21 février 2024

Mort de l'acteur Tony Ganios à l'âge de 64 ans

Né le 21 octobre 1959 à Brooklyn, Tony Ganios a fait ses débuts au cinéma dans le film Les Seigneurs de Philip Kaufman, paru en 1979. Deux ans plus tard, il a incarné un ancien joueur de football devenu montagnard dans Continental Divide de John Belushi. Mais c’est bien son rôle d’Anthony 'Meat' Tuperello dans le film Porky’s qui restera dans les mémoires. Pour rappel, ce long-métrage de Bob Clark, paru en 1982, était une comédie pour adolescents suivant des jeunes Californiens travaillés par leurs hormones. Son succès a été tel que deux suites ont été tournées, en 1983 et 1985. Tony Ganios a joué dans d'autres films dans les années 1980 et 1990, notamment dans Die Hard 2, dans La Prise de Beverly Hills, mais aussi dans la série télévisée Les deux font la paire. Sa dernière apparition au cinéma remonte à 1993 dans le thriller Soleil levant de Philip Kaufman, le réalisateur qui lui avait donné sa chance à ses débuts.

Mardi 20 février 2024, sur le réseau social X, Amanda, la fiancée de l’acteur, a fait part de son décès. Elle a expliqué que le comédien s’était rendu dans un hôpital de New York samedi dernier alors qu’il souffrait d’une infection de la moelle épinière. Il y a subi une opération chirurgicale, mais a été victime d'une crise cardiaque mortelle le lendemain. "C'est tout simplement irréel pour moi en ce moment. C'était si rapide. Il ne se sentait pas bien et me l'a caché pendant des jours. Lorsqu’il me l’a finalement dit et qu’il a été emmené à l’hôpital, sa moelle épinière était gravement infectée. Ils l'ont opéré, le lendemain matin, son cœur s'est arrêté. Je suis effondrée", a-t-elle fait savoir. "Les derniers mots que nous nous sommes dits ont été 'Je t'aime'. L'amour est un euphémisme. Tu es tout pour moi. Mon cœur, mon âme et mon meilleur ami", a-t-elle aussi déclaré dans un autre message. Une nouvelle dévastatrice pour celle qui était en couple depuis neuf ans avec l’acteur et qui préparait leur mariage.

Mort du comédien Roland Bertin à l'âge de 93 ans

Un digne représentant de la culture française vient de nous quitter. Ce mardi 20 février, c'est avec une peine immense que l'acteur et metteur en scène Eric Ruf a fait part du décès de Robert Bertin, sociétaire honoraire de la Comédie-Française, à l'âge de 93 ans. "Je viens d'apprendre le décès de Roland Bertin, sociétaire et immense figure de notre Maison. Roland, notre Roland, celui dont nous avons tant aimé imiter les colères homériques et généreuses, la lippe si gourmande, le verbe si haut et l'exigence si radicale. Il s'est éteint doucement dans sa maison de retraite de Pont-l'Abbé en Bretagne, dans son sommeil", a-t-il fait savoir dans un communiqué, tout en précisant qu'il aurait rendu son dernier souffle ce lundi 19 février.

La dernière fois que Robert Bertin avait été vu sur scène, c'était en 2012 dans la pièce Volpone, lorsqu'il jouait sous la direction de Nicolas Briançon, au Théâtre de la Madeleine, à Paris. Extrêmement prolifique, l'acteur il était réputé pour jouer jusqu'a six pièces par an au sommet de sa carrière, laquelle a duré près de 57 ans.

Né le 16 novembre 1930 à Paris, Roland Bertin avait participé à la fondation du Théâtre de Bourgogne avec Jacques Fornier en 1955. Une troupe au sein de laquelle il était resté pendant cinq ans, avant de faire son entrée à la Comédie-Française en 1983. Il avait été sociétaire de la prestigieuse institution jusqu'en 2001 et avait joué dans diverses pièces, dont Dom Juan de Molière, Mère Courage et ses enfants de Bertolt Brecht ou encore Elle est là de Nathalie Sarraute. Les Français avaient aussi pu le voir au cinéma et à la télévision, lui qui avait notamment joué sous la direction de Jean-Jacques Beineix dans Diva, ou encore de Jean-Paul Rappeneau dans Cyrano de Bergerac.

