28 décembre 2023

Marlène Jobert cash sur l'affaire Gérard Depardieu et son "discours qui ne va pas"

C'est le sujet qui divise le monde du cinéma, des artistes et même des politiques ces dernières semaines : mis en examen pour viol et d'agressions sexuelles, Gérard Depardieu , également en pleine polémique depuis la diffusion de propos très choquants dans un reportage, est défendu par certains de ses confrères (dans une tribune qui a beaucoup fait parler), accusé par d'autres.

Mais pour Marlène Jobert, qui a partagé les plateaux de cinéma avec lui dans les années 70, le sujet est plus complexe que pour certains. L'actrice de 83 ans, très au fait des accusations et notamment des propos tenus dans le reportage de Complément d'enquête il y a quelques jours, a notamment tenu à nuancer le comportement de son collègue, qu'elle a connu très différent de celui qu'il est aujourd'hui.

"J'ai joué avec lui dans Pas si méchant que ça, en 1975 et, à l'époque, jamais il ne se serait permis le moindre écart de parole. Il y a quelque chose dans son rapport au sexe qui a pris une tournure pathologique. Il faut le considérer comme un malade. Il y en a qui sont atteints par la maladie d'Alzheimer, lui est devenu cet homme dont le discours ne va pas", a-t-elle expliqué pour nos confrères du magazine Gala, sans oublier de penser à celles qui en ont souffert : "Evidemment, je tiens à dire tout le respect que je porte aux victimes".

Une prise de parole nuancée, de la part d'une actrice qui a assuré ne jamais avoir eu à souffrir de comportements déplacés de la part d'hommes : "Je n'ai eu aucun problème de ce côté-là. On me faisait la cour mais ou bien ça m'intéressait ou bien ça ne m'intéressait pas", a-t-elle en effet confié. Mais on imagine qu'avec une fille, Eva Green, et deux nièces, Elsa et Joséphine Jobert, dans le milieu du cinéma, elle doit veiller au grain !

Son autre fille, Joy, en revanche, ne s'est pas approchée du milieu. Et vit aujourd'hui bien loin de la France et du cinéma : "Elle vit en Toscane avec son mari, où elle gère un domaine viticole", a expliqué l'actrice, qui a également évoqué Vittorio (10 ans) et Giulio (9 ans), ses petits-fils qu'elle ne voit pas très souvent. Mais à qui elle transmettra peut-être son amour du métier...

Le film Mary à tout prix ressort au cinéma

Comédie culte des années 1990, Mary à tout prix est de retour en salles dans une version restaurée 4K ! L'histoire suit Ted, incarné par Ben Stiller. Lorsqu’il était adolescent, il était amoureux de Mary (Cameron Diaz), la plus belle fille du lycée. Mais celle-ci a brusquement déménagé sans laisser d’adresse.

Treize ans plus tard, Ted n’a rien perdu de sa timidité ni de sa réputation de minable et est toujours autant épris de Mary… Il décide alors de faire appel à Healy, un détective privé improvisé, afin de la retrouver…

Sorti en salles en novembre 1998, Mary à tout prix a été une triomphe, totalisant 369 millions de dollars de recettes mondiales pour un budget de 23 millions. En France, la comédie a attiré 3,5 millions de spectateurs. Avec ce long-métrage, les frères Bobby et Peter Farrelly, révélés quatre ans plus tôt avec Dumb and Dumber, rencontrent le succès international.

Nommé dans la catégorie Meilleure comédie aux Golden Globes, Mary à tout prix marque un tournant dans l’histoire du genre aux États-Unis. Aujourd’hui, nombre de ses gags - l’accident de braguette, le duel avec le border terrier et la fameuse scène du "gel" - sont considérés comme culte !

Le succès de cette comédie est en partie dû à son casting parfait et son trio d'acteurs : Ben Stiller, Cameron Diaz et Matt Dillon. Mary à tout prix marque d'ailleurs la première expérience de ce dernier dans la comédie pure. L'acteur américain s'était précédemment illustré dans le drame (Drugstore cowboy), la satire (Prête à tout) ou encore le polar (Albino Alligator).

À noter que le rôle de Ben Stiller devait à l'origine revenir au joueur de football américain Steve Young. Mais celui-ci, appartenant à la communauté des Mormons, a finalement décliné la proposition en raison du caractère particulièrement cru et provocateur du long-métrage.

