06 novembre 2024

Paul W.S. Anderson va adapter House of the Dead au cinéma

Les zombies se suivent et se ressemblent chez Paul W.S. Anderson. Après avoir adapté les jeux vidéo Resident Evil au cinéma, avec Milla Jovovich, le réalisateur s'attaque à une autre franchise du genre : House of the Dead.

La saga est apparue sur bornes d'arcade dans les années 1990, présentant des zombies rapides, fonçant sur les joueurs tirant au pistolet laser sur l'écran. Les jeux ont ensuite été portés sur consoles par SEGA.

Selon Deadline, Anderson va écrire et réaliser ce long métrage House of the Dead, dont la production devrait débuter en 2025. Aucun nom n'est annoncé au casting.

Alors le cinéaste compte-t-il refaire Resident Evil sous un autre nom ? Pas du tout se défend-il, expliquant vouloir faire un film d'action pur jus, sans trop s'encombre de mythologie :

"Ce sera un véritable manège horrifique. C’est différent de ce que nous avons fait avec Resident Evil, où il y avait de nombreux pièges, énigmes et mystères à résoudre. House of the Dead est avant tout un jeu de tir sur rail, donc il vous plonge directement au cœur de l’action. Je vais créer un film qui adopte cette approche, se déroulant en temps réel pour plonger le public immédiatement dans l’action. Il n’y aura pas une accumulation de contexte qui pourrait exclure ceux qui ne connaissent pas House of the Dead. Tout le monde sera sur la même longueur d’onde."

Bande-annonce de Waltzing with Brando : Billy Zane se transforme en Marlon Brando

La transformation est impressionnante, dans la bande-annonce officielle de Waltzing with Brando, qui met l'ancien vilain de Titanic dans la peau du comédien oscarisé, durant les années 1970. Presque méconnaissable, il incarne Marlon Brando dans la deuxième partie de sa carrière, alors lassé par Hollywood et plutôt décidé à construire un refuge écologiquement parfait sur une petite île de Tahiti. L'histoire se déroule entre 1969 et 1974, à l'époque des tournages du Parrain et du Dernier Tango à Paris. Pendant qu'il préparait ces chefs d'oeuvre du 7e art, l'iconoclaste acteur faisait des plans avec un architecte pour créer un drôle d'endroit paradisiaque dans le Pacifique.

Le film réunira aussi Jon Heder, Richard Dreyfuss et Tia Carrere.

Waltzing with Brando est écrit et réalisé par Bill Fishman. Sortie au cinéma courant 2025.

L'Étrange Noël de monsieur Jack revient au cinéma

Coraline Jones est une fillette intrépide et douée d'une curiosité sans limites. Ses parents, qui ont tout juste emménagé avec elle dans une étrange maison, n'ont guère de temps à lui consacrer. Pour tromper son ennui, Coraline décide donc de jouer les exploratrices. Ouvrant une porte condamnée, elle pénètre dans un appartement identique au sien... mais où tout est différent. Dans cet Autre Monde, chaque chose lui paraît plus belle, plus colorée et plus attrayante.

Son Autre Mère est pleinement disponible, son Autre Père prend la peine de lui mitonner des plats exquis, et même le Chat, si hautain dans la Vraie vie, daigne s'entretenir avec elle. Coraline est bien tentée d'élire domicile dans ce Monde merveilleux, qui répond à toutes ses attentes. Mais le rêve va très vite tourner au cauchemar. Prisonnière de l'Autre Mère, Coraline va devoir déployer des trésors de bravoure, d'imagination et de ténacité pour rentrer chez elle et sauver sa Vraie famille...

Le contexte n'est pas aussi festif que prévu au moment de souffler les quinze bougies de Coraline. Auteur du conte horrifique qui a inspiré le long métrage sorti en 2009, Neil Gaiman est accusé d'agressions sexuelles par plusieurs femmes, comme l'a révélé le média Tortoise en juillet dernier. D'autres voix se sont depuis élevées contre le romancier, jusqu'alors considéré comme l'héritier de Roald Dahl en Grande-Bretagne, qui nie toujours les faits mais s'est mis en retrait de la production de la saison 3 de Good Omens, qui sera réduite à un seul long épisode.

C'est donc avec cette affaire en toile de fond que Coraline revient dans les salles pour fêter son anniversaire, plus beau et inquiétant que jamais. Si Neil Gaiman en a écrit l'histoire originale, son adaptation reste avant tout le bébé d'Henry Selick, réalisateur de L'Étrange de Noël de M. Jack qui ajoutait là une autre pépite à sa filmographie, et retrouvait le sourire après l'échec de Monkeybone, qui mélangeait prises de vues réelles et animation. Plus encore que dans James et la pêche géante.