Toute sa vie, Roland Bertin l'aura dédiée à sa passion, la comédie. La seule fois qu'il avait pris du recul sur sa carrière, c'était en janvier 2008, lorsqu'il avait été hospitalisé à l'hôpital Pontchaillou de Rennes après un malaise, survenu après 45 minutes de représentation de la tragédie de Shakespeare, Coriolan. Un incident dont il s'était rapidement remis, avant de rendre son dernier souffle 16 ans plus tard...

Zendaya et Timothée Chalamet parfaitement assortis à Séoul pour l'avant-première de Dune 2

Bien que la Fashion Week de Milan a démarré ce mardi, tous les regards étaient rivés de l'autre côté du globe. Zendaya et Timothée Chalamet ont soutenu une marque sud-coréenne lors de l’avant-première de « Dune 2 » à Séoul. L’actrice de 27 ans portait une combinaison rose poudrée avec des escarpins Louboutin. Son acolyte a enfilé la même tenue, cette fois-ci en gris, avec de grosses bottines à plateforme. Ce look, signé Juun. J, est issu de la collection printemps-été 2024.

« Je pense que c’est merveilleux de soutenir les créateurs ici, alors merci à Juun. J pour l’opportunité de porter ces magnifiques vêtements », a déclaré Timothée Chalamet en conférence de presse selon l’édition coréenne de « Vogue ». « J’espère que nous sommes beaux ! », a ajouté Zendaya.

Il y a quelques jours, la petite amie de Tom Holland avait fait sensation à Londres en portant une tenue Mugler, lui donnant l’apparence d’un robot rétro-futuriste. Cette pièce d’archive remonte à la collection automne-hiver de 1995. Zendaya portait également un magnifique collier de haute joaillerie en diamants et saphirs Bulgari.

« Dune : deuxième partie » sortira au cinéma le 28 février prochain. Dans ce deuxième volet, Paul Atreides (joué par Timothée Chalamet) s’unit à Chani (interprétée par Zendaya) et aux Fremen pour mener la révolte contre ceux qui ont anéanti sa famille. Hanté par de sombres prémonitions, il se trouve confronté au plus grand des dilemmes : choisir entre l’amour de sa vie et le destin de l’univers.

The New Look : non, Arletty n'a pas été tondue après la guerre

C'est la nouvelle série prestige d'Apple TV+. The New Look se présente comme un double biopic sur Christian Dior et Coco Chanel. À Paris, sous l'occupation nazie, tandis que le règne de Coco Chanel (Juliette Binoche) sur la mode touche à sa fin, Christian Dior (Ben Mendelsohn) est l'étoile montante qui fait revivre le monde avec son style révolutionnaire et iconique, influençant les générations d'hier et d'aujourd'hui.

La série de Todd A. Kessler (Damages, Bloodline) revient notamment sur la collaboration de Coco Chanel avec les nazis. Elle entretient une liaison avec Spatz (Claes Bang), un officier allemand mandaté par le IIIème Reich de la séduire pour ses contacts et son influence.

Dans l'épisode 4, c'est la fin de la guerre et l'heure est à la célébration. Coco Chanel organise une fête à laquelle elle convie son amie Arletty (Joséphine de la Baume), présentée dans la série comme "l'actrice française vivante la plus célèbre".

Une petite sauterie au cours de laquelle prononce cette phrase célèbre, après avoir confié qu'elle a une liaison avec un officier allemand : "Mon cœur est français, mais mon cul est international". L'officier en question – qu'on ne voit pas dans la série et dont le nom n'est jamais mentionné – est Hans Jürgen Soehring, l'un des hommes de confiance de Hermann Göring.

Plus tard dans ce même épisode, les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) partent à la chasse aux collabos. Les femmes ayant eu des relations avec des Allemands connaissent alors une sanction immédiate : la tonte. Le châtiment a lieu en place publique, où les suppliciées sont soumises à la vindicte populaire.

Et c'est Arletty qu'on présente comme l'une de ces femmes tondues, humiliée devant une foule, à l'arrière d'un camion. Mais cette scène a-t-elle réellement eu lieu ?

