11 novembre 2024

La Grande évasion : c’est la seule cascade que Steve McQueen n’a pas osé faire

Steve McQueen était un conducteur hors pair, pilote automobile et pilote de moto et un acteur ayant incarné l'archétype du anti-héros durant les décennies 1960 et 1970. Parmi ses films les plus connus, on cite souvent Bullitt, Papillon ou L'Affaire Thomas Crown, mais aucun d'eux n'est plus populaire que La Grande évasion.

Le film est inspiré d'une histoire vraie et raconte l'histoire des détenus d'un camp de prisonniers de la Luftwaffe qui tentent une évasion massive en pleine Seconde guerre mondiale. Parmi eux se trouve le roi de l'évasion, le capitaine Virgil Hilts (McQueen).

Réalisé par John Sturges et sorti en 1963, La Grande évasion est toujours considéré comme l'un des meilleurs films de guerre de tous les temps, comme en témoigne sa note spectateurs de 4,3 sur 5 sur AlloCiné. Et si le film est resté dans les mémoires, ce sont pour ses thématiques fortes, mais aussi pour ses cascades, et une en particulier.

Au cours d'une de ses tentatives d'évasion, le capitaine Hilts parvient à sortir du camp et à récupérer la moto d'un soldat allemand. Avec elle, il poursuit sa fuite mais se retrouve bientôt encerclé par des militaires. Pour tenter de leur échapper, il prend alors de l'élan et saute avec sa moto au-dessus de rails barbelés !

Une cascade des plus impressionnantes mais que Steve McQueen n'a pas pu réaliser. Ayant exécuté toutes ses autres cascades du film, il était logique qu'il effectue celle-ci, mais c'est sa doublure, Bud Ekins, qui se charge finalement de sauter par-dessus ces barbelés à l'écran. Une scène finalement très courte dans le film mais devenue iconique.

Bien sûr, McQueen ne démérite pas dans le film, puisqu'on le voit ramper dans des tunnels étroits et conduire la moto sur toutes les autres scènes, dérapages compris ! Quant à Bud Ekins, il sera si bon sur ce film que McQueen le reprendra pour certaines scènes de Bullitt, autre classique de sa filmographie. Pas de jalousie, que du respect !

09 novembre 2024

Queer : le film censuré en Turquie, MUBI annule son festival

Le MUBI Fest Istanbul, qui devait avoir lieu du 7 au 10 novembre, est annulé. Organisé par la plateforme MUBI, le festival devait cette année avoir lieu à Istanbul donc et devait avoir pour film d’ouverture Queer, le dernier long métrage de Luca Guadagnino (Call Me By Your Name, Challengers), avec Daniel Craig en vedette, loin de son rôle de James Bond.

Cette fois, il incarne Lee, un expatrié américain gay et toxicomane vivant au Mexique, qui poursuit un jeune homme nommé Allerton (Drew Starkey), un militaire de la marine américaine récemment libéré de Jacksonville, en Floride.

Mais le film, basé sur un roman de William S. Burroughs, a fait l’objet d’une censure de dernière minute par les autorités turques qui ont ordonné d’annuler sa projection, estimant son contenu “provocateur” et pouvant être dangereux pour “la paix sociale”.

Il n’en fallait pas plus pour que MUBI, fondée en 2007 par Efe Çakarel, un entrepreneur turc qui plus est, et qui s’est spécialisé depuis dans la production, la distribution et la diffusion de projets d’art et d’essai, réagisse – et avec fermeté. La plateforme britannique a en effet pris une décision irrévocable : annuler l’événement dans son intégralité, affirmant que l’interdiction portait atteinte “à l’essence même et au but” du festival.

Queer, sorti aux États-Unis avec A24, a été présenté en première mondiale à Mostra de Venise où il a reçu des critiques positives si bien qu’après le festival, MUBI a pu vendre le film sur plusieurs territoires, dont le Royaume-Uni, l’Irlande, le Canada, l’Amérique latine, l’Allemagne, l’Autriche, le Benelux, l’Espagne, la Turquie et l’Inde, ainsi que tous ses droits, à l’exception de la diffusion en salles en Italie.

