24 juin 2021

Nagui dévoile la raison précise pour laquelle il est insulté sur les réseaux sociaux

Entre Tout le monde veut prendre sa place, N'oubliez pas les paroles et La bande originale, Nagui a déjà un emploi du temps très chargé. Pourtant, pendant un mois, il doit réussir à se dégager un maximum de temps. Comme tous les fans de football, Nagui a l'Euro à intégrer à son programme ! En plus, l'animateur est particulièrement supporter de l'équipe de France. Il était au stade de France, pour le match de préparation des Bleus, dirigés par son meilleur ami Didier Deschamps, face à la Bulgarie. Une semaine plus tard, il avait même fait le déplacement, avec son épouse Mélanie Page, direction Munich pour assister à l'entrée en scène de l'équipe de France face à l'Allemagne. Une sortie durant laquelle l'animateur avait été très critiqué, après avoir posté le selfie sur Instagram. Supporter de l'équipe de France jusqu'au bout des joues, sur lesquels il se maquille parfois le drapeau tricolore, Nagui doit aussi faire face aux quolibets des supporters adverses. Selon ses propres aveux, sur les ondes de France Inter ce mercredi 23 juin, les fans de la Belgique l'ont particulièrement dans le collimateur.

Depuis la demi-finale de la coupe du monde 2018, une petite rivalité s'est créée entre les Diables rouges et les Bleus. En France, la tendance est de se moquer du fameux "seum" belge, tant nos voisins ont été dépités par l'élimination. Dans son équipe de La bande originale, Nagui compte Guillermo Guiz, un chroniqueur belge. Alors que l'animateur vannait, l'humoriste révélait que ce dernier n'hésitait pas à être particulièrement incisif. "Vous m'avez envoyé des messages très méchants pendant que la Belgique se faisait battre, révèle Guillermo Guiz. Chaque fois que la Belgique perd, il m'envoie des messages 'alors, c'est quoi cette équipe de merde ?'"

Sans justifier son comportement, Nagui a dévoilé, amusé, être lui aussi la cible de messages très violents. "A chaque fois que je poste un message pour l'équipe de France sur les réseaux sociaux, il y a toujours des Belges qui m'envoient des insultes, des menaces.. Le seum !", plaisante l'animateur. Au cours de la compétition, il n'est pas impossible que Français et Belges se retrouvent une nouvelle fois. Que Nagui se prépare à recevoir quelques messages fleuris.

Leïla Bekhti et Tahar Rahim de nouveau parents

Les bébés naissent dans les choux... mais également dans la famille Bekhti-Rahim apparemment ! En 2010, Leïla Bekhti disait « oui pour la vie » à celui qu'elle considère aussi comme son meilleur ami, Tahar Rahim. Les deux acteurs s'étaient rencontrés quelques années plus tôt sur le tournage d’Un prophète. En juillet 2017, un petit garçon prénommé Souleymane est venu couronner cette histoire d’amour, dont la longévité n’est plus à prouver.

« Tahar, avant d’être mon mari, est une des personnes que j’estime le plus. C’est mon ami aussi, que je sois à terre ou tout en haut. Il m’a aidée à comprendre les choses, confiait la jeune maman dans les colonnes du magazine Elle. Je touche du bois, cela va faire des années que nous sommes ensemble, mais on s’est trouvés au bon moment. » Deux ans plus tard en 2019, le couple devenait de nouveau parents. Et contre toute attente, les amoureux les plus glamour du cinéma français ont accueilli un troisième bébé, dans la plus grande discrétion !

En moins de quatre ans, Leïla Bekhti a fait trois enfants et joué dans dix films", ainsi débute l'article de nos confrères Paris Match. Merveilleuse surprise que cette grossesse de l'actrice ! La comédienne aurait donc profité des derniers mois de confinement et de cette pause forcée dans son agenda, pour mener à bien ce grand projet familial ! Car on ne peut pas dire que Leïla Bekhti se repose sur ses lauriers. Le rythme de ses films, de ses grossesses, sont la preuve que ce bout de femme a une énergie dévorante. Elle a d'ailleurs confié à nos confrères que "la maternité", lui "donnait force et courage".