En 1996, le journaliste Denis Demonpion publie la biographie de l'actrice, sobrement intitulée Arletty, chez Flammarion. Il y explique qu'Arletty a bien dû répondre de sa liaison avec Hans Jürgen Soehring. Elle n'est pas tondue contrairement à ce que montre la série Apple TV+.

Ce qu'on appelle la "collaboration horizontale" lui vaut d'être envoyée quelques jours au camp de Drancy puis plusieurs semaines au centre pénitentiaire de Fresnes. Drancy a été utilisé comme lieu d'internement pour collaboration pendant l'épuration. Arletty est ensuite astreinte à une résidence surveillée pendant 18 mois.

Comme le raconte le téléfilm Arletty, une passion coupable – où Laetitia Casta incarne la star d'Hôtel du Nord – l'actrice reçoit en 1946 un blâme du comité d'épuration ainsi qu'une interdiction de travailler pendant trois ans.

MyFrenchFilmFestival : quels films ont été récompensés au cours de la 14e édition du festival ?

La 14e édition du MyFrenchFilmFestival vient tout juste de toucher à sa fin. Pendant un mois, les participants ont pu profiter d’une très belle programmation mettant à l’honneur le meilleur du cinéma francophone contemporain. Parmi les 26 courts et longs-métrages proposés aux spectateurs, lesquels ont réussi à attirer l’attention des différents jurys réunis pour l’occasion ?

C’est la comédie dramatique Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand qui succède cette année au film Rien à foutre, récompensé en 2023. Déjà primé dans plusieurs festivals, et nommé dans pas moins de 7 catégories aux César 2024, dont Meilleur film, ce long-métrage réunit à l’écran les talentueux Raphaël Quenard (Yannick) et Anthony Bajon (La Prière).

Les deux acteurs incarnent Mirales et Dog, deux amis d’enfance qui passent la majeure partie de leurs journées à traîner dans les rues, dans un petit village du sud de la France. Pour tuer le temps, Mirales a pris l’habitude de taquiner Dog plus que de raison. Leur amitié va être mise à mal par l'arrivée au village d'une jeune fille, Elsa, avec qui Dog va vivre une histoire d'amour. Rongé par la jalousie, Mirales va devoir se défaire de son passé pour pouvoir grandir, et trouver sa place…

“Un film de passage à l'âge adulte incroyablement tendre et subtil sur la difficulté de communiquer, en particulier entre hommes. Surprenant, atmosphérique, authentique, simple mais avec tant de couches. Un premier film d'une maturité surprenante qui nous fait attendre avec impatience les futures œuvres du réalisateur,” salue le Jury international, composé de Katell Quillévéré, Marie Kreutzer, Lillah Halla, Pierfrancesco Favino et Faouzi Bensaïdi.

En parallèle, le Jury a également tenu à décerner une mention spéciale au documentaire Polaris d’Ainara Vera, qui suit le parcours poignant d’Hayat, capitaine de bateaux dans l’Arctique.

Après le succès du drame Les Magnétiques, c’est le film d’animation Interdit aux chiens et aux Italiens d’Alain Ughetto qui s’est démarqué cette année auprès du Jury de la presse internationale. Dans ce superbe film en stop-motion, le réalisateur et scénariste revient sur l’histoire de sa famille, tout particulièrement celle de ses grands-parents.

Une œuvre très personnelle donc, qui a de toute évidence touché les sept journalistes étrangers qui composaient ce jury : Gabriela Bravo Chiappe (Chili), Cathy Immelen (Belgique), Pavlina Jeleva (Bulgarie), Emrah Kolukisaoglu (Turquie), Iana Murray (Royaume-Uni), Kalash Nanda Kumar (Malaisie) et Leticia Silva Queiroz (Brésil).

Ensemble, ils ont décidé de récompenser ce long-métrage “pour la délicatesse de son récit, qui offre une vision de l'histoire méconnue des migrations européennes, pour sa sensibilité et sa sincérité, et pour la beauté de son exécution formelle et technique”.

Déjà récompensé du Prix du Jury au Festival international du film d'animation d'Annecy en 2022, Interdit aux chiens et aux Italiens a également encore une chance de décrocher cette année le César du meilleur film d’animation.

