13 avril 2021

Mort du réalisateur Richard Rush

Chacun son Richard Rush. Beaucoup de cinéphiles, François Truffaut en tête, l’admiraient pour Le Diable en boîte (The Stunt Man), vertigineuse mise en abyme du monde du cinéma, sa Nuit américaine à lui en quelque sorte, qui n’avait pas rencontré le public à l’époque de sa sortie (1980), mais récolté tout de même trois nominations aux Oscars. Meilleur scénario, meilleure réalisation et meilleur acteur pour Peter O’Toole, dans le rôle d'un réalisateur diabolique qui poussait un cascadeur à flirter avec la mort pour mettre en boîte le plan parfait.

Les ados des années 90, eux, se souviennent sans doute surtout de Color of Night, thriller érotique post-Basic Instinct, gros plaisir coupable de l’époque, dont les scènes de sexe entre Bruce Willis et Jane March, nous apprend Wikipédia, furent classées par le magazine Maxim comme les « meilleures de tous les temps ». Le scénariste star Shane Black, lui, doit avoir passé pas mal de temps dans ses jeunes années à regarder Les Anges gardiens (aucun lien avec Jean-Marie Poiré), alias Freebie and the Bean, mètre-étalon du buddy-movie, mélange bordélique et irrévérencieux d’action, de violence et d’humour, qui inspira les classiques eighties du genre, L’Arme fatale en tête. Quant à Quentin Tarantino, il a emprunté à la BO. du film de courses de stock-cars Thunder Alley un morceau infernal, Riot in Thunder Alley, tout en sitar et bongos, pour rythmer la course-poursuite finale de Boulevard de la mort.

Né à New York en 1929, Ruchard Rush appartenait à la première génération de réalisateurs ayant fait leurs classes sur les bancs de UCLA, future pépinière des talents du Nouvel Hollywood. Ses débuts sont emblématiques de la manière dont un apprenti filmmaker grimpait les échelons de l’industrie dans les sixties : beaucoup de films de bagnoles, de bikers ou de hippies (Le retour des anges de l’enfer, Psych-Out, Les sept sauvages…), souvent tournés pour la boîte American International Pictures, et employant régulièrement un acteur débutant nommé Jack Nicholson.

En 1970, c’est Campus (Getting Straight), avec Elliott Gould et Candice Bergen, l’un des nombreux films autour de la révolte estudiantine qui pullulaient dans l’après-68 (Zabriskie Point, Des fraises et du sang, Vas-y, fonce…), et l’un des meilleurs représentants du genre, que Tarantino avait inclus dans la liste des films à potasser avant Once upon a time… in Hollywood. Le succès du film fera accéder Richard Rush à un nouveau statut, confirmé par la popularité des Anges gardiens. Mais, dix ans plus tard, l’échec commercial de son chef-d’œuvre, Le Diable en boîte, trop compliqué à « marketer », plus ou moins enterré par son distributeur, sera une blessure douloureuse, qu’il tentera de guérir en 2000, dans un making-of rétrospectif au titre explicite, The Sinister Saga of making The Stunt Man.

Richard Rush est mort le 8 avril, à l’âge de 91 ans, à son domicile de Los Angeles. Il laisse une filmographie finalement assez courte, mais était sans doute le seul cinéaste à pouvoir s’enorgueillir, comme le rappelait la journaliste Kim Morgan, d’avoir signé un film adoré par Truffaut (Le Diable en boîte), un autre par Kubrick (Les Anges gardiens) et un troisième par Ingmar Bergman (Campus). Sans compter la demi-douzaine vénérée par Tarantino.

Netflix prépare un film Gundam en live action par le réalisateur Jordan Vogt-Roberts

Après trois ans sans aucune nouvelle du projet en live action Gundam, Netflix annonce aujourd’hui que le film se fera bel et bien qu’il sera disponible à l’international (hors Chine) sur la plateforme. C’est Jordan Vogt-Roberts - un habitué des blockbusters à qui l’on doit le récent Kong Skull Island - qui a été choisi pour le réaliser.

