18 novembre 2024

P. Diddy est accusé d’avoir contrevenu au règlement carcéral

Sean Diddy Combs a déposé une nouvelle demande de libération sous caution du centre pénitentiaire de Brooklyn, où il attend son procès pour trafic sexuel, racket et transport en vue de la prostitution en mai 2025, mais la justice ne semble pas très encline à lui accorder.

Les procureurs reprochent en effet au rappeur d’avoir tenté d'« échapper à la surveillance des forces de l’ordre » et d'« influencer de manière corrompue les témoignages » de « jury potentiel ». Comment ? Avec cette vidéo d’anniversaire publiée par sa famille.

Selon des documents obtenus par People, la star de 55 ans est accusée d’avoir utilisé l’accès téléphonique d’autres détenus, notamment un « service de messagerie tiers non autorisé », pour communiquer avec plusieurs personnes et d’avoir utilisé ses enfants via leurs propres comptes sur les réseaux sociaux.

« Tout en essayant d’échapper à la surveillance des forces de l’ordre, l’accusé a, entre autres, orchestré des campagnes sur les réseaux sociaux qui, selon ses propres termes, visent à entacher la composition du jury ; il s’est efforcé de faire fuiter publiquement des documents qu’il considère comme utiles à son affaire ; et il a contacté des témoins par l’intermédiaire de tierces parties », affirme le document. « Pour ces raisons, la Cour devrait refuser à l’accusé une nouvelle audience de mise en liberté sous caution ».

« L’accusé a demandé à des membres de sa famille de planifier et d’exécuter une campagne sur les médias sociaux autour de son anniversaire, dans l’intention d’influencer le jury potentiel dans cette procédure pénale », affirme le document. « Selon les instructions soigneusement formulées par l’accusé, les enfants de l’accusé ont posté une vidéo sur leurs comptes respectifs de médias sociaux montrant les enfants de l’accusé réunis pour célébrer l’anniversaire de l’accusé. »

Les procureurs avancent que la star « a explicitement discuté avec sa famille de la manière de s’assurer que la vidéo avait l’effet désiré sur les membres potentiels du jury dans cette affaire ». Il est également accusé d’avoir tenté de « faire fuiter anonymement des vidéos favorables à sa défense ».

P. Diddy a plaidé non coupable de toutes les accusations portées contre lui. Deux juges ont déjà refusé de le remettre en liberté. Ses avocats ont proposé une caution de 50 millions de dollars.

Eva Longoria : Après la victoire de Trump, le maire de Charleville-Mézières offre « l’asile » à l’actrice

L’info n’est pas tombée dans l’oreille d’un (admirateur) sourd : après que l’actrice Eva Longoria eut quitté les États-Unis – qu’elle qualifie de « dystopiques » depuis l’élection de Donald Trump –, le maire de Charleville-Mézières a proposé de l’accueillir, rapporte L’Ardennais.

« Je propose de donner l’asile à Eva Longoria dans notre bonne ville de Charleville-Mézières, aux portes de la forêt des Ardennes et de France », a facétieusement déclaré l’élu (LR) Boris Ravignon, avant d’assurer : « Je peux lui garantir que jamais Donald Trump ne viendra l’y importuner ! »

Il s’agit bien sûr d’une blague, la cité de la région Grand-Est n’ayant que peu de chances d’attirer l’actrice de la cultissime série Desperate Housewives, qui a soutenu la candidate démocrate Kamala Harris lors des dernières élections présidentielles américaines et vit actuellement entre Espagne et Mexique avec sa famille.

Pour mémoire, Eva Longoria avait fait part de sa déception dès la victoire de Trump connue, déclarant être choquée « qu’un criminel condamné qui crache autant de haine puisse occuper la plus haute fonction » ; avant d’ajouter, fataliste : « S’il tient ses promesses, ce pays va devenir effrayant ».

Planète interdite va avoir droit à son remake

C'est l'un des films précurseurs de l'histoire de la science-fiction au cinéma. Près de soixante-dix ans après sa sortie, Planète interdite de Fred M. Wilcox va avoir droit à un remake de la part du studio Warner Bros. Bon nombre de personnes ont tenté de réadapter ce classique, à l'instar de James Cameron, mais pour des questions de droits, le film original était intouchable.

Débarrassé de cet obstacle, la productrice Emma Watts (Seul sur Mars, Avatar) développe actuellement une nouvelle version. Selon le média Deadline, le scénariste Brian K. Vaughan signe le script. L'auteur est principalement connu pour avoir écrit de nombreux comics, comme Y: The Last Man, Runaways ou encore Ex Machina. Pour la télévision, Brian K. Vaughan avait également scénarisé les trois premières saisons de Lost.

