29 juillet 2024

Thomas Sotto quitte la présentation de Télématin

Le mercato télé réserve toujours des surprises de taille, et celle-ci en est une ! Selon un communiqué consulté par puremedias.com, Thomas Sotto quitte la présentation de Télématin sur France 2, où il officiait depuis 2021. Le journaliste de 51 ans sera aux commandes de la matinale de RTL, en remplacement d'Yves Calvi, à ce poste depuis dix ans. Un véritable retournement de situation auquel les fans de Télématin ne s'attendaient pas, d'autant plus que Thomas Sotto avait accueilli avec enthousiasme celle qui devait être sa future co-présentatrice dans l'émission, Flavie Flament. "Welcome on Board Flavie", avait-il écrit en story Instagram, après que l'arrivée de l'animatrice a été officialisée.

Flavie Flament, quant à elle, semblait ravie de démarrer sa collaboration avec Thomas Sotto, en témoigne le message qu'elle avait posté sur ses réseaux sociaux, en évoquant sa rentrée chargée. "Sur France Télévisions avec mon nouveau délicieux mec-réveil-matin-sourire-croissant-café-crème Thomas Sotto sur Télématin", avait-elle écrit. Puis d'ajouter : "Ça fait beaucoup, mais il est fort et multifonctions".

Thomas Sotto, qui avait quitté RTL en 2021, avait repris RTL Soir, en 2019, en remplacement de Marc-Olivier Fogiel. Le journaliste revient donc dans sa maison précédente, au côté cette fois d'Amandine Bégot, à la co-présentation depuis 2022. Un retour aux sources pour Thomas Sotto, qui tourne une page importante de sa carrière dans des conditions compliquées. Dans une enquête dévoilée par Télérama, le 3 juillet dernier, d'anciens collaborateurs de Thomas Sotto avaient fait des révélations explosives sur le comportement du journaliste en coulisses, évoquant ses grosses colères.

"Thomas, c'est la parole divine. Ils sont té-ta-ni-sés devant lui"; "J'appelle ça le 'débrief déglingue'. On écoute l'empereur donner ses avis et tirer à boulets rouges, il humilie, c'est dégradant", a notamment expliqué un ex-collaborateur. Des critiques auxquelles avait répondu le principal intéressé, en évoquant "la pression" et "la fatigue". "Ce que je n'aime pas, c'est quand on n'a pas tenté. Est-ce que je mets de la pression sur les équipes ? Oui, sans doute, parce que cela fait partie de mon boulot. J'ai des envies un peu trop sans limite, peut-être", avait-il ajouté. Une nouvelle page s'écrira dès la rentrée, sur RTL.

Julien Arnaud se confie sur le bégaiement dont il a souffert dans sa jeunesse

Il est l’une des figures incontournables de la chaîne d’info LCI. Pendant l’été, c’est sur TF1 que les téléspectateurs peuvent retrouver Julien Arnaud. Le journaliste a en effet été choisi pour être le joker de Gilles Bouleau à la présentation du JT de TF1. Au cours d’un entretien accordé à Télé-Loisirs, il s’est notamment confié sur ce rôle de joker. "C’est un challenge permanent. Je suis un grand angoissé, jamais confiant. Mais nos fondamentaux sont solides. La force du JT de TF1 est de sentir l’air du temps. C'est une signature que les téléspectateurs apprécient et dans laquelle ils se retrouvent", a-t-il expliqué. Julien Arnaud peut se féliciter d’être régulièrement en tête des audiences. Hier soir, son JT a par exemple largement dépassé celui d’Anne-Sophie Lapix, avec 4 826 000 téléspectateurs branchés sur TF1 contre seulement 3 422 000 sur France 2.

