C'est toujours une voix qui compte. Le réalisateur Quentin Tarantino, invité du podcast ReelBlend organisé par le site CinemaBlend, a donné son avis sur Top Gun: Maverick et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a adoré le long métrage porté par Tom Cruise.
"Normalement, je ne parle pas trop des nouveaux films car je suis obligé de ne dire que des bonnes choses, mais dans ce cas, je dois quand même dire que j'adore Top Gun: Maverick. J'ai trouvé ça fantastique", déclare Quentin Tarantino.
"Je l'ai vu dans une salle de cinéma", poursuit le cinéaste de 59 ans. "Comme le dit Brett Easton Ellis, ce film et le West Side Story de Steven Spielberg offrent tous deux un véritable spectacle cinématographique, ce genre d'expérience que je pensais presque ne plus jamais vivre. C'était fantastique."
Quentin Tarantino, dont on se souvient que le personnage de Sid dans le film Sleep With Me livrait une hilarante lecture crypto-gay du Top Gun des années 80, s'est demandé s'il était opportun de faire une suite sans le regretté Tony Scott aux commandes. Et l'Américain de raconter qu'il est carrément allé évoquer le sujet avec Tom Cruise, qui a longtemps hésité pour cette raison mais qui s'est finalement lancé car il y avait "une bonne histoire."
"Avec Top Gun: Maverick, j'ai l'impression qu'on est très proche de voir un autre film de Tony Scott, un homme que j'aime tellement, dont j'aime tellement le cinéma", poursuit Q.T., qui a signé le scénario de True Romance, réalisé par Scott en 1993.
"Le réalisateur Joseph Kosinski a fait un super boulot", conclut-il. "Le respect et l'amour pour Tony étaient dans chaque image de Top Gun: Maverick. C'était presque dans chaque décision. C'était fait consciemment, mais de cette manière vraiment cool qui était vraiment respectueuse. Et je pense que c'était dans chaque décision que Tom a prise sur le film."
Découvrez le dernier film de Marilyn Monroe, tourné après Les Désaxés, et pourquoi il n'est jamais sorti.
Something's Got to Give est l'histoire d'Ellen Arden, qui revient chez elle cinq ans après avoir disparu au cours de l’un de ses voyages. Ayant été déclarée légalement morte, son mari Nick s'est remarié, mais Ellen est bien décidée à le récupérer. Le film devait être un remake de la comédie Mon épouse favorite (1940) avec Irene Dunne et Cary Grant, lui-même adapté d'un poème d'Alfred Tennyson de 1864.
Après plus d'un an d'absence des plateaux, Marilyn doit y donner la réplique à James Garner, mais il est finalement pris par La Grande évasion. Du reste, il ne lui convient pas et elle le fait remplacer par Dean Martin, qu'elle connaît bien, et tous les deux tournent sous la direction de George Cukor, qui avait déjà dirigé l'actrice sur Le Milliardaire en 1960. Arnold Schulman est chargé du scénario, qui n'est pas terminé lorsque les prises de vues sont lancées.
Dès le premier jour de tournage le 23 avril 1962, Marilyn est absente. Récemment opérée de la vésicule biliaire et ayant perdu 11 kilos, l'actrice n'est pas en bonne forme physique et encore moins mentale. Très peu sûre d'elle sur un plateau, la star enchaîne en plus les ennuis de santé, parmi lesquels une bronchite et une sinusite chronique.
Marilyn est très peu présente durant le premier mois de tournage, Cukor met plutôt en boîte des scènes avec Dean Martin et/ou Cyd Charisse, qui joue la nouvelle femme du personnage de Nick. Le tournage prend 10 jours de retard, ce qui annonce a priori un dépassement de budget.
Parmi les scènes tournées par Marilyn, une est restée célèbre : celle de la piscine, dans laquelle elle apparaît seulement avec une culotte bikini couleur chair et donc, seins nus, ce qui, si le film avait été terminé, aurait été une première pour une star dans l'histoire du cinéma. C'est finalement à Jayne Mansfield que reviendra cette distinction historique dans Promises! Promises! (1963).
Pour ne pas aider une Marilyn affaiblie, le scénario n'étant pas terminé, les dialogues et les scènes sont changés du jour au lendemain et l'actrice peine à retenir ses répliques. Sa présence en dents de scie sur le plateau finit par avoir raison du producteur Henry Weinstein et de Cukor, qui la virent du film le 8 juin 1962.