Comme l’explique Variety, nous ne savons pas encore quel arc adaptera le long-métrage mais il y a de quoi faire. La franchise nippone Mobile Suit Gundam compte en effet à ce jour une trentaine de séries, de films, d’OAV, mais aussi des jeux-vidéos, des mangas et autres romans.  

Pour rappel, les studios Legendary et Sunrise avaient annoncé en 2018 la mise en chantier de ce film en prises de vues réelles centré sur les robots géants, avec Brian K. Vaughan (auteur du comic book Y: Le dernier homme) à l’écriture.

Ce nouveau long-métrage devrait faire oublier le téléfilm japano-canadien G-Saviour, première tentative d’adaptation en live action. Sorti en 2000, il devait fêter les 20 ans de la franchise mais a été vivement critiqué par les fans et désavoué par Yoshiyuki Tomino lui-même.

Section de recherches : la série de TF1 s'arrête après 14 saisons

TF1 semble plus que jamais décidée à renouveler son offre de fictions policières. Après Alice Nevers et Profilage, c'est au tour de Section de recherches de s'arrêter. Selon Satellifax, la série policière portée par Xavier Deluc et Franck Sémonin ne connaîtra pas de saison 15 et prend fin après 14 ans de bons et loyaux services sur la Une.

Comme Alice Nevers, dont nous vous avions annoncé l'annulation en exclusivité en janvier, Section de recherches fait les frais de ses audiences en baisse sur la cible prioritaires des femmes responsables des achats de moins de cinquante ans (la cible prioritaire pour TF1)

Bien que la saison 14, diffusée du 28 janvier au 11 mars, ait été suivie en moyenne en audience veille par 5,67 millions de téléspectateurs (soit 25,0% de l'ensemble du public), ces huit derniers épisodes affichent une part d'audience de seulement 17,7% sur la cible des FRDA-50. Ce qui n'est pas suffisant pour une chaîne comme TF1. Et reflète une tendance en baisse depuis la saison 11.

Il n'y aura donc pas vraiment eu d'effet Fabienne Carat pour Section de recherches - la chaîne comptait certainement sur la star de Plus belle la vie pour rajeunir et féminiser encore plus l'audience de la série. Mais que les fans se rassurent : les enquêteurs de la SR de Nice devraient tout de même revenir une toute dernière fois à l'antenne avant de ranger leurs uniformes au placard.

Toujours selon Satellifax, TF1 et la production, Auteurs Associés (Mediawan), travaillent actuellement à un "beau final" qui devrait permettre aux scénaristes d'offrir une vraie fin aux aventures de Martin Bernier, Lucas Auriol, et Jeanne Lorieux, qui s'étaient achevées sur un cliffhanger en fin de saison 14.

Aucune information supplémentaire n'a encore été dévoilée au sujet de ce final, mais tout porte à croire qu'il prendra la forme d'un téléfilm ou d'un double épisode de conclusion. La chaîne développe d'ailleurs également en parallèle, selon les déclarations de Marine Delterme, un épisode final pour Alice Nevers, afin de clore en beauté, là encore, une série qui a, pour sa part, connu 18 saisons.

En se séparant de trois de ses marques policières emblématiques (Profilage, Alice Nevers, et Section de recherches), qui devenaient pour la plupart "vieillissantes" au niveau des intrigues, TF1 paraît prête à laisser la place à des séries plus modernes et plus dans l'air du temps.

À l'image de Balthazar, qui cartonne depuis son lancement en 2018 et reviendra prochainement avec une saison 4 sans Hélène de Fougerolles. Ou de la nouveauté HPI, qui débutera le 29 avril à l'antenne et verra Audrey Fleurot incarner une femme de ménage au QI hors norme qui devient consultante pour la police.

Hawaii 5-0 : Daniel Dae Kim revient sur son départ compliqué de la série

En 2017, Daniel Dae Kim quittait Hawaii 5-0 après 7 années de bons et loyaux services dans la peau de Chin Ho Kelly. A l’époque, l’acteur avait expliqué que son départ, ainsi que celui de Grace Park (Kono Kalakaua), découlaient du refus de la production d'aligner leurs salaires sur ceux de Scott Caan (Danny Williams) et Alex O’Loughlin (Steve McGarrett).