Novateur et fondateur Planète interdite fut le premier film à mettre en scène des humains qui voyagent dans l'espace à la vitesse de la lumière. Le robot Robby fut également l'un des premiers personnages technologiques du cinéma, quelques années avant HAL 9000 dans 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick. Après sa sortie, le fut nommé aux Oscars pour ses effets spéciaux ingénieux.

Voici le synopsis de Planète interdite : "Au XXIIe siècle, le vaisseau spatial C 57 D se pose sur la lointaine planète Altair 4. Une expédition dirigée par le commandant Adams vient enquêter sur la disparition, vingt années plus tôt, du navire spatial Bellérophon et de son équipage. Les explorateurs sont accueillis par Robby, un robot ultra perfectionné qui les conduit jusqu'à la formidable demeure de l'énigmatique Docteur Morbius. Celui-ci, avec sa fille Altaira est le seul survivant de l'expédition précédente qui a été décimée par une force inconnue...

Le Docteur Morbius explique qu'il a découvert qu'il y a plusieurs milliers d'années, la planète était habitée par des êtres à l'intelligence exceptionnelle, les Krells, qui ont mystérieusement disparu, laissant derrière eux des traces de leur civilisation : un cube gigantesque de plusieurs kilomètres de côté capable de fournir une énergie incommensurable."

Aucune information ne précise, pour l'heure, une probable date de sortie mais l'année 2026 marquera le soixante-dixième anniversaire du film original.

Denzel Washington renie certains de ses films dans les années 90

Denzel Washington renie-t-il une partie de ses films des années 1990 ? C'est ce que laissent entendre les propos qu'il a tout récemment tenu au journal Times of London (via Deadline), en pleine promotion de Gladiator II.

"Après Malcolm X, j'ai fait quelques vraies daubes. Cherchez-les - je ne donnerai pas les noms. Elles datent toutes des années 1990. Mais j'étais payé. J'avais des responsabilités."

"Grâce à un super agent, ma carrière s'est construite pour faire de l'argent, l'argent est donc rentré et la vie aussi, avec les factures, quatre enfants et une maison..."

Avec beaucoup de frais personnels, Washington a donc dû beaucoup travailler, et pas toujours dans de bons films, selon lui. Et au passage, il livre dans ce même entretien une analyse de la vie et d'à quel point l'argent était moteur dans ses choix de carrière de 1992 à 2000 :

"Dans la vie, vous apprenez, vous gagnez de l'argent et vous le rendez - vous le redonnez. Donc si vous vivez 90 ans, jusqu'à 30 ans vous apprenez, vous gagnez de l'argent entre 30 et 60... voilà, donc à cette période, je gagnais de l'argent."

Denzel Washington a-t-il les mêmes souvenirs des années 90 que les spectateurs de ses films ? Après Malcolm X, on peut le voir dans Beaucoup de bruit pour rien de Kenneth Branagh, L'Affaire Pélican et Philadelphia en 1993, USS Alabama et Le Diable en robe bleue (1995) mais aussi Le Témoin du mal et He Got Game en 1998 ou Hurricane Carter en 1999.

Un coup d'œil aux notes de ses films sur AlloCiné laisse entrevoir que Programmé pour tuer (1995), La Femme du pasteur et A l'épreuve du feu (1996), puis le film d'action Couvre-feu (1998) sont notés moins de 3 sur 5 en moyenne. De premiers indices ou des notes injustement basses ? N'hésitez pas à aller donner aux classiques de Denzel la note que vous jugerez la plus conforme à la réalité.

Par le passé, l'acteur avait déclaré : "Chaque expérience ratée est un pas de plus vers le succès", et en effet, ce qu'il pourrait qualifier d'expériences ratées dans sa riche carrière, l'a finalement conduit à remporter l'Oscar du Meilleur acteur dans Training Day (2002), et quatre nominations dans cette catégorie entre 2013 et 2022. Il avait remporté avant même Malcolm X l'Oscar du Meilleur second rôle dans le western Glory.

Jurassic World : Rebirth revient aux origines

Dans moins de 8 mois, les dinosaures seront de retour sur les écrans dans Jurassic World Rebirth ! Et pour leur toute nouvelle aventure, les géants du Jurassique feront face à Scarlett Johansson, Jonathan Bailey, Mahershala Ali, Rupert Friend, Manuel Garcia-Rulfo, Luna Blaise et David Iacono.

