19 juillet 2022

Mort de la chanteuse Dani

Danièle Graule dit Dani a commencé sa carrière comme photographe et mannequin avant d'enregistrer un premier disque en 1966 et poursuivra sa carrière jusqu'en 2022, puisqu'elle venait de travailler sur un nouvel album, Attention Départ.

Au cinéma, Dani a débuté chez Roger Vadim en 1964 dans La ronde, sous le nom de Dany Craule. Après quelques apparitions durant la fin des années 60, elle obtient un premier rôle féminin dans Tumuc Humac de Jean-Marie Périer (1971), puis tourne pour Lautner (Quelques messieurs trop tranquilles) et François Truffaut pour La Nuit américaine et L'Amour en fuite, dans lesquels elle incarne un même personnage.

La décennie 80 est celle d'un passage à vide artistique pour Dani, qui lutte pour se sortir de la toxicomanie. Elle revient au cinéma avec Une affaire de femmes de Claude Chabrol (1988), puis plusieurs apparitions dans des séries. Les années 90 la voient tourner des seconds rôles pour Romain Goupil, Claire Denis, Sylvie Verheyde ou Maïwenn.

En 2007, elle est nommée au César du Meilleur second rôle pour son personnage de concierge partant à la retraite dans Fauteuils d'orchestre de Danièle Thompson.

Après sa participation à deux séries (Le temps est assassin et Aux animaux la guerre), elle tourne à deux reprises pour Olivier Marchal pour les polars Carbone (2017) puis Bronx (2020), et interprète une chanteuse à succès des années 60 et 70 en fin de carrière dans Guy (2018). Elle s'éteint en 2022 à 77 ans.

Netflix : bande-annonce de The Munsters, le nouveau film de Rob Zombie

La famille Munster va faire son grand retour ! Héros de la sitcom Les Monstres, diffusée entre 1964 et 1966 sur CBS, Herman, qui ressemble à s'y méprendre à la créature de Frankenstein, et sa femme goule Lily se refont en effet une jeunesse grâce à Rob Zombie, le réalisateur de La Maison des mille morts (2003) et du premier remake d’Halloween (2007).

Grand fan de la série des années 60, le cinéaste a choisi de lui donner une version cinématographique qui devait au départ être diffusée sur la plateforme de streaming Peacock mais qui a finalement atterri chez Netflix comme l’a révélé Rob Zombie sur Instagram.

“Cet automne, on va faire des folies comme en 1964 ! Yep, Les Monstres et La Famille Addams reviennent à la télé en même temps grâce à Netflix. Cela fait 58 ans que ce choc des titans a eu lieu. Un divertissement parfait pour votre fête de sculpture sur citrouille”, a-t-il ainsi écrit en légende d’un montage montrant l’affiche de son film et celle de la série de Tim Burton consacrée à Mercredi Addams qui sortira à la même période.

Quelques jours avant, une bande-annonce de The Munsters portée sur l’histoire d’amour entre Herman (Jeff Daniel Phillips) et Lily (Sheri Moon Zombie) avait été mise en ligne (à voir ci-dessus). Des images particulièrement loufoques dans lesquelles on peut aussi voir les acteurs Dan Roebuck, Jorge Garcia, Dee Wallace, Sylvester McCoy, Richard Brake et Cassandra Peterson.

Sex Education : la série Netflix existe en manga

 

Bonne nouvelle pour les fans de Sex Education et de mangas. La série à succès de Netflix a droit à une adaptation en manga, dessinée par John Tarachine auteur entre autres de Goodnight, I Love You.

Le manga est édité par Global Comic du groupe Kadokawa et est donc dessiné par Tarachine, qui a récemment écrit et dessiné Umi ga Hashiru End Roll, un manga sorti en 2020. Le premier numéro du manga est déjà terminé et disponible dès maintenant sur le site Comic Bridge de Kadokawa pour les fans qui souhaitent découvrir le premier chapitre. Seul hic : il n’est pour l’instant disponible qu’en japonais.

Le manga arrive alors qu’on vient d’apprendre que des membres de la distribution – en l’occurrence les interprètes d’Ola et Lily – ne seront pas dans la saison 4. En effet, Patricia Allison (Ola) et Tanya Reynolds (Lily) ont toutes deux annoncé qu'elles quittaient la série, ce qui a surpris et déçu les fans de la série.

Pour se consoler, on peut retrouver en attendant Otis, Maeve, Eric et les autres en version 2D dans le manga.

