19 janvier 2023

Le biopic sur Michael Jackson sera filmé cette année par Antoine Fuqua

Après avoir dirigé Will Smith dans Emancipation, pour Apple TV+, Antoine Fuqua va se lancer dans l'histoire de Michael Jackson.

Lionsgate annonce que le réalisateur de Training Day et Equalizer dirigera le biopic produit par le producteur primé aux Oscars Graham King (Bohemian Rhapsody). Le scénario du film sera écrit par le triple nominé aux Oscars John Logan (Gladiator). Le duo avait travaillé ensemble sur un autre biopic, celui de Howard Hughes, dans Aviator de Martin Scorsese. Le tournage du film débutera cette année.

"Les premiers films de ma carrière étaient des vidéoclips, et j'ai toujours eu le sentiment que combiner film et musique faisait partie intégrante de qui je suis", confie Antoine Fuqua dans un communiqué. "Pour moi, il n'y a pas d'artiste équivalent à la puissance, au charisme et au pur génie musical de Michael Jackson. J'ai été influencé pour faire des vidéoclips en regardant son travail - le premier artiste noir à chanter en boucle sur MTV. Sa musique et ces images font partie de ma vision du monde".

Le film s'appellera sobrement Michael et selon le studio, il s'agira d'un "portrait inédit et approfondi de l'homme compliqué qui est devenu le roi de la pop". Le film explorera t"ous les aspects de la vie de Michael, y compris ses performances les plus emblématiques qui l'ont amené à devenir la plus grande star de son époque."

Aucune date pour le moment.

Mort du réalisateur Paul Vecchiali à 92 ans

Exigeant du temps où il écrivait pour La Revue du cinéma et Les Cahiers du cinéma, Paul Vecchiali commence sa carrière comme producteur sur les premiers moyens-métrages de Jean Eustache, puis débute la réalisation en 1961 avec Les petits drames, un film muet perdu dans lequel figurait Michel Piccoli. C'est le commencement d'une aventure qui le verra tourner jusqu'à sa mort.

Influencé par les grands mélodrames du cinéma des années 1930, il restera souvent prisonnier d'un manque de moyens qui le maintiendra dans une indépendance quasi forcée. Ses films ne rencontrent que rarement le succès, et il devient par la force des choses un cinéaste de niche, assez inconnu du grand public.

Il était l'un des cinéastes du sentiment et s'attachait à décrire des personnages souvent tragiques (En haut des marches) ou brisés (Femmes, femmes) et abordait des sujets d'actualité comme la masculinité (De sueur et de sang). Il était aussi un producteur reconnu du cinéma français, pour avoir notamment co-financé Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles de Chantal Akerman ou Loin de Manhattan de Jean-Claude Biette.

Beaucoup de fans de Sylvester Stallone ne connaissent pas ce film

Connaissez-vous No Place to Hide et Rebel ? Ce sont le même film sous deux titres différents, porté par Sylvester Stallone à ses débuts et inspiré d'une histoire vraie, celle de Jerry Savage.

Dans la ville de New York d'octobre 1969, un groupe de hippies commet des actes terroristes à l'encontre de grosses multinationales qui traitent avec des régimes dictatoriaux. Le FBI est sur leurs traces et s'est assuré de placer parmi eux un de leurs agents.

Stallone joue Jerry Savage, un étudiant des plus virulents, qui va s'attacher à l'une des hippies et défendre ses idéaux révolutionnaires.

Sorti dans l'anonymat le plus complet sous le titre original No Place to Hide, le film vivra une seconde vie en vidéo sous le titre Rebel avec une affiche particulièrement mensongère, qui trompera les fans de Stallone qui se procureront la VHS puis le DVD du film :

Co-écrit par Larry Beinhart (qui signera le roman dont sera adapté Des hommes d'influence), Rebel a été tourné sans moyen et est sorti alors que Stallone était inconnu.