Surtout, Something's Got to Give devait sortir à Noël pour compenser le budget pharaonique du film Cléôpâtre avec Elizabeth Taylor, très très en retard sur son planning, et notamment impacté par les exigences de sa star principale. Au final, aucun des deux projets avançant, le plus petit en termes de budget est instantanément interrompu. Sauf que Dean Martin, qui a le droit par contrat de choisir sa partenaire féminine, refuse de terminer le film sans Marilyn.
Le studio est dans l'impasse, et choisit de renégocier avec l'actrice. Elle revient finir Something's Got to Give pour 500 000 dollars (4,9 millions de dollars de 2022) contre 100 000 précédemment, avec un bonus si le tournage est terminé dans les temps, et s'engage à filmer un autre long métrage après, Madame Croque-maris, pour à nouveau 500 000 dollars.
Marilyn exige le départ de Cukor au profit de Jean Negulesco, avec qui elle a travaillé sur Comment épouser un millionnaire. La fin du tournage est reportée à octobre.
Mais le 4 août 1962, Marilyn est retrouvée morte à son domicile. Elle avait 36 ans.
La Twentieth Century Fox décide de reprendre Something's Got to Give depuis le début avec un nouveau casting. Le film sort en 1963 sous le titre Pousse-toi, chérie, avec Doris Day, James Garner (à nouveau disponible) et Polly Bergen au casting. Quant au projet Madame Croque-maris, il est finalement porté par Shirley MacLaine face à Paul Newman, Gene Kelly, Robert Mitchum, Dick Van Dyke et... Dean Martin.
En 1990, des images de Something's Got to Give sont diffusées par la Fox au sein du documentaire Marilyn: Something's Got to Give, puis dans Marilyn Monroe: The Final Days, diffusé en 2001.
Quels sont les plans de Warner Bros. concernant les oeuvres DC ? Après la mise au placard de Batgirl et les déboires concernant The Flash, les fans craignaient que le studio ne mette un frein au chantier Extended Universe.
Lors d'un événement portant sur les résultats du second trimestre de la firme, le PDG de Warner, David Zaslav, a pris la parole à ce sujet.
"Regardez Batman, Superman, Wonder Woman, Aquaman, ce sont des marques qui sont connues partout dans le monde", a-t-il affirmé.
"La possibilité de continuer à étendre leurs univers à travers le monde grâce à leurs histoires est une opportunité unique pour nous", a-t-il poursuivi.
"On est repartis de zéro avec une restructuration de toute l'affaire. Une équipe spécialement dédiée va désormais se concentrer sur un plan DC courant sur 10 ans", a-t-il annoncé.
Le big boss de Warner a ensuite avoué que ses modèles venaient de chez Disney, avec la gestion de l'ex patron Bob Iger et son directeur créatif Alan Horn. La façon dont ils ont donné les clés du Marvel Cinematic Universe à Kevin Feige est une source d'inspiration pour David Zaslav.
"Notre plan sera similaire à la structure mise en place par Bob Iger et Alan Horn de manière très efficace avec Kevin Feige chez Disney. Nous pensons que nous pouvons construire une entreprise florissante autour de DC. Par ailleurs, nous restons très attachés à ce que les films soient de grande qualité", a-t-il rassuré.
Abordant la délicate question de l'annulation de Batgirl, Zaslav a martelé que Warner ne sortirait plus un long-métrage avant qu'il ne soit prêt à 100%. "On ne fera pas de films juste pour remplir des cases.
La question se posera ainsi : comment peut-on faire pour que nos films soient aussi bons que possible ? Et concernant DC nous avons de nombreux leviers d'amélioration. Et on va se concentrer sur ça", a-t-il confié.
Zaslav a ensuite tenu à exprimer son excitation au sujet des futures oeuvres DC à venir, notamment Black Adam avec Dwayne Johnson, Aquaman 2 ou Shazam 2. Quant à The Flash, il est toujours prévu pour juin 2023 malgré les frasques de son acteur principal Ezra Miller.
Cette prise de parole intervient d'ailleurs au moment de la confirmation de Lady Gaga dans le futur Joker 2, attendu pour octobre 2024. Un The Batman 2 est également dans les tuyaux, toujours avec Robert Pattinson.