Après ce gigantesque succès, les frères Farrely ont poursuivi dans la veine d'un humour trash et provocateur, volontiers vulgaire, avec des films comme Fous d'Irene, Osmosis Jones ou Dumb & Dumber De. Toutefois, ils savent également se montrer plus sensibles comme avec L'Amour extra large et Deux en un. En solo, Peter Farrelly a même remporté l'Oscar du Meilleur film et du Meilleur scénario avec le drame Green Book en 2019.

Kevin Spacey ne digère toujours pas d'avoir été écarté de House of Cards

C'est devenu une étrange tradition de Noël, à laquelle Kevin Spacey semble tenir. Depuis la vague d'accusations sexuelles dont il a fait l'objet et son licenciement de la série Netflix House of Cards en 2017, quelques jours seulement après le début de l'affaire Harvey Weinstein, l'acteur règle ses comptes dans des vidéos cryptiques. Ces dernières sont publiées sur son compte YouTube personnel durant les fêtes de fin d'année. La première, mise en ligne en décembre 2018, cumule 13 millions de vues.

Cette année, Kevin Spacey va encore plus loin. D'une durée de sept minutes, sa dernière vidéo, publiée le 24 décembre 2023, est une interview mise en scène avec Tucker Carlson, journaliste conservateur et notamment connu pour ses théories complotistes. Sapins, décoration de Noël, cheminée... L'ambiance se veut volontairement chaleureuse mais le contenu de l'entrevue l'est beaucoup moins.

Six ans après son éviction de la série politique de Netflix, dans lequel il tenait le rôle principal, Kevin Spacey, toujours dans la peau de son personnage, s'en prend à la plateforme de streaming. "C'est étrange qu'ils aient publiquement coupé les ponts avec moi en se basant seulement sur des accusations, accusations qui se sont avérées fausses. Il n'y a jamais eu de doute", lance-t-il.

Il poursuit : "Netflix existe grâce à moi. Je les ai mis sur la carte et eux m'ont mis plus bas que terre." L'acteur fait référence à la plainte de la société de production qui, en 2022, lui demandait de verser 31 millions de dollars de dommages et intérêts. La raison ? D'importantes pertes de revenues suite à ses accusations.

En juillet 2023, Kevin Spacey a été rendu non coupable des neuf charges retenues contre lui. Il avait été accusé par quatre hommes de différentes agressions sexuelles commises entre 2001 et 2013.

Dans la suite de l'interview, l'ancienne gloire d'Hollywood pointe du doigt les "trolls sur internet" et le principe de "cancel culture" : "Il y a tellement de sujets importants, le contrôle des armes en est un. Mais la vérité c'est que plus de personnes sont tuées par des trolls d'internet tous les jours." Une affirmation fondée sur aucune source fiable. Selon un rapport publié le 7 décembre dernier par le site Gun Violence Archive, 40 167 personnes ont été tuées par des armes aux États-Unis en 2023. Une moyenne de 118 morts par jour.

"S'ils m'ont gardé, c'est que j'étais génial dedans !" Donald Trump tacle le réalisateur de Maman, j'ai encore raté l'avion

Donald Trump Vs le reste du monde. Ou plutôt contre Chris Columbus, le réalisateur de Maman, j'ai encore raté l'avion. Dans un entretien accordé à Business Insider...en décembre 2020, le cinéaste livrait quelques anecdotes de tournage à propos du film, revenant notamment sur le fameux caméo du futur président des Etats-Unis.

"Dans la plupart des lieux new-yorkais, vous pouvez payer pour avoir le droit de tourner quelque part. On a donc contacté l’hôtel Plaza, que Donald Trump possédait à l’époque, car nous voulions tourner une scène dans le hall. C’était impossible pour nous de le reconstruire en studio. Donald Trump a accepté, on a payé pour pouvoir tourner, mais Donald Trump a ajouté : "La condition pour que vous puissiez utiliser le Plaza est que j’apparaisse dans le film".

Trois ans plus tard (c'est dire le retard à l'allumage...), Donald Trump a donc réagi sur sa plateforme Truth Social, lâchant que Chris Columbus et la production du film l'avaient au contraire "supplié pour qu'il fasse un caméo dans le film".

"Ils ont loué le Plaza Hotel à New York, dont j'étais propriétaire à l'époque. J’étais très occupé et je ne voulais pas le faire. Ils étaient très gentils, mais surtout insistants", a écrit Trump. "J’ai accepté, et le reste appartient à l’histoire ! Cette petite apparition a décollé comme une fusée et le film a été un grand succès, et l'est toujours, surtout à l'approche de Noël. Les gens m'appellent chaque fois que c'est diffusé".