Au cours d’un entretien accordé à Télé-Loisirs, lundi 29 juillet, Julien Arnaud est revenu sur son passé de bègue. Il y a quelque temps, le journaliste avait pris la parole à ce sujet, provoquant de nombreuses réactions. "J'ai eu pas mal de retours de personnes qui m'ont dit que c'était le cas pour elles aussi. Elles étaient un peu bègues, un peu inhibées quand elles étaient plus jeunes et elles se sont reconnues dans ce que j'avais dit à ce moment-là", a-t-il d’abord confié, avant d’expliquer pourquoi il a mis du temps avant de pouvoir parler de son trouble de la parole.

"Je n'avais pas tellement envie d'en parler avant parce que ce n'est pas un très bon souvenir. C'était un souvenir un peu humiliant. Le fait de bégayer, c'est souvent très stigmatisant à l'école. Vous êtes la risée quand vous bégayez et cela devient vite assez tétanisant", a-t-il ajouté. 

Sean Lennon s’estime investi d’un devoir de mémoire envers la musique de son père

Sean Lennon pense qu’il est de son devoir de partager avec le plus grand nombre la musique de son illustre père, John Lennon, et plus particulièrement son œuvre solo.

« L’une des caractéristiques de la carrière solo de mon père est que ses paroles étaient devenues très personnelles. C’est comme un journal intime, et il est de mon devoir d’attirer l’attention sur la musique de mon père », a expliqué l’artiste de 48 ans au Times. « Ce n’est pas seulement un devoir envers lui, mais un devoir envers le monde. »

« Dans le monde tel qu’il est aujourd’hui, les gens ont oublié beaucoup de choses que je n’aurais jamais imaginé pouvoir être oubliées », a poursuivi Sean Lennon. « Je refuse que ça arrive à cette musique – elle représente trop de choses pour moi. »

Tel un apôtre, le fils de John Lennon s’estime donc investi d’une mission envers la musique de son père, et il la remplit du mieux qu’il peut, comme avec la récente réédition de Mind Games, le quatrième album solo de l’ex-Beatles, dans une version baptisée Ultimate Mix proposant quatre mixages différents.

Keanu Reeves pense tout le temps à la mort

Il ne se passe pas un jour sans que Keanu Reeves pense à la mort. Eh oui, même si ça ne se voit pas vraiment, l’acteur s’apprête à entrer dans la soixantaine, et le spectre de sa propre finitude le hante.

« J’ai 59 ans, donc je pense à la mort tout le temps », a-t-il confié à BBC News. « Mais c’est une bonne chose. J’espère que ça ne me handicapera pas, mais qu’au contraire ça me m’inclinera à apprécier le souffle qui m’habite et toutes les relations que j’ai encore le potentiel de nouer. »

En tout cas, Keanu Reeves est loin d’être tétanisé par ces vertiges métaphysiques. Bien au contraire, jamais la star de Matrix n’a eu autant de projets. Avec pas moins de quatre films prévus pour 2025, Keanu Reeves poursuit jusqu’à fin septembre une tournée fleuve à travers les États-Unis avec son groupe Dogstar.

Et comme si ça ne suffisait pas, il vient de faire paraître The Book of Elsewhere, un roman graphique qu’il a coécrit avec China Miéville et qui fait suite à sa série de comics à succès BRZRKR.

Halle Berry célèbre les 20 ans de « Catwoman » en posant topless avec des chats

Halle Berry a tenu à célébrer les 20 ans de Catwoman comme il se doit. Eh oui, si le film de 2004 fut un énorme flop, valant même à l’actrice un Razzie Award, elle l’a toujours défendu et continuera à le faire.

Alors en attendant que le monde prenne enfin conscience des qualités de ce film, Halle Berry a ressuscité son personnage emblématique le temps d’un petit shooting photo très sexy, entièrement fait maison, et surtout en compagnie d’adorables félins.