Grande nouveauté de cette 14e édition du MyFrenchFilmFestival : un jury composé de quatre créateurs de contenus passionnés par le cinéma était chargé de distinguer un court-métrage en compétition. Et ce n’est pas un, mais bien deux courts-métrages qui ont tapé dans l’œil de Cécilia Jourdan (@hellofrenchnyc), Abdelraouf Meraga & Nadjib Adda (@cilimastation), et Alexandre Neyraud (@diversificationlitteraire).

Si Fairplay de Zoel Aeschbacher, lauréat du Prix du Jury des créateurs de contenus, a impressionné “par son énergie, son rythme étouffant et sa capacité à retranscrire avec un irrésistible cynisme la futilité des comportements humains”, le jury a aussi tenu à accorder une mention très spéciale au film La Vie au Canada de Frédéric Rosset.

Les festivaliers du monde entier ont encore une fois été nombreux à voter pour désigner leur long-métrage et leur court-métrage préférés de cette 14e édition. Applaudi par le Jury de la presse internationale, le film d’animation Interdit aux chiens et aux Italiens a également conquis les spectateurs, qui lui ont décerné le Prix du public.

Parmi les 9 courts-métrages en compétition, c’est Charbon de David Arslanian qui a été récompensé. Ce film suit la véritable course contre la montre de Mirko, étudiant de vingt-trois ans, qui n’a plus que quelques heures pour rembourser ses loyers impayés sous peine d’expulsion. Livreur à vélo la nuit, il doit réussir à faire un maximum de commandes pour rembourser sa dette…

Ce très beau palmarès vient clôturer une 14e édition du MyFrenchFilmFestival encore une fois couronnée de succès. Rendez-vous l’année prochaine !

Elephant Man : Anthony Hopkins a essayé de faire virer David Lynch

Dans la galaxie des oeuvres de David Lynch, Elephant Man est sans nul doute celle qui reste la plus accessible de son auteur. Elle fut d'ailleurs cruellement et scandaleusement oubliée des Oscars en 1981 d'où elle repartira les mains vides malgré ses huit nominations dont celle du Meilleur acteur pour un inoubliable John Hurt, passé à la postérité sous les traits du personnage.

Endossant les habits de Frederick Treeves, le jeune chirurgien de renom qui recueille John Merrick et découvre chez lui un être doué d'une grande intelligence et assoiffé d'amour, Anthony Hopkins livre une composition admirable; assurément une des meilleures de sa riche carrière.

Elephant Man représentait le premier film de Lynch produit au sein d'un studio, et il avait les coudées franches pour livrer la version qu'il souhaitait, avec la bénédiction de Mel Brooks à la production.

Un Lynch assez Control Freaks d'ailleurs : à l'origine du projet, il voulait faire lui même les prothèses de John Merrick avec de la mousse de polyuréthane souple. Mais peut satisfait du résultat, il s'adressa alors, tardivement, à Christopher Tucker.

La singularité de la méthode de travail de Lynch a fini par susciter de vraies tensions avec Anthony Hopkins, qui trouvait le cinéaste peu professionnel et surtout pas assez taillé pour gérer un film de cette envergure. Au point qu'il passa un coup de fil à Mel Brooks, pour tenter de le faire virer du tournage.

Mais le producteur n'a pas lâché son réalisateur, maintenant sa confiance en lui. "Il est comme un chien fou, bien sûr, et il projette ses propres troubles émotionnels et sexuels dans son travail et nous envahi avec les sentiments qui l'assaillent" racontera Brooks.

Des années plus tard, plus apaisé, Hopkins avouera avoir écrit une lettre au réalisateur, pour s'excuser de son comportement sur le tournage. "Je lui ai écrit une lettre pour m'excuser de mon comportement sur le tournage du film. J'étais très rebelle et me suis très mal comporté. Il voulait faire trop de prises, et moi je ne pouvais pas les faire.

Il était assez distant, et je ne comprenais jamais ce qu'il disait ou voulait, ce qui me rendait particulièrement irritable. Cela fait des années que je ne l'ai pas vu, mais c'est un homme brillant. J'aime beaucoup David".

Blade Runner en série : enfin de bonnes nouvelles !

Il y a deux ans, Amazon annonçait la mise en chantier de Blade Runner 2099, une série dérivée de l’univers porté à l’écran par Ridley Scott il y a plusieurs années déjà. Depuis, nous n’avions plus entendu parler du projet, qui faisait pourtant partie des priorités du géant américain. Il faut dire que la grève des scénaristes et des acteurs, qui a frappé Hollywood l’été dernier, n’a pas arrangé leurs affaires.