"Nous avons accepté de le mettre dans le film, et lorsque nous l'avons projeté pour la première fois, la chose la plus étrange s'est produite : les gens ont applaudi lorsque Trump est apparu à l'écran. Alors j’ai dit à mon monteur : "Laissez-le dans le film". C’est un moment [fun] pour le public.’ Mais il a vraiment fait des pieds et des mains pour apparaître dans le film" lâchait Columbus dans l'interview.

Trump faisant le forceur ? "Rien ne saurait être plus éloigné de la vérité" tacle l'aspirant candidat aux prochaines élections présidentielles de 2024. "Ce caméo a contribué au succès du film, mais s’ils se sentaient intimidés ou ne voulaient pas de moi, pourquoi m’ont-ils mis dedans et gardé [dans le film] depuis plus de 30 ans ? Parce que j’étais, et je suis toujours, génial pour le film, c’est pour ça ! Et modeste, donc.

Le film Les Bonnes femmes, avec Bernadette Lafont, ressort au cinéma

10 ans après sa disparition, l'actrice Bernadette Lafont est à l'honneur d'une mini-rétrospective en salles, centrée sur 5 de ses films, tous sortis dans les années 60-70. Bernadette Lafont a une très riche filmographie, dont on peut citer par exemple La Maman et la putain, L'Effrontée ou plus récemment Paulette, son dernier succès populaire au cinéma.

Ce cycle de ressortie est l'occasion de mettre en lumière des films moins connus ou moins diffusés, comme La Fiancée du pirate, ou encore Les bonnes femmes. Ce dernier a la particularité d'être une des œuvres de jeunesse d'un cinéaste qui fera une longue carrière : Claude Chabrol ! Associé avant tout au registre du thriller, on découvre avec ce film qu'il s'était également essayé, au tout début de sa carrière, à la comédie noire, voire ce qu'on l'on nomme la comédie italienne. Par comédie italienne, rappelons-le, on entend généralement un humour grinçant et très inspiré de l'actualité, un genre très répandu dans les années 50 et 60 en Italie.

Avec Les Bonnes femmes, l'humour est grinçant, et le film glisse petit à petit vers un aspect plus sombre, voire macabre. Derrière un point de départ qui semble très anodin, le film surprend en dépeignant des trajectoires assez dramatiques.

Quatre jeunes femmes, Jane, Ginette, Jacqueline et Rita, travaillent à Paris dans un magasin d'appareils ménagers près de la Bastille et attendent chaque jour impatiemment l'heure de la sortie afin de vivre leurs rêves de pacotille... C'est lorsque leurs journée de travail s'achève que le film prend une tournure plus crue, voire corrosive.

Si le film s'inscrit aussi dans l'époque Nouvelle vague, avec son esthétique noire et blanc, capturant une certaine époque de Paris, Les Bonnes femmes a surtout marqué pour avoir défrayé la chronique. A l'époque de sa sortie, Le Monde s'était fendu d'une critique qui donne le ton. "[Le scénariste] Paul Gégauff, qui aime bien faire scandale, s'en est donné à cœur joie. Son scénario et ses dialogues ne manqueront pas d'irriter et peut-être même d'horrifier à plusieurs reprises un grand nombre de spectateurs".

Comme l'indique à juste titre cette critique, Les bonnes femmes rappelle l'ambiance d'un film à la Fellini. "Il " fellinise " délibérément dans les Bonnes Femmes, où l'influence de certaines ! séquences des Feux du music-hall, des Vitelloni et des Nuits de Cabiria est si manifeste que ces "références" en forme d' "hommage" d'un cadet à son aîné ressemblent parfois à de vulgaires emprunts". Et d'ajouter : "Un ouvrage trop inégal et trop souvent déplaisant pour ne pas susciter de multiples réserves." A l'époque, la critique était donc dure, car le film pouvait déranger. Précisons d'ailleurs qu'il était accompagné d'une interdiction aux moins de 18 ans.

Aujourd'hui, comme en témoigne les critiques postées par les internautes, le film, certes moins connu dans la filmographie de Bernadette Lafont et Claude Chabrol, reçoit des commentaires plus positifs. Il reçoit une note moyenne de 3,2 sur 5. "Avec Les Bonnes femmes, on sait que Claude Chabrol excelle aussi dans le registre comique. Brillamment écrit et totalement imprévisible (...), ce film prend des libertés absolument jouissives. Pour preuve, le film ne raconte pas grand chose, si ce n'est de montrer des femmes qui rêvent d'amour et de changement. (...) On prend en effet plaisir à les voir s'ennuyer, rire, et se chamailler. Un film décomplexé, intelligent, et admirablement sensible", résume l'internaute Kurosawa.