Daniel Dae Kim a profité d’un entretien publié hier sur le site Vulture pour clarifier les circonstances de son différend avec les studios. “Une chose qui n'a jamais vraiment été correctement relayée, c’est le montant de la baisse de salaire que j'ai subie entre Hawaii 5-0 et Lost ", note-t-il, avant de préciser : "C'était drastique, et l’écart n’a jamais été rattrapé avec les années."

A la fin de la saison 7, au moment de renouveler son contrat, il a donc tenté de combler la différence “significative” de salaire entre lui et ses co-stars Scott Caan et Alex O’Loughlin en demandant à CBS de “nous rendre tous égaux. De faire de nous tous un ensemble, ce que je pensais que nous avions toujours été.”

“Je ne pensais pas que c’était une demande déraisonnable”, ajoute-t-il. “J’ai été transparent dès le début sur le sujet auprès des autres comédiens, du showrunner et du studio. Mais c’est la manière dont les choses ne se sont pas faites qui a rendu ma demande beaucoup plus dramatique.”

A l’époque, CBS avait en effet insisté sur le fait qu’ils avaient “tout essayer pour garder” Daniel Dae Kim et Grace Park, en leur offrant “des augmentations de salaire significatives”.

Dans cette même interview, le comédien d’origine coréenne a également laissé entendre que ses co-stars du Five-0 n’étaient pas tous favorables à sa prise de position. “Je pense que dès qu’il y a un groupe d’acteurs, chacun a des objectifs personnels et individuels. C’est donc compliqué pour moi de savoir s’ils étaient tous mes alliés dans cette histoire… Ce que je sais par contre, c’est que ma relation avec eux a changé.”

Heureusement pour lui, Daniel Dae Kim a très vite su rebondir suite à son départ en rejoignant, le temps de 4 épisodes, la série médicale Good Doctor, dont il est producteur. Depuis cette année, il a intégré le casting de New Amsterdam, dans laquelle il campe le Dr. Cassian Shin.

Pour rappel, la dixième et dernière saison d’Hawaii 5-0 est actuellement diffusée tous les samedis soirs à partir de 21h05 sur M6.

Will Smith et Antoine Fuqua refusent de tourner dans l'État de Géorgie en raison d'une loi controversée

Situé à l'Est des États-Unis, l'État de Géorgie héberge de nombreux tournages hollywoodiens. Décor idéal pour les productions en tout genre, il devait également accueillir l'équipe du nouveau film d'Antoine Fuqua, Emancipation, avec Will Smith dans le premier rôle. Pourtant, une loi électorale promulguée par le gouverneur républicain Brian Kemp suscite l'indignation de nombreuses personnalités et contraint l'équipe du film à réagir.

Le texte, qui fait suite aux dernières élections présidentielles, vise à lutter contre la fraude en durcissant les contrôles d'identité des électeurs qui votent par correspondance. Cette loi restreint notamment l'accès aux urnes aux communautés minoritaires et principalement aux électeurs afro-américains. Une atteinte à la liberté de vote qui force la production d'Antoine Fuqua à boycotter le territoire et à tourner dans un autre État.

"Alors que la Nation se réconcilie avec son histoire et tente d'éliminer les vestiges du racisme institutionnel pour une meilleure justice raciale, nous ne pouvons pas, en toute conscience, apporter un soutien économique à un gouvernement qui vote des lois régressives promulguées pour restreindre l'accès des électeurs", ont déclaré le réalisateur et Will Smith dans un communiqué partagé par l'Agence France Presse. 

Le tournage d'Emancipation devrait finalement se dérouler en Louisiane, mais ce changement de programme a un coût : 15 millions de dollars. L'État de Géorgie, qui dispose de rabais fiscaux avantageux pour les productions, avait déjà suscité la colère de la Mecque du cinéma en 2019 en renforçant sa loi sur l'avortement.