« Et TOUJOURS… miaou ! », a-t-elle écrit dans la légende de ces photos félines. « Voilà 20 ans aujourd’hui que j’ai eu l’honneur de donner vie à ce personnage emblématique. Elle sera toujours près de mon cœur et je serai pour toujours Patience Phillips, alias CATWOMAN ! »

Pour l’anecdote, Halle Berry a recueilli les chats qu’elle brandit sur ces photos il y a seulement quelques semaines après les avoir découverts dans son jardin. Et le fait est que son amour des félins est né avec son expérience dans Catwoman.

« C’est grâce à ça que je suis devenue une amoureuse des chats », a-t-elle confié à Entertainment Weekly à quelques jours du vingtième anniversaire du film. « Je viens de sauver quatre chatons que j’ai trouvés dans mon jardin il y a trois semaines. Je suis une Catwoman à part entière grâce à cette expérience et à ces relations. Cette expérience m’a changée. »

Robert Downey Jr. de retour chez Marvel... en Dr. Fatalis !

Le Comic-Con de San Diego se déroule tout le week-end, et c'est Marvel qui vient de faire la plus grosse annonce : Robert Downey Jr. sera bientôt de retour dans le MCU, cinq ans après avoir fait ses adieux à Tony Stark/Iron Man dans Avengers Endgame. Il n'incarnera donc plus le richissime homme d'affaires devenu l'un des super-héros les plus populaires du studio, mais un personnage tout aussi apprécié les lecteurs de comics : le Docteur Fatalis (Doctor Doom).

A 59 ans, et après onze années dans la peau de Stark, le comédien récemment oscarisé pour Oppenheimer est arrivé dans le panel organisé au fameux Hall H au cœur d'une armée de personnes déguisées en Docteur Doom, avant d'enlever son masque et de dévoiler son visage à la foule. Les spectateurs, surexcités en reconnaissant l'acteur, ont aussi eu le droit à quelques infos supplémentaires : Kevin Feige a précisé que RDJ ferait son retour dans Avengers 5, prévu pour mai 2026 au cinéma, à présent titré Avengers Doomsday et réalisé par les frères Russo (Captain America : Civil War, Avengers Infinity War et Endgame). Le n°6 sortira un an plus tard sous le titre Secret Wars, et sera également mis en scène par le mêle duo.

Ce grand méchant de l'univers de Marvel semble bien parti pour être le remplaçant de Kang (une idée abandonnée suite au licenciement de Jonathan Majors, accusé de violence envers son ex-compagne) et affronter les Avengers sur plusieurs films. Notamment les 4 Fantastiques, à présent incarnés par Pedro Pascal, Vanessa Kirby, Joseph Quinn et Ebon Moss-Bachrach : le tournage de leur premier film, sous-titré First Steps, débute tout juste sous la direction de Matt Shakman (WandaVision), puis ils devraient tous être de retour dans Avengers Doomsday et Secret Wars.

"Nouveau masque, même tâche", a commenté Robert Downey Jr. en partageant lui-même des photos et une vidéo de l'événement sur Instagram, pas peu fier d'avoir créé la surprise avec Kevin Feige en tenant le secret jusqu'au Comic-Con. Il y avait bien eu des rumeurs quant à son retour chez Marvel, et le nom de ce personnage culte créé par Stan Lee et Jack Kirby en 1962 était régulièrement mentionné par les fans. Downey Jr. lui-même avait publiquement évoqué son envie de revenir chez Marvel à l'avenir... mais il est tellement associé à Iron Man dans l'esprit du public qu'il faut bien avouer qu'on n'y croyait pas trop. L'acteur sera pourtant bel et bien le nouvel interprète du Dr. Doom, après qu'il ait été joué au cinéma par Julian McMahon (en 2005 et 2007) et Toby Kebell (dans le reboot de 2015).

La série Silo revient pour une saison 2 le 15 novembre

Adaptée des romans de science-fiction de Hugh Howey, Silo a marqué les téléspectateurs, s'imposant comme la meilleure série de science-fiction de 2023. Sur AlloCiné, elle obtient une moyenne de 4,2 sur 5. Bonne nouvelle pour les fans, la saison 2 a enfin une date de sortie : le vendredi 15 novembre prochain. Un épisode sortira chaque semaine jusqu'au 17 janvier 2025.

