19 mars 2024

Netflix : bande-annonce de Rebel Moon – Partie 2

"La saga épique de Kora et des guerriers qui ont survécu se poursuit dans Rebel Moon – Partie 2 : L'Entailleuse, tease Netflix au sein du synopsis officiel de cette suite. Prêts à tout sacrifier, ils se battent aux côtés des courageux habitants de Veldt, défendant un village autrefois paisible devenu la nouvelle patrie de ceux dont la terre natale a été envahie par le Monde-Mère. À la veille de la bataille, combattantes et combattants doivent affronter les vérités de leur propre passé, chacun révélant les raisons de sa lutte. Alors que les forces du Royaume s'abattent sur la rébellion naissante, des liens indestructibles se forment, des héros apparaissent, et des légendes se forgent."

Malgré les critiques mitigées, Zack Snyder revient comme prévu pour la suite de Rebel Moon, assurant d'ailleurs que le premier opus a été énormément visionné sur Netflix – plus que Barbie en salles, dit-il. Le réalisateur de 300, Man of Steel ou encore Army of the Dead, repasse à l'action, toujours avec Sofia Boutella, Djimoun Hounsou, Doona Bae et Ed Skrein.

Cette vidéo pétaradante, littéralement montée au rythme des balles, rappele au passage la date de diffusion de cette suite sur Netflix : Rebel Moon 2 arrivera le 19 avril prochain sur la plateforme.

Alex Proyas et le remake de The Crow : "Ce n'est pas qu'un film, c'est le testament de Brandon Lee"

Le réalisateur de l'adaptation de 1994 ne valide pas la version avec Bill Skarsgård :

"Je ne tire aucune joie en étant négatif à propos du travail de réalisateurs, a écrit Alex Proyas sur sa page Facebook avant d'effacer son post -mais Variety avait eu le temps de relayer ses propos. Et je suis certain que l'équipe [du nouveau The Crow] avait de bonnes intentions, c'est ce qu'on fait tous sur n'importe quel film. Donc cela me blesse d'en dire plus à ce sujet, mais je crois que la réaction des fans parle pour moi. Et fort. The Crow, ce n'est pas qu'un film. Brandon Lee est mort en le créant, et il a été bouclé comme un testament, une œuvre conçue pour rendre hommage à cette perte tragique, à sa lumière que l'on a perdu. C'est son héritage. Et cela devrait rester ainsi."

La semaine dernière, la mise en ligne de la bande-annonce de The Crow, de Rupert Sanders, a effectivement entraîné de vives réactions, notamment sur le changement de look du personnage principal, Eric Draven, à présent joué par Bill Skarsgård. Oubliez les longs cheveux gotiques et vêtements de cuir noir, le nouveau The Crow s'inspire davantage du style gangsta, ce qui est complètement assumé par son metteur en scène, qui a expliqué à ce propos : "Ce look, c'était moi dans les années 90, quand nous étions en train de traîner à Londres. Un style mélangé avec des influences modernes comme Post Malone et Lil Peep."

Le côté "John Wick" de ces premières images, avec ses coups violents et effusions de sang, mais aussi via sa ville anonyme, ont aussi interpellé un partie du public, qui regrette les visuels sombres du film de 1994. Avec ses équipes, Alex Proyas avait pris soin, tout comme sur son autre film Dark City, de créer un univers très particulier, rappelant la noirceur de New York dans les années 1980. Ici, l'ambiance est très différente.

Enfin, il est impossible, en voyant Bill Skarsgard être criblé de balles au cœur de cette bande-annonce, de ne pas penser au sort funeste de Brandon Lee, décédé suite au tournage d'une scène similaire. Les armes étaient censées être chargées à blanc, mais l'une avait de véritables balles et l'acteur est mort, à seulement 28 ans, des suites de ses blessures reçues en plein tournage.