Scénarisé par William N. Collage, le thriller signe la première collaboration entre Antoine Fuqua et Will Smith. Ce dernier incarnera un esclave qui fuit sa plantation située en Louisiane pour rejoindre l'Armée de l'Union. Le film est inspiré de faits réels et notamment du destin de Peter - aussi appelé Gordon -, un esclave dont le dos fouetté avait été photographié et publié dans les pages de The Independent en mai 1863. Ce cliché insoutenable, aujourd'hui mondialement connu, était devenu l'illustration même de la barbarie subie par les esclaves durant la Guerre de Sécession.

In Treatment saison 4 : la série revient avec Uzo Aduba dans le rôle principal

Exit le tourmenté Paul Weston, interprété par Gabriel Byrne, après trois saisons de bons et loyaux services qui se sont achevés en 2010. C’est désormais le Dr. Brooke Taylor, jouée par Uzo Aduba qui occupe le premier rôle dans cette saison 4 de la série HBO In Treatment.

Elle suit un trio de patients, un peu perdus comme nous tous, en pleine pandémie mondiale : Anthony Ramos (Nola Darling n’en fait qu’à sa tête) dans le rôle d’Eladio, un patient qui travaille comme aide-soignant à domicile pour une famille aisée ; John Benjamin Hickey (The Big C) dans le Colin, un criminel en col blanc millionnaire qui vient de sortir de prison  et Quintessa Swindell (Trinkets) dans le rôle de Laila, une jeune patiente rebelle.

Liza Colón-Zayas et Joel Kinnaman se joindront également à la saison 4 dans les rôles de Rita pour la première, une amie de longue date et Adam pour le second, le petit ami par intermittence du Dr Taylor. Composée de 24 épisodes, cette saison se déroulera à Los Angeles et abordera la pandémie mondiale ainsi que les changements sociaux et culturels récents alors que le Dr Taylor s'occupe de ses propres problèmes personnels en dehors de son cabinet.

Alors que la série En Thérapie – une adaptation, comme In Treatment, de BeTipul un format israélien – a fait sensation lors de sa diffusion sur Arte, le drame thérapeutique de HBO reviendra pour la saison 4 le dimanche 23 mai et donc également en US+24 sur OCS.

ADN, Wakanim, Crunchyroll : les animés du 13 au 20 avril


Kingdom (ADN)

Kingdom se déroule durant durant la période de l'ancienne Chine. Hyou et Shin sont des orphelins de guerre dans le royaume de Qin. Ils rêvent un jour de pouvoir se rendre sur un champ de guerre.

Un jour, Hyou est amené au palais par un ministre, pris par erreur pour le souverain du royaume ennemi. Il parvient cependant à revenir au village en vie pour apprendre à Shin où se trouverait le vrai roi.

Véritable phénomène au Pays du Soleil Levant depuis sa parution en manga en 2006, Kingdom a été adapté en série 6 ans plus tard. Aujourd'hui, les 3 saisons de l'anime sont disponibles sur ADN, de quoi se faire plaisir !

S'il est normal d'être déconcerté par l'aspect graphique au début, sachez que cela s'améliore vraiment au fil des épisodes pour parvenir à un haut degré d'excellence en saison 3. Cette dernière a enfin repris sa diffusion sur la plateforme, avec une animation retravaillée !

La série compense ce défaut graphique avec une histoire captivante et très bien écrite, se concentrant plus sur les stratégies militaires que les batailles épiques. De surcroît, on ne voit pas tous les jours un anime japonais dont l'action se passe au coeur de l'ancienne Chine.

Retrouvez un nouvel épisode de Kingdom en simulcast chaque dimanche à 20h15 sur ADN.

Megalo Box (ADN, Wakanim)

Dans un monde alternatif où certains humains vivent munis d'exosquelettes mécaniques, des combattants s'affrontent pour remporter le tournoi de Megalo Box.

Parmi eux, Junk Dog, un jeune boxeur issu d’un quartier pauvre, et pour qui monter sur le ring est une question de survie. Mais lorsque l'un des champions le met au défie, sa vision de ce sport change complètement...

Réalisé à l'occasion du 50e anniversaire d'Ashita no Joe, Megalo Box se veut être un hommage à cette oeuvre révolutionnaire devenue culte. Sans être une adaptation du manga de Kajiwara Ikki paru en 1968, l'anime reprend les grandes lignes de son prédécesseur, tout en les modernisant.