Pour donner vie aux mésaventures de Coraline, cousine d'Alice dont le pays des merveilles aurait des allures de film d'horreur, le metteur en scène opte pour un récit animé de bout en bout. Image par image qui plus est, marque de fabrique du studio Laika qui signait là son premier long métrage, et s'illustrera ensuite avec L'Étrange pouvoir de Norman ou l'extraordinaire Kubo et l'armure magique.

Sorti dans nos salles le 10 juin 2009, Coraline était donc leur coup d'essai. Et un coup de maître. Un petit miracle d'équilibre entre une forme, l'animation, que trop de gens associent encore aux enfants et des thèmes plus adultes, doublé du chaînon manquant entre Disney et Ghibli, dans sa manière de se situer au croisement d'Alice au pays des merveilles et du Voyage de Chihiro, le temps d'un récit en forme de métaphore de l'adolescence, ce moment où les parents peuvent être vus comme des ennemis.

Sur le papier rien de bien nouveau, entre les influences, les thèmes ou l'utilisation du stop-motion. Dans les faits, et sur l'écran, c'est une autre histoire. Car le résultat est sans cesse surprenant, pour les adultes comme les enfants, et les couleurs vives cachent des choses plus inquiétantes, en accord avec la dualité au coeur du récit. Seize ans après L'Étrange Noël de M. Jack, Henry Selick emprunte la même voie pour mieux en dévier ensuite (avec des passages musicaux moins mémorables, certes), et les 52 millons de dollars engrangés dans le monde par sa ressortie prouvent bien que la cote d'amour de Coraline est toujours vive.

Peut-être parce qu'il possède un atout particulièrement rare qui mérite qu'on le revoie en salles, car c'est l'un des meilleurs films en 3D. Avec Voyage au centre de la Terre, sorti un an plus tôt, Coraline faisait même figure de précurseur de cette nouvelle vague qu'Avatar allait pleinement faire déferler sur les écrans, pour le meilleur (rarement) et le pire, avec des conversions bâclées en post-production dans le but de maximiser les profits quand ces séances faisaient encore l'objet d'un supplément.

En juin 2009, Coraline ne peut pas être taxé d'opportuniste sur le sujet, et ce pour deux raisons : une version en 3D de L'Étrange Noël de M. Jack est sortie trois ans plus tôt et s'est révélée convaincante ; et ce nouveau long métrage a été pensé avec la notion de relief en tête. Si le stop-motion est, de fait, plus propice à une exploitation en trois dimensions, dans la mesure où il repose sur des figurines et décors qui le sont d'emblée, l'équipe de ce conte est même allée plus loin.

Lors de son passage à Paris, pour la promotion, Henry Selick nous révélait avoir fait en sorte que les décors de l'Autre Monde soient plus profonds, de manière à créer un effet d'aspiration et accentuer l'attirance de l'héroïne pour cet univers, avant que le piège ne se referme sur elle. À moins de posséder la version 3D du Blu-Ray (et la télévision qui va avec), cet aspect est absent du petit écran. Ce qui ne gâche en rien le visionnage, mais ce petit plus justifie de retourner en salles pour fêter cet anniversaire.

Et profiter, au mieux, de ses images qui ont été restaurées alors que sa 3D a été améliorée, pour une meilleure immersion. En plus de se plonger de nouveau dans la bande-originale horrifico-féérique composée par le Français Bruno Coulais (Les Choristes), pour fêter comme il se doit la ressortie de l'un des plus grands films d'animation. Des années 2000 mais pas que.

Quand John Carpenter dénigrait John Ford...

John Carpenter a une dent contre John Ford ! Lors d'un entretien donné il y a des années, le réalisateur de The Thing et de Christine s'en était pris au cinéaste, souvent considéré comme l'un des meilleurs metteurs en scène du cinéma américain :

"Le vaudeville irlandais, je ne supporte plus. Je n'en peux plus de ces scènes où ils dansent. La Prisonnière du désert est un film génial mais il est gâché, vraiment gâché au milieu par le retour, le mariage, le 'pose ta main sur mon épaule et regardons le feu dans la cheminée'..."

"Et enfant j'avais aimé L'Homme tranquille mais en le revoyant, j'ai envie de pleurer. C'est tellement sentimental, avec un point de vue d'immigrant, là où Hawks était un réalisateur complètement intégré. (...) Ford sentimentalisait l'Ouest, surtout les femmes, les mères... Bien sûr, dans les coulisses, ce n'était pas comme ça mais c'est ce qu'il montrait."