Découvrez la déclaration complète de la plateforme (via Variety) :

“Quelques heures avant l’ouverture du MUBI Fest Istanbul 2024, que nous avons méticuleusement planifié depuis des mois, et qui a été annoncé il y a quelques semaines et qui a affiché complet il y a quelques jours, nous avons été informés que la projection de Queer – le film d’ouverture du festival – a été interdite par une décision du gouvernorat du district de Kadıköy d’Istanbul.

La décision stipule que le film est interdit au motif qu’il contient un contenu provocateur qui pourrait mettre en danger la paix sociale, l’interdiction étant imposée pour des raisons de sécurité. Nous pensons que cette interdiction est une restriction directe de l’art et de la liberté d’expression. Les festivals sont des espaces qui célèbrent l’art, la diversité culturelle et la communauté, rassemblant les gens. Cette interdiction ne vise pas seulement un seul film, mais porte également atteinte à l’essence même et au but du festival.

Pour cette raison, MUBI a décidé de prendre la position que notre public attend de nous. C’est avec un profond regret que nous vous informons de notre décision d’annuler l’ensemble du MUBI Fest Istanbul. Nous tenons à remercier chaleureusement tous les artistes, le public et les sympathisants qui ont eu hâte de participer au festival. Nous apprécions sincèrement votre compréhension et votre solidarité. Nous savons que vous êtes aussi attristés que nous par cette situation.

Nous continuerons à défendre la protection de la liberté d’expression et de l’intégrité artistique. Des informations concernant le remboursement des billets seront fournies ultérieurement.”

Depuis ses débuts en 2023, le MUBI Fest a pris une ampleur internationale, prévoyant ses prochaines éditions en Amérique du Sud, aux États-Unis, au Canada et en Italie. Cette édition à Istanbul promettait aux festivaliers locaux de découvrir des projets tels que Emilia Pérez de Jacques Audiard, The Substance de Coralie Fargeat, Perfect Days de Wim Wenders, Bird d’Andrea Arnold ou encore Grand Tour de Miguel Gomes.

Queer n’a pas encore de date de sortie prévue en France.

Dressé pour tuer : le film invisible durant 25 ans aux Etats-Unis a été sabordé par son studio

Cinéaste de la violence et surtout en colère, Samuel Fuller a laissé une trace indélébile dans le cinéma américain. J'ai vécu l'enfer de Corée, Le Port de la drogue, Le Jugement des flèches, Quarante tueurs, Les Maraudeurs attaquent, l'extraordinaire Shock Corridor, Police spéciale, pour ne citer qu'une poignée de films... Toutes des oeuvres majeures signées dans les années 1950-1960.

Pourtant, sa carrière ralentit nettement dès les années 60. Toujours en porte-à-faux avec les studios hollywoodiens qu'il insupporte avec ses exigences de contrôle et son tempérament, Samuel Fuller cumule les projets abandonnés faute de producteurs. Boudé dans son pays, il fera même l'acteur sous les traits de personnages secondaires sous la houlette de jeunes réalisateurs qui l’admirent, dont Jean-Luc Godard (Pierrot le Fou), Dennis Hopper (The Last Movie) ou Steven Spielberg (1941).

En 1980, son remarquable film de guerre Au-delà de la gloire, présenté d'ailleurs en compétition officielle au Festival de Cannes et largement nourri de sa propre expérience vécue durant la Seconde Guerre mondiale, sera un échec commercial. Deux ans plus tard, Fuller signe ce qui sera son ultime film américain, avant de s'exiler en France où il terminera ses jours : Dressé pour tuer.

Adapté d'un roman de Romain Gary, datant de 1970 et intitulé Chien Blanc, le récit est basé sur une histoire vécue par l'auteur. Alors qu'elle vivait à Hollywood avec son mari, l'écrivain Romain Gary, l'actrice Jean Seberg, engagée dans la lutte pour les droits civiques, ramena à son domicile un chien blanc trouvé dans la rue. Si de prime abord l'animal lui semblait docile, au fil du temps, il s'est montré agressif envers les Noirs. Le couple a donc entrepris de rééduquer le chien.

"Gary avait écrit une histoire métaphorique sur lui-même et son épouse, le problème des Noirs aux Etats-Unis, les Black Panthers, Edgar G. Hoover... Le livre, c'était sa vie, ses états d'âme, ses problèmes, son cri à lui. Des soucis qui ne me regardaient pas" confia Fuller. Qui était toutefois très réceptif à la question du racisme et la ségrégation.