En revanche, toujours pas de nouvelles concernant un retour de la Justice League après les polémiques autour du tournage et le récent remontage de la version Zack Snyder. Par ailleurs, les fans réclament en masse le retour d'Henry Cavill en Superman.
En attendant plus de précisions, le prochain film DC à voir dans les salles obscures sera Black Adam le 19 octobre prochain.
La saison 19 de Grey’s Anatomy, qui débutera en octobre outre-Atlantique sur ABC, marquera-t-elle le début de la fin pour la série médicale à succès ? L’annonce de la présence réduite d’Ellen Pompeo au sein de cette nouvelle salve d’épisodes n’augure en tout cas rien de bon pour l’avenir.
Alors que Meredith Grey décidait finalement de rester à Seattle et de ne pas déménager dans le Minnesota à la toute fin de la saison 18, l’héroÏne de Grey’s Anatomy n’apparaîtra selon Deadline que dans 8 des 22 épisodes à venir de la saison 19.
Tout en conservant sa casquette de productrice exécutive et en continuant d’assurer la narration des épisodes en voix-off, comme elle le fait depuis 2005.
Déjà moins présente en saison 17 - son personnage est resté plongé dans le coma durant une grande partie de la saison à cause du Covid - et en saison 18, Ellen Pompeo aurait négocié une participation plus restreinte à la série au moment de signer pour cette dix-neuvième saison en janvier dernier afin de s’octroyer du temps pour tourner d’autres projets.
Et c’est finalement sur la plateforme Hulu (qui appartient à Disney, tout comme ABC) que la comédienne vient de décrocher son premier rôle en dehors de Grey’s Anatomy en près de vingt ans.
Deadline révèle qu’Ellen Pompeo sera la star et la productrice exécutive d’une mini-série encore sans titre créée par Katie Robbins (The Affair) qui racontera l’histoire d’un couple d’Américains qui adopte ce qu’ils pensent être une petite fille atteinte de nanisme. Mais alors qu’ils commencent à l’élever aux côtés de leurs trois enfants biologiques, ils se mettent peu à peu à craindre que leur fille adoptive ne soit pas qui elle prétend être.
Si ce pitch vous dit quelque chose, c’est normal puisqu’il s’inspire de l’histoire vraie de Kristine Barnett et de son ex-mari Michael qui ont fait les gros titres des journaux en 2019 lorsqu’ils ont été accusés de négligence envers leur fille adoptive Natalia Grace, née en Ukraine, dont ils auraient cherché à se débarrasser six ans plus tôt, alors qu’elle n’avait que neuf ans. Le couple s’étant mis en tête que la petite Natalia était en réalité une femme adulte sociopathe qui cherchait à leur faire du mal.
Une histoire qui fait froid dans le dos et n’est pas sans rappeler le film Esther. Et qui deviendra donc une mini-série de huit épisodes sur Hulu avec Ellen Pompeo dans le rôle de la mère.
Toujours selon Deadline, malgré la présence limitée d’Ellen Pompeo au générique, la saison 19 de Grey’s Anatomy n’est pas pour le moment envisagée comme la dernière mettant en scène Meredith Grey. Ou comme la dernière de la série.
Reste à savoir comment l’absence de Meredith sera expliquée dans le scénario de la série maintenant qu’elle a décidé de rester travailler au Grey Sloan Memorial en tant que cheffe de chirurgie par intérim.
Et si ces huit petits épisodes ont vocation, ou non, à préparer doucement mais sûrement le départ d’Ellen Pompeo. À la manière de ce qui avait été fait dans NCIS avec Mark Harmon, qui avait quitté la série l’an dernier en début de saison 19 après seulement quatre épisodes.
Une chose est sûre : la prochaine saison de Grey’s Anatomy sera celle du changement puisque, en parallèle de cette annonce concernant son héroïne, la série médicale accueillera cinq nouveaux personnages de jeunes résidents en médecine incarnés par Harry Shum Jr. (Glee), Adelaide Kane (Reign), Alexis Floyd, Niko Terho, et Midori Francis.
Grey's Anatomy reviendra sur les écrans américains le 6 octobre prochain. En France, TF1 a interrompu la diffusion de la saison 18 en mai dernier à seulement cinq épisodes de la fin. Très attendus par les fans, ces derniers volets ne devraient pas arriver à l’antenne avant l’année prochaine, au moment où la Une proposera dans la foulée la dix-neuvième fournée des aventures des médecins du Grey Sloan.