Deadline révèle dans cet article que Blade Runner 2099 entrera en tournage en avril prochain en République Tchèque (dans les mêmes studios que Foundation) et qu’un premier réalisateur est attaché au projet. Il s’agit de Jonathan van Tulleken, un cinéaste qui a notamment travaillé sur Shogun, la future série événement de Disney+ (et dont l’attente est immense). Il a aussi collaboré sur The Changeling (Apple TV+), une œuvre fantastique avec Lakeith Stanfield.

Si le tournage de la série est imminent, nous n’avons pas d’informations supplémentaires à apporter ici. Nous savons seulement que l’action se déroule 50 ans après Blade Runner 2049 (avec Ryan Gosling) et toujours dans le même univers. Ridley Scott chapeaute le projet en tant que producteur, Silka Luisa (Halo) officie en tant que showrunneuse.

Aucun acteur n’a pour le moment été annoncé (mais ça ne saurait tarder !)

En 2011, la société américaine Alcon Entertainment s’offrait les droits de la marque Blade Runner, afin de pouvoir développer des films et séries dérivés. Outre Blade Runner 2049 réalisé par Denis Villeneuve, c’est une série d’animation - Black Lotus - qui a aussi vu le jour ces dernières années (disponible chez nous sur Crunchyroll).

La série en live action Blade Runner 2099 ne sera probablement pas la dernière production dérivée du roman culte Les androïdes rêvent-ils de moutons de Philip K. Dick. Elle devrait arriver courant 2025 sur Prime Video.

Ourika : la série de Booba se dévoile

Ourika, la série cocréée par le rappeur Booba, se dévoile dans un premier teaser mis en ligne par Amazon Prime Video. Dans ces images, on découvre l’univers de cette fiction qui sera mise à disposition des abonnés de la plateforme de streaming au cours du mois de mars 2024. Drogue, affrontements, règlements de comptes… La tension est à son comble dans cette bande-annonce explosive et prometteuse !

Pour rappel, l’action de cette fiction se déroule en 2005, dans une cité de la banlieue parisienne en proie aux émeutes. Ici, la famille Jebli règne en maître sur le trafic de cannabis. Alors que les quartiers s’embrasent, un grand coup de filet des Stups fait exploser le clan.

Driss, le plus jeune fils est contraint de reprendre l’affaire familiale alors qu’il se destinait à une carrière dans la finance. Face à lui, William, un flic de quartier débutant et ambitieux, est déterminé à le faire tomber. Leur ascension parallèle fulgurante va changer leur destin à jamais…

Au casting d’Ourika, le public retrouvera les acteurs Noham Edje (vu dans Une affaire d’honneur fin 2023), Adam Bessa, Salim Kechiouche (bientôt dans la série Un prophète), Max Gomis, Sawsan Abès, Lamine Bâ, Yowa-Angélys Tshikaya, Meriem Serbah ou encore Rayan Bouazza.

Mais ce n’est pas tout puisqu’Elie Yaffa, alias Booba, fera également ses premiers pas en tant que comédien dans ce projet ! Celui-ci a participé à l’élaboration de cette série avec Clément Godart, Clément Gournay et Vincent L’Anthoën. Marcela Said et Julien Despaux sont en charge de la réalisation.

En 2021, Booba déclarait déjà dans l’émission C à vous avoir "plus ou moins" planifié quatre saisons pour Ourika... La fiction sera présentée au Festival Séries Mania 2024 en compétition française. 

Il était une fois... ces drôles d'objets sur France 4


Instant madeleine de Proust. Après avoir vulgarisé aux enfants les origines de l’humanité (1978), l’espace (1982), le corps humain (1986), le continent américain (1991), les grandes découvertes (1994), les grands explorateurs (1996), ou encore le développement durable (2008), on imaginait Maestro profiter enfin de ses vieux jours. Eh bien non : le vieux sage à la longue barbe blanche a encore des choses à nous apprendre, pour notre plus grand plaisir !