Produit par Paramount et développé durant plusieurs années durant les 70's, le projet sera pourtant mis en sommeil, jusqu'à être réactivé peu après le suicide de l'écrivain en décembre 1980. Le studio caresse alors l'idée de confier les manettes à Tony Scott, qui serait, dit-on, capable d'en faire un Jaws with Paws; un dent de la mer sur pattes...

Samuel Fuller héritera finalement du projet, mais tout sera fait dans l'urgence absolue. Il n'aura que trois semaines pour réécrire le scénario avec un encore novice Curtis Hanson, le futur réalisateur de L.A. Confidential. Pourquoi une telle précipitation ? Une grève des scénaristes justement, censée débuter en avril 1981. Fuller n'aura que 42 jours pour mettre en boîte son film, pas un de plus. Un délais ultra serré, parce qu'une autre grève, cette fois-ci des réalisateurs, menace...

La sortie de Dressé pour tuer fut un calvaire pour Fuller. Malgré son message à caractère anti-raciste, le film a été vivement critiqué par des associations et mouvements de lutte pour les droits civiques, comme la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People). Cette dernière fut d'ailleurs invitée sur le tournage pour anticiper et éventuellement rectifier les "aspects potentiellement racistes du film", à l'initiative de la Paramount, déjà inquiète de la réception du film sur un sujet aussi brûlant.

Fuller n'en fut même pas informé. Lorsqu'il l'apprit, il en fut logiquement meurtri. "J'étais sidéré. Pourquoi une organisation aussi prestigieuse que la NAACP ne s'était pas livrée à des recherches et n'avait pas vérifié mes antécédents avant d'envoyer quelqu'un espionner mon travail ?"

Entre rumeurs malveillantes sur le supposé racisme du film alors qu'il en est l'exact inverse, et vives controverses, le film devient, aux yeux du studio, radioactif. Qui décide carrément d'annuler sa sortie sur le territoire américain, alors prévue en juin 1982. Il ne sortira finalement que sur cinq écrans, à Denver, en novembre de la même année. Et encore, pour une seule semaine. C'est dire la violence de la gifle adressée au cinéaste.

Cinq ans plus tard, Fuller expliquera que le studio avait sacrifié son film par peur que le Ku Klux Klan ne provoque des remous autour du film, notamment dans les Etats du Sud. "Si la façon dont Au-delà de la gloire avait été charcuté et avait ébranlé ma résolution à continuer à faire des films à Hollywood, le verrouillage de Dressé pour tuer l'avait complètement détruite. Paramount m'a utilisé en tant que bouc émissaire de manière à remédier à son manque de détermination et de courage".

En 1984, la diffusion d'une version remontée du film, prévue sur la chaîne NBC, sera elle aussi annulée. C'est dire si le sort s'est acharné sur lui. En fait, il faudra attendre 2008 pour que Dressé pour tuer soit vraiment découvert au Etats-Unis, grâce à la parution du DVD sorti chez le prestigieux éditeur Criterion.

Puissamment mis en scène, porté par une sublime partition d'Ennio Morricone, Dressé pour tuer est un film absolument bouleversant, porteur d'une charge émotive à fendre les pierre en deux. Le film testament d'un immense cinéaste. Si vous n'avez jamais vu cette merveille, dont la charge et le propos reste tout à fait d'actualité, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

L'acteur américain Tony Todd est mort à 69 ans

Tony Todd nous a quittés. Son décès, confirmé par son agent, est survenu mercredi dernier à son domicile de Marina Del Rey, en Californie, à l’âge de 69 ans. La cause de sa mort n’a toutefois pas été dévoilée.

Pour Tony Todd , tout a commencé à l’Université de Connecticut où il a étudié avant d'intégrer la prestigieuse O'Neill National Theatre Institute, une école de théâtre où il y apprend les fondamentaux de l’art dramatique. Il peaufine ensuite son jeu d’acteur au Conservatoire Hartman à Stamford puis au Trinity Square Repertory Theatre Conservatory, situé à Rhode Island. Todd apparaît dans une douzaine de pièces, rejouant tantôt des classiques, tantôt des œuvres plus expérimentales : il interprète notamment du Shakespeare, du Molière, du Tennessee Williams et du James Baldwin. Sa versatilité et la richesse de son répertoire dramatique lui permettent d’acquérir une réputation dans le milieu. Todd devient lui-même enseignant en art dramatique et crée alors un programme social à destination des jeunes en grande difficulté en leur proposant le théâtre comme voie d’insertion.