L'histoire se déroule dans un monde post-apocalyptique et se concentre sur les 10 000 dernières personnes sur Terre. Néanmoins, ces dernières vivent dans un silo profond d'un kilomètre et demi, composé de 144 étages, qui les protège du monde extérieur jugé toxique. Dans le rôle principal, Rebecca Ferguson (Mission Impossible, Dune) incarne Juliette Nichols, une ingénieure devenue shérif qui vise à percer le mystère qui se cache derrière cette vie souterraine.

L'une des grandes questions de la saison 1 reposait sur ce qui se passait réellement à l'extérieur. Le monde est-il devenu vraiment irrespirable pour l'homme ou est-ce une pure manipulation ? Récemment, dans une interview pour Entertainment Weekly, le créateur Graham Yost a révélé que la saison 2 sera "très effrayante" et que plusieurs libertés seront prises par rapport au livre en s'intéressant à deux sous-intrigues parallèles.

Attention, spoiler ! A la fin de la saison 1, le personnage de Juliette découvre qu'il existe d'autres silos. "Une intrigue suivra Juliette dans cet autre silo et la seconde intrigue la suivra à son retour dans son silo, explique le créateur. Elle sait ce qui peut arriver [une rébellion] et se demande si elle peut faire quelque chose pour les aider et empêcher un tel drame. C'est là que les événements vont devenir très, très effayants."

Silo, disponible le 15 novembre prochain sur Apple TV+ et Canal+.

Fellow Travelers est à découvrir dès maintenant en streaming

Il est possible que vous soyez passés à côté de Fellow Travelers. Pourtant, s'il y a bien une série à découvrir cette année, c'est celle-ci. Ambitieuse et passionnante, cette fresque raconte une histoire d'amour sur trente ans. Celle qui unie Hawkins Fuller (Matt Bomer), politicien dans le placard, et Tim Laughlin (Jonathan Bailey), jeune homme curieux et idéaliste

Quand ils se rencontrent, l'Amérique est frappée par le maccarthysme et la chasse aux communistes - mais également aux homosexuels. C'est donc une relation cachée que les deux héros vont entretenir à travers les années et les différents moments fondateurs de leur pays.

Fellow Travelers est une série si riche et complexe qu'elle coche plusieurs cases à la fois : thriller d'espionnage, romance, thriller politique, drame intimiste... et même des scènes particulièrement explicites entre les deux personnages principaux - pour nous rappeler que non, une série d'époque n'est pas forcément synonyme d'ennui.

Derrière ce projet, on retrouve le créateur Ron Nyswaner qui n'est autre que le scénariste de Philadelphia de Jonathan Demme, film majeur dans la représentation LGBT+ au cinéma avec Tom Hanks. Pour écrire Fellow Travelers, l'auteur a réalisé de nombreuses recherches. De fait, beaucoup de séquences de la série se sont réellement passées dans la vie.

"De Joseph McCarthy à Roy Cohn, tout ce que les personnages historiques disent en public dans la série, ils l'ont réellement dit, explique Ron Nyswaner à AlloCiné. Les scènes d’audition proviennent des transcriptions de l’époque, idem pour les discours de McCarthy. C’est également le cas pour la scène du détecteur de mensonges, ce sont des questions qui ont réellement été posées. C'est un travail méticuleux."

Cette précision se ressent à chacune des répliques et dans chacune des scènes. C'est l'une des très nombreuses qualités de cette série à ne pas manquer.

Fellow Travelers est disponible sur Paramount+.

Disney+ : annulée à deux reprises, Futurama revient pour une 12e saison

Fry, Leela et Bender sont de retour sur Disney+ pour de nouvelles péripéties survoltées à l’occasion du lancement de la 12e saison de Futurama. Si leur histoire a bien failli s’achever à deux reprises avec l’annulation répétée de la série, le destin en a décidé autrement pour l’équipe de choc.