En effet, plus de quinze ans après sa dernière déclinaison, la célèbre série d’animation française Il était une fois..., traduite en 80 langues et diffusée dans plus de cent pays depuis les années 1970, revient à l’écran à compter de cette semaine, toujours chez France Télévisions, pour de nouveaux épisodes inédits.

Baptisée Il était une fois… ces drôles d’objets, la nouvelle série d'animation consacre chaque épisode à un objet de notre quotidien et propose de "découvrir comment ils ont joué un rôle dans l’histoire de l’humanité et façonné le monde dans lequel nous vivons".

"Tous les thèmes abordés sont prétexte à parler d’environnement, de respect des autres, de la place de la flemme et d’inclusion, pour éveiller la curiosité des enfants tout en les sensibilisant aux valeurs humanistes et écologistes", précise France Télévisions, dans un communiqué. Parmi les premiers objets abordés : la brosse à dent, la fourchette, la carte à jouer, les toilettes et le ballon de foot.

Après le décès du créateur de la série d’animation, Albert Barillé, en 2009, ainsi que de la voix de Maestro, Roger Carel, en 2020, le défi était de taille.

C’est la veuve d’Albert Barillé, Hélène Barillé, qui a décidé de reprendre le flambeau. D’abord doubleuse pour Il était une fois… les explorateurs, avant de restaurer en haute définition l’ensemble des déclinaisons, Hélène Barillé baigne dans l’univers de la série depuis longtemps.

Pour prendre la suite de Roger Carel, la série a fait appel à Jean-Claude Donda, doubleur prolifique pour le cinéma, les séries, l’animation, les jeux vidéos, la radio, ou encore la télévision.

Composée de 78 épisodes de sept minutes, Il était une fois… ces drôles d’objets est diffusée chaque jour (sauf le samedi) à 19h15 sur France 4 depuis ce lundi 19 février. Outre les deux épisodes quotidiens, Il était une fois… ces drôles d’objets est également disponible en ligne sur Okoo, la plateforme jeunesse de France Télévisions.

Pour les plus nostalgiques parmi vous, l’intégrale de Il était une fois… l’Homme, Il était une fois… la vie, Il était une fois… les découvreurs et Il était une fois… les explorateurs est, sinon, également à voir sur france.tv.

20 février 2024

Laure Boulleau : l'ex-footballeuse a accouché

Ancienne joueuse de l’équipe de France de football, Laure Boulleau travaille désormais en tant que journaliste sportive sur Canal+. Le 4 octobre 2023, alors qu’elle commentait le match opposant le PSG à Newcastle avec Hervé Mathoux, elle a annoncé en direct une heureuse nouvelle. "Je vais avoir du mal à le cacher un peu plus longtemps, j'attends un petit bébé qui commence à pointer le bout de son nez, beaucoup même. Je lui fais vivre des émotions assez incroyables et j'ai l'impression qu'il aime bien la Ligue des Champions", a-t-elle révélé. Elle a ensuite ajouté que son premier enfant serait une fille. Par la suite, la sportive a dévoilé à plusieurs reprises son baby bump, que ce soit à l’antenne ou sur les réseaux sociaux. Elle a aussi épaté ses fans en réalisant plusieurs jongles malgré son ventre proéminent. "La transmission, ça commence maintenant !", s’est-elle exclamée.

Depuis ce lundi 19 février, Laure Boulleau connaît les joies de la maternité. C’est le lendemain, sur son compte Instagram, qu’elle a annoncé l’heureux événement, révélant au passage le prénom de sa petite fille. "Une nouvelle vie qui commence. Ma petite Clara est née hier. Je me repose un peu et je vous retrouve vite", a-t-elle écrit. Celle qui partage sa vie avec Bruno Cheyrou, un ancien footballeur, a dévoilé plusieurs clichés pris à la maternité. La jeune maman y apparaît heureuse avec son nouveau-né dans les bras. Une tendre publication qui a engendré de nombreux messages de félicitations de la part de ses fans, mais aussi de personnalités comme Estelle Denis et Capucine Anav. Hervé Mathoux a également eu une pensée pour sa collègue. "Bravo Laure !!!! Longue et belle vie à Clara, on pense à toi et à vous ce soir sur le plateau du Canal Champions Club", a-t-il commenté. Le journaliste devrait donc évoquer cette naissance à l'antenne dans la soirée.