La firme aux grandes oreilles réajuste son calendrier de l’été. Alors que la série Star Wars Andor a été repoussée de plusieurs semaines afin - si l’on en croit les rumeurs - de ne pas être en concurrence avec les blockbusters House of The Dragon et Les Anneaux de Pouvoir, la diffusion de She-Hulk a elle aussi été modifiée. Annoncée pour le mercredi 17 août, elle sortira finalement le jeudi 18 août.
Disney n’a pas expliqué ce choix mais l’hypothèse la plus probable est que la plateforme souhaite étaler la diffusion de ses séries sur la semaine. La sortie le même jour d’Obi-Wan Kenobi et de Miss Marvel n’a sûrement pas été un test probant. Sachant que les productions vont se multiplier dans les prochaines années, il faudra s’attendre à un planning chargé avec des sorties tous les jours, et non plus tous les mercredis ou tous les vendredis comme auparavant.
She-Hulk ne sera donc pas en concurrence avec Andor, qui sera bien lancé le mercredi 21 septembre. La diffusion des 9 épisodes s’étendra jusqu’au 13 octobre. La série suit l’avocate Jennifer Walters (Tatiana Maslany), cousine de Bruce Banner, qui hérite de ses pouvoirs et qui devient Miss Hulk à la suite d'une transfusion sanguine destinée à la sauver après qu'elle s’est fait tirer dessus.
Y apparaîtront Mark Ruffalo, Tim Roth (dans le rôle d’Abomination), Benedict Wong, Jameela Jamil et un certain Charlie Cox qui se glissera à nouveau dans son costume rouge de Daredevil.
Warner Bros. vient d'annoncer la date de sortie de Joker: Folie à deux. Le long-métrage porté par Joaquin Phoenix sortira dans les salles américaines le 4 octobre 2024. Soit 5 ans après le premier film qui dressait le portrait d’Arthur Fleck, un homme sans concession méprisé par la société.
Joker de Todd Phillips avait enregistré 96,2 millions de dollars pour son 1er week-end d'exploitation, il semble donc logique que le studio sorte la suite à la même date. Le long-métrage a totalisé 335,4 millions de dollars au niveau national et, à l'échelle mondiale, il s'agit du film classé R le plus rentable de tous les temps avec 1,07 milliard de dollars de recettes.
Nommé dans 11 catégories aux Oscars, Joker a remporté deux statuettes : celle du Meilleur acteur pour Joaquin Phoenix et celle de la musique originale pour Hildur Guðnadóttir.
Intitulée Joker : Folie à deux, la suite, toujours portée par Joaquin Phoenix et mise en scène par Todd Phillips, pourrait être une comédie musicale.
Selon les dernières rumeurs, Lady Gaga pourrait y tenir le rôle d'Harley Quinn. Le terme "Folie à deux" fait référence à une situation clinique dans laquelle, au contact prolongé d'un sujet délirant, un deuxième sujet adopté le même comportement.
Le tournage de Joker 2 débutera au mois de décembre.
Attention spoilers ! Cet article révèle des détails sur le dénouement de Moon Knight. Si vous n'avez pas vu la série et ne souhaitez pas être spoilé·e, ne lisez pas ce qui suit.
Disney+ a apporté de grands changements au sein du MCU, car en majorité les nouveaux héros ne sont désormais plus introduits dans l'univers via des superproductions sur grand écran mais débutent leurs aventures sur le service de streaming. Parmi eux, se trouve Moon Knight avec Oscar Isaac qui prête ses traits à Marc Spector, un homme qui vit avec un trouble dissociatif de l'identité et donc plusieurs personnalités dans sa tête. Il est également l'avatar du dieu égyptien Khonshu.
La série s'est terminée avec Marc Spector se libérant de Khonshu, battant le méchant Arthur Harrow (Ethan Hawke). Par la même occasion, il voit son épouse Layla (May Calamawy) devenir Scarlet Scarab. Même si la majeure partie de la saison s'est concentrée sur Marc Spector et Steven Grant (son alter ego), la scène post-générique a révélé que le brutal Jake Lockley – la troisième identité cachée de Marc Spector – sert toujours Khonshu.