Et de pointer une erreur dans un autre classique du western et de la filmographie du cinéaste :

"Bien sûr que je fais l'erreur sur tous mes films, mais ce type était incapable de mettre en scène les stage lines". Les stage lines sont des lignes imaginaires qui délimitent l'espace de tournage. Une règle en technique cinématographique est la règle des 180 degrés : une ligne imaginaire sépare un espace en deux côtés et elle ne doit pas être déplacée une fois choisie, que l'on filme un côté ou l'autre. Si elle l'est, l'orientation des personnages devient incohérente et leurs yeux ne se croisent plus, on ne sait plus qui parle à qui.

Carpenter trouvait tout de même des qualités à un film de Ford, Les Raisins de la colère, qu'il qualifiait alors de "vraiment génial" et de "son grand film". Les Raisins de la colère voit Henry Fonda incarner Tom Joad, un repris de justice rentrant dans sa ferme d'Oklahoma pour constater que sa famille en a été chassée, du fait des événements de la Grande Dépression. Les Joad partent donc pour un périple qui doit les mener en Californie et, l'espèrent-ils, à une vie meilleure.

05 novembre 2024

Le discret séjour d’Ayem Nour en « suite psychiatrique »


Ayem Nour se livre comme jamais dans son livre Toutes celles que je suis. Elle se confie également sur son mari Vincent Miclet ainsi que leur fils, Ayvin.

La maman influenceuse a également exprimé avoir été en suite psychiatrique dans son ouvrage paru le 4 novembre dernier aux éditions Leduc.

Dans ce livre, elle révèle avoir subi des conséquences de sa relation avec son ex-mari, qu'elle surnomme V., en septembre 2022. "Je mange de moins en moins, je bois de plus en plus, je maigris à vue d'œil et le sommeil me quitte progressivement." confie-t-elle. Son mari lui aurait ensuite proposé de prendre des médicaments pour l'apaiser. "V prétend que je suis en train de faire un burn-out, que je dois faire une pause, me mettre au vert. Il me convainc de couper avec l'agitation de mon quotidien et m'emmène dans une clinique, à quelques kilomètres de Paris." 

La jeune femme arrête alors de travailler en tant qu'animatrice à la télévision. "Dans la voiture, ma mère est effondrée, elle ne comprend pas pourquoi je vis si mal, pourquoi je dois me faire hospitaliser dans une unité psychiatrique. Ca fait peur, le mot psychiatrie. Ça fait peur, les maladies mentales. Ça fait peur, la dépression. Ça fait flipper, le mal-être."

En se rendant à l'unité psychiatrique, elle découvre une suite. "V. demande la plus belle chambre pour sa princesse qui ne dort plus, et nous voilà partis pour une visite guidée. Arrivés dans ma suite psychiatrique, je me dirige vers la fenêtre afin d'admirer la vue. Je vais pour saisir la poignée, il n'y en a pas." remarque Ayem Nour avant de quitter les lieux. "Je suis enfermée, prisonnière. Je veux bien de l'aide, mais je refuse que l'on me retire cet élément si précieux : ma liberté."

Pour autant, l'influenceuse ne va pas mieux et sera hospitalisée à l'hôpital américain de Paris. La véritable raison de ce mal-être intérieur ? "Incapable de me rendre compte que cette histoire d'amour ne me rendait pas heureuse, que cette vie de princesse enchaînée à son roi ne ressemblait en rien à mes rêves. Pour survivre, je me suis plongée dans les livres, les textes sacrés. La spiritualité m'a permis de calmer mes angoisses, de gagner en profondeur, d'adoucir ma vision des événements que la vie offre à expérimenter."

France 2 : Jordan de Luxe témoigne du viol qu’il a subi

L’animateur Jordan de Luxe s’est confié ce lundi à Faustine Bollaert dans l’émission Ça commence aujourd’hui sur France 2 sur le viol qu’il a subi alors qu’il était âgée de 20 ans et qu’il venait d’arriver à Paris.

Après une soirée mondaine, il raconte s’être retrouvé chez une personnalité qu’il ne nomme pas et qui lui a proposé de l’héberger parce que les transports en commun ne fonctionnent plus. « Il veut me servir un verre. Il est allé le servir dans la cuisine, là où je ne le voyais pas. Je le bois. Et en buvant le verre, je commence à me rendre compte que je pars un peu dans un autre monde », raconte l’animateur, qui a visiblement été drogué à son insu.