Après le pic de célébrité de l'acteur, le film a été remonté afin d'être présenté comme un film du Stallone superstar et hautement musclé alors qu'il s'est tourné trois ans AVANT le premier Rocky. En guise d'affiche, cette nouvelle version a un visuel tout droit issu de Haute sécurité, pourtant sorti 16 ans après.

L'arnaque sera reconduite une deuxième fois puisque Rebel, clairement identifié comme un drame, connaîtra un second remontage sous la forme d'une comédie intitulée A Man Called... Rainbo, sortie en 1990.

Sylvester Stallone tournera encore 2 épisodes de série (dont un dans Kojak, S03E02) et six rôles au cinéma avant de devenir le héros de Rocky, qui le propulsera au rang de star de cinéma.

Ensuite, de Rocky en Rambo, sa carrière s'orientera malgré lui quasi exclusivement vers le cinéma d'action, seule facette de son talent vraiment réclamée par le public. Et à Hollywood, le public est roi. 

18 janvier 2023

Lizzo pense que la cancel culture est devenue n’importe quoi

Pour Lizzo, la cancel culture est devenue « une mode » et s’est complètement éloignée des vrais problèmes auxquels elle s’adressait au départ. « Ça pourra sembler sorti de nulle part, mais ça me pèse sur le cœur… La cancel culture est une appropriation », a écrit l’artiste sur Twitter.

« Il y avait de vraies indignations exprimées par des gens réellement marginalisés mais désormais c’est devenu un truc à la mode mal utilisé et mal dirigé. J’espère qu’on pourra mettre un terme à tout ça et diriger notre indignation vers les vrais problèmes. »

Des propos qui ont remporté l’approbation de nombreux internautes, certains n’ayant pas hésité à pousser la réflexion de Lizzo un peu plus loin. « Je ne veux pas que les gens se fassent rayer de la carte. Je veux que les gens soient *tenus responsables* et assument les conséquences de leurs mauvaises actions/crimes. Est-ce trop demander ? », a commenté une internaute. Un autre a rapproché le dévoiement de la « cancel culture » à l’usage détourné de la notion de « wokisme » : « Tu m’as rappelé la façon dont les nationalistes blancs se sont appropriés le terme “woke” en l’instrumentalisant contre la communauté qui l’avait forgé. »

Notons par ailleurs que les propos de Lizzo sont intervenus alors qu’elle a elle-même été victime de la « cancel culture » au point de devoir changer les paroles de l’une de ses chansons.

Critiquée, Gwen Stefani justifie ses emprunts à la culture japonaise pour son album de 2004

Taxée d’appropriation culturelle pour avoir utilisé la culture japonaise au profit du marketing de son album de 2004 Love. Angel. Music. Baby et son parfum de 2008 Harajuku Lovers, Gwen Stefani tient à défendre sa démarche. Pour l’interprète de The Sweet Escape, il ne faut pas confondre influence et appropriation.

« Ça a été mon influence japonaise. Cette culture m’apparaissait comme tellement riche, traditionnelle tout en étant futuriste, et avec une telle attention donnée à l’art, aux détails et à la discipline qu’elle me fascinait », a-t-elle expliqué au magazine Allure, avant de se remémorer le choc qui lui avait provoqué la découverte du quartier d’Harajuku, à Tokyo.

« Je me suis dit, “Mon Dieu, je suis japonaise et je ne le savais pas” », s’est souvenue Gwen Stefani. « Si on vient me critiquer pour être fan de quelque chose de beau et pour l’avoir partagé, je pense simplement que ce n’est pas juste. Je pense que c’était une belle période de créativité, un match de ping-pong entre la culture Harajuku et la culture américaine. »

Et de conclure : « Ça devrait être okay d’être inspiré par d’autres cultures. Si on se l’interdit, alors ça divise les gens, vous ne croyez pas ? »

Pour Pamela Anderson, écrire ses mémoires a été « salvateur »

Pamela Anderson va enfin raconter son histoire avec ses propres mots. Le 31 janvier prochain paraîtront simultanément Love, Pamela, une autobiographie, ainsi que Pamela, A Love Story, un documentaire Netflix. Et de l’aveu de la star d’Alerte à Malibu, ces deux projets ont eu de véritables vertus thérapeutiques.