Mais que l'on se rassure, l'actrice de 37 ans n'est pas une femme parfaite, la wonder woman aurait même quelques défauts, comme l'avoue son producteur Hugo Sélignac. "Elle est toujours en retard et répond au téléphone une fois sur mille", a-t-il dévoilé. 

Blink-182 : Mark Hoppus le chanteur et bassiste du groupe annonce être atteint d'un cancer

C'est ce mercredi 23 juin que Mark Hoppus est apparu sur Instagram en partageant une photographie qui a bouleversé ses fans. On pouvait voir le chanteur à l'hôpital, avec une intraveineuse dans le bras. En légende Mark Hoppus était très direct : "Oui bonjour. Un traitement anti cancer s'il vous plaît". La photo a finalement été retirée du compte mais de nombreux admirateurs affolés avaient déjà fait des copies d'écran et la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre, obligeant le chanteur à reprendre la parole, sur Twitter cette fois. Il a confirmé la triste nouvelle.

"Cela fait maintenant trois mois que je suis une chimiothérapie pour un cancer. J'ai un cancer. Ça craint et j'ai peur mais néanmoins j'ai la chance d'avoir des médecins incroyables et une famille et des amis qui me permettent de traverser ça. Il me reste encore plusieurs mois de traitement à faire mais j'essaye de garder l'espoir et de rester positif", a-t-il expliqué. "J'ai hâte d'être libéré du cancer et de vous voir en concert dans un futur que j'espère proche. Je vous aime", a-t-il conclu. Son message a reçu une avalanche de réponses de fans l'encourageant à se battre : " La nouvelle du cancer de Mark Hoppus est vraiment triste et j’espère qu’en tant que parrain du Pop Punk, il va lui botter le cul. "

Mark Hoppus, 49 ans, est le bassiste, et chanteur et le seul membre fondateur restant de Blink-182 - un groupe fondé en 1992 à San Diego avec Travis Barker, l'actuel compagnon de Kourtney Kardashian et Tom DeLonge qui a eu une pensée pour son ami : " Je suis au courant depuis un moment du diagnostic de cancer de Mark Hoppus et pour surenchérir sur ces mots d'aujourd'hui je tiens à ajouter que c'est quelqu'un de fort, que c'est un être super qui a toujours repoussé les obstacles à la force de son coeur grand ouvert. On est là pour lui." Mark Hoppus est père de Jack un garçon de 18 ans né de ses amours avec une cadre de MTV Everly Skye.

Jean-Louis Aubert encore fragilisé après son opération du coeur

Jean-Louis Aubert se remet difficilement de ses derniers soucis de santé. En juillet 2020, le chanteur s'était emparé de ses réseaux sociaux pour annoncer une nouvelle inquiétante à sa communauté. L'ancien membre du groupe Téléphone a été hospitalisé puis opéré du coeur suite à une "petite anomalie génétique". Une intervention dont il reste encore marqué. "Des fois, j'ai la tête qui tourne un peu, je ne sais pas d'où ça vient", a-t-il confié ce mercredi 23 juin auprès de RTL.

En plus des étourdissements, la star souffre encore de douleurs à l'épaule, ce qui l'empêche de rejouer de certains instruments. "La guitare acoustique c'est un peu compliqué, mais là je joue principalement de la guitare électrique", a-t-il déclaré. Mais, en tant que passionné de musique, Jean-Louis Aubert en a profité pour se perfectionner à un autre instrument de musique. "Ça m'a ouvert aussi à d'autres choses comme le clavier avec qui je n'ai pas de problèmes", a-t-il indiqué.

S'il n'a pas repris toute sa forme depuis sa dernière opération, Jean-Louis Aubert a fait son grand retour sur le devant de la scène ce mardi 22 juin au sein du festival Printemps de Bourges. "Il me semble que d'attendre d'aller bien n'a aucun sens, parce que c'est souvent le fait d'avancer qui vous fait aller mieux", a-t-il confié. Une première performance qui marque le début d'une longue liste de concerts à réaliser durant l'été pour la star.