The Crow a alors acquis le statut de "film maudit", bien que l'oeuvre de départ soit déjà très sombre : James O' Barr a écrit les comics qui ont inspiré ces deux films (mais également des films et séries avec Mark Dacascos ou Vincent Pérez dans les années 1990), pour exorciser la mort de sa propre petite amie, tuée en voiture par un conducteur fortement alcoolisé.

La nouvelle version de The Crow sortira le 5 juin au cinéma.

Bande-annonce de Black Flies, avec Sean Penn et Tye Sheridan

Recalé de l’école de médecine, Ollie (Tye Sheridan) rejoint les rangs des ambulanciers de New-York le temps de pouvoir repasser les concours. Il est formé par Gene Rutkovsky (Sean Penn), un urgentiste chevronné qui le guide dans les méandres des rues new-yorkaises. Au contact d’une réalité violente faite de crises cardiaques, d’overdose, d’émeutes et de rixes, Ollie sera surtout soumis à un conflit moral, brouillant les limites entre le bien et le mal.

Présenté en Compétition officielle du Festival de Cannes l’année dernière, Black Flies, thriller plus que noir, voit Sean Penn et Tye Sheridan réunis pour la première fois au grand écran, dans une relation de mentor à disciple mise à mal par une violence prégnante. Dans cette bande-annonce, tout suinte l'urgence, le danger, l’agressivité et la mort, tandis que les deux protagonistes, l’un désabusé, l’autre, impressionnable, semblent engagés dans un combat pour la vie. Mais quelle vie ?

Après Une Prière avant l’aube et Johnny Mad Dog, Jean-Baptiste Sauvaire montre une nouvelle fois que sa spécialité est de décortiquer la violence, ses enjeux et ses répercussions sur les hommes et sur leurs corps. Avec cette adaptation du roman autobiographique 911 de Shannon Burke, l’expatrié français propose deux heures d’une expérience immersive au plus près d’une réalité sociale sordide et universelle renforcée par la pandémie mondiale.

A ses côtés, Sean Penn, dont c’est le retour au grand écran après sa participation à la mini-série Gaslit et son apparition dans l’acclamé Licorice Pizza de Paul Thomas Anderson en 2021. Il prend sous son aile le jeune Tye Sheridan, révélé par Terrence Malick dans The Tree of Life, et depuis passé devant la caméra des plus grands, dont celle de Steven Spielberg pour Ready Player One.

Sur son passage, le duo d’ambulanciers croisera Katherine Waterson (Babylon), Michael Pitt (Ghost in the Shell), Kali Reis (True Detective 4), Mike Tyson et Gbenga Akinnagbe (The Wire).

Black Flies sera à découvrir en salles le 3 avril 2024.

John Wayne est le recordman absolu des premiers rôles au cinéma

Avec 135 longs métrages en tête d'affiche tournés entre 1930 et 1976, et selon Collider, l'acteur avec le plus de rôles en tête d'affiche est John Wayne ! Le chiffre de 135 peut sembler peu, car il existe des acteurs à la filmographie bien plus riche, tels Danny Trejo, Michael Madsen, Eric Roberts ou beaucoup d'acteurs de Bollywood. Mais si ceux-là tournent parfois 12 films la même année, il s'agit la plupart du temps de rôles secondaires.

De la même manière, Bruce Willis a techniquement plus de 140 films à son actif mais, dans les dernières années de sa carrière, il n'apparaît dans la plupart d'entre eux que quelques minutes à l'écran.

Dès 1930, John Wayne accède au premier rôle du western de Raoul Walsh La Piste des géants. Il tourne quelques petits films avant de travailler pour les studios de séries B "Leon Schlesinger Studios", "Lone Star Productions" et "Republic Pictures" pour lesquels il tourne entre 7 et 11 westerns par an, tous en tête d'affiche.

Cela dure jusqu'en 1939, soit toute une décennie, avant que le réalisateur John Ford ne choisisse Wayne pour tourner dans La Chevauchée fantastique, qui remporte un franc succès. Le western marque la première collaboration entre les deux hommes, qui signeront ensemble douze autres films, sans compter La Conquête de l'Ouest, film "à segments".