« Je me sens un peu anxieuse à l’approche de la sortie, parce que, au final, retracer le fil de ma vie de mon premier à mon dernier souvenir, ça a été une année de thérapie », a confié Pamela Anderson à People à propos de son livre. « J’en suis vraiment fière. J’en ai écrit chaque mot. Je n’avais pas de collaborateur ou de ''ghostwriter'', rien de tout ça. »

« C’est juste l’histoire d’une fille qui raconte comment elle s’en est sortie : une fille originaire d’une petite ville qui va à Los Angeles et qui traverse toutes les folles et sauvages aventures que j’ai connues avant de boucler la boucle et de revenir chez elle », a poursuivi Pamela Anderson.

Un processus plutôt bouleversant pour la star. « Je n’avais pas idée de la colère que j’avais en moi ni d’à quel point ça allait être thérapeutique non seulement pour moi, mais aussi pour les gens autour de moi, comme ma mère. Ça a été un processus salvateur. Je suis tellement heureuse de partager ça et j’espère que ça inspirera les gens », a-t-elle ajouté.

L’an passé paraissait Pam & Tommy, une série revenant sur le scandale de la sextape de l’actrice et son ex-mari, Tommy Lee. Une série pour laquelle elle n’avait pas eu son mot à dire et sur laquelle elle n’avait fait aucun commentaire. Avec cette autobiographie, Pamela Anderson vient, en quelque sorte, reprendre le contrôle de sa propre histoire.

Emménager avec Ben Affleck a été une « transition émotionnelle » pour Jennifer Lopez

Vivre sous le même toit que Ben Affleck après leur mariage a bouleversé Jennifer Lopez. Si la chanteuse confirme que 2022 a été une excellente année, elle a aussi été celle de l’adaptation.

« Nous avons emménagé ensemble. Les enfants ont emménagé ensemble. C’est comme une transition émotionnelle, mais en même temps tous vos rêves se réalisent », a-t-elle déclaré dans Today hier.

Il faut dire que Jennifer Lopez et Ben Affleck doivent gérer une partie du temps avec cinq adolescents sous le même toit. La chanteuse et actrice partage la garde de ses jumeaux, Max et Emme, 14 ans, avec son ex-mari, Marc Anthony. Quant au réalisateur d’Argo, il éduque Violet 17 ans, Seraphina 14 ans et Samuel 10 ans avec son ex-femme Jennifer Garner.

Un défi qui semble être une réussite, comme la star de Marry Me l’avait expliqué en décembre dans le magazine Vogue.

« La transition est un processus qui doit être géré avec beaucoup de soin. Ils ont tellement de sentiments. Ce sont des adolescents. Mais ça va très bien jusqu’à présent. Ce que j’espère cultiver avec notre famille, c’est que ses enfants ont une nouvelle alliée en moi et que mes enfants ont un nouvel allié en lui, quelqu’un qui les aime vraiment et qui se soucie vraiment d’eux, mais qui peut avoir une perspective différente et m’aider à voir des choses que je ne peux pas voir avec mes enfants parce que je suis tellement liée émotionnellement », avait expliqué Jennifer Lopez.

Channing Tatum veut faire un remake de Ghost

Fort de son remake de 21 Jump Street en excellente comédie (sa suite est d'ailleurs tout aussi drôle), Channing Tatum révèle avoir acquis via sa société de production Free Association les droits de Ghost. La comédie romantique culte de Jerry Zucker avec Demi Moore, Patrick Swayze et Whoopi Goldberg, qui a cartonné au début des années 1990 au cinéma et fait depuis le bonheur de la télévision, pourrait ainsi revenir, sous une autre forme. Tatum détaille ainsi à Variety qu'il se verrait bien reprendre le rôle du mari défunt tenu par Swayze dans l'original, mais que cette nouvelle version ne serait pas un copier-coller du film culte : "Nous avons les droits, effectivement. Oui, nous avons les droits de Ghost. Mais on le referait différemment. (évoquant ses "stéréotypes problématiques") Je crois qu'il aurait besoin d'évoluer un peu."