Julie Gayet fragilisée pendant le confinement

Le confinement a été une épreuve pour bon nombre de Français. Interrogée par France Info à l'occasion de la première édition du festival Soeurs jumelles, qu'elle a fondé et qui se tiendra à Rochefort du 23 au 26 juin, Julie Gayet a accepté de raconter comme elle a vécu cette crise sanitaire. "Pendant le premier confinement, c'était très dur", a-t-elle reconnu dans un entretien paru ce mardi 22 juin. Et d'en expliquer les raisons : "J'ai vu ma petite société de production qui coulait un peu. Pour les indépendants, c'était vraiment très difficile et de voir arriver cette révolution 'numérique', il fallait se demander ce qu'allait être 'demain' pour nos mondes."

Avec le festival Soeurs jumelles, qui mêle musique et image, Julie Gayet a eu envie de "fédérer", après plus d'une année d'isolement : "J'aime bien faire se rencontrer des mondes qui ne se rencontrent pas. J'aime bien fédérer. J'aime bien réconcilier. Parler, échanger pour construire le futur. On sort d'une période difficile. On s'est tous vus par Zoom et ce matin, en faisant cet 'inside project' du camion de JR qui va partir de la rue Daguerre, en face de chez Jacques Demy et d'Agnès Varda, pour aller à Rochefort, il y avait plein de gens qui disaient : 'Ah, ça fait du bien de te voir en vrai'", s'est enthousiasmée l'actrice.

Avant de devenir comédienne, Julie Gayet se prédestinait à être chanteuse. La musique a en effet été sa première passion, avant le cinéma. La compagne de François Hollande a pratiqué le chant lyrique, de ses 8 ans à ses 20 ans, "pensant y faire carrière jusqu'à ce que le cinéma arrive dans ma vie", a-t-elle récemment expliqué à Madame Figaro.

Mais elle a finalement dû y renoncer : "Un jour, alors que je chantais le désespoir de Barberine dans Les Noces de Figaro, je me suis mise à pleurer et ma voix a déraillé. Cette émotion sublime, qui me submergeait, n’était pas compatible avec la justesse vocale. Pourtant, je voulais la vivre à nouveau. J’ai donc poussé la porte d’un cours de théâtre et j’ai choisi la comédie, abandonnant mon premier amour", a-t-elle raconté à nos confrères, précisant qu'elle "ne chante plus". Son premier amour ne l'a cependant jamais vraiment quittée : "Je suis toujours rentrée dans mes rôles par la musique", a-t-elle observé, et d'ajouter que "la musique est indissociable de l'image" selon elle.

Suite à ses révélations choc, Britney Spears reçoit un soutien unanime

Britney Spears a parlé pour la première fois en 13 ans de tutelle face au juge de sa situation. Trente minutes qui ont eu l’effet d’un séisme tant ce qu’elle a révélé subir de la part de son père et du système mis en place est choquant. Pour une fois, les propos de la star ne viennent ni d’une source anonyme ni d’un avocat. « Ils ont fait un beau boulot en exploitant ma vie. Cette audience devrait être ouverte au public. Ils devraient écouter et entendre ce que j’ai à dire », a-t-elle déclaré à la barre. Et elle l’a été. Par ses collègues en tout cas et les institutions qui défendent les droits fondamentaux et civiques.

Dès les premières parutions dans la presse, Mariah Carey a réagi sur Twitter. « Nous t’aimons Britney !!! Reste forte », a écrit l’interprète de Hero en ajoutant trois cœurs.

Britney Spears a également déclaré être « en colère » de subir une tutelle « abusive » sans être entendue par le système judiciaire. Un sentiment qui a fait écho chez Rose McGowan. « Britney Spears a tous les droits d’être en colère. Comment vous sentiriez-vous si votre vie était volée, disséquée, moquée ? Je prie pour qu’elle vive sa vie selon ses propres termes. Arrêtez de contrôler les femmes #FreeBritney », a-t-elle tweeté.