Pour Sid Nitrik, c'est "du bon Chabrol" : "comme il en prendra l'habitude plus tard et de manière plus féroce, Chabrol tacle allègrement la bourgeoisie, ses vices cachés et son conformisme. Un film libéré, témoin d'une époque, et pas si léger qu'il en a l'air."

Autour de Bernadette Lafont, on retrouve Stéphane Audran, Clotilde Joano et Lucile Saint-Simon. On peut également voir le réalisateur Claude Berri dans un petit rôle.

Les 5 films de la ressortie actuellement en salles, par le distributeur Tamasa

L’Amour c’est gai, l’amour c’est triste de Jean-Daniel Pollet

Les Bonnes femmes de Claude Chabrol

La Fiancée du pirate de Nelly Kaplan

Les Stances à Sophie de Moshé Mizrahi

La Ville bidon de Jacques Baratier

27 décembre 2023

Sophie Marceau et ses alertes sur Gérard Depardieu : "Beaucoup de gens se sont retournés contre moi"

L'affaire secoue le monde de la culture, médiatique et même politique depuis maintenant plusieurs semaines. Depuis la diffusion du numéro de Complément d'enquête au sujet de Gérard Depardieu sur France 2, l'acteur de 75 ans est au coeur du scandale. Mais si certains prennent la décision de boycotter le comédien et toutes les oeuvres dans lesquelles il a joué, d'autres célébrités ont choisi de prendre sa défense dans une tribune de soutien baptisée "N'effacez pas Gérard Depardieu".

Comme signataires de cette tribune, on peut notamment trouver Benoît Poelvoorde, Nathalie Baye, Carole Bouquet (qui a partagé sa vie), mais également Clémentine Célarié, Pierre Richard, Jean-Claude Dreyfus, Karine Silla - mère de sa fille Roxane - ou encore Brigitte Fossey, dont Gérard Depardieu a salué le courage. Grande absente de cet élan de solidarité envers Gérard Depardieu : Sophie Marceau. L'éternelle vedette de La Boum s'est toutefois confiée auprès de Paris Match sur l'affaire Gérard Depardieu. L'occasion de réaffirmer ce qu'elle avait déjà dit à l'époque et qui lui avait valu les foudres de fervents défenseurs.

Dans le Paris Match en kioque demain jeudi 28 décembre, et dont le site dévoile un extrait exclusif, Sophie Marceau se confie sur le cas Depardieu. Une chose qu'elle a déjà faite, mais que personne n'a voulu entendre : "J'ai dit publiquement à l'époque que je ne supportais pas son attitude, grossière et très déplacée. Beaucoup de gens se sont alors retournés contre moi, en me faisant passer pour la petite peste. Et j'ai toujours refusé ensuite les films avec lui", précise celle qui lui a donné la réplique dans le film Police.

Pourtant, hors de question pour elle de l'enfoncer plus qu'il ne l'est déjà : "Maintenant, avec l'acharnement qu'il connaît, ce serait trop facile. Parce que tout le monde riait avec lui, tout le monde l'aimait pour ça, tout le monde applaudissait pour ce qu'il était. Et tout le monde trouvait ça normal! [...] Ce qui est certain, c'est que désormais, les femmes parlent. Que tu sois Gérard Depardieu, ou Maurice Pialat, tu ne traites pas les gens comme ça, point barre. [...] La vulgarité et la provocation ont toujours été son fonds de commerce."

Sophie Marceau précise au passage que Gérard Depardieu "ne s'en prenait pas aux grandes comédiennes, plutôt aux petites assistantes" : "Aujourd'hui, on l'accuse de ce pour quoi on l'a encensé. Je ne vais pas lui tendre la perche ni l'enterrer. On m'a tellement demandé d'aller témoigner contre lui partout. Je ne l'ai évidemment pas fait." A l'instar d'autres célébrités qui ont pris sa défense ou qui ont fustigé l'acteur, Sophie Marceau préfère s'en tenir à la ligne de conduite qu'elle a toujours adoptée. Tout vient à point à qui sait attendre.