La Chevauchée fantastique permet à John Wayne de quitter les séries B et d'atteindre les films "A" à moyen budget (comme Les Ecumeurs), puis les films A de prestige à gros budget comme Rio Bravo tout en demeurant la tête d'affiche.

Il se murmure que John Wayne est apparu dans huit films de John Ford tournés de 1927 à 1930, toujours en figurant d'arrière-plan et près de dix ans avant La Chevauchée fantastique, mais ces rôles sont difficiles à trouver.

Si John Wayne est autant resté en haut de l'affiche, c'est notamment grâce au personnage qu'il affichait à l'écran dans ses westerns - au point de parfois porter le même costume de film en film - et à son attitude de "dur" qui ne s'en laisse pas compter par les méchants et ne laisse pas une injustice impunie. L'Amérique fantasmée en chair et en os.

Audrey Fleurot et les conflits sur HPI : "Il y a énormément de presse qui raconte n’importe quoi"

Cela fait maintenant plusieurs mois que l’équipe de HPI tourne les épisodes inédits de la saison 4 qui va débarquer le jeudi 16 mai prochain sur TF1.

Ce samedi 16 mars, les festivaliers de Séries Mania ont eu la chance de découvrir en avant-première les deux premiers volets de la suite de la série policière menée par Audrey Fleurot et Mehdi Nebbou.

Alors que toute l’équipe était réunie pour promouvoir cette saison 4 de HPI, l’interprète de Morgane Alvaro est revenue sur les rumeurs de mésentente sur le plateau.

Ce vendredi 15 mars, le site Public a en effet affirmé qu’Audrey Fleurot n’en “faisait qu’à sa tête” sur le tournage de HPI. Elle “ne s'entendrait pas du tout avec la réalisatrice et a ouvertement critiqué le scénario de la dernière saison”, ont-ils ainsi rapporté.

Des propos qui ont fortement énervé Audrey Fleurot, qui a profité d'une conférence de presse donnée à Lille pour remettre les choses au clair. “Vous savez qu'il y a une presse qui dit des choses qui ne sont pas vraies”, a ainsi expliqué l’interprète de Morgane Alvaro.

“Le problème, c'est que nous sommes victimes de notre succès. Nous sommes une série qui cartonne, et à un moment donné, le succès fait qu'il faut forcément écrire des trucs négatifs dessus.”

Audrey Fleurot a assuré que les propos relayés dans Public n'étaient que des rumeurs montées de toutes pièces, “mais qui peuvent faire mal”. “Je sais que Mona [Achache, la réalisatrice NDLR] en a souffert”, a-t-elle ajouté.

“Il y a une volonté d’aller chercher du mythe là où il n’y en a pas. Ça ne m’atteint pas parce que je suis rodée, mais je sais que Mona, ça lui a fait de la peine. Il y a énormément de presse qui raconte n’importe quoi parce que ça fait du buzz."

"Et dire qu’une équipe s’entend bien et adore bosser ensemble, ça n’a aucun intérêt. Donc il faut créer des choses qui n'existent pas.” Pour appuyer son propos, Audrey Fleurot a tenu à réaffirmer son affection pour la réalisatrice Mona Achache, qui travaille sur HPI depuis la saison 2.

“J'adore travailler avec elle et ce qui est génial, c'est qu'elle revient à chaque saison. Donc si ça ne se passait pas bien, on aurait changé d'équipe."

The Good Doctor : trois ans après son départ, l'actrice Antonia Thomas de retour dans la saison 7

Dans quelques semaines, ABC va diffuser le dernier épisode de The Good Doctor. Après sept saisons à l’antenne, la série médicale portée par Freddie Highmore va en effet tirer sa révérence lors d’un final qui devrait réjouir les fans de la première heure.

Et si pour le moment peu d’informations ont filtré sur les derniers épisodes, Deadline vient de dévoiler qu’ils seraient marqués par le retour de personnages emblématiques.