Le magazine Empire a dévoilé une nouvelle photo du long métrage (disponible plus bas) mis en scène par Gareth Edwards, qui va pour la première fois mettre son expertise en matière d'animaux à écailles (on lui doit Godzilla et Monsters), au service de la célèbre saga lancée par Steven Spielberg en 1993.

Écrit par David Koepp, scénariste d'origine de la franchise, Jurassic World Rebirth reviendra aux sources si on en croit les dires du cinéaste au magazine.

"Le film revient à ce que j'aimais dans l'original, avec plusieurs histoires qui s'imbriquent ensemble et des moments d'action stressants et amusants à la fois. En tant que réalisateur, j'ai eu beaucoup d'occasions de m'amuser et de jouer avec le public".

Gareth Edwards ajoute : "L'action se déroule des années après les événements de Jurassic World Dominion. Les dinosaures sont en liberté dans la nature. C'est donc une continuité à la précédente trilogie, tout en entamant un tout nouveau chapitre dans la chronologie de Jurassic".

Notons que les dinosaures préférés des spectateurs devraient bien être présents comme le confirme le réalisateur : "Il y a certains dinosaures qu’il serait criminel de ne pas inclure".

Le cinéaste revient ensuite sur le personnage incarné par Scarlett Johansson et précise : "Elle cherche un sens à sa vie après avoir quitté l’armée, et cette opportunité se présente : après ça, elle n'aura plus jamais besoin de travailler. Mais au cours de ce voyage, elle commence à remettre en question les implications éthiques de ce qu’ils font." L'héroïne de ce film devrait donc se remettre en question au fil de l'histoire.

Pour rappel, dans Rebirth, la comédienne interprète Zora Bennett, une spécialiste des opérations secrètes, à la tête d’une équipe chargée d’une mission ultra confidentielle visant à sécuriser le matériel génétique de trois dinosaures qui sont la clé d’un remède miraculeux qui pourrait bien sauver l’humanité.

Duncan Kincaid (Mahershala Ali), son bras droit, est chargé de guider le paléontologue Henry Loomis (Jonathan Bailey) et le représentant des grandes sociétés pharmaceutiques, Martin Krebs (Rupert Friend). Mais l’expédition croise une famille de civils naufragés, dont l’embarcation a été renversée par des dinosaures aquatiques en maraude. Ils se retrouvent tous bloqués sur une île où ils vont découvrir le secret le plus révoltant qui ait jamais existé, sinistrement caché au monde depuis des décennies.

Tourné l'été dernier entre la Thaïlande, Malte et en studio au Royaume-Uni, Jurassic World Rebirth est annoncé dans nos salles obscures pour le 2 juillet 2025, soit trois ans à un mois prêt, après Le Monde d'après.

Splinter Cell : l''adaptation cinématographique de la célèbre série de jeux vidéo d’Ubisoft est annulée

En 2012, Ubisoft annonçait qu’un film basé sur la franchise "Splinter Cell", inspirée par Tom Clancy, était en préparation avec Tom Hardy dans le rôle du héros, Sam Fisher. Le réalisateur Doug Liman (Edge of Tomorrow, La Mémoire dans la peau) avait ensuite rejoint le projet… mais celui-ci est rapidement tombé dans l’oubli.

Cinq ans plus tard, le producteur Basil Iwanyk déclarait à Collider qu’un scénario existait, bien qu’il soit "encore un peu long". Sept ans plus tard, et après des années sans avancée, le producteur a annoncé au site The Direct l’abandon définitif de cette adaptation cinématographique.

"Ce film aurait été génial… Mais nous n’avons jamais réussi à le finaliser, que ce soit au niveau du scénario ou du budget. Pourtant, il aurait été incroyable. Nous avons travaillé sur des tonnes de versions différentes, mais ça devait être intense et impressionnant. C’est l’un de ces projets qui nous échappent, et c’est vraiment triste."

Il n’y aura donc pas de film basé sur la série de jeux d’infiltration lancée en 2002 par Ubisoft. Tom Clancy, écrivain spécialiste du roman d’espionnage (créateur, entre autres, de la série de romans Jack Ryan, adaptée en films et séries), avait collaboré au scénario du premier jeu pour renforcer le réalisme de l’intrigue. Splinter Cell suit les aventures de Sam Fisher, un agent spécial travaillant pour une organisation gouvernementale secrète appelée Echelon 3. Fisher est un expert en missions d’infiltration à haut risque, opérant aux quatre coins du globe.

Jugé trop complexe à écrire