Channing Tatum a fait ces révélations dans le cadre d'un long portrait publié par le magazine à l'occasion de son retour prochain dans la peau de Magic Mike. L'ultime volet de la trilogie, La Dernière danse, sortira pour la Saint Valentin au cinéma, et cette saga à succès sur le strip-tease au masculin est aussi déclinée en show télévisé sur HBO Max. Il n'en dit pour l'instant pas plus sur ce potentiel remake de Ghost, mais le magazine hollywoodien note que ce n'est pas la première fois qu'il tente de remettre à jour une comédie romantique culte : il fut un temps rattaché à une nouvelle version de Splash avec Jillian Bell (Mercedes dans 22 Jump Street). Le duo aurait repris les codes du film de sirène de Ron Howard sorti en 1984 avec Daryl Hannah et Tom Hanks, mais pour en inverser les rôles : Tatum aurait été la sirène et sa partenaire l'humaine qui en tombe amoureuse.

Léa Seydoux : "Ce sera vraiment une Emmanuelle de 2023"

Une nouvelle adaptation du roman érotique Emmanuelle est en cours. Avec Audrey Diwan (L’événement) à la réalisation et à l’écriture (en compagnie de Rebecca Zlotowski), et Léa Seydoux dans le rôle-titre. L’annonce du projet, dévoilé en mai dernier en marge du Festival de Cannes, avait fait sensation 40 ans après le film culte de Just Jaeckin (avec feu Sylvia Kristel) qui avait attiré neuf millions de spectateurs (!) dans les salles françaises. Mais on n’avait guère eu de nouvelles depuis sur cette relecture d'Emmanuelle.

Interrogée par le Journal de Montréal à l’occasion des Rendez-vous d’Unifrance, évènement organisé pour faire la promotion des films français à l’international, Léa Seydoux n’a fait pas de grandes révélations, mais a réaffirmé que le long-métrage se démarquerait des innombrables adaptations du livre d’Emmanuelle Marsan qui ont fleuri sur le grand et le petit écran de 1969 (le Moi, Emmanuelle avec Erika Blanc) jusqu’aux années 1990.

"Ce sera très différent et ça n’aura rien à voir avec les films Emmanuelle qui ont été faits dans le passé. Ce sera vraiment une Emmanuelle de 2023. Il y aura de l’érotisme mais ce sera abordé à travers un prisme féminin et à partir de son regard à elle."

Emmanuelle entrera en tournage dans quelques mois et devrait donc sortir au cinéma en 2024. Avec une présentation au Festival de Cannes ? D'ici là, on retrouvera Léa Seydoux dans la suite de Dune, où elle incarnera le personnage de Lady Margot. 

Sadie Sink sera la vedette du film musical post-apocalyptique O'Dessa

S’il y a une jeune actrice à surveiller de près, c’est bien Sadie Sink. Après sa performance acclamée dans The Whale, qui lui a valu une récente nomination aux Critics Choice Awards, la jeune star a trouvé son prochain film.

Elle incarnera la protagoniste du film O'Dessa, dirigé par Geremy Jasper (Patti Cake$) et dont les chansons originales sont co-écrites avec Jason Binnick.  « Nous sommes très heureux de collaborer à nouveau avec Geremy. Avec O'Dessa, il apporte une énergie extraordinaire et viscérale à un tout nouveau paysage cinématographique », ont déclaré selon Deadline les présidents de Searchlight Pictures engagés dans la production.

Situé dans un monde dystopique, O'Dessa est un opéra-rock qui suit une jeune fille impliquée dans une quête pour récupérer son héritage familial. Ce voyage épique la conduit dans une ville étrange et menaçante, où elle y rencontre son véritable amour. Seul la musique pourra sauver l’âme de celui qu’elle aime.

Le tournage débutera au mois de mai en Croatie, juste avant celui du Vol.5 de Stranger Things (la saison finale tant attendue).