Paramount+ France est lancé : tout savoir sur ce nouveau service de streaming

"Nous sommes fiers de lancer en France Paramount +, le seul service de streaming où l’on peut retrouver au même endroit Sylvester Stallone, Bob l’Éponge et Harrison Ford au côté de marques iconiques comme Star Trek, South Park, Halo et des films récents ou classiques qui ont marqué le cinéma mondial."

En annonçant le lancement de Paramount +, Marco Nobili, vice-président exécutif et directeur général international a tout de suite mis en avant le catalogue déjà bien fourni de ce nouveau service de streaming, lancé l'an dernier aux Etats-Unis, en Angleterre, au Canada, en Australie ou encore en Amérique Latine et Corée du Sud. Alors qu'il compte déjà 43 millions d'abonnés dans le monde, il est disponible dès aujourd'hui, le jeudi 1er décembre 2022, en France. Pour quel tarif ? Sur quels supports ?

Prix et abonnements

Il existe plusieurs façons de s'abonner à Paramount+. Tout d'abord via la plateforme en direct, pour 7,99 euros par mois/79,90 euros par an, après une période d'essai gratuite d'une semaine. Ce service de streaming est ainsi proposé "sur le web, sur mobile et via une large sélection de téléviseurs connectés", par exemple les TV Samsung, Apple, Amazon et Google. Les abonnés à Orange TV peuvent également s'y connecter sur le canal 69 de leur box. Les deux premiers mois sont gratuits, puis facturés comme pour l'abonnement classique 7,99 euros par mois.

Paramount + est aussi disponible via l'abonnement Canal+ Ciné Séries (Canal 24), sans surcoût, soit 34,90 euros par mois en signant pour deux ans ou 40,99 euros sans engagement. En février, le groupe Canal avait signé un partenariat avec la Paramount pour pouvoir intégrer leur service dès son lancement et en exclusivité dans son offre commerciale.

Un catalogue déjà bien fourni

"Une montagne de divertissement", peut-on lire sur la page d'accueil du site de streaming, en référence au fameux logo du studio. Grâce à ses nombreux partenariats, Paramount + peut déjà proposer des programmes populaires à ses abonnés : le service diffusera des films et séries des chaînes et studios Paramount Pictures, CBS, Showtime, Comedy Central, MTV ou encore Nickelodeon. 4000 titres sont ainsi disponibles dès son lancement. Nous vous les présentons ci-dessous.

Les films de Paramount+

Plusieurs sagas populaires ont été produites par la Paramount, telles que Star Trek, Indiana Jones, Le Parrain, Mission : Impossible, Transformers... Des films américains cultes tels que Pulp Fiction, Flashdance, Scream ou La Famille Addams feront aussi partie du catalogue. Côté français, la plateforme proposera des oeuvres de toutes les générations : Les Enfants du paradis, Jean de Florette, La Chèvre, Les Trois Frères, L'auberge espagnole, Les Garçons et Guillaume à table...

Sans compter les productions spécialement conçues pour ce service de streaming, à l'image de Base secrète, un film de super-héros avec Owen Wilson, Jerry & Marge Go Large, avec Bryan Cranston et Annette Bening, le film d'animation Steve, tiré de la BD Monster on the Hill ou encore le documentaire musical sur Oasis, Liam Gallagher : Knebworth 22.

Les séries de Paramount+

En reprenant les catalogues de Showtime, Comedy Central, etc., ce nouveau service peut d'emblée miser sur des séries très populaires, et ce pour tous les publics, de Bob l'éponge à Dexter en passant par South Park, NCIS, Star Trek ou Pat' Patrouille. Ainsi que des nouveautés attendues, comme par exemple The Offer, la mini-série racontant les coulisses du tournage du Parrain, Tulsa King, dans laquelle Sylvester Stallone joue un mafieux (et qui aura une saison 2), ou encore The First Lady, avec Viola Davis, Michelle Pfeiffer et Gillian Anderson dans la peau de trois épouses de présidents américains. Il y aura aussi Star Trek : Strange New Worlds, qui suivra le Capitaine Pike, 1883 et 1923, les préquels de la série qui cartonne Yellowstone (le deuxième arrivera début 2023), The Man Who Fell To Earth, remake du show de SF avec David Bowie, qui revient avec Chiwetel Ejiofor, et American Gigolo, série tirée du film culte de Paul Schrader de 1980 avec Richard Gere, portée cette fois par Jon Bernthal. On sait aussi que la saison 2 de Halo, tirée du jeu vidéo à succès, sera programmée début 2023.