Et de poursuivre : « Je me relaxe quoi, mais vraiment, je me relaxe. Je l’entends parler et tout d’un coup, tout ça devient un peu sombre, les phrases un peu en écho. »

« Après, c’est un souvenir un peu particulier. Souvenir un peu raide d’une main qui arrive et qui me prend la nuque. Et puis voilà quoi… », balbutie Jordan de Luxe, ému. Et de lâcher après un court silence : « Il abuse de moi sans que je sois consentant ». Un traumatisme qu’il avait déjà partagé à l’occasion de la sortie de son autobiographie « A quoi tu sers » au printemps dernier.

Le lendemain matin, le jeune homme de 20 ans, encore inconnu, se réveille « totalement nu » à côté de cette personnalité « qui a 20 ou 30 ans de plus que moi ». « Je me souviens cette vision horrible d’un préservatif à côté, ouvert. Et donc je me retourne et je lui dis “mais qu’est-ce que…” », relate-t-il. Ce dernier lui rétorque sans vergogne : « On a passé une bonne soirée hier, c’était très sympa »

Tandis que son agresseur le raccompagne en voiture au RER, le jeune homme espère le confronter : « Faut quand même que je lui dise qu’il m’a violé », adresse-t-il à Faustine Bollaert. Son agresseur balaie d’un revers de la main toute discussion : « Je dis “mais c’est bizarre” et il me dit “ah non non mais t’as trop bu, et on s’est endormi” », rapporte-t-il. Et de conclure : « (J’ai) l’impression d’avoir été sali, c’est une horreur absolue quoi, une horreur absolue », insiste-t-il.

L’animateur osera parler de ce traumatisme seulement 15 ans plus tard dans le contexte du mouvement #MeToo. Une sombre histoire, qui fait écho à l’affaire Gisèle Pélicot, droguée par son mari puis violée par des inconnus, et permet de lever le voile sur un fait de société jusqu’alors trop ignoré, la soumission chimique.

Anna Kendrick a fait don de son cachet pour Une Femme en Jeu

Alors que le premier film réalisé par Anna Kendrick cartonne sur Netflix, vu plus de 21 millions de fois, l'ancienne de Twilight confie aujourd'hui qu'elle n'a pas gagné d’argent avec Une Femme en Jeu. Et pour cause, elle a fait don de ses cachets à diverses œuvres caritatives.

Pourquoi ? Parce qu'elle était mal à l'aise à l'idée de se remplir les poches avec cette histoire vraie totalement sinistre.

"Lorsque Netflix a finalement acheté le film, j'ai compris que j'allais gagner pas mal d'argent avec. Mais ce n’est que la semaine précédant son avant-première au festival de Toronto que j'ai vraiment percuté", raconte Anna Kendrick interrogée par le podcast Crime Junkie AF. "En arrivant, j'ai compris que ce film allait générer pas mal d'argent et je me suis demandée si j'étais à l'aise avec ça. En fait j'étais un peu dégoûtée par cette idée..."

Car son film raconte l'histoire d'un tueur et violeur en série, Rodney Alcala, qui a réussi à participer à une émission de dating (comme Tournez Manège !) à la télé américaine, en 1978. Alors Anna Kendrick a choisi de donner ses revenus personnels à RAINN (Rape, Abuse & Incest National Network) et au National Center for Victims of Violent Crime, deux organisations à but non lucratif du pays qui soutiennent les survivants d’abus et de violences sexuelles.

"Pour moi, ce film n'a jamais été une entreprise lucrative" poursuit Anna Kendrick. "Donc je ne voulais pas gagner d’argent avec ce film. L’argent est allé à RAINN et au National Center for Victims of Violent Crime. C’était le moins que je puisse faire."

Un nouveau film La Mouche se prépare

Oui, il existe déjà La Mouche 2 (sorti en 1989)... et ça n'avait pas été une franche réussite. Mais presque 40 ans après la sortie du grand classique réalisé et coécrit par David Cronenberg (en 1986), un nouveau film La Mouche est en cours de préparation.

Selon Deadline, les studios 20th Century et Chernin Entertainment planchent sur un projet qui doit se dérouler dans le même univers que celui de La Mouche.

Il faut préciser que la version Cronenberg, avec Jeff Goldblum, était inspirée d'un vieux film de 1958 de Kurt Neumann et aussi d'une nouvelle de 1957 signé George Langelaan.

Le nouveau film sera écrit et réalisé par Nikyatu Jusu, qui avait déjà réalisé film d'horreur américain Nanny en 2022 avec Anna Diop et Michelle Monaghan.

