11 novembre 2021

#MeToo en France : Adèle Haenel témoigne dans un livre-enquête de Marine Turchi

Deux ans après avoir recueilli le témoignage choc de la comédienne Adèle Haenel (accusant le réalisateur Christophe Ruggia de harcèlement sexuel et attouchements), et mené une vaste enquête sur #MeToo dans le cinéma français, Marine Turchi, journaliste à Mediapart, dévoile un livre-enquête intitulé "Faute de preuves", qui vient de paraître au Seuil.

"Violences sexuelles : la police et la justice sont-elles à la hauteur ? La révolution #MeToo a-t-elle changé la donne ?" Marine Turchi revient en longueur sur ces questions, et croise de nombreuses sources pour éclairer ces sujets.

Il y est question d'anonymes, mais aussi du journaliste star Patrick Poivre d'Arvor (revenu dans l'actualité cette semaine avec les témoignages -à visage découvert- révélés par Libération), et enfin de trois affaires concernant le cinéma français, les affaires Luc Besson, Roman Polanski et Christophe Ruggia.

Marine Turchi a pu recueillir un nouveau témoignage exclusif d'Adèle Haenel, revenant en détails sur son parcours judiciaire et les échos qu'on eu sa prise de parole.

Rare en interview, Adèle Haenel livre en longueur son ressenti sur les deux dernières années qui se sont écoulées, et notamment sa vision du milieu du cinéma aujourd'hui : "Le monde du cinéma, pour moi, a envie de cicatriser un peu trop vite des questions qu'on vient juste de soulever.

Il y a une sorte d'obsession à faire la paix au plus vite, c'est-à-dire de replonger dans le statu quo, alors qu'au contraire il faut qu'on prenne le temps de comprendre les implications du mouvement #MeToo, afin de transformer l'organisation du travail et de la société en profondeur", confie-t-elle au cours de cet entretien d'une quinzaine de pages qui vient clore le livre de Marine Turchi.

"Cela fait maintenant plus de deux années consacrées à cette histoire. Je ne le regrette vraiment pas, parce que c'est la chose la plus importante que j'ai faite dans ma vie. (...) La chose la plus importante pour moi aujourd'hui, au-delà de la justice, c'est cette communauté. Le sentiment que ma démarche a pu aider certaines personnes. (...) Le plus important, c'est d'accueillir ces histoires et de reconnaître qu'il s'agit là d'un problème de société sur lequel on peut agir."

"Faute de preuves, enquête sur la justice face aux révélations #MeToo", par Marine Turchi, éditions Seuil, en librairie depuis le 10 novembre 2021.

10 novembre 2021

Caroline Margeridon cash sur l'infidélité : « Je dois avoir une tête à être cocue »

Le 4 novembre dernier, Caroline Margeridon a publié son tout premier ouvrage, intitulé Libre ! En pleine promotion, l'acheteuse emblématique de l'émission Affaire conclue a accordé une interview à Ici Paris, ce mercredi 10 novembre. L'occasion pour l'antiquaire de faire des confidences sur sa mère, qui avait vécu une relation amoureuse avec Johnny Hallyday, sur son début de carrière, mais aussi sur sa vie de famille.

Transparente, l'ancienne amie de Pierre-Jean Chalençon a même parlé de ses échecs sentimentaux, qui sont dus à plusieurs adultères. "Je dois avoir une tête à être cocue", a d'abord lancé Caroline Margeridon, avec humour, avant de préciser que "le père de [s]es enfants, puis [s]on ex-mari [l]'ont trompée". "Ils ont été suffisamment bêtes pour se faire choper", a-t-elle ajouté, avec mépris, avant de faire part de son incompréhension d'avoir subi plusieurs infidélités dans sa vie : "Pourtant, je suis restée égale à moi-même. Après mes deux grossesses, je ne me suis jamais laissée aller. J'ai retrouvé la ligne et j'ai toujours entretenu l'intimité dans mes relations."

Quoi qu'il en soit, la figure emblématique d'Affaire conclue reste catégorique : "La base du couple, c'est la confiance." "En amour comme en amitié, j'ai besoin d'exclusivité", a ajouté celle qui vit actuellement et "depuis deux ans et demi" une histoire avec "un Suisse" âgé de dix ans de plus qu'elle. "Quand je l'ai rencontré, j'ai fendu l'armure, car je pensais qu'il était homo. Je suis heureuse, mais ce n'est pas toujours simple", a déclaré Caroline Margeridon, qui reste lucide malgré les sentiments.