Paramount + France proposera enfin des séries originales hexagonales, comme MASK – Marie Antoinette Serial Killer, Le Signal et Le Stade.

Emily in Paris sur Netflix : la bande-annonce de la saison 3

Retourner à Chicago ou rester à Paris ? Être fidèle à son agence ou rejoindre celle de Sylvie (Philippine Leroy-Beaulieu) ? L’héroïne jouée par Lily Collins doit faire des choix dans la bande-annonce de la saison 3 d’Emily in Paris.

Côté coeur aussi, rien ne va (enfin, c’est toujours le cas avec elle !). Même si elle roucoule dans les bras d’Alfie (Lucien Laviscount) et que Gabrielle (Lucas Bravo) et Camille (Camille Razat) vivent ensemble, les deux anciens tourtereaux semblent toujours se tourner autour. Bref, il y a comme un air de drama dans l’air !

La série Netflix, qui nous offre à chaque épisode son lot de clichés sur les Français et la vie parisienne, compte bien nous régaler avec la saison 3. Si l’on en croit ces nouvelles images, les acteurs ont pu tourner dans d’autres lieux prestigieux de la capitale allant de la Tour Eiffel au Palais Garnier en passant par la très photogénique expo Pop air de la Villette.

Emily in Paris le 21 décembre sur Netflix.

Robert de Niro et Netflix : un projet inédit pour l’acteur

A presque 80 ans, il n’est pas trop tard pour jouer dans une série. Sylvester Stallone l’a prouvé avec Tulsa King (même s’il semble trop vieux pour ça d’après ses dires). Au tour de Robert de Niro de s’y mettre. D’après The Hollywood Reporter, l’acteur aurait accepté de tenir le rôle principal d’une mini-série pour Netflix intitulée Zero Day, par le showrunneur de Narcos, Eric Newman. On ne sait pas grand chose de ce projet si ce n’est qu’il s’agira d’un thriller politique et que De Niro y jouera un ancien Président.

Ce n’est pas la première fois que l’acteur collabore avec une plateforme de streaming. Il a joué Bernard Madoff dans le téléfilm The Wizard of Lies pour HBO en 2017. Deux ans plus tard, il tenait le rôle principal de The Irishman pour Netflix, blockbuster réalisé par Scorsese où il réunissait aussi à l’écran Joe Pesci, Al Pacino et Harvey Keitel. De Niro retrouvera d’ailleurs son réalisateur fétiche dans Killers of the Flower Moon l’année prochaine, un thriller qui sera proposé dans certains pays sur Apple TV+.

Ce nouveau projet, s’il se concrétise, serait un grand coup pour le géant de la SVOD. Et sur le papier, cela fait sacrément envie. Robert de Niro nous prouve avec cette nouvelle annonce qu’il n’est pas prêt à raccrocher les gants…

Bruce Lee aura son biopic au cinéma, avec Mason Lee, le fils d'Ang Lee

Le mythique Bruce Lee, superstar du cinéma d'arts martiaux dans les années 70, va avoir droit à un nouveau biopic sur grand écran ! Rob Cohen avait déjà conté son histoire en 1993 dans Dragon, l'histoire de Bruce Lee.

Cette fois, c'est un cinéaste oscarisé qui prend les commandes de ce projet, un certain Ang Lee ! Ce dernier a été récompensé de la statuette de la meilleure réalisation pour Brokeback Mountain en 2006 et L'Odyssée de Pi en 2013.

Selon Deadline, le metteur en scène taïwanais a finalisé un accord avec 3000 Pictures, filiale de Sony. Il va donc signer ce long-métrage consacré à l'acteur décédé tragiquement en 1973 à l'âge de 32 ans, alors qu'il était au sommet de sa gloire.

Ang Lee, à qui l'on doit notamment Tigre & Dragon et Le Secret de Brokeback Mountain, a déjà choisi le comédien qui va interpréter le célèbre artiste martial. Il s'agit de son propre fils, Mason Lee !

Né en 1990, ce dernier n'est pas un débutant dans le métier. Il a déjà joué dans de nombreux films en Chine. Il est notamment connu du public occidental pour son rôle de Teddy dans la comédie potache Very Bad Trip 2.

On ne sait pas encore quel angle a choisi le réalisateur pour ce biopic. Va-t-il se balayer toute la vie de Bruce ou va-t-il se concentrer sur la carrière cinéma du comédien ? On en saura plus prochainement. En attendant, Ang Lee a évoqué ce projet, qui semble très important à ses yeux.