Plongés dans un Japon futuriste où le sport et la technologie s'entremêlent, la série peut plaire aux passionnés de boxe, comme aux simples curieux. Ses personnages attachants et ses thématiques bien plus profondes qu'il n'y paraît, laissent une forte impression ! Mention spéciale à sa bande-son impeccable du début à la fin !

A tous ceux qui veulent se lancer dans la série, la première saison est disponible dans son intégralité sur ADN. Et pour ceux qui souhaite découvrir la suite, de nouveaux épisodes sont actuellement en cours de diffusion sur Wakanim.

Higehiro (Crunchyroll)

Higehiro nous raconte l'histoire de Yoshida, un employé qui a le béguin depuis 5 ans pour sa collègue de travail, Airi. Après avoir pris son courage à deux mains pour lui déclarer sa flamme, le pauvre Yoshida se prend un râteau et se trouve à noyer son chagrin dans l'alcool.

Sur le chemin de sa maison, il tombe sur une lycéenne qui lui demande le gîte et le couvert en échange de faveurs sexuelles. Bien qu'il ait rejeté ses avances, il l'invite néanmoins chez lui. Le lendemain matin, elle se présente comme Sayu Ogiwara et lui révèle qu'elle est en fuite depuis ces six derniers mois.

Jusqu'à maintenant, elle a offert son corps contre hébergement mais sa méthode s'avère cette fois-ci inefficace sur Yoshida, qui reste de marbre face à ses tentatives de séduction. Au lieu de cela, il lui propose de s'occuper des tâches ménagères. C'est ainsi que commence une vie de cohabitation fort mouvementée entre un homme de 26 ans et une lycéenne fugueuse !

Higehiro, adapté d’un light novel publié au Japon depuis 2017 par Kadokawa, est produit par le studio project No.9. Le premier épisode disponible sur Crunchyroll est très enthousiasmant et prometteur. Le duo formé par Yoshida et Sayu est hyper attachant, le tout sublimé par une animation chatoyante.

L'énergie de la jeune femme contraste avec la personnalité rigide et sérieuse du jeune homme, promettant des intrigues détonantes ! Par certains aspects, cet anime évoque l'excellent Rent-a-Girlfriend, également disponible sur Crunchyroll, et le génial Fruits Basket.

L’acteur Moussa Théophile Sowié, le facteur dans Les Visiteurs, est décédé

Moussa Théophile Sowié est décédé le 7 avril dernier, selon le média Centre Presse Aveyron. L'acteur était connu du grand public pour son rôle pourtant court dans Les Visiteurs et Les Visiteurs 2. Il y incarnait un facteur croisé par Godefroy de Montmirail (Jean Reno) et Jacquouille la fripouille (Christian Clavier), que les deux moyenâgeux prenaient pour un "Sarrasin" !

Originaire du Burkina Faso, Sowié avait été lauréat du prix Radio-France d’écriture théâtrale et a ensuite fait une carrière sur les planches. Il avait débuté au cinéma dans La Note bleue d'Andrzej Zulawski en 1991, et tourné quelques apparitions dans L'Afrance d'Alain Gomis.

Récemment, il avait incarné un ministre dans Le Crocodile du Botswanga et un petit rôle dans Fastlife. Sa dernière apparition à l'écran datait de 2018 avec Si tu voyais son coeur, de Joan Chemia.

Star Trek : Paramount date un nouveau film

Paramount vient d'annoncer une date de sortie pour le prochain Star Trek. Le long-métrage est prévu le 9 juin 2023 aux Etats-Unis. Pour autant, on ignore encore clairement de quel film il s'agit.

Dans le communiqué envoyé par le studio, le long-métrage est en effet intitulé Untitled Star Trek sans autre information. Et jusqu'ici Paramount semblait encore incertain sur ce que serait le prochain film tiré de l'univers.

Il faut dire que les chiffres du dernier long-métrage Star Trek : Sans limites (343 millions de dollars au box-office international pour un budget de 185 millions de dollars) n'ont pas été au goût du studio qui a mis du temps à se lancer dans une suite.