L’année dernière, en 2023, la série d’animation culte revenait en effet sur nos écrans après dix ans d’absence. Une belle surprise pour tous les fans, loin d’être éphémère puisque 10 nouveaux épisodes seront diffusés dès aujourd’hui à un rythme hebdomadaire sur la plateforme Disney+. Et ça ne s’arrête pas là : deux saisons supplémentaires ont déjà été commandées !

Revenue 2 fois d’entre les annulations, Futurama a donc encore de belles années devant elle. Cette saison, l’équipage héroïque va vivre des aventures hallucinantes à base de fêtes d’anniversaire vraiment mortelles, d’intelligences artificielles plus ou moins bienveillantes, de secrets du village ancestral de Bender, et de cinq millions d’années d’histoire d’une substance hallucinogène généralement connue sous le nom de café. Sans oublier, évidemment, la suite de l’histoire d’amour désastreuse et intemporelle de Fry et Leela.

Côté casting, les fans de la première heure qui regardent la série en version originale seront ravis de retrouver les voix de John DiMaggio, Billy West, Katey Sagal, Tress MacNeille, Maurice LaMarche, Lauren Tom, Phil LaMarr et David Herman.

Depuis son lancement en 1999, la série née de l’imagination de Matt Groening, le papa des Simpson, et développée en collaboration avec David X. Cohen, a réussi à charmer les spectateurs grâce à son ton mordant et absurde. Si vous êtes passé à côté, c’est peut-être le moment de vous y mettre !

Les 11 premières saisons de Futurama sont disponibles sur Disney+. La saison 12 est diffusée à raison d’un nouvel épisode chaque lundi.

28 juillet 2024

Love & Death : Elizabeth Olsen est impressionnante dans cette série basée sur une histoire vraie terrifiante

Après sa diffusion sur Canal+ en novembre 2023, cette série qui glace le sang débarque sur la plateforme MAX. Cette fiction que l'on doit à David E. Kelley (Big Little Lies, The Undoing, Anatomie d'un divorce) est basée sur une terrifiante histoire vraie qui va vous prendre littéralement aux tripes.

Elle est portée par Elizabeth Olsen, actrice surtout connue pour son rôle de Scarlet Witch dans l'univers Marvel, mais qui se distingue nettement pour son jeu subtil et poignant, qui en fait un talent à part qui se développe dans le cinéma indépendant.

A ses côtés, on retrouve Jesse Plemons (Power of the Dog, Killers of the Flower Moon), Lily Rabe (American Horror Story), Patrick Fugit (First Man, Babylon), Krysten Ritter (Breaking Bad, Jessica Jones), Tom Pelphrey (Banshee, Ozark), Elizabeth Marvel (Person of Interest, Homeland) et Keir Gilchrist (Atypical) dans cette série intitulée Love & Death, que l'on vous recommande de rattraper.

Malgré une famille aimante, une maison parfaite et une implication active à l’église, Candy Montgomery n’arrive pas à se débarrasser de son sentiment d’ennui. Après un échange chargé en émotion inattendu avec un autre membre de l’église, Allan Gore, Candy trouve le frisson lié au risque qui manquait à sa vie.

Leur liaison savamment préparée se déroule presque comme ils l’avaient planifiée, jusqu’à ce que leurs conjoints respectifs, Pat et Betty, découvrent leur secret... et que quelqu’un s’empare d’une hache.

C'est l'un des faits divers les plus glauques de l'Histoire des États-Unis : l'affaire Candy Montgomery a scandalisé les Américains dans les années 1980 et elle continue de fasciner encore aujourd'hui à tel point qu'elle a été plusieurs fois transposée à l'écran.

Après le téléfilm A Killing in a Small Town, avec Barbara Hershey et la série Candy, avec Jessica Biel, c'est désormais la série Love & Death, avec Elizabeth Olsen, qui s'empare de cette affaire.