Suite à ce cliffhanger, beaucoup de fans se sont demandé quand viendrait la confirmation d'une saison 2, mais comme pour les autres séries Disney+, Marvel Studios a hésité à confirmer le renouvellement. Bien que jusqu'à présent, seul Loki a été confirmé pour une nouvelle saison, l'équipe de Moon Knight a clairement fait allusion à un renouvellement.
Une utilisatrice de TikTok a partagé une vidéo avec Mohamed Diab – le réalisateur de Moon Knight – et Oscar Isaac dans laquelle ils annoncent à demi-mot la saison 2 tant attendue. Vidéo partagée ensuite sur Twitter par le réalisateur :
La tiktokeuse : "La question que tout le monde se pose : y a-t-il une saison 2 ?"
Mohamed Diab : "De Moon Knight ?"
Oscar Isaac : "Pour quelle autre raison serions-nous au Caire ?"
On ne sait pas exactement quelle est l'intention derrière cette vidéo. Oscar Isaac et Mohamed Diab confirment-ils que la saison 2 est en préparation ? Ou bien font-ils campagne auprès de Marvel et Disney pour un renouvellement ? Leur présence au Caire laisse entendre qu'ils ne sont pas là simplement pour passer des vacances...
Avec le D23 de Disney qui aura lieu le mois prochain, il est possible qu'une petite équipe se soit rendue en Égypte pour filmer une courte vidéo pour annoncer la suite le mois prochain. Marvel Studios devrait faire plusieurs annonces lors de l'événement et il y a encore de la place pour finaliser la phase 6.
Si tel devait être le cas et que la saison 2 de Moon Knight sortait pendant La Saga Multivers, elle serait probablement diffusée en 2025 pendant la phase 6, car les ardoises des phases 4 et 5 semblent être complètes. Cela peut sembler long, mais peut-être que Marc Spector apparaîtra ailleurs, avant la saison 2.
Moon Knight sera très probablement de retour dans Avengers : The Kang Dynasty et Secret Wars, même si sa première saison manquait de connexions directes au MCU.
Taylor Swift abuserait-elle des voyages en jet privé ? C’est la question qui a explosé en fin de semaine dernière, alors que les trajets des personnalités sont de plus en plus surveillés sur les réseaux sociaux. Un compte Twitter, CelebrityJets, traque leur moindre voyage et le site The Yard a désigné l’interprète de Shake It Off comme la star émettant le plus de Co2 en raison de ses voyages en avion.
Face aux réactions provoquées par l’article, les agents de Taylor Swift ont rapidement réagi. Et évidemment, ils ont botté en touche : oui, l’avion appartient à leur cliente, mais ce n’est pas toujours elle qui s’en sert…
« Le jet de Taylor est régulièrement prêté à d’autres personnes. Lui attribuer la plupart ou la totalité de ces voyages est manifestement incorrect », peut-on lire dans un communiqué relayé par le Los Angeles Times.
Il faut dire que les chiffres avancés par The Yard sont ahurissants : avec son jet privé, Taylor Swift aurait généré, depuis le début de cette année, une empreinte carbone 1.184 fois supérieure à celle d’une personne « normale » (c’est-à-dire quelqu’un qui prend un peu plus souvent les transports en commun qu’une célébrité). Tout ça pour des trajets moyens de 80 minutes, et un temps dans les airs estimé à presque 16 jours depuis janvier. Pire : le site a même repéré un voyage entre le Missouri et le Tennessee (deux Etats voisins), qui n’aurait duré que 36 minutes. Dans la mesure où Taylor Swift a grandi dans le Tennessee, on peut imaginer que c’est bel et bien la chanteuse qui a embarqué pour ce vol !
Taylor Swift, qui partage aussi son jet avec ses chats, peut en tout cas se consoler un peu : elle n’est pas la seule. Parmi les autres stars ciblées par l’article pour leur utilisation problématique de leur avion privé, on peut citer Jay-Z, Kim Kardashian, Mark Wahlberg, ou encore Steven Spielberg.
Drake, lui aussi victime pris à partie après un récent vol de 14 minutes, a de son côté utilisé une autre ligne de défense : l’avion n’a pas été affrété pour lui, son jet s’est déplacé pour des raisons logistiques… donc pour le positionner à un endroit où il en aura vraisemblablement besoin, ce qui revient au même !
Queen B encensée, déjà déchue ? La superstar américaine Beyoncé va devoir réenregistrer une chanson de son tout dernier album après de vives critiques sur les réseaux sociaux visant son utilisation d’un mot d’argot considéré comme une insulte par des personnes handicapées.