Tout sur le nouveau film de M. Night Shyamalan

Pendant longtemps, le prochain film de M. Night Shyamalan n'avait qu'un titre, Knock at the Cabin. Mais aussi une date de sortie, le 1er février 2023 en France. Et un casting emmené par Dave Bautista, Jonathan Groff, Nikki Amuka-Bird ou encore Rupert Grint. Grâce à l'auteu (La Cabane aux confins du monde en VF)r Paul G. Tremblay, nous savons désormais qu'il s'agira d'une adaptation de son roman The Cabin at the End of the World, paru en 2018.

C'est le principal intéressé qui l'a lui-même révélé dans une interview donnée à CNBC, Et cela voudrait donc dire que le prochain film du réalisateur de Sixième sens et Incassable se focalisera sur une famille dont les vacances dans une cabane isolée sont interrompues par un groupe d'inconnus qui les prend en otage et leur annonce qu'il doit sacrifier une personne pour empêcher la fin du monde imminente.

Si M. Night Shyamalan suit, à la lettre, les principaux événements du livre. Mais tout porte à croire que la fidélité envers le matériau original sera de mise : à défaut d'avoir officié comme coscénariste de l'adaptation, Paul G. Tremblay a joué les consultants auprès du réalisateur, lorsque celui-ci avait des questions sur le roman.

"Night et moi avons discuté du livre et j'ai répondu à plusieurs de ses questions sur les personnages et l'histoire, sur la raison pour laquelle j'avais fait telle ou telle chose", explique l'auteur. "Je ne peux pas parler de son processus d'écriture. Mais j'ai pu me rendre sur le plateau pendant deux jours et le voir à l'œuvre avec son équipe. J'en suis revenu impressionné par l'atmosphère créative positive qu'il est parvenu à engendrer."

Rendez-vous donc en début d'année prochaine pour découvrir cette deuxième adaptation d'affilée de M. NIght Shyamalan, après Old, inspiré du roman graphique Château de sable signé Pierre-Oscar Levy et Frederik Peeters.

Je suis né à 17 ans : le best-seller de Thierry Beccaro adapté par France 2 avec Elsa Lunghini

L’un des animateurs les plus populaires du PAF va bientôt signer son grand retour sur France 2. La chaîne vient en effet d’annoncer le début du tournage d’un nouvel unitaire intitulé Je suis né à 17 ans, adapté du roman autobiographique écrit par Thierry Beccaro avec l'aide de Jean-Philippe Zapp et paru en 2019. Pour l’occasion, l’ancien animateur de Motus et Télématin reviendra sur la Deux pour jouer son propre rôle.

Réalisé par Julien Seri (Munch) et écrit par François Olivier Rousseau, Je suis né à 17 ans suit Thierry, un ancien enfant battu, qui a réussi à se construire malgré les violences qu’il a subi. Mais les traumatismes de l’enfance sont toujours présents, générateurs d'angoisses et d'un perpétuel manque de confiance en soi.

L’annonce de la mort imminente du père coupable des brutalités, et avec lequel Thierry a rompu toute relation, sonne l’heure des comptes. Le moment est venu pour lui de mettre de l’ordre dans sa mémoire et dans ses sentiments.

Pour liquider le passé, il faut d’abord le comprendre. C’est ce que Thierry s’applique à faire avec l’aide de son psy et de ses proches, sa mère, sa sœur, sa compagne, avec le soutien de ses enfants, surtout, pour lesquels il a su être un père tendre qui n’a pas reproduit le schéma de sa propre malédiction…

Le père de Thierry Beccaro sera incarné par Moïse Santamaria, connu par les téléspectateurs de France 2 pour son rôle de Manu dans Un Si Grand Soleil. Elsa Lunghini (Ici tout commence) fera également partie du casting. Jules Morlon et Pierre Azarello camperont Thierry aux différents âges de sa vie et Anne Loiret prêtera ses traits à la tante de l'ancien animateur.

La fiction, produite par Eric Dionysius pour Daigoro Films et Benjamin Lanlard pour La Fabrique, sera en tournage jusqu’au 16 août à Lille et dans sa région.

Harry Potter : voilà à quoi ressemble Voldemort dans les livres

Un crâne chauve et pâle, deux cavités reptiliennes en guise de narines, un regard sinistre et un lugubre rictus...

Aperçu à la fin de Harry Potter à l'école des sorciers (sur le crâne du Professeur Quirell) puis présent dans tous les longs métrages de la saga magique à partir de Harry Potter et la Coupe de Feu, le lugubre mage noir qui a juré de tuer le petit sorcier, incarné par Ralph Fiennes, arbore une apparence pour le moins effrayante.

Pourtant, ainsi que l'a récemment rappelé le compte Twitter de Imladris Films, le visage de Voldemort aurait pu être encore plus monstrueux si les équipes des films avaient suivi à la lettre la description que J.K. Rowling faisait du personnage dans les ouvrages originaux.