En plus de ses finances, la vie de Britney Spears est en effet contrôlée par son père, Jamie, son tuteur légal depuis le début. Un contrôle qu’il exerce jusqu’à lui interdire d’avoir un autre enfant en lui imposant d’être sous contraceptif et de se remarier. « Je porte un stérilet qui m’empêche d’avoir un enfant et mes tuteurs refusent que j’aille chez le médecin le faire retirer. Je veux pouvoir me marier et avoir un bébé », a déclaré au juge la chanteuse de 39 ans. Une révélation qui a fait bondir la responsable du Planning familial américain, Alexis McGill Johnson. « Nous soutenons Britney et toutes les femmes qui font face à la coercition reproductive. Votre santé reproductive vous appartient et personne ne devrait prendre de décision à votre place », a-t-elle rappelé sur Twitter.

Si Britney Spears a connu des problèmes de santé mentale qui l’ont amenée à se retrouver sous tutelle en 2008, l’ACLU (Union américaine pour les libertés civiles) a rappelé également que « les personnes avec des handicaps méritent d’avoir les mêmes droits à la liberté de reproduction que les autres ». La puissante association, qui avait déjà apporté son soutien à la star il y a quelques mois, a ajouté : « Interférer dans le droit de décider quand, comment et si oui ou non on veut avoir un enfant est extrêmement intrusif, et une partie honteuse de l’histoire des personnes avec un handicap à qui on a enlevé l’autonomie de disposer de leur corps ».

Britney Spears a également expliqué que selon les termes de sa tutelle imposée par son père, elle ne peut pas voir ses amis ni même monter dans la voiture de son petit ami, Sam Asghari. « Je veux être en possession de mon argent, que ceci s’arrête, et que mon copain puisse me conduire dans sa putain de voiture », a ajouté Britney Spears.

Si elle a été capable, en 13 ans, de sortir des albums, partir en tournée et générer plusieurs centaines de millions de dollars par son travail, Britney Spears semble apte à aussi choisir sa vie. Reste à savoir si la justice, qui a refusé de l’entendre pendant plus d’une décennie, va finir par l’écouter.

Julie Delpy a dû se battre pour obtenir la garde de son fils

Pour son dernier film, My Zoe, Julie Delpy s’est inspirée de son histoire personnelle. Alors que le film raconte la séparation d’un couple et la « disparition » de leur enfant, l’actrice et réalisatrice a voulu partager une partie de son expérience, lorsqu’elle s’est elle-même séparée du père de son fils Léo, le compositeur Marc Streitenfeld.

« J’ai écrit le film au moment de ma séparation. Il a été décidé que mon fils serait en garde partagée et j’ai eu le sentiment que son père me le kidnappait. Légalement, évidemment (…) Ma séparation d’avec le père de mon fils et ma bataille pour en obtenir la garde ont été aussi violentes que la mort de ma mère. J’ai eu envie de raconter ce moment où, dans le système de revanche et de haine dans lequel peuvent entrer les parents qui se séparent, l’enfant disparaît », a confié la star dans les pages de Télérama, avant de préciser son propos. « Quand les parents se séparent, ils doivent chacun réinventer leur enfant, qu’ils éduqueront seul la moitié du temps. Celui qu’ils avaient élevé à deux a disparu. Mon personnage recrée son enfant tout en réinventant sa maternité. »

Dans l’entretien, Julie Delpy revient également sur son expatriation aux Etats-Unis. Même si elle se sent bien à Los Angeles, où elle a réussi à s’habituer à « la culture hippie », elle envisage de rentrer en France, en raison de l’obsession de Léo pour le pays de sa mère. Mais pas tout de suite, la réalisatrice ayant encore « plusieurs projets » à terminer outre-Atlantique.