Meghan Markle revient avec pudeur sur ses pensées suicidaires

En mars dernier, dans une interview explosive accordée à la prêtresse de la télévision américaine Oprah Winfrey, Meghan Markle a évoqué son mal-être au sein de la famille royale. Au point que lorsqu'elle était enceinte de son premier enfant Archie, la duchesse de Sussex a pensé au suicide. "Je ne voulais juste plus être en vie. Et c’étaient des pensées constantes, terrifiantes, réelles et très claires", a-t-elle confié sur CBS. Torturée par ses idées noires, l'épouse du prince Harry aurait tenté de chercher de l'aide : "Et je suis allée voir l’institution, et j’ai dit que j’avais besoin d’aller quelque part pour obtenir de l’aide. J’ai dit que je ne m’étais jamais sentie comme ça avant (...) et on m’a dit que je ne pouvais pas, que ce ne serait pas bon pour l’institution", a-t-elle dénoncé à Oprah Winfrey.

Aujourd'hui, Meghan Markle "va beaucoup mieux". Invitée sur le plateau d'Andrew Ross Sorkin dans le DealBook Online Summit ce mardi 9 novembre, l'épouse du prince Harry a tenu à rassurer sur son état de santé. Une amélioration qui s'est enclenchée dès que le couple a renoncé à ses fonctions royales.

Dans cette interview choc, Meghan Markle a également dénoncé le racisme au sein de la famille royale. La duchesse de Sussex a dévoilé les inquiétudes sur la couleur de peau de son enfant, le petit Archie, qui lui ont été rapportées par le prince Harry."Mais il a voulu s’assurer que je sache (...) que ce n’était ni sa grand-mère, ni son grand-père", a déclaré la mère des petits Archie et Lilibeth.

Un mal-être qui a encouragé le couple a quitté le Royaume-Uni. "Pour Harry, c'était soit Meghan, soit la monarchie", a affirmé Andrew Morton dans son livre Meghan and the Unmasking of the Monarchy, et cité par The Mirror. Selon le biographe, les négociations entre le prince Harry et Oprah Winfrey étaient déjà en cours six mois après leur mariage en 2018.

Alec Baldwin réclame la présence de policiers sur les plateaux dès lors que des armes à feu sont utilisées

Alec Baldwin pense avoir une solution pour éviter que le drame du tournage de Rust ne se reproduise : l’acteur veut qu’un officier de police soit présent sur le plateau de chaque film qui manipule des armes à feu, pour superviser leur utilisation. C’est en tout cas ce qu’il a réclamé dans un post sur Twitter et Instagram.

« Chaque plateau de cinéma ou de télévision qui utilise des armes, factices ou non, devrait avoir un officier de police sur le plateau, engagé par la production, pour contrôler spécifiquement la sécurité des armes », a-t-il posté, presque trois semaines après le drame qui a endeuillé le tournage du western, au Nouveau-Mexique.

Lorsqu’il a tiré avec le pistolet qui a accidentellement tué Halyna Hutchins, le 21 octobre dernier, Alec Baldwin pensait qu’il était « cold », un terme employé sur les plateaux de cinéma pour décrire une arme « sans danger », donc non chargée, ou chargée de balles à blanc. Alors qu’il répétait la scène, le coup est parti, abattant la directrice de la photographie. Deux des personnes responsables des armes à feu, l’armurière Hannah Gutierrez-Reed, et l’assistant-réalisateur Dave Halls, ont été implicitement mis en cause dans l’incident. Mais l’enquête de police, plutôt discrète, n’a pour le moment en aucune manière donné de piste sur la thèse privilégiée par les autorités. L’avocat de l’armurière a de son côté laissé entendre qu’un sabotage intentionnel pouvait être à l’origine de cet accident mortel.

Caitlyn Jenner voudrait avoir de meilleurs rapports avec son ex, Kris Jenner

Caitlyn Jenner n’est pas en conflit avec son ex-femme, Kris Jenner. Mais elle reconnaît que la situation pourrait être plus chaleureuse. L’ex-championne olympique, candidate dans l’édition australienne de Big Brother VIP, s’est récemment confiée sur sa relation à la mère de ses filles Kendall et Kylie. Et à l’évidence, elle laisse à désirer.