"Ni entièrement américain ni entièrement chinois, Bruce Lee a créé un pont entre l'Est et l'Ouest, et a également fait connaitre le Kung Fu au monde entier. Il était un scientifique du combat et un performeur emblématique qui a révolutionné à la fois les arts martiaux et le cinéma d'action", souligne le metteur en scène.

"Je me sens obligé de raconter l'histoire de cet être humain brillant et unique qui recherchait à tout prix une forme d'appartenance. Il avait une force énorme malgré sa petite carrure. Grâce à un travail acharné et inlassable, Bruce a transformé des rêves impossibles en réalité", a conclu Ang Lee.

Le cinéaste va donc rebondir avec ce projet ambitieux, 3 ans après l'échec cuisant de Gemini Man avec Will Smith. Ce long-métrage d'action n'avait rapporté que 173 millions de dollars de recettes mondiales pour un budget estimé à 138 millions.

Bande-annonce du film Les Huit Montagnes

Félix Van Groeningen est un incontournable des festivals. Récompensé en 2013 (entre autres) d’un Prix du public à la Berlinale et d’un César du Meilleur film étranger pour Alabama Monroe, puis du Prix de la mise en scène au Festival de Sundance pour Belgica, il a obtenu en 2022 le Prix du Jury cannois pour son dernier film, Les Huit Montagnes.

Il s’agit d’ailleurs d’un double Prix puisque le long-métrage est co-réalisé avec Charlotte Vandermeersch, son épouse comédienne, déjà scénariste d’Alabama Monroe. Et il n’est pas anodin qu’un couple soit à l’origine d’un film si intime, traitant du thème sensible de l'amitié masculine.

Pietro est un garçon de la ville, Bruno un enfant de la montagne. Ils se lient d’amitié dans un coin caché des Alpes qui leur tient lieu de royaume et la vie les éloigne sans pouvoir les séparer complètement. Chaque année, ils se retrouvent dans leurs terres pour poursuivre leur projet commun : la rénovation d’une ruine pour en faire un foyer.

« Je ne pensais pas trouver un ami comme Bruno dans la vie. Ni que l’amitié est un lieu où l’on plante ses racines et qui reste là à nous attendre. » Ces mots de Pietro, incarné par Luca Marinelli (Coupe Volpi 2019 de la Meilleure interprétation masculine pour Martin Eden) font office d’épigraphe des Huit Montagnes. Et pour cause, l’histoire est d’abord celle de l’écrivain italien Paolo Cognetti, lauréat du Prix Médicis du Meilleur roman étranger en 2017 pour son roman éponyme.

Alors que la musique se déclenche, nostalgique et vibrante, ces mots résonnent sur des images d’enfants heureux dans les montagnes. Puis leur succèdent les adultes, toujours présents malgré les années passées, dont l’amitié n’a pas souffert du temps. Au centre du paysage, la silhouette de cette ruine, écrasée par la neige, mais, au fil des efforts de Pietro et Bruno, va ressembler à un véritable foyer. Car si les enfants ont bien grandi, ils conservent toujours leur amour de la nature, de l’autre et de la vie.

Si cette amitié nostalgique transparaît si bien à l’écran au milieu des paysages italiens épurés, c’est parce qu’elle prend ses racines dans la réalité. Luca Marinelli et Alessandro Borghi s’étaient en effet donné la réplique dans Mauvaise Graine, du regretté Claudio Caligari, en interprétant des amis d’enfance inséparables. Une prestation bouleversante et remarquée à la Mostra de Venise en 2015.

Les Huit Montagnes, ou la représentation d’une amitié au sommet, promet une véritable escalade émotionnelle. Rendez-vous le 21 décembre au cinéma !

Metallica annonce la sortie prochaine de son 12e album studio

Metallica revient avec de la nouvelle musique ! Le groupe de métal le plus influent de l’histoire a annoncé la sortie prochaine de son 12e album studio, le premier depuis 2016. Produit par Lars Ulrich et James Hetfield, ainsi que par Greg Fidelman, 72 Seasons doit débarquer dans le monde entier le 14 avril 2023.

Il est précédé par le single Lux Aeterna, déjà disponible et diffusé par surprise sur les plateformes de streaming. À l’écoute, on comprend qu’il s’agit d’un retour aux sources de la formation groupe : un métal brut, énergique, old school, dans lequel résonne ce qui pourrait être le slogan du groupe « Full Speed or Nothing », soit « Pleine Vitesse ou Rien ».

Une référence aux paroles de Motorbreath, titre mythique de leur premier album, Kill Em All, sorti en 1983.