Un peu moins de 3 ans après son départ de The Good Doctor, Antonia Thomas va en effet bientôt faire son grand retour dans la série médicale. Selon les informations de nos confrères, l’interprète du Dr Claire Brown, qui avait quitté la fiction à la fin de la saison 4, sera présente dans deux épisodes de la saison 7, qui est actuellement diffusée aux Etats-Unis. Elle fera notamment une apparition dans le final de la série.

Présente depuis la saison 1 de The Good Doctor, Claire Brown était la plus proche amie du Dr Shaun Murphy. Le personnage avait quitté l’hôpital Saint-Bonaventure pour travailler dans une clinique au Guatemala.

A l’époque, la comédienne avait expliqué vouloir explorer de nouveaux horizons après avoir incarné Claire pendant quatre ans. Antonia Thomas était déjà revenue dans The Good Doctor à la fin de la saison 5 le temps de deux épisodes.

Antonia Thomas ne sera pas la seule actrice phare à faire son grand retour. Brandon Larracuente, qui campe Dr. Daniel Perez, sera également présent dans la saison 7 le temps d’un épisode.

Introduit dans l’épisode 2 de la saison 6, ce personnage était un résident en première année de chirurgie à l’hôpital Saint-Bonaventure. Brandon Larracuente est cependant parti à la fin de la saison 6, son personnage étant retourné chez sa famille au Texas suite à un accident de voiture.

Ruby Kelly et Guillermo Diaz (Scandal) vont également rejoindre le casting de The Good Doctor le temps de quelques épisodes. La première campera Hannah, une jeune femme souffrant de maux de têtes depuis des années, qui est qualifées de “toxicomane” par les médecins.

Le Dr Glassman va cependant lui faire passer des examens, persuadé qu’elle a un problème médical non diagnostiqué. De son côté Guillermo Diaz prêtera ses traits à un homme mystérieux venu à l’hôpital pour donner son rein à un parfait inconnu, mais les médecins vont douter de sa santé mentale.

Reascher : l'acteur Brian Tee sera le nouveau méchant de la saison 3

Amazon n'a pas attendu pour lancer la production de la saison 3 de Reacher. Et le tournage est déjà en cours. À présent, le casting du méchant de la prochaine saison est désormais officiel. Alan Ritchson continue d'incarner le Jack Reacher du titre et notre héros va se retrouver impliqué dans une histoire de vengeance personnelle.

Les nouveaux épisodes de Reacher seront basés sur le septième livre de la série Reacher de Lee Child, Ne pardonne jamais. Dans ce livre, Reacher est infiltré pour sauver un informateur détenu par un ennemi de son passé, "un traître qui, après avoir tenté de vendre les plans d'une arme secrète aux Irakiens" d'après le synopsis du livre. Maria Sten sera de retour pour la saison 3 dans le rôle de Frances Neagley.

Plusieurs nouveaux acteurs ont été annoncés pour la prochaine saison de Reacher, nous rapporte Variety. Parmi eux, Brian Tee a été choisi pour incarner le lieutenant-colonel Quinn, le méchant avec lequel le personnage principal a une vendetta personnelle. Il est décrit comme "physiquement imposant et intimidant". Il n'en faut pas moins pour faire face à Reacher !

Brian Tee est notamment connu pour ses rôles dans l'univers Fast & Furious dans le rôle de Takashi Kamata, surnommé "D.K." dans Tokyo Drift et plus récemment dans la série Expats de Prime Video au côté de Nicole Kidman.

Johnny Berchtold a été choisi pour incarner Richard Beck, "un étudiant qui a perdu sa mère lorsqu'il était très jeune et le fils de l'homme d'affaires Zachary Beck", interprété par Anthony Michael Hall, qui a récemment été engagé.

Quant à Roberto Montesinos, il jouera Guillermo Villanueva, "un agent de la DEA sur le point de prendre sa retraite". Pour compléter la distribution, Daniel David Stewart jouera Steven Elliot, "un agent débutant de la DEA qui a un visage frais et qui est nouveau dans son travail".