« De mon point de vue, notre relation n’est pas aussi bonne qu’elle devrait l’être. Je n’ai pas de rancune envers elle. Nous avons fait du bon travail, tout est ok de ce côté-là. Mais oui, j’aimerais qu’on soit plus proches, mais ce n’est pas le cas », a-t-elle confié, selon un extrait relayé par le Daily Mail.

Mariés en 1991, Caitlyn (qui s’appelait alors Bruce) et Kris Jenner se sont séparés en 2013. Deux ans plus tard, l’ancien athlète faisait officiellement son coming out transgenre. Et si, comme elle l’avait révélé dans une interview avec Rob Lowe, sa transition n’a pas été la raison principale de leur rupture, elle a toujours reconnu que son comportement, au cours de son parcours pré-transition, a évidemment causé des tensions dans leur couple.

« Notre relation est correcte. Mais ce n’est pas… Enfin je pense qu’elle pourrait être meilleure ne serait-ce que pour les enfants. C’est toujours le cas quand vous avez ce genre de situation. Tout dépend de la façon dont la mère et le père s’entendent. Est-ce que c’est facile, est-ce que ça se passe bien quand ils se voient ? Y a-t-il des tensions ? », a-t-elle expliqué.

Squid Game : une poupée géante provoque la colère des parents britanniques

Quand la réalité rattrape la fiction… Un centre commercial a cherché à surfer sur le succès planétaire de Squid Game en exposant dans son enceinte une statue géante à l’effigie de la poupée tirée du jeu "1,2,3 soleil" (épisode 1) de la série Netflix. Une campagne publicitaire osée, qui a très vite tourné au concept marketing totalement catastrophique…

De nombreux parents ont en effet exprimé leur mécontentement qu’une référence à une série aussi violente puisse être affichée dans un lieu fréquenté par les familles, et donc les enfants. Rappelons que la série a fait l’objet de vives polémiques, des enfants ayant reproduit certains des jeux de Squid Game dans leur cour de récréation.

"Mes deux enfants savent lire, et nul doute qu'après avoir lu ces panneaux, ils vont davantage s'intéresser à cette série qu'auparavant" a commenté une mère de famille furieuse interrogée par nos confrères de Manchester Evening News.

La polémique intervient quelques jours après que ce centre commercial mancunien a annoncé la fin de la traditionnelle mise en place du sapin de Noël. "Ils se débarrassent du sapin pour nous mettre cette chose à la place ?" s’est indignée une autre mère de famille.

John Wick 4, avec Keanu Reeves : le titre officiel révélé ?

Le tournage de John Wick 4, qui s'est déroulé en partie à Paris, vient tout juste de se terminer. Pour fêter ça, l'équipe du film a reçu en cadeau des goodies liés à l'univers du tueur à gages campé par Keanu Reeves.

Le cascadeur Tsvetolyub Iliev, qui a officié sur le 4ème volet, a posté des photos de ces présents sur son compte Instagram, dévoilant au passage le titre du film.

Sur un des clichés, on peut apercevoir un sac avec l'inscription : "John Wick 4 : Hagakure", en lettres rouges du plus bel effet. Hagakure est un guide pratique et spirituel destiné aux guerriers Samouraï. Il a été créé par Yamamoto Tsunetomo. En japonais, cela signifie "à l'ombre des feuilles" ou "caché dans le feuillage".

Il s’agit d’une compilation des pensées et enseignements de Yamamoto Tsunetomo, ancien Samouraï vassal de Nabeshima Mitsushige. Ce titre, pour le moment non confirmé, serait somme toute logique, le récit de ce 4ème opus entraînant Baba Yaga au Japon. Par ailleurs, John Wick y retrouvera un vieil ami incarné par Donnie Yen, sans doute une personne qui a beaucoup compté dans le parcours du héros.

Notre implacable assassin va en effet se balader entre Paris, Berlin et le Pays du Soleil Levant, faisant aussi un petit passage à New York. À noter que John Wick 3 avait comme titre Parabellum. Il faisait référence à la célèbre locution latine "Si vis pacem, para bellum", qui veut dire "Si tu veux la paix, prépare la guerre".

Le Hagakure est aussi appelé Le Livre du Samouraï. Il est largement mentionné dans Ghost Dog, la voie du Samouraï, film de Jim Jarmusch sorti en 1999. Quant à John Wick 4, il débarquera en salles le 25 mai 2022.

Demon Slayer censurée en Corée du Sud : pourquoi la série animée a été retouchée

En général, les séries animées sont censurées en raison de leurs scènes violentes ou pour atténuer leur degré de nudité montrée à l’écran. Mais c’est pour une toute autre raison que Demon Slayer a fait l’objet d’une modification de son contenu en Corée du Sud.