Jacques Brel propriétaire d'un voilier de légende retrouvé échoué sur une plage en Nouvelle-Zélande

Disparu en 1978 des suites d'un cancer des poumons, Jacques Brel continue de fasciner, si bien que France 3 a décidé de diffuser une émission musicale dédiée à sa longue et brillante carrière. Sur scène, une vingtaine d'artistes se sont réunis pour exprimer leur amour de l'artiste aux textes puissants et à la présence scénique sans égale. De Dave à Mentissa en passant par Gaëtan Roussel, qui orchestre cette soirée, les stars rendent un bel hommage à l'interprète de La Valse à mille temps.

Jacques Brel était animé par de multiples passions, dont la voile. Le natif de Schaerbeek, en Belgique, a fait l'acquisition de l'Askoy II en 1974 avec un rêve fou en tête : faire le tour du monde. "J'ai envie de faire autre chose que ce que je sais faire", a expliqué le chanteur à cette époque. Après de longues recherches, il décide donc d'acheter ce voilier conçu en 1960 et considéré à l'époque comme le plus grand yacht construit en Belgique. D'une longueur de 20 mètres, disposant de 2 mâts et d'une coque en acier, il nécessitait pas moins de 3 membres d'équipage. C'est à bord de l'Askoy II et aux côtés de sa compagne Maddly Bamy et de sa fille France, qu'il part en Polynésie, quelques mois après avoir été diagnostiqué de son cancer.

Après la mort de Jacques Brel le 9 octobre 1978, son fameux voilier va disparaître des radars pendant près de 60 ans, jusqu'à ce qu'on le retrouve, échoué sur une plage en Nouvelle-Zélande. Devenu une véritable épave, ce bateau chargé d'histoire va être remis à neuf par deux frères belges, fans inconditionnels du chanteur, qui décident de le ramener au plat pays pour lui donner une seconde vie. Totalement identique à l'original, l'Askoy II dispose néanmoins des avancées technologiques de l'époque avec un nouveau moteur et un pilote automatique.

Fixé dans le port de Zeebruges, il devrait bientôt prendre la mer, pour le plus grand bonheur des deux frères, qui ont un rêve un peu fou, le ramener là où est enterré l'artiste. "Brel l'a fait à deux, mais il faut au minimum six équipiers si on veut retourner aux Marquises dans le futur", indique Piet Wittevrongel, dans une interview accordée à franceinfo.

Retrouvez Une journée avec Jacques Brel, ce mercredi 27 décembre à 21h10 sur France 3.

Cyril Lignac : Son appartement parisien cambriolé, un homme en fuite avec le butin

Comme le dévoile Le Parisien, le domicile parisien de Cyril Lignac a été la cible d'un cambriolage, dans la nuit du mardi 26 décembre au mercredi 27 décembre. L'appartement est situé dans le très chic 7e arrondissement de Paris. Selon le journal, deux casseurs présumés, âgés de 20 et 23 ans selon BFMT V, ont été interpellés aux abords de l'appartement.

Selon le site Actu17, il était environ 4h15 lorsque les forces de l'ordre ont été appelées pour un vol par effraction en cours dans un appartement. Les policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) du XVe arrondissement ont réussi à interpeller deux cambrioleurs en flagrant délit. "Un troisième suspect est parvenu à s'enfuir avec un butin qui reste à estimer", précise une source proche de l'affaire. Fort heureusement, il n'y avait personne dans l'appartement au moment des faits...

Une enquête de flagrance pour "vol par effraction dans un local d'habitation en réunion" a été ouverte, et confiée au commissariat du 7e arrondissement.

Cette fin d'année est marquée par ce genre de faits divers. Comment oublier ce qui est arrivé à Vitaa il y a quelques jours ? La chanteuse a été victime d'un violent home-jacking à son domicile de Rueil-Malmaison, où elle se trouvait avec son mari Hicham Bendaoud et leurs 3 enfants Liham, Adam et Noa. Une épreuve terrifiante mais selon nos informations exclusives, les 3 hommes armés qui se sont introduits chez eux ont été identifiés, interpellés et arrêtés par la BRI (Brigade de Recherche et d'Intervention) de Paris.

Une immense statue de Shakira inaugurée en Colombie, dans sa ville natale

Une star internationale et une fierté nationale. Shakira a désormais sa propre statue en Colombie. La sculpture de la chanteuse a été installée dans sa ville natale de Barranquilla et inaugurée mardi 26 décembre.