Le tournage de la saison 3 étant toujours en cours, elle ne devrait pas arriver sur Prime Video avant la fin 2024, voire début 2025.

Magali Berdah cyberharcelée : 28 internautes condamnés

La justice a tranché. Ce mardi 19 mars, le tribunal correctionnel de Paris a condamné 28 personnes - 14 à des peines de prison avec sursis, 14 à des peines de prison ferme - dans le cadre de l'affaire de cyberharcèlement dont la victime était Magali Berdah, ex-papesse des influenceurs de télé-réalité. Comme l'a relayé BFMTV selon les informations de l'AFP, les 28 internautes, qui ont été jugés entre novembre et janvier, ont écopé de peine allant de quatre mois de prison avec sursis à 18 mois de prison, dont 12 mois ferme sous bracelet électronique. Ils ont ainsi tous été déclarés coupables des faits qui leur étaient reprochés, à savoir cyberharcèlement, menaces de mort, menaces de crimes, menace en raison de l’appartenance supposée à une religion. Au total, Magali Berdah recevra de la part des personnes condamnées 54 000 euros de dommages et intérêts.

Les prévenus, qui sont âgés de 20 à 49 ans et résident en France, ont tous envoyé des insultes ou des menaces de mort à l'agente d'influenceurs, qui s'est souvent exprimée dans les médias sur le cyberharcèlement dont elle est victime. En février dernier, sur le plateau de BFMTV, David-Olivier Kaminski, l'avocat de Magali Berdah, avait estimé que sa cliente était la "femme la plus cyberharcelée de France". "Ce cyberharcèlement c’est un chef de meute, une piraterie [...] et qui sans connaître Magali Berdah se sont déchainés sur elle [...] chaque sortie sur un réseau social c’est un coup dans la figure", avait-il déclaré.

En janvier dernier, Magali Berdah avait évoqué le procès sur Instagram, alors qu'elle venait de faire face aux sept derniers prévenus jugés dans l'affaire. Elle avait notamment confié que le procès avait été "hyper éprouvant", évoquant les propos de ses harceleurs comme "un coup porté dans le cerveau, le crâne, le cœur". "Faites attention aux mots que vous écrivez, car les conséquences peuvent être dramatiques [...] Les réseaux sociaux sont un endroit dangereux. J’espère que ces procès serviront", avait-elle déclaré. Le rappeur Booba a également été mis en examen en octobre 2023, après la plainte déposée par Magali Berdah pour cyberharcèlement. Depuis plusieurs mois, Booba mène une véritable cabale contre l'agente d'influenceurs, à qui il reproche ses pratiques commerciales trompeuses effectuées via sa société Shauna Events.

18 mars 2024

Mylène Farmer donne sa voix à la lutte contre le VIH

«Depuis trente ans, face au VIH, on n’a pas arrêté. On n’a pas arrêté de pleurer. On n’a pas arrêté de chercher. On n’a pas arrêté de demander… » Mylène Farmer a « donné » sa voix au dernier spot du Sidaction révélé ce lundi.

Bien que connue pour sa discrétion et peu encline à s’exprimer sur n’importe quel sujet, l’artiste a accepté « avec grand plaisir » et « très rapidement » de prendre part au projet, affirme à 20 Minutes Alexandre Jalbert, le directeur de la communication de l’association. « Via son producteur Thierry Suc, on lui a proposé le texte et elle a répondu vite, sans aucun aller-retour. L’enregistrement n’a pas traîné », explique-t-il.