Avec son 1m96 et sa voix caverneuse, Tony Todd ne passe pas vraiment inaperçu. Il fait sa première apparition au cinéma en 1986 dans le drame fantastique Sleepwalk. Repéré par Oliver Stone, il rejoint alors le casting de Platoon (id.), un film de guerre dans lequel il interprète un Marine héroïnomane. Doté d’une très forte présence en tant qu’acteur, Todd commence à enchaîner les seconds rôles dans des films-cultes comme Colors de Dennis Hopper où il incarne un vétéran du Vietnam, et Bird de Clint Eastwood. En 1990, il tient l’affiche de La Nuit des morts-vivants de Tom Savini, un remake du film-culte de George A. Romero.

C’est justement dans le cinéma fantastique que Tony Todd va en partie se spécialiser puisqu’on le remarque dans Voodoo Dawn (1991) de Steven Fierberg puis dans The Crow (1994) d’Alex Proyas, deux films de genre. Mais c’est sans conteste avec Candyman (1992) que l’acteur trouve un rôle à son imposante taille. Dans ce film d’horreur où il donne la réplique à Virginia Madsen, Todd interprète un démon à la fois effrayant et envoûtant qui hante ceux qui osent citer son nom devant un miroir. Il reprendra d’ailleurs le rôle-titre dans deux suites, Candyman 2 (1995) et Candyman 3 : Le jour des morts (1999), qui ne connaissent pas le succès du premier volet. Le charisme du bonhomme ne fait plus aucun doute. Il poursuit les tournages de films d’horreur, genre qui lui réussit bien, avec Wishmaster (1997) où il croise Robert Englund, Shadow Builder (1998) d’après un roman de Bram Stoker, ou encore une nouvelle adaptation du Dr. Jekyll et Mr. Hyde (2006). Tony Todd interprète aussi des rôles de second plan dans quelques thrillers de série B comme Sunset heat (1992) où il retrouve Dennis Hopper ou encore Rock (1996) avec Sean Connery et Nicolas Cage. En 2000, il change complètement de registre avec Le Secret, un drame romantique présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes, et où il campe un séducteur qui fait succomber une femme mariée à ses charmes.

Le comédien entreprend quelques petites apparitions dans plusieurs séries télévisées comme New York Police Blues, Star Trek : Voyager, Smallville, Charmed, Les Experts : Miami ou Stargate SG-1. Il est aussi au générique de 24 heures chrono, où il tient deux rôles différents : ainsi, il est rapidement aperçu en inspecteur de police dans un épisode de la saison 3, avant d’incarner un tyran militaire d’un petit pays d’Afrique dans le téléfilm 24: Redemption puis dans la saison 7 qui est en le prolongement. Plus tard, il jouera également dans les séries Chuck, Hawaii Five-0, Dead of Summer, Riverdale, Scream, et prêtera sa voix iconique au personnage de Zoom dans de nombreux épisodes de The Flash.

En matière de films d’épouvante à suites, Tony Todd n’est pas en reste puisqu’après un rôle dans les deux premiers volets de Destination Finale, il interprète le Révérend Zombie dans Butcher - La Légende de Victor Crowley (2006) et sa suite (2010). L’acteur prête sa voix grave et rocailleuse au personnage du Fallen dans Transformers 2: la Revanche en 2009, avant de reprendre son personnage énigmatique de Monsieur Bludworth dans Destination Finale 5 en 2011.

 Avec bien plus de 200 crédits à son actif, Tony Todd n’a jamais cessé de travailler, prêtant souvent son talent et sa réputation à des thrillers sortis directement en vidéo au cours des dernières années. Il a ainsi enchaîné les films et séries et prêté sa voix à de nombreux projets dont récemment, au personnage de Venom dans le succès PlayStation, Spider-Man 2.