"Plus livide qu'une tête de mort, les yeux écarlates et grands ouverts, le nez plat, avec deux fentes en guise de narines, à la manière des serpents", écrivait-elle dans le quatrième opus de la saga littéraire, insistant particulièrement sur la proximité entre Voldemort et l'animal emblème de Serpentard.

S'inspirant de ces quelques phrases, mais aussi des sculptures préparatoires réalisées par les équipes des films pour le premier opus - des objets qui sont encore aujourd'hui conservés parmi les archives de Warner -, des artistes du Web se sont donc amusés à modifier l'apparence du personnage dans quelques scènes de la saga (voir ci-dessus).

Spider-Man version 1977

En 1977, la chaine américaine CBS lance une série autour de Spider-Man. Ou plutôt, elle décide de tourner un pilote et d'attendre de voir comment il est reçu avant de financer les épisodes suivants. Le résultat est un téléfilm sobrement intitulé Spider-Man, qui connaîtra une sortie au cinéma en France sous le titre L'Homme-araignée.

L'histoire reprend un canevas connu : Peter Parker (Nicholas Hammond), photographe pour le Daily Bugle, est mordu par une araignée radioactive et se découvre des super-pouvoirs. Il va devenir le super-héros Spider-Man, et combattre un certain Guru, qui hypnotise ses victimes afin qu'elles se suicident. Il peut arrêter ce jeu de massacre si la ville de New York lui offre 50 millions de dollars.

Evidemment, avec un regard actuel et le recul, ce téléfilm semble ne pas avoir de moyens, mais c'est parce que le budget est passé dans les effets de grimpe aux murs de Spider-Man. Grâce à cela, les cascades sont efficaces, mais les décors peinent à convaincre ou à donner une identité visuelle au long métrage, qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il a. On note aussi une implication totale des seconds rôles, qui jouent avec sérieux des dialogues qui tiennent globalement la route.

Ce pilote passe à la télé le 14 septembre 1977 et il est extrêmement bien reçu par le jeune public, mais moins par la tranche des 18-49 ans, préférée des annonceurs. Du fait de ce semi-succès, CBS va bien commander une série, mais en se limitant à quelques épisodes. La série commence donc le 5 avril 1978 avec 5 épisodes jusqu'au 3 mai.

J. Jonah Jameson n'est pas aussi antipathique que dans les comics et, pour le passage en série, David White, qui l'interprétait dans le téléfilm, doit laisser sa place à Robert F. Simon, vétéran de la télé et lui aussi un ancien de Ma sorcière bien-aimée.

Les intrigues de la série reposent sur les super-pouvoirs de l'Homme-araignée, et l'opposent à des méchants relativement classiques, qui ne sont pas piochés dans le catalogue Marvel. Et si Stan Lee a volontairement vendu les droits de Spider-Man au producteur Daniel R. Goodman, les deux hommes sont en désaccord sur la direction narrative prise par la série.

La saison 2 doit commencer à l'automne 1978, et le producteur Lionel Siegel (L'homme qui valait 3 milliards) arrive pour rendre le show plus adapté au public adulte. Une romance est ajoutée avec l'introduction du personnage de Julie Masters (Ellen Bry) et les intrigues ne parlent plus de plutonium mais de trafic de drogues et d'espionnage. Autre changement, la diffusion est complètement explosée.

Après deux épisodes en septembre 78, les six autres passent le 25 novembre (E03), le 30 décembre (E04), les 7 et 21 février 1979 (E05 et 06) et le 6 juillet (E07 et 08). A noter que des épisodes de la série Spider-Man seront remontés afin de devenir des longs métrages de cinéma pour le marché international. Il s'agit de La Riposte de l'Homme-araignée (S01E02 et 03, 1978) puis Spider-Man défie le dragon (S02E07 et 08, 1979).

Après cela, CBS annule la série car elle ne souhaitait pas devenir la chaine des super-héros. Il faut dire qu'elle comprenait déjà une série sur Hulk, un pilote sur Doctor Strange (bientôt traité ici) et deux téléfilms sur Captain America (qui ont déjà leur article dédié). Un univers connecté peut-être trop tôt avorté qui aurait pu faire office - toutes proportions gardées - de précurseur du Marvel Cinematic Universe. 

Netflix : les abonnés agacés par le film Persuasion avec Dakota Johnson

Dans Persuasion, Dakota Johnson devient Anne Elliott, l’héroïne de Jane Austen. Loin d’être une adaptation classique et fidèle à l'œuvre originale, le long métrage propose au contraire une relecture contemporaine, évoquant davantage la série La Chronique des Bridgerton que le travail de l’auteure.