Pourquoi avoir fait appel à l’autrice, compositrice et interprète ? « C’est un film anniversaire racontant un engagement qui ne s’est jamais arrêté. L’idée était d’honorer les combats menés par toute une génération et qu’il fallait transmettre à une nouvelle génération. Même s’il y a eu des victoires, même si on a fait plein de choses, il ne faut pas s’arrêter. On s’est posé la question de l’artiste qui représenterait le mieux ces trente ans d’engagements. On s’est très vite tourné vers Mylène Farmer », raconte Alexandre Jalbert. Et de rappeler : « Dès la fin des années 1980, dans ses textes, dans ses clips, elle a souvent traité de la question du VIH/sida. »

En avril 1987, trois ans après avoir lancé sa carrière, l’artiste figurait ainsi aux côtés des 21 autres personnalités telles que Yannick Noah, Patrick Bruel ou Elli Medeiros, brandissant des préservatifs, en couverture d’un numéro de VSD titré « Vive l’amour ! Mais apprenez à vous protéger ». En 1992, elle avait enregistré une version de Dernier Sourire pour la compilation « Urgence », dont les bénéfices étaient reversés à la recherche contre le sida via l’Institut Pasteur.

La même année, dans sa chanson Que mon cœur lâche, elle évoquait directement la sexualité pendant les « années sida » (« La peur s’abat sur nos ébats. Toi entre nous, caoutchouc, tu t’insinues dans nos amours. C’est pas facile, le plaisir, apprivoiser ton corps glacé »).

En 2008, elle a offert un dessin réalisé de sa main à une vente aux enchères. Il a été adjugé pour 1.500 euros, qui ont été reversés à l’association Aides. « Elle a aussi soutenu Act Up. Son engagement associatif a toujours été là, reprend le directeur de communication du Sidaction. En 1999, elle nous avait reversé les bénéfices des ventes de la VHS de son clip Je te rends ton amour [qui avait été interdit de diffusion à la télévision] et qui s’était écoulée à 70.000 exemplaires. »

Impliquer Mylène Farmer sur le spot du Sidaction est aussi un levier supplémentaire pour donner de la visibilité à l’association et à ses actions. « Sa parole est rare, cela amplifie le message, on prête plus l’oreille quand c’est la voix de Mylène Farmer qui dit quelque chose », souligne Alexandre Jalbert.

Elle déclame le texte sur une musique de Woodkid, avec lequel elle a en partie conçu son dernier album, L’Emprise, paru fin 2022. « Il était important qu’il soit présent. Il a 41 ans. C’est une manière de dire qu’on a deux artistes, de deux générations différentes [Mylène Farmer a 62 ans], qui s’associent dans ce combat. Ils symbolisent le lien et la transmission que nous voulions mettre en avant. »

Polémique sur Aya Nakamura aux JO : ces stars qui ont pris sa défense

Star française reconnue sur le plan international, la chanteuse Aya Nakamura fait face à une vague de haine depuis plusieurs jours. L’artiste a été prise à partie sur la Toile par de nombreux internautes, ainsi que par certains mouvements d’extrême droite, qui contestent sa légitimité à représenter la France lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’été de Paris, programmée le 26 juillet prochain. Cette vague de haine a été déclenchée peu après que le président Emmanuel Macron a évoqué le fait qu’il envisageait de demander à l’interprète de Djadja de reprendre une chanson d’Édith Piaf, lors de cet événement international.

De nombreuses voix, émanant de personnalités, se sont élevées, en vue de prendre la défense de l’artiste de 28 ans. Parmi celles-ci, on peut citer Carla Bruni, l’épouse de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, les chanteurs Hugues Aufray, Patrick Bruel et Benjamin Biolay, qui ont dénoncé le racisme dont est victime l’interprète de Djadja, Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, qui a repris l’un des tubes d’Aya Nakamura en guise de soutien, le journaliste Harry Roselmack, le présentateur Michel Drucker, ou encore la chanteuse Michèle Torr.

À la suite des attaques dont Aya Nakamura a été victime, le parquet de Paris a été saisi par la Licra. Une enquête a donc été ouverte et confiée au pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH), a rapporté Le Monde. L’association SOS Racisme a également fait part de son intention de saisir la justice, dans le but de dénoncer les “vagues de haine raciste contre Aya Nakamura”. Le Comité d’organisation des Jeux olympiques a aussi apporté son soutien à l’artiste francophone la plus écoutée dans le monde, a relayé franceinfo.