C’est une phrase du titre « Heated » de l’album Renaissance sorti vendredi qui a déclenché l’ire de personnes souffrant de handicaps moteurs : la « reine » Beyoncé y chante « Spazzin' on that ass, spazz on that ass ».
Le terme « spaz » en anglais, dérivé de l’adjectif « spastic » («spastique »), peut être utilisé pour se moquer de personnes souffrant d’une infirmité motrice cérébrale et peut être associé au sens large aux termes « crétin », « dérangé » ou encore « empoté ». Aux Etats-Unis, le mot « spaz » est peu fréquent et semble plutôt qualifier une personne jugée « hors de contrôle » ou qui agit de manière « erratique ».
Pour tenter d’éteindre un début d’incendie sur les réseaux sociaux, Beyoncé va réenregistrer la chanson incriminée en « remplaçant » le terme « spaz », a confirmé à l’AFP une porte-parole de l’artiste en assurant dans un courriel que « le mot n’avait pas été utilisé de manière intentionnelle pour blesser ». Le titre « Heated » a été écrit en collaboration avec le rappeur canadien Drake.
Exactement la même histoire est arrivée en juin à la chanteuse américaine Lizzo qui a dû réenregistrer son titre « Grrrls » pour supprimer le même terme argotique « spaz ».
Pour la militante australienne Hannah Diviney, qui s’exprimait sur Twitter, l’usage de ce terme par Beyoncé « me fait l’effet d’une gifle, pour la communauté des personnes handicapées et pour les avancées réalisées avec Lizzo ». Elle a promis de « continuer de dire à toute l’industrie musicale de « faire mieux » jusqu’à ce que les insultes « validistes » disparaissent de la musique ».
Événement musical de l’été, Beyoncé a sorti son septième album solo vendredi. Six ans après Lemonade, devenu un classique, les fans ont retrouvé leur « Queen B » en pleine Renaissance, titre de cet album de 16 morceaux destinés à un monde qui recommence à faire la fête après la pandémie.
« Faire cet album m’a permis de rêver et de m’évader pendant une période effrayante pour le monde. Il m’a permis de me sentir libre et aventurière à une époque où peu de choses bougeaient », a écrit Beyoncé, bientôt 41 ans, à ses 270 millions d’abonnés sur Instagram.
Six ans après la mort de Prince, l'héritage de la star est enfin bouclé. Un juge du Minnesota a en effet réglé les derniers détails de la succession de l’interprète de Purple Rain. Il faut dire que la famille de l’artiste avait du mal à se mettre d’accord sur le partage des 156 millions de dollars, qui se divise entre trois héritiers, leurs conseillers, et la société de management Primary Wave.
Lorsque Prince est mort en 2016, à l’âge de 57 ans, sans testament ni conjoint, il a fallu que la justice se mêle de tout ça. Trois des six demi-frères et sœurs ont choisi de revendre leur part au fonds de management Primary Wave, tandis que les trois autres, ainsi que leurs conseillers L. Londell McMillan et Charles Spicer, ont conservé ce qui leur revenait.
Les détails complexes d’un partage aussi important ont nécessité des années de négociations entre les deux parties, mais en janvier, le fisc américain et la succession de la star se sont mis d’accord pour évaluer l’héritage à 156 millions de dollars. Depuis, les deux camps travaillaient pour mettre en place la structure légale qui allait gérer l’utilisation de la musique de l'artiste légendaire.
Deux sociétés ont été créées à cet effet : Prince Legacy LLC (détenue par les 3 héritiers de la star qui n’ont pas vendu leurs parts) et Prince Oat Holdings LLC (détenue par Primary Wave).
« Nous sommes soulagés et ravis d’en avoir enfin fini avec le système des tribunaux des successions et les banquiers qui ne connaissent pas le monde de la musique et ne connaissaient pas Prince », a déclaré à Billboard L. Londell McMillan.
De son côté, Primary Wave s’est enthousiasmé de pouvoir enfin faire du business. « Lorsque nous avons annoncé l’an dernier notre acquisition d’une partie de la succession, portant notre participation à 50 %, notre objectif était de protéger et de développer l’héritage incomparable de Prince. Avec la distribution des actifs de la succession, nous nous réjouissons de pouvoir mettre en place une relation de travail forte et productive », ont-ils annoncé.