Quant à la signification du titre, 72 Seasons, au lieu de laisser les fans se perdre en conjectures, le chanteur et leader du groupe a tout révélé dans le communiqué de presse qui accompagne la bonne nouvelle.

« 72 saisons. Les 18 premières années de notre vie qui forment notre vrai ou faux nous. Le concept selon lequel nos parents nous ont dit "qui nous sommes". La possibilité d’être catalogué selon le type de personnalité que nous sommes. Je pense que la partie la plus intéressante de tout cela est l’étude continue de ces croyances fondamentales et la manière dont elles affectent notre perception du monde actuel. Une grande partie de notre expérience d’adulte est une reconstitution ou une réaction à ces expériences d’enfance. Prisonniers de l’enfance ou se libérer de ces liens que nous portons », a expliqué James Hetfield.

Ce n’est pas la seule annonce de taille pour les métalleux et autres fans de musique énervée, puisque Metallica a déjà ses dates de tournée mondiale. Juste après la sortie de 72 Seasons, le groupe a prévu plusieurs concerts géants à Amsterdam, Hambourg et en Suède (la ville n’a pas été précisée). Les musiciens s’arrêteront bien sûr par Paris avec deux dates au Stade de France, les 17 et 19 mai prochains.

Ils ont ensuite donné rendez-vous en Amérique du Nord d’août à novembre 2023, avant de revenir en Europe en 2024 et de repartir sur le continent américain. Un périple qui devrait durer jusqu’en septembre 2024.

Et comme deux bonnes nouvelles, c’est moins bien que trois, Metallica a également annoncé que les aficionados qui ne veulent rien rater auront deux dates à chaque étape de leur tournée pour venir les voir. Chaque spectacle aura une setlist différente. Il sera donc même possible d’assister aux deux dates sans avoir l’impression de revivre le même show.

Kim Kardashian et Ye se sont mis d’accord sur les termes de leur divorce

Enfin ! Kim Kardashian et Ye ont réussi à s’accorder sur les conditions de leur divorce. Deux ans après avoir annoncé leur rupture, les parents de North (neuf ans), Saint, (six ans), Chicago (quatre ans) et Psalm (trois ans) ont finalisé la procédure en acceptant tout d’abord une garde partagée avec un « accès égal » à leurs enfants.

Le sujet était des plus sensibles jusque-là, le rappeur accusant publiquement son ex-femme de l’empêcher de voir leur progéniture. Ye devra également verser une pension alimentaire de 200.000 dollars par mois à Kim Kardashian, chez qui les enfants vivent la plupart du temps. S’il se plaignait de ne pouvoir voir sa progéniture quand il le souhaitait, il avait reconnu lui-même que North, Saint, Chicago et Psalm étaient chez leur mère 80 % du temps sans que cela lui pose de problème.

En cas de désaccord entre les ex-époux sur les décisions concernant leurs enfants, un médiateur interviendra. L’absence d’un des parents à cette médiation donnera raison, par défaut, à l’autre. Enfin, aucune décision concernant les enfants ne pourra être prise sans consultation et accord des deux parents, précise la BBC, qui ajoute que les frais de scolarité, de santé et de sécurité seront partagés à parts égales.

Concernant le partage des biens des deux milliardaires, il a été effectué selon les termes de leur contrat de mariage. D’après TMZ, Ye garde la maison de Malibu estimée à 60 millions de dollars, ses deux ranchs dans le Wyoming, un terrain à Calabasas, une demeure en Belgique et sa maison d’enfance à Chicago.

Kim Kardashian conserve, quant à elle, la propriété à 60 millions de dollars située à Hidden Hills où elle vit avec leurs enfants. Kanye West lui a également donné la maison qu’il avait achetée juste en face.

Meghan Markle a été la cible de terroristes d’extrême-droite

La parole des politiciens pèse lourd et tenir des propos racistes et haineux augmente l’insécurité. C’est ce qu’est venu expliquer l’ancien responsable de la cellule anti-terroriste de la Metropolitan Police, Neil Basu, qui en a été en charge de 2015 à cette année. Il était notamment responsable de la sécurité de la famille royale et donc au fait des menaces pesant sur Meghan Markle venant de groupuscules d’extrême droite.

La duchesse de Sussex a en effet été la cible de menaces « écœurantes et très réelles », confirme Neil Basu.