Elle révèle par ailleurs qu’elle commence à peine à reprendre le contrôle sur l’image que Hollywood a d’elle, après des années compliquées en raison de l’influence d’un certain Harvey Weinstein.  « Dès les années 1990, on était nombreux à savoir à quoi s’en tenir à son sujet. J’avais même croisé l’une de ses victimes lors de ma toute première fête à Los Angeles. Quand il m’avait invitée pour la promotion de Blanc (1994), de Krzysztof Kieslowski, j’avais refusé de séjourner au Four Seasons dans la chambre à côté de la sienne. Et ce malgré les hauts cris de mon agent. Weinstein et d’autres m’ont fait une réputation de fille ingérable. Ils ne digéraient pas l’idée qu’une femme puisse leur dire non ! », a-t-elle expliqué.

My Zoe sort en France le 30 juin.

Bande-annonce de Louloute avec Laure Calamy

Louloute nous entraîne à la fin des années 80 en Normandie. Entre les vaches, le Club Do' et les gros pulls en laine, Louloute rêve, tombe amoureuse et se dispute avec ses proches. Alors que la ferme familiale s'endette, sa vie va changer à jamais.

Attendu pour le 18 août prochain en salles, Louloute présente ses premières images bucoliques et dépaysantes. L'histoire, située en 1988, va nous faire revivre des temps insouciants à travers les yeux d'une fillette fantasque et rêveuse.

La jeune fille est incarnée par Alice Henri. Cette enfant malicieuse va donner du fil à retordre à sa mère, campée par l'excentrique Laure Calamy. La comédienne, qui a récemment remporté un César pour Antoinette dans les Cévennes, campait déjà une maman dépassée dans Ava, avec la révélation Noée Abita. Quant au père, il est joué par Bruno Clairefond.

Ce film rappelle un peu le long-métrage de Léa Mysius avec son côté solaire, nostalgique et hors du temps. Il évoque également la dimension sociale de Petit paysan ou Au nom de la terre. À noter que Louloute est réalisé par Hubert Viel. Il en a aussi écrit le scénario aux côtés de Géraldine Keiflin.

Né dans une famille d'éleveurs de chevaux en Normandie, le cinéaste a étudié le cinéma à l'ESRA puis la philosophie à la Sorbonne. En 2007, il réalise Avenue de l’Opéra, un premier court métrage autoproduit puis Artémis, cœur d’artichaut en 2013. Il est le co-fondateur de la société de production Artisans du film. Louloute est son deuxième long métrage après Les Filles au Moyen-Âge sorti en 2015.

The Walking Dead Origins : une mini-série documentaire sur les héros de la série sera diffusée cet été

Avant le coup d’envoi le 23 août prochain de l’ultime saison de la série, la chaîne AMC va diffuser cet été une mini-série documentaire consacrée à quatre des principaux héros de The Walking Dead.

Intitulé The Walking Dead Origins, le programme suivra en effet le parcours de Carol, Daryl, Negan et Maggie : composés d’images des précédentes saisons, ces épisodes lèveront également le voile sur les coulisses du tournage de la série horrifique au travers d’extraits de making-of et des interviews de ses principaux acteurs.

Les fans les plus inconditionnels de la série seront très certainement surpris de ne pas retrouver d’épisodes consacrés à Michone ou à Rick Grimes. Rappelons néanmoins que le sort des deux personnages n’a pas encore été fixé, alors que le tournage du film The Walking Dead – décrit comme "l’épilogue" du personnage de Rick - n’a pas encore débuté.

La onzième saison de The Walking Dead sera diffusée chez nous en US+24 sur OCS Choc dès le 23 août prochain.

The Naked Director sur Netflix : les controverses autour de la série sur Toru Muranishi, figure du porno japonais

Sortie en 2019, The Naked Director raconte l’ascension de Toru Muranishi, un ancien vendeur d’encyclopédies, puis éditeur de binibon, des magazines plastifiés pour adultes, devenu réalisateur de films pour adultes ou AV dans les années 1980 au Japon. Ses vidéos originales ont bousculé la morale japonaise de l’époque et lui ont valu quelques arrestations, notamment lorsqu’il a organisé un marathon de tournage à HawaÏ en 1986.