Détail que n’ont peut-être pas remarqué les spectateurs français, les boucles d’oreille arborées par Tanjirō reproduisent le symbole du drapeau de l’Armée impériale japonaise. Or, la présence de ce symbole aurait pu entraîner une crise diplomatique entre le Japon et la Corée du Sud, le territoire coréen ayant été occupé par l’armée nippone depuis le début du XXe siècle (1905) jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Afin d’éviter toute incompréhension, la décision a donc été prise de modifier les boucles d’oreille de Tanjirō afin de ne pas heurter la sensibilité des téléspectateurs coréens. Ainsi, le motif a été remplacé par l’actuel drapon du Japon, soit une sphère rouge sur un fond blanc. En France, c’est évidemment la version originale (avec le drapeau de l’Armée impériale donc) qui a été diffusée.

La première saison de l’anime est disponible sur Netflix et Amazon Prime Video ; la seconde est actuellement diffusée chaque semaine en exclusivité simulcast sur les plateformes Wakanim et Crunchyroll.

Mort de Dean Stockwell : l'hommage de Scott Bakula de Code Quantum

"Ziggy dit que tu as 87% de chance..." Cette réplique résonne encore aux oreilles des fans de Code Quantum, encore sous le coup de la nouvelle du décès de Dean Stockwell, l'interprète de Al Calavicci dans la série de SF culte des années 90, jadis diffusée en France sur M6.

Durant 5 saisons, Stockwell a incarné le "conseiller technique voyage dans le temps" du show, aidant Sam Beckett (Scott Bakula) à réparer les erreurs du passé. Aujourd'hui, c'est ce dernier qui prend la parole pour rendre hommage à son ami disparu dans une lettre émouvante (communiquée à Deadline) :

"J'ai rencontré Dean lors de son audition pour Code Quantum en 1988. J'avais déjà été choisi et il avait accepté une "lecture" pour la chaîne. Ce jour-là, dans le bureau de Brandon Tartikoff [le directeur des programmes de NBC à l'époque, NdlR], nous avons immédiatement créé un lien qui a changé ma vie et ma carrière.

Quelle chance nous avions de l'avoir ! Quelques mois plus tard, il était nommé à l'Oscar du Meilleur acteur pour son rôle dans "Veuve, mais pas trop", mais était bloqué [occupé à tourner] à nos côtés. Heureux hasard ? Tout ce que je sais, c'est qu'il n'a jamais essayé de nous quitter et ne s'est jamais plaint, il aimait le rôle comme la série, et le reste est entré dans l'Histoire.

Il est devenu pour moi un ami cher et un mentor. Nous sommes devenus très proches lors de ces cinq années très intenses. Dean était un passionné... de la vie, de son travail, de son art (c'était un artiste incroyable !), de sa famille et de nombreuses causes, personnes, musiques, cigares, golf et de la planète, entre autres !

En tant qu'ancien enfant-star, il avait une tendresse particulière pour les jeunes acteurs qui arrivaient sur notre plateau. Il se montrait très protecteur de leurs droits et de leur sécurité, vérifiant toujours qu'ils allaient bien. Son grand coeur envers les enfants nous a fait leur prêter attention aussi, et [nous a incité] à nous montrer plus attentionnés. 

En
dépit d'une carrière en dents de scie en plus de 70 ans dans ce métier, il était toujours reconnaissant et ravi de pouvoir continuer à travailler. La seule fois où je l'ai entendu se plaindre, c'était lorsqu'on l'a appelé à son terrain de golf parce qu'on l'attendait pour travailler !

Il annonçait son arrivée sur le plateau (si l'on n'avait pas déjà remaqué une fumée de cigare derrière lui) avec un cri : "Maintenant, on commence à s'amuser !" On n'aurait pas pu mieux dire.

Je l'aimais profondément et j'ai été honoré de le connaître. Il m'a aidé à devenir un meilleur être humain..."

Lady Gaga et Adam Driver sur le tapis rouge de la Première glamour de House of Gucci

Le film House of Gucci est basé sur l’histoire vraie de l’empire familial qui se cache derrière la célèbre marque de luxe italienne. Sur plus de trois décennies de passions, trahisons, décadence, vengeance et finalement meurtre, le film met en scène ce que signifie un nom, ce qu’il vaut et jusqu’où une famille peut aller pour reprendre le contrôle.