Une restructuration du groupe Viacom CBS, auquel appartient Paramount, a ensuite affecté l'avenir de la franchise. L'accent a en effet été mis en priorité sur les séries, notamment Star Trek : Discovery et Star Trek: Picard.

Annoncé en novembre 2016, Star Trek 4 devait être écrit par Simon Pegg et Doug Jung, déjà à l'écriture de Star Trek Sans Limites, pour être une suite à cette nouvelle saga. Mais très vite, Chris Pine et Chris Hemsworth - qui incarne le père du premier - font savoir qu'ils ne participeront finalement pas au projet et la suite est abandonnée.

Un an plus tard, Paramount annonce que le quatrième opus va finalement voir le jour sous la direction du scénariste et réalisateur Noah Hawley, créateur des séries Fargo et Legion. Dans une interview accordée à Variety, le cinéaste annonce alors sa volonté de repartir de zéro avec un tout nouveau casting.

Le scénario est prêt mais le projet est mis en pause en août 2020 afin de laisser le temps de la réflexion au studio. Depuis il n'y a plus d'information et on ignore si Noah Hawley est toujours aux commandes de ce nouvel Enterprise...

Fin 2017, Quentin Tarantino faisait part de son envie de mettre en scène un film Star Trek sur un scénario de Mark L. Smith à qui l'on doit de The Revenant. Ce projet s’inspirerait d’un épisode de la série originale, dont l’intrigue a pour toile de fond le milieu des gangsters des années 30.

Ce nouveau volet de Star Trek aurait davantage la forme d'un film à la Logan (dans la façon dont il s'insère dans la chronologie des Wolverine / X-Men) que d'une véritable suite. Mais aucune autre information n'a été révélée depuis le mois d'août dernier.

Le troisième projet annoncé est écrit par Kalinda Vazquez, à qui l'on doit plusieurs épisodes de la série Star Trek: Discovery, et produit par J.J. Abrams via sa société Bad Robots. La scénariste a précisé au site Deadline avoir conclu un accord avec le studio afin de développer un film original qui lui permettra d'élargir son rôle créatif au sein de la franchise.

Le long-métrage n'aurait donc aucun rapport avec la trilogie débutée en 2009 par Abrams et comme à son habitude, le producteur-réalisateur a classé ce film "Top Secret". Selon les rumeurs qui circulent sur la toile (et sont donc pour le moment à prendre avec des pincettes), c'est ce long-métrage qui devrait sortir sur nos écrans en juin 2023.

Élite sur Netflix une date pour la saison 4

Après un tournage décalé, stoppé puis repris à cause de la pandémie, la saison 4 d’Élite est enfin dans la boîte et prête à débarquer un an après sa commande. Les fans de la série espagnole de Carlos Montero et Darío Madrona pourront découvrir cette nouvelle saison le 18 juin prochain sur Netflix.

La plateforme a publié une vidéo d’annonce pour teaser l’arrivée des nouveaux épisodes du teen drama espagnol et l’ambiance s’annonce caliente. On retrouve les anciens qui ont fait le succès de la série : Samuel (Itzan Escamilla), Guzman (Miguel Bernardeau), Ander (Arón Piper), Omar (Omar Ayuso), Rebeka (Claudia Salas) et Caytena (Georgina Amorós).

Des petits nouveaux sont également de la partie : Manu Rios, un influenceur assez connu, Carla Díaz, comédienne vue dans El Principe, Martina Cariddi, au casting du film Lettre à Franco, et Pol Granch (Pablo Grandjean), un chanteur franco-espagnol qui a participé à l’émission de télé-crochet X Factor España, ont rejoint la bande d’Élite.

Les aventures des élèves de Las Encinas ne s’arrêteront pas là puisqu’une cinquième saison a été commandée par Netflix. Selon Deadline, cette cinquième fournée d’épisodes accueillera l’actrice argentine Valentina Zenere, vue dans Soy Luna, et l’acteur brésilien André Lamoglia (Juacas). Et l’acteur français Adam Nourou a également rejoint la distribution.