pour le garder ouvert. Et j’ai mis une veste par-dessus". Pour autant, Hilary Swank confie dans l'émission Extra avoir connu des débuts de grossesse difficiles.

Sujette à "quelques épisodes de nausées matinales", elle raconte : "Mes amis me disent que lorsque vous avez des jumeaux, cela double les hormones, double les maladies, double tout". Quant à son accouchement, prévu le jour du triste anniversaire du décès de son père, elle y voit un signe : "C'est magnifique. Tout s'aligne, et mon père, il était l'une de mes personnes préférées au monde, donc c'est un peu comme... cet hommage de la vie avec leur naissance le jour de cet anniversaire". Avant d'ajouter : "Il serait heureux, ravi pour moi. Il voulait juste que j'aie tout ce que je voulais dans ma vie, alors je sais que ce serait quelque chose qui lui apporterait beaucoup de joie de me voir dans un tel bonheur".

Anny Duperey, ses propos cash sur sa retraite “pas très élevée”


Ce n'est pas la première fois qu'Anny Duperey prend la parole sans langue de bois pour dire haut et fort ce qu'elle pense des hommes qui nous gouvernent et de leurs actions pour les Français. C'est en effet avec franchise qu'elle s'est exprimée sur les actions mises en place par les hautes sphères du pouvoir dans les colonnes du magazine Nous Deux : "Ma retraite n'est pas élevée et encore, je ne me plains pas. Mais j'ai beaucoup de chance car je ne m'imagine pas m'arrêter." Entre son métier de comédienne et son plus grand rôle – celui de grand-mère –, l’actrice n’est donc pas prête à rendre les armes pour le moment.

Une existence qui semble donc être agréable pour la star française, mais qui ne mâche cependant pas ses mots quand elle évoque l'exécutif : "J'ai beaucoup fait parler de moi à cause de ma colère contre le gouvernement, qui ne veut pas réintégrer les soignants non vaccinés. On est les seuls à ne pas l'avoir fait, c'est une honte ! Je pense que toute cette peur distillée est une manière de maintenir les gens sur un qui-vive qui les prive de leur liberté de penser". Son vœu pour 2023 ? Elle l'adresse aux Français : "Réveillez-vous !"

Une interview riche en anecdotes sur le temps qui passe, son quotidien de retraitée, mais aussi et surtout sur ses projets pour l'année 2023. Pour Anny Duperey, nommée à de multiples reprises aux Molières, s'accrocher à son métier c'est se constituer une colonne vertébrale sur laquelle s'appuyer. Mais pas que ! Maintenir une activité quand vient le temps de la retraite est devenu indispensable, "même quand on vieillit, il faut faire quelque chose, c'est important pour la santé. Quand on a beaucoup travaillé et que l'on cesse, il y a un vrai déséquilibre du corps et de l'esprit qui entraîne des conséquences. Il existe des ateliers d'écriture, de dessin. Et puis il y a le bénévolat ! Il y a tellement à faire, la misère est galopante. S'approcher des associations et s'occuper des autres, ça peut donner beaucoup de joie. Mais je reconnais que mon métier m'aide énormément. Ne serait-ce que par l'obligation d'être présentable, c'est une colonne vertébrale incroyable", a-t-elle encore confié au magazine. Entre les fêtes de fin d'année chez ses enfants et son spectacle Viens Poupoule ! au théâtre de Passy à Paris le 31 décembre, le programme de l'actrice semble bien chargé. Tout ce que l'on peut lui souhaiter comme elle l’a rappelé à nos confrères, "c'est la santé parce que sans ça, il n'y a rien".

Bella Thorne a perdu un rôle à l’âge de 10 ans parce que le réalisateur l’a accusée de « flirter avec lui »

L’ancienne star Disney, Bella Thorne, a dévoilé à quoi ressemblaient les castings qu’elle passait lorsqu’elle était enfant. Celle qui fait aujourd’hui les beaux jours d’OnlyFans a démarré à l’âge de six mois dans des publicités, et, à 10 ans, lorsqu’elle commençait sa carrière d’actrice, elle s’est retrouvée face à un réalisateur pour le moins curieux. Ce dernier a en effet accusé la jeune enfant qu’elle était de « flirter » avec lui lors de l’audition.

C’est ce qu’elle a révélé au micro du podcast d’Emily Ratajkowski, High Low, cette semaine.

« Une fois, un réalisateur m’a fait part de son ressenti, et j’avais 10 ans. Le directeur de casting a appelé mon agent qui a appelé ma mère pour lui dire : "On n’ira pas plus loin parce que le réalisateur a eu l’impression qu’elle flirtait avec lui et cela le mettait vraiment mal à l’aise". De quelle connerie es-tu en train de parler mec ? », a-t-elle expliqué.

La star de Shake It Up a ensuite précisé que, lors d’un casting, il n’y a de toute façon pas le temps pour faire autre chose que dire ses lignes.