Le monument de 6,5 m de haut, en bronze et aluminium, représente la star colombienne en train d’effectuer un de ses mouvements de danse emblématiques : un déhanché typique de la danse du ventre, les bras entrelacés au-dessus de la tête. La chanteuse est vêtue d’un soutien-gorge marron et d’une longue jupe de type paréo, de la même couleur.

« Des hanches qui ne mentent pas [une référence à sa chanson « Hips Don’t Lie »], un talent incomparable, une voix qui touche les masses », peut-on lire sur le socle de la sculpture. L’œuvre a été inaugurée en présence des parents de la chanteuse, William Mebarak et Nidia Ripoll. « Merci au sculpteur Yino Márquez et aux élèves de l’école d’art du district pour cette illustration de l’énorme talent artistique des gens de mon pays », a de son côté écrit Shakira sur X (ex-Twitter).

La star planétaire de 46 ans a relancé sa carrière cette année avec la chanson « Bzrp Music Sessions, Vol. 53 », qui raconte sa difficile séparation avec l’ex-footballeur Gerard Piqué. Créée avec le DJ argentin Bizarrap, la chanson est immédiatement devenue un tube mondial et a gagné le Grammy Latino de la chanson de l’année 2023.

Shakira a aussi récemment fait les gros titres pour ses ennuis avec la justice en Espagne. Elle a été condamnée en novembre dernier à une amende de plus de sept millions d’euros pour fraude fiscale et est encore visée par plusieurs procédures.

Le rappeur Canserbero ne s’est pas suicidé mais a été assassiné, selon une nouvelle enquête 8 ans après sa mort

Son suicide avait en fait été déguisé. Le rappeur vénézuélien Canserbero, considéré par le magazine Rolling Stone comme le meilleur rappeur en espagnol, n’a pas mis fin à ses jours en 2015 mais a été assassiné, a révélé ce mardi le parquet, après avoir rouvert le dossier.

Le procureur général Tarek William Saab a présenté à la presse des vidéos contenant les aveux des « deux assassins » de Tyrone Gonzalez, dit Canserbero, et expliqué dans le détail les circonstances de la mort du musicien à 26 ans. Le parquet avait rouvert l’enquête en novembre. L’exhumation du corps du chanteur et une nouvelle autopsie ont permis de déterminer que Canserbero ne s’était pas jeté du 10e étage d’un immeuble à Maracay, juste après avoir assassiné à coups de couteau son ami Carlos Molnar au cours d’une bagarre.

Dans l’une des vidéos diffusées par Tarek William Saab, Natalia Amestica, la femme de Carlos Molnar, raconte les avoir drogués tous les deux, puis les avoir poignardés à plusieurs reprises. Elle a ensuite appelé son frère Guillermo pour qu’il l' « aide » à dissimuler le double meurtre. Les deux ont mis en scène une bagarre entre Canserbero et son ami – frappant son cadavre –, puis jeté le corps de Canserbero dans le vide. La sœur et le frère ont versé des pots-de-vin aux policiers arrivés sur place pour accréditer la thèse du suicide, selon le procureur. « Tout a été fait, de sang-froid, avec préméditation », a-t-il déclaré. Selon lui, la nouvelle enquête a permis de déterminer que le mobile du crime était un différend sur une importante somme d’argent après une tournée en Argentine et au Chili financée par les Amestica.

Six personnes sont en détention et plusieurs en fuite, selon le procureur. Le parquet a notamment émis des mandats d’arrêt contre six des sept policiers arrivés les premiers sur les lieux du crime. Le septième policier impliqué est mort en 2018. « Ils ont reçu 10.000 dollars, changé le site – la scène de crime » et agi « pour favoriser la thèse du suicide », a déclaré Tarek William Saab. Le parquet a également ordonné l’arrestation d’une médecin légiste et de deux procureurs qui avaient participé aux premières enquêtes.

Un procès aura lieu, mais le procureur général n’a pas précisé de date. « Canserbero peut reposer en paix », a-t-il conclu, en faisant une comparaison avec le meurtre du rappeur américain Tupac Shakur, en 1996 aux Etats-Unis. « Quelle différence avec la dette que le système judiciaire américain a envers un artiste, un génie de la musique, comme Tupac Shakur (…) Ici, le système judiciaire vénézuélien a résolu le problème, il a traduit en justice tous les acteurs de cette affaire », a-t-il déclaré. En novembre aux Etats-Unis, le suspect du meurtre de la légende du hip-hop a plaidé non-coupable, après avoir été inculpé en septembre. Le procès doit avoir lieu en 2024.