Les détails de l'intrigue restent secrets. Cependant, selon Deadline, il ne s'agira pas d'un simple remake du film de Cronenberg, mais plutôt d'une suite en forme de spin-off se déroulant simplement « dans l'univers » de la fameuse machine créée par le scientifique Seth Brundle.

Pour Tom Hanks l'ère des films de super-héros touche à sa fin

Il revient cette semaine à son époque Forrest Gump avec Here, le nouveau film de Robert Zemeckis. Non, Tom Hanks n'est pas du genre à céder aux sirènes des blockbusters de super-héros. Et invité du podcast « Happy Sad Confused », il confie n'avoir même jamais rencontré Kevin Feige ou James Gunn pour parler avec eux de l’univers cinématographique Marvel ou du DC Universe. Même s'il n'a rien contre, Tom Hanks trouve que l'ère du tout super-héros au cinéma est révolue.

"Vous vous souvenez que dans les années 1970 et 1980, ils ont essayé de faire une version télévisée de Captain America et Spider Man ? Il y a eu aussi le Batman d’Adam West. La technologie n’existait pas pour faire en sorte que cela ressemble à ce que l’on voyait alors dans les comics. Mais maintenant, c'est posible. On peut faire n’importe quoi."

Poursuivant son analyse, l'acteur oscarisé estime que "le Superman de Christopher Reeve a été le premier à s’en approcher en raison de la technologie de pointe qui permettait à l'époque de retirer les fils qui le maintenaient en l'air. Nous avons tous cru qu’un homme pouvait voler quand nous l’avons vu. C’était assez extraordinaire !"

Aujourd'hui, si le genre aest aussi prolifique, c'est que "l’industrie du cinéma se dit à chaque fois que si ça marche, ça marchera à nouveau" s'amuse Tom Hanks.

"Mais le public a toujours une longueur d’avance sur l'industrie. Ils voient quelque chose de trop familier et se disent : « J’ai déjà vu ça. Et donc ? » Faire des choses époustouflantes ne suffit pas. Il s’agit de savoir quelle l’histoire on veut raconter aussi. C'est quoi le but de toutes ces histoires ? Les gens veulent qu'on leur parle d'eux aussi. On a l’impression qu'on est arrivé au bout d'un truc et nous explorons chaque année de nouveaux territoires à ce sujet."

Hideo Kojima a adoré Joker 2 et défend la Folie à Deux contre les critiques

Est-ce devenu tendance de défendre Joker 2 à Hollywood ? Après le soutien de Quentin Tarantino, c'est au tour de Hideo Kojima, créateur de jeux vidéo et récemment de l'énorme saga Death Stranding, de poster un message pour valider la Folie à Deux de Joaquin Phoenix et Lady Gaga, flinguée par les critiques et massacrée au box-office (200 millions de dollars de recettes actuellement).

Ecrivant à ses 4 millions de followers sur X, le producteur japonais analyse en détails : "J’ai regardé Joker : Folie à Deux. Le début du film est une séquence d’animation, rappelant la nostalgie des Looney Tunes, décrivant une histoire du Joker et de son ombre. Puis dans le procès qui suit, la question de sa personnalité multiple est débattue du début à la fin. Le Joker est-il Arthur ? Le Joker est-il une autre personnalité (son ombre) ? Qui est exactement Arthur ? Cette révélation se transforme finalement en méta-perspective. Dans le film précédent, Joker, était-il vraiment le Joker qui captivait le public du monde entier ? Ou était-ce Arthur ? Cette question est constamment posée à Lee et même aux habitants de Gotham City dans le film."

Puis, Hideo Kojima estime que l'opinion sur Joker 2 va changer. Au fil des ans, les critiques se feront moins dures selon lui : "Nous vivons à une époque de production de masse de héros de « justice poétique », une bataille entre le bien et le mal. Dernièrement, de nombreux films dérivés axés sur les méchants ont été réalisés. Les méchants peuvent-ils aussi être des super-héros ? Cette question posée sur grand écran dans un film DC est-elle trop avant-gardiste ? Était-ce le Joker que le public du monde entier avait adoré en 2019 ? Ou était-ce Arthur ? C’est là que les critiques ont divergé." Et il assure :

"Au cours des 10 ou 20 prochaines années, la réputation de ce film va probablement changer en même temps que la diffusion des films de héros à venir. Il faudra peut-être un certain temps pour que cela devienne une véritable Folie à deux, mais il ne fait aucun doute que tout le monde adire déjà Joaquin et Gaga dans ce film."