« Lors d’une session de travail avec le réalisateur, la plupart des acteurs n’ont pas le temps de dire ou de faire grand-chose. Vous dites bonjour, vous faites la scène, vous sortez. Il n’y a pas le temps pour "Laisse-moi m’asseoir sur tes genoux !" ou mettre mal à l’aise », a confié Bella Thorne.

Bella Thorne a ajouté qu’elle pensait « tous les jours » à cette histoire qui lui avait fait perdre un rôle à l’âge de 10 ans, et qu’elle se demandait ce qu’elle avait bien pu faire pour que le réalisateur puisse ressentir ça.

En janvier 2018, Bella Thorne a révélé qu’elle avait été abusée sexuellement dès son plus jeune âge. Après être devenue une star sur Disney Channel, l’actrice est aujourd’hui l’une des célébrités les plus suivies sur OnlyFans.

La chanteuse Linda de Suza est morte

Son premier disque Tiroli Tirola l'avait propulsée sur la scène médiatique à la fin des années 1970. Ce mercredi, la chanteuse d'origine portugaise, Linda de Suza, rendue célèbre dans les années 1980 par sa biographie, La Valise en carton, vendue à 2 millions d'exemplaires, est décédée des suites du Covid, à l'hôpital de Gisors dans l'Eure. « Son fils João Lança et moi-même avons la douleur de vous apprendre le décès ce matin à 10 h 10 » de Linda de Suza, a écrit son agent Fabien Lecœuvre. Elle a été transférée à l'hôpital de Gisors « très tôt ce matin même, pour insuffisance respiratoire et positive au Covid-19 », selon la même source. 

Reine de la variété, Linda de Suza, de son vrai nom Teolinda Joaquina de Sousa Lança, est née le 22 février 1948 à Beringel, au sud du Portugal. Elle a dû fuir « une famille tyrannique » dans le très conservateur Portugal de Salazar, où les filles-mères comme elle n'étaient pas tolérées. Entre variété française et bluettes portugaises, elle vendra, essentiellement en France, des millions de disques tout au long de sa carrière. 

Elle a rempli l'Olympia pour deux séries de concerts en 1983 et 1984, en enchaînant par la suite les émissions pour promouvoir son autobiographie, parfois aux côtés de son fils João Carlos, surnommé « Jeannot ». Ses dernières apparitions sur scène datent de 2015 à 2017 avec la tournée Âge Tendre. Paru en 2015, « Mes 40 chansons d'or » de Linda de Suza a été réédité en novembre en coffret chez Marianne Mélodie, label dédié au patrimoine de la chanson francophone. 

Forrest Gump : il existe une vraie suite, mais vous ne la verrez jamais

Il y a fort à parier que vous avez très certainement vu, revu et rerevu Forrest Gump, devenu un classique depuis sa sortie en 1994. Mais connaissez-vous Gump & Cie ?

Suite de son merveilleux roman publié en 1986 et brillamment adapté par Robert Zemeckis, Gump & Cie, écrit par Winston Groom, fut publié en 1995 aux Etats-Unis. Il faudra pourtant attendre 2017 pour pouvoir lire en français les nouvelles (més)aventures de Forrest, aux éditions du Cherche-Midi.

Un peu plus vieux et, à sa façon, un peu plus sage qu'avant, Forrest n'a cessé de courir. C'est maintenant les années 1980 qu'il va devoir traverser, l'époque où le culte du moi, de la réussite et du libéralisme succède à tous les espoirs collectifs de la décennie précédente.

Seul avec son fils à élever, Forrest voudrait bien, lui aussi, avoir sa part du gâteau. Après une tentative avortée dans le sport, de nouvelles tribulations l'attendent, depuis la vente d'encyclopédies jusqu'à quelques rencontres avec les grandes figures de l'époque Reagan et Bush, en passant par l'invention d'une recette miracle pour Coca Cola, la chute presque involontaire du mur de Berlin et la capture de Saddam Hussein.

L'un des points forts de cette nouvelle histoire, c'est la relation que noue Forrest avec son fils, qu'il a eu avec Jenny, son amour de jeunesse. Ironie du sort, l'enfant est un génie. Forrest a d’autant plus de mal à établir une relation père-fils avec lui qu’il ne sont pas souvent ensemble, et quand ils se retrouvent ils ont bien du mal à établir le dialogue.

Il fut question que le livre soit adapté lui aussi au cinéma, mais le projet fut repoussé alors que l'Amérique venait d'être frappée au coeur le 11 septembre 2001. Eric Roth, qui avait écrit l'adaptation pour le premier film, a bien écrit un scénario pour Gump & Cie en 2001.

En dehors d'une levée de sourcils du côté de la Paramount en 2007, vraisemblablement désireuse de réactiver le projet, il s'est depuis perdu dans le gouffre du Development Hell, pour ne jamais en sortir. Et Tom Hanks a désormais 66 ans. 28 ans après la sortie du film, on l'imagine mal incarner avec la même candeur son personnage si iconique...