L"’Empereur du porno", incarné dans la série Netflix par Takayuki Yamada (L'Île aux chiens), a scandalisé une bonne partie de la société japonaise tout en devenant un pionnier de l’industrie du porno. Cet avant-gardiste a lancé des stars, comme Kaoru Kuroki, et a réussi à concurrencer des ennemis redoutables, qui donnaient des pots-de-vin à la police et aux yakuzas.

Mise en ligne ce 24 juin, la saison 2 de The Naked Director débute à l’ère Heisei durant laquelle les vidéos non censurées incluant des actes non simulés de Toru Muranishi connaissent un succès retentissant. Ces nouveaux épisodes vont continuer d'expliquer l'ascension et le pouvoir du réalisateur dans l'industrie pornographique.

Mais il faut savoir que la série Netflix, qui prend de nombreuses libertés avec la réalité a fait l'objet de quelques critiques à sa sortie, notamment sur le traitement réservé à Kaoru Kuroki, incarnée par Misato Morita. Elle a été introduite dans la série sous son vrai nom de scène sans sa supposée permission. L’ancienne actrice pornographique a pris sa retraite de la vie publique en 1994 après avoir déclaré qu’elle avait subi des violences physiques de la part de Muranishi.

Depuis, elle somme les magazines et autres éditeurs de vidéos de lui demander sa permission avant de publier des informations sur sa vie privée ou de republier des éléments de son passé dans la pornographie. Celle qui a fait évoluer la façon dont l'industrie audiovisuelle et les actrices étaient perçues par le grand public au Japon avait d’ailleurs poursuivi en 2004 l’éditeur Shogakukan pour atteinte à la vie privée après la parution de deux numéros publiant des histoires et images personnelles.

En 2007, le verdict est rendu en sa faveur et la justice lui accorde 1,7 million de yens comme l’a révélé UPI. Certains médias et internautes japonais s'étaient posé la question lors de la sortie de la première saison de son atteinte à la vie privée dans la série Netflix, qui dépeint la vie de Kaoru Kuroki à travers l’histoire de Muranishi.

Le média Joshi Spa avait d'ailleurs contacté Netflix qui a répondu que ni Kaoru Kuroki ni Muranishi n'étaient impliqués dans la production, que The Naked Director était une adaptation du livre du même nom écrit par Nobuhiro Motohashi et que le bouquin avait déjà fait l'objet d'une validation par les concernés, qui n'ont tout de même pas été impliqués dans le processus d'adaptation.

Par ailleurs, la plateforme a pris des libertés avec le matériau d’origine et certains médias japonais se sont indignés du portrait très sympathique dressé de Toru Muranishi. The Naked Director le dépeint comme un libérateur sexuel et un défenseur des femmes alors qu’il y a quelques zones d'ombre au tableau, dont l'accusation de Kaoru Kuroki de violences physiques de la part de Muranishi.

Le site Gendai rappelle certaines sorties sexistes du réalisateur, à l’image de ce tweet douteux sur le mouvement féministe japonais fragile et stigmatisé, appelé #WeToo. Dans son article, la journaliste Masae Ido explique que le portrait dressé de Toru Muranishi est plus reluisant qu’il ne l’est en réalité.

Elle insiste également sur le parti pris machiste de la construction du personnage puisqu’il est décrit "comme une victime de sa femme infidèle pour qu’il soit sympathique aux yeux des spectateurs." L'enfance et le parcours professionnel de Toru Muranishi sont très romancés dans la série, selon la journaliste, et ses actions illégales ou mauvaises sont toujours le résultat d'un rejet, d'une "faute" ou d'une "mauvaise action" d'une femme.

Masae Ido explique également que celui qui est dépeint comme un libérateur sexuel et défenseur des femmes dans l'industrie pornographique n'a finalement fait que reproduire un schéma machiste en visant un public exclusivement masculin et les actrices d'AV sont encore stigmatisées aujourd'hui et participent à des vidéos problématiques qui contournent la loi.