En 2021, il a même fait son grand retour dans son rôle culte avec Candyman de Nia DaCosta, une suite directe du film original de 1992, co-écrite par DaCosta, Jordan Peele et Win Rosenfeld.

Son profil sur IMDb répertorie actuellement plus de neuf projets en post-production : le moins que l’on puisse dire est que l’acteur emblématique n’avait donc pas encore dit son dernier mot.

Tony Todd laisse dans le deuil ses deux enfants, Alex et Ariana.

08 novembre 2024

Jennifer Lopez divorcée de Ben Affleck : ce lien indirect mais lourd de sens qu'elle garde avec l'acteur

En août dernier, Jennifer Lopez a demandé le divorce, mettant ainsi fin à son idylle avec Ben Affleck. Pourtant, tout le monde s’attendait à ce que Benifer 2.0 fasse long feu, 20 ans après. Malgré tout, la vie continue, mais une chose liera toujours l’ancien couple. Il s’agit du lien entre la chanteuse de On the floor et les enfants de l’acteur de Batman.

D’ailleurs, une source a déclaré à People que l’actrice communiquait toujours avec Violet Anne, 18 ans, Seraphina Rose, 15 ans, et Samuel, 12 ans. Il s’agit des enfants que Ben Affleck a eus avec son ex-femme, Jennifer Garner. La source souligne le fait que la star ne compte briser ce lien sous aucun prétexte.

S’adressant au média, la source a déclaré : "Jennifer va bien. Elle ne s'attarde pas sur le passé". "Elle est tellement reconnaissante pour tout ce qu'elle a. Le divorce est toujours en cours", a ajouté l’initié. En parlant de la relation entre l’actrice et les enfants de l’acteur, cette même source a affirmé : "Jennifer reste en contact avec les enfants Affleck. Toute sa famille les aime. Elle veut qu'ils sachent qu'ils peuvent toujours la contacter s'ils ont besoin de quoi que ce soit".

D’ailleurs, la sœur de Jennifer Lopez, Lynda, a récemment été photographiée en compagnie de Violet. Lynda Lopez lui avait rendu visite à l’Université de Yale. "New Haven avec mon Yalie préféré !

Julien Lepers nie à nouveau avoir un fils caché

Julien Lepers continue de démentir des rumeurs selon lesquels il aurait un fils caché. De passage hier sur le plateau de Jordan De Luxe sur C8, l’animateur de 75 ans a assuré à son confrère qu’il n’avait pas eu de troisième enfant non reconnu. C’est pourtant ce qu’a laissé entendre un prénommé Alexandre Lefeuvre dans un entretien avec France Dimanche en 2022, affirmant être le fruit d’une relation de deux ans du présentateur avec sa mère dans les années 1980. Des déclarations ayant mené l’animateur à faire des tests de paternité qui se sont révélés « négatifs », assure celui-ci.

« Quand j’ai su ça, (j’ai fait un) test de paternité tout de suite. J’en ai fait deux. Ils sont négatifs. Qu’est-ce que tu veux que je fasse de plus que ça ? », a-t-il expliqué à Jordan De Luxe, avant d’ajouter au sujet du jeune homme : « Qu’est-ce qu’il veut ? Pourquoi il fait ça ? J’en sais rien, il s’est monté la tête ». Résolu, le musicien a ensuite invité son hôte à changer de sujet : « C’est négatif. Page suivante, on tourne la page ».

De son côté, Alexandre Lefeuvre s’est davantage exprimé il y a deux ans sur le plateau de Touche pas à mon poste ! sur ce lien présumé avec Julien Lepers. Le jeune homme, âgé de 34 ans à l’époque, a raconté avoir contacté l’ex-présentateur de Questions pour un champion par le biais d’une lettre lorsqu’il était adolescent « pour en savoir plus » et avoir séjourné pendant « cinq jours » dans sa demeure en Normandie, où il a dû « cacher » son statut présumé à sa « demi-sœur » et où les choses se sont « un peu mal passées ».

L’animateur aurait ensuite « coupé les ponts ». Alexandre Lefeuvre a également évoqué des tests de paternité, qui étaient selon lui au nombre de trois et peu concluants.