Si les dialogues sont plus que simplifiés, pour ne pas dire dénaturés - le mot “ex” est même utilisé dans le film ! -, le personnage principal brise également le quatrième mur pour s’adresser directement aux spectateurs, regard face caméra. Cette technique de narration ne date pas d’hier, mais elle fait surtout écho à une autre série récente, Fleabag, phénomène britannique créé par Phoebe Waller-Bridge.

Dans cette tentative de modernisation, Persuasion tente visiblement de séduire une audience plus jeune et peu familière avec les œuvres de l’immense écrivaine. C’est l’objet de frustration d’un bon nombre de spectateurs qui n’ont pas pu s’empêcher d’exprimer leur ressenti sur les réseaux sociaux après le visionnage du film.

"Je suis surtout énervée que l’adaptation de Persuasion sur Netflix ne fasse pas confiance à son public avec les mots soigneusement et astucieusement choisis par Jane Austen. Mais je suis aussi en colère parce que je viens de gâcher mon après-midi à regarder le triste massacre d’une histoire belle et éloquente."

Dès la sortie de la bande-annonce, la réalisatrice Carrie Cracknell a dû essuyer quelques critiques de la part des puristes de Jane Austen. Dans une interview accordée à IndieWire, la cinéaste explique son choix de changer radicalement de ton : “C’est très important pour moi que le film illustre tout le désir, le chagrin et la complexité de l’expérience d’Anne Elliot. J’ai essayé de calibrer cela soigneusement et de trouver une énergie plus anarchique et comique.”

Stranger Things 4 : la somme folle touchée par Kate Bush pour la reprise de sa chanson dans la série Netflix

Cela fait maintenant des semaines que ce morceau trotte dans toutes les têtes des fans de Stranger Things et pour cause ! Running Up That Hill de Kate Bush est devenu un méga hit grâce à la saison 4 de la série Netflix.

La scène désormais culte qui se déroule dans l'épisode 4 a fait monter en flèche le morceau datant de 1985. Chanté par l'icône britannique Kate Bush, il s'est imposé dans les charts mais aussi dans les cœurs comme un moment emblématique de la pop culture dans sa manière de ressurgir grâce à une série télé !

Pour cette chanson vieille de 37 ans, et qui pourtant n’a pas pris une ride, Kate Bush a vu ses revenus croître de manière exponentielle. Les fans se sont rués sur les diverses plateformes de streaming et YouTube pour écouter en boucle la chanson qui a été rendue célèbre auprès d’un nouveau public grâce à la scène charnière où Max (interprétée par Sadie Sink) échappe à Vecna.

Mais combien Kate Bush a-t-elle gagné grâce à Running Up That Hill près de quatre décennies après sa sortie initiale ? CBS rapporte que depuis la diffusion de la chanson dans l’épisode 4 de Stranger Things "Chapitre quatre : cher Billy", la chanteuse a gagné 2,3 millions de dollars (environ 2,25 millions d’euros) en redevances de streaming !

Le rapport montre que la somme colossale a été acquise entre le 27 mai, date à laquelle l'épisode a été diffusé et a lancé le phénomène culturel, et le 23 juin. Kate Bush étant l’unique autrice, compositrice et productrice du morceau, il est fort probable qu’elle ait elle-même empoché la majorité des gains.

Au cours du mois de juin, le titre Running Up That Hill est devenu numéro un en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Suisse. Et c’est même devenu momentanément la chanson la plus écoutée au monde.

18 juillet 2022

Ye semble prêt à ouvrir des boutiques YZYSPLY

Ye pourrait ouvrir sous peu des boutiques YZYSPLY. Le rappeur et magnat de la mode a en tout cas déposé la marque à cette fin, comme le prouvent des documents juridiques obtenus par TMZ. D’ailleurs, le nom Yeezy Supply dira sans doute quelque chose aux fans de l’artiste puisqu’il s’agissait déjà du nom d’un site Web utilisé pour vendre des chaussures ou des vêtements en édition limitée.

Ye aurait donc pour projet de passer à la vitesse supérieure avec la création de boutiques physiques, tandis que le dépôt de la marque concerne également une ribambelle d’articles potentiels comme des chemises, des chapeaux, ou encore des visières.

Difficile de dire ce que Ye a exactement en tête pour sa marque YZYSPLY, tandis qu’il s’impose dans le secteur textile depuis quelques années grâce à l’alliance de Yeezy et Gap. En mai dernier, Ye s’est même payé le luxe de collaborer avec Balenciaga.

Une chose est sûre, Ye a encore des cartes à jouer pour étendre son empire textile, et rien ne semble pouvoir l’arrêter.