L'ancienne Avenger et interprète de Scarlet Witch se glisse dans la peau de Candy Montgomery, épouse et mère aimante, qui a été soupçonnée d'avoir assassiné son amie Betty Gore, femme d'Allan Gore avec qui elle entretenait une relation extraconjugale.

L'aspect sordide de cette affaire vient du fait que Betty Gore a été assassinée avec une hache et que son meurtre a profondément choqué sa communauté très religieuse de Wylie au Texas. Les habitants ont été aussi scandalisés par le fait que Candy Montgomery, qui a plaidé la légitime défense, a été déclarée non coupable.

C'est l'un des scénaristes les plus prolifiques de la télévision américaine et il s'est spécialisé dans la fiction judiciaire, le thriller et le drame avec une écriture aiguisée sur la complexité humaine. David E. Kelley le prouve une nouvelle fois avec Love & Death, basée sur l'affaire Candy Montgomery, en mêlant meurtre sordide et portrait de femme glaçant.

Même si David E. Kelley raconte un fait divers glauque, dépeint dans le livre Evidence of Love: A True Story of Passion and Death in the Suburbs, il n'en oublie pas de narrer avec précision la lente descente aux enfers d'une femme au foyer aimante, aimée et respectée par sa communauté, qui va tout balayer pour briser l'éclat de verre d'une existence parfaite mais terne, sans saveur et sans surprise.

Car Candy Montgomery va initier une relation adultérine avec Allan Gore, le mari de Betty Gore, l'une de ses amies proches. Cette romance extraconjugale lui permet d'échapper à l'ennui de sa vie monotone et de relâcher la pression constante d'être la parfaite "housewife" de cette communauté conservatrice si étriquée, afin d'éviter la crise de nerfs inévitable.

Constamment aux prises avec ses émotions qu'elle essaie de contrôler tant bien que mal, Candy Montgomery gère d'une manière presque chirurgicale la relation qu'elle entretient avec son amant et se rajoute finalement une pression supplémentaire qui finit par ne plus égaler la satisfaction d'un plaisir charnel éphémère.

Alors quand cette relation est finalement découverte, c'est le début de la fin pour Candy Montgomery, en proie permanente avec ses démons intérieurs, qui se retrouve piégée et qui finit par répondre à ses pulsions avant d'être accusée du meurtre atroce de Betty Gore, tuée de 41 coups de hache.

Bien loin des blockbusters Marvel - où elle se distinguait tout de même par ses prestations notamment dans WandaVision - Elizabeth Olsen revient à des œuvres plus indépendantes et maîtrisées avec Love & Death.

Elle est à la fois saisissante, charmante, effrayante et a réussi à capter toutes les facettes d'un personnage terrible et fascinant. L'actrice réussit à trouver un équilibre dans son interprétation pour semer le doute dans l'esprit du spectateur. Outre sa manière délicate de prendre l'espace, elle subjugue surtout par son regard empli d'émotions contraires.

A-t-elle vraiment eu l'intention de tuer Betty Gore ? Était-ce de la légitime défense ? Le mystère reste entier dans la vie réelle. Quant à la série, elle prend un certain plaisir à jouer avec vos émotions et vos tripes, notamment dans la séquence ahurissante du meurtre de Betty, qui ne manquera pas de rester ancrée dans votre mémoire.

Si Elizabeth Olsen est la figure de Love & Death, ses partenaires de jeu ne sont pas en reste, notamment Jesse Plemons, qui joue son amant Allan Gore, Lily Rabe, qui campe son amie/ennemie Betty Gore et Patrick Fugit, qui interprète son mari Pat Motgomery.

En 7 épisodes, Love & Death réussit son pari de transposer à l'écran un fait divers glauque, qui a défrayé la chronique outre-Atlantique, et à décortiquer la psychologie de ses protagonistes grâce à une écriture brillante, une reconstitution impressionnante et un casting impeccable.