« Le premier était à 98,9 %… Enfin c’était extrêmement probant », a-t-il déclaré à Cyril Hanouna. « Mais il a demandé une contre-expertise. C’est descendu ensuite entre 60 et 70 %. Et puis nous, on en a demandé un autre et c’est descendu à 55 %. On ne comprend pas trop pourquoi », a-t-il ajouté, confirmant ensuite que sa mère restait sûre de son lien de parenté avec l’animateur, qui est déjà père de deux enfants (reconnus), Lorraine et Guillaume Lepers. En réponse à cette intervention, Julien Lepers a affirmé une première fois sur le plateau de Jordan De Luxe en 2022 qu’il n’avait vu la mère du jeune homme que « 2 ou 3 fois » et qu’il avait été prouvé dans un cadre légal qu’il n’était pas son père.

Le tournage de Sister Act 3 repoussé par la mort de Maggie Smith

La messe n'est pas encore dite. Sister Act 3, en développement depuis des mois, est aujourd'hui au point mort, dans la foulée du décès de Maggie Smith.

Lors d’une interview au Tonight Show de Jimmy Fallon, Whoopi Goldberg confirme que Sister Act 3 est toujours d'actualité. Mais la star et productrice explique qu'il faut réajuster le script après la mort de l'actrice anglaise de Harry Potter et Downton Abbey, décédée le 27 septembre dernier à 89 ans.

"Nous devons procéder à quelques réajustements car nous venons de perdre Maggie Smith, comme vous le savez. Et enfin nous pourrons arriver à le faire. Nous y arriverons. C’est un changement."

Il faut préciser que la production de Sister Act 3 attendait justement que Maggie Smith puisse être à même de filmer pour commencer son tournage. En janvier 2023, Goldberg disait "tenir au chaud le rôle de la mère supérieure" pour Smith, affirmant qu'elle allait caler le calendrier de tournage, là où cela convenait le mieux à l'actrice oscarisée.

Whoopi Goldberg et Maggie Smith ont travaillé ensemble sur Sister Act en 1992, puis en 1993 sur Sister Act 2. Les deux ensemble ont rapporté plus de 350 millions de dollars au box-office à l'époque.

Bande-annonce de Planète B, avec Adèle Exarchopoulos


Est-ce un Matrix à la française ? En tout cas, Planète B s'avance comme un grand film de science-fiction ambitieux, où les protagonistes - des rebelles opposés à une société de plus en plus autoritaire - se retrouvent enfermés dans un monde virtuel. Ou plus exactement, une "prison virtuelle" nommée Planète B.

"France, 2039. Une nuit, des activistes traqués par l'Etat, disparaissent sans laisser aucune trace. Julia Bombarth se trouve parmi eux. À son réveil, elle se découvre enfermée dans un monde totalement inconnu : Planète B" détaille le synopsis.

Aux côtés d'Adèle Exarchopoulos, on retrouve au casting Souheila Yacoub, India Hair, Paul Beaurepaire et Eliane Umuhire.

Réalisé par Aude Léa Rapin, Planète B sortira le 25 décembre prochain au cinéma.

Sur Netflix du 8 au 14 novembre

L’incontournable de la semaine

Arcane saison 2 (dès le 9 novembre) : Championnes de leurs villes jumelles et rivales (la huppée Piltover et la souterraine Zaun), deux sœurs Vi et Powder se battent dans une guerre où font rage des technologies magiques et des perspectives diamétralement opposées.

Dans ce dernier chapitre, l'attaque de Jinx contre le Conseil ouvre la voie à une terrible escalade du conflit entre Piltover et Zaun.

Netflix diffuse cette saison 2 en trois actes : le premier le 9 novembre, le deuxième le 16 novembre et le dernier le 23 novembre. Il s’agit à l’heure actuelle de la série d’animation la mieux notée sur AlloCiné mais aussi l’une des plus coûteuses…

Le vendredi 8 novembre

Umjolo - folle amoureuse : La Saint-Valentin est le jour de l'amour, celui où Cupidon se montre le plus espiègle. "Umjolo" se concentre sur cette journée pleine d'amour et suit l'histoire de quatre femmes dont les vies sentimentales s'entremêlent lors d'un mariage le jour de la Saint-Valentin qu'elles ne sont pas près d'oublier.

Mr. Plankton : Un homme qui n'aurait pas dû naître et la femme la plus malheureuse au monde sont contraints de s'accompagner l'un l'autre dans le dernier voyage que lui entreprend.

Opération Banco Central : Barcelone, le 23 mai 1981. Exactement trois mois se sont écoulés depuis la tentative de coup d'État au Congrès des députés, au cours duquel 11 hommes cagoulés sont entrés dans le siège de la Banque centrale de Barcelone.

Ce qui commence comme un braquage spectaculaire est en réalité une véritable attaque contre la jeune démocratie espagnole. Les putschistes retiennent plus de 200 otages dans la banque et menacent de les tuer si le gouvernement refuse de libérer le colonel Tejero et trois autres hommes à la tête de ce coup du 23-F.

La Cage : Un jeune combattant qui rêve de passer pro peine à se faire remarquer, jusqu’à ce qu’un combat inattendu le projette sur le devant de la scène, et face à un redoutable adversaire. Une série de Franck Gastambide, avec Melvin Boomer (“Le Monde de demain”) et de véritables légendes du MMA.

Sur la trace des ovnis : Dans cette série documentaire sur les phénomènes paranormaux, George Knapp, spécialiste des ovnis, examine de nouvelles preuves, interroge un large éventail d'experts et rencontre des témoins qui acceptent enfin de s'exprimer.

Like a boss (catalogue) : L'amitié entre deux femmes qui sont, toutes les deux, à la tête d'une entreprise. Leur relation va être mise en péril car leur société est sur le point d'être rachetée.

Le samedi 9 novembre

Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée (catalogue) : Sébastien, contrôleur de train consciencieux et professionnel, rêve d’être muté dans le sud de la France. Pour valider sa mutation, il doit effectuer un dernier trajet de routine sous la supervision de Madeleine, une inspectrice légèrement sociopathe qui ne va pas le lâcher.

Le dimanche 10 novembre

Cry Macho (catalogue) : Mike, star déchue du rodéo, se voit confier une mission a priori impossible : se rendre au Mexique pour y trouver un adolescent turbulent et l’amener jusqu’au Texas. Il lui faudra pour cela affronter la pègre mexicaine, la police et son propre passé.

Le mercredi 13 novembre

Sprint saison 2 : Cette série plonge dans la psyché d'athlètes d'élite venus du monde entier qui s'entraînent pour devenir la personne la plus rapide de la planète. La deuxième saison se penche sur les plus grands d'entre eux avant et pendant les Jeux de Paris, dont Sha'Carri Richardson et Noah Lyles, parmi tant d'autres.

Mon bel homme de neige : Deux ans après le décès de son mari, Kathy insuffle par magie la vie à un charmant bonhomme de neige ! Par sa naïveté, il aide Kathy à rire, à s'émouvoir et à aimer à nouveau. Les deux héros s'éprennent l'un de l'autre juste à temps pour les fêtes… et avant que notre homme ne fonde !

Le Retour du King, chute et apogée d'Elvis Presley : Ce documentaire offre une occasion unique de se pencher sur la fureur et le chaos des années 60 à travers le prisme de l'une des icônes les plus mémorables de la culture américaine.

Deux sœurs nommées Guerra : L'histoire de la confrontation entre Perla et Antonia, deux sœurs divisées par l'amour et la trahison. Après des années de manipulation, Perla découvre que sa fille, qui lui a été arrachée par Antonia, est en vie.

Le jeudi 14 novembre

Beyond good bye : Saeko (Kasumi Arimura) perd l'amour de sa vie, Yusuke (Tôma Ikuta), dans un accident le jour où il la demande en mariage. Peu après, un homme appelé Naruse (Kentarô Sakaguchi) trouve un deuxième souffle quand il reçoit un nouveau cœur : celui de Yusuke.

Comme poussée par le destin, Saeko rencontre Naruse qui va bientôt être hanté par les souvenirs de Yusuke qui remontent en lui.

Les Enfants perdus - 40 jours dans la jungle : Quand un petit avion s'écrase dans la jungle de l'Amazonie colombienne, quatre enfants indigènes livrés à eux-mêmes puisent dans la sagesse de leurs traditions ancestrales pour survivre, tandis qu'une mission de sauvetage sans précédent s'organise.

C’est déjà disponible

La Diplomate : La série de Netflix, qui a créé la surprise en 2023, est revenue avec une saison 2 qui a laissé les fans bouche-bée. Si vous aimez les productions du type 24, alors ce programme est pour vous.

L’Affaire Nevenka est le premier #MeToo politique espagnol

À la fin des années 90, Nevenka Fernández est élue à 25 ans conseillère municipale auprès du maire de Ponferrada, le charismatique et populaire Ismael Alvarez. C’est le début d’une descente aux enfers pour Nevenka, manipulée et harcelée pendant des mois par le maire. Pour s’en sortir, elle décide de dénoncer ses agissements et lui intente un procès.

Inspiré de faits réels, L’Affaire Nevenka révèle le premier cas de #MeToo politique en Espagne.

Sorti ce mercredi au cinéma, L'Affaire Nevenka s'intéresse à une affaire méconnue en France, qui a profondément marqué l'Espagne. Il ne s'agit pas d'un documentaire mais d'un film de fiction basé sur des faits réels. Seuls quelques détails ont été changés afin de s'adapter aux codes du cinéma.

Pourquoi L'Affaire Nevenka est un film à ne pas manquer ? Parce qu'il s'intéresse à une pionnière sur le sujet de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, et dont le combat résonne beaucoup aujourd'hui avec #MeToo.

Nevenka Fernández, conseillère municipale d'une ville espagnole, a été victime pendant des mois de faits de harcèlement et de manipulation de son supérieur, le maire de la commune. Le film montre sans détour les mécanismes de l'emprise et de la manipulation, les sentiments d'oppression et d'isolement ressentis. Seule contre tous.

"Les rouages spécifiques à une relation abusive sont toujours similaires, indique la réalisatrice et scénariste du film, Iciar Bollain. Mais il y a un élément dans cette histoire que j'ai trouvé très différent et intéressant : c'est la place de l'entourage.

Un agresseur peut agir ainsi parce que les gens autour le permettent. Il y a un sentiment d'impunité qui aide l'agresseur et pousse la victime au silence.

À un moment donné, Nevenka pense qu'elle est train de devenir folle. Lorsqu'un abus se déroule sous les yeux de tant de personnes et qu'il n'y a aucune réaction, a-t-il vraiment eu lieu ? Elle en vient même à en douter. J'avais lu que ce type d'agression est comme un meurtre silencieux. Il ne laisse aucune trace."

Comme on peut le voir dans le film, qui prend le parti de raconter les faits de façon chronologique, Nevenka Fernández décide, après des mois de lutte, de dénoncer cet homme, dans un climat de défiance.

C'est d'ailleurs l'un des moments forts de ce film, à savoir le traitement médiatique de ce type d'affaire dans le contexte de l'époque, le début des années 2000.

"Le traitement médiatique du cas Nevenka Fernández, dans les années 2000, s'est avéré aussi intéressant que terrible. J'avais 30 ans et je me souviens que j'avais suivi l'affaire de loin, se remémore la cinéaste.

Nevenka n'était pas bien perçue dans les médias. Beaucoup de méfiance l'entourait. On la présentait comme une jeune femme ambitieuse et probablement affabulatrice, ce qui ne lui a pas attiré la sympathie du public. Elle a gagné son procès, mais pas celui de l'opinion publique.

La manipulation et la destruction mentale que causent les abus n’étaient pas aussi connues à l’époque qu’elles le sont aujourd’hui. Tout le monde se demandait pourquoi Nevenka ne s'était tout simplement pas éloignée du maire. Il y avait, à son égard, de la suspicion et une misogynie qui ont conduit à son profond isolement."

L'Affaire Nevenka est aussi un film de procès dans sa deuxième partie, et déroule tous les faits jusqu'à aujourd'hui, avec des cartons expliquant l'issue et les rebondissements. Le long métrage trouve également sa force dans cette partie procès.

L'Affaire Nevenka a été sélectionné au Festival de San Sebastian en septembre dernier et sa réalisatrice a eu les honneurs d'une rétrospective au Festival Lumière. Le film est actuellement en salles. Précisons qu'il existe par ailleurs une série documentaire proposée par Netflix, intitulée Nevenka Fernandez brise le silence.