« J’ai parlé depuis de nombreuses années de la menace terroriste d’extrême droite. J’ai souvent été mal cité par certains qui ont affirmé que je la considérais comme la plus grande menace. Je n’ai jamais dit que le terrorisme d’extrême droite était la plus grande menace. En revanche, c’est celui qui augmente le plus vite. Quand j’ai commencé au contre-terrorisme en 2015, le terrorisme d’extrême droite représentait 6 % de notre travail. Quand je suis parti il y a six mois, c’était plus de 20 % », a-t-il confié face aux caméras de Channel 4.

« Si vous aviez lu les écrits qu’elle recevait (…) s’ils vous étaient adressés, vous vous sentiriez en permanence en danger », a-t-il expliqué, évoquant « la rhétorique que l’on trouve sur les réseaux sociaux ».

Face à ces menaces de mort contre Meghan Markle, « des enquêtes ont été menées et des personnes ont été condamnées ».

Neil Basu a quitté son poste cette année, après de lourds désaccords avec le gouvernement Conservateur. L’ancien responsable du contre-terrorisme a comparé les discours actuels des politiciens, notamment celui tenu par la ministre de l’Intérieur Suella Braverman qui évoquait lors d’un meeting son « rêve » de voir des « charters remplis de migrants » rentrer au Rwanda, à celui d’Enoch Powell en 1968. Cet ancien député conservateur avait tenu un discours anti-immigration, professant, déjà, la théorie raciste du grand remplacement dans cette tribune surnommée, outre-Manche, le Rivers of blood.

« C’est inimaginable de lire et entendre une succession de politiciens de premier plan parler dans un langage qui rappelle à mon père celui de 1968. C’est effrayant », a déclaré Neil Basu, qui a rappelé, qu’après le discours haineux du politicien de droite, ses parents, un couple mixte, se sont fait caillasser dans la rue et que lui-même s’est fait agresser.

« Je suis au courant des problèmes de justice sociale et raciale. Et si c’est ça, la définition de woke, je la porterai alors fièrement sur le revers de ma veste chaque jour de la semaine. Et au passage, chaque officier de police ferait mieux de le croire également. Nous sommes là pour servir tout le monde, sans peur ni favoritisme, peu importe l’apparence ou s’il s’agit de personnes que nous aimons », a-t-il conclu.

Bande-annonce de Nocebo, avec Eva Green et Mark Strong

En 2020, Lorcan Finnegan et son scénariste Garret Shanley plongeaient Imogen Poots et Jesse Eisenberg en plein cauchemar dans Vivarium, en les faisant emménager dans une banlieue trop parfaite pour être honnête. Le réalisateur irlandais continue à explorer les travers de nos sociétés actuelles avec Nocebo, un nouveau thriller horrifique, porté cette fois par Eva Green, Mark Strong et Chai Fonacier.

Voici son synopsis : Une créatrice de mode souffre d'une mystérieuse maladie qui déconcerte ses médecins et frustre son mari jusqu'à ce que l'aide arrive sous la forme d'une nounou de Philippines qui utilise la médecine traditionnelle pour révéler une horrible vérité...

Traduit Nocif en québécois, ce projet n'a pas encore de traduction en VF, ni de date de sortie, mais cela ne devrait pas tarder, maintenant que The Jokers en a acquis les droits de distribution en France. Son titre original fait référence à l'effet nocébo, qui est l'inverse de l'effet placebo : au lieu de croire qu'un médicament soigne nos maux, le cerveau en crée ici de nouveaux. D'après cette première bande-annonce, le personnage d'Eva Green souffre de plusieurs pathologies en même temps. Est-elle manipulée par la nounou adepte de médecines traditionnelles ? Ou par son mari ? A moins qu'elle ne soit elle-même à l'origine de ses souffrances ? Patience... On en saura plus quand ce thriller sera daté en France.

Mort de Clarence Gilyard : Chuck Norris rend un émouvant hommage à Trivette

L'acteur américain Chuck Norris a rendu hommage à son collègue Clarence Gilyard alias Trivette de Walker Texas Ranger, décédé dans la nuit de lundi à mardi. Les deux hommes ont partagé la vedette de la série policière diffusée sur CBS aux Etats-Unis, et France sur TF1.

"C'est avec une grande tristesse que j'apprends le décès de mon cher ami et partenaire de jeu Clarence Gilyard. Pendant près d'une décennie, nous avons passé de grands moments tous les deux et livré pas mal de méchants à la justice. Mes pensées et prières vont à sa femme et à ses enfants. Tu vas manquer à tous ceux qui te connaissaient. Repose en paix, mon ami. Nous nous reverrons."

Clarence Gilyard est décédé le 28 novembre à 66 ans. Il avait aussi figuré au casting de Piège de Cristal dans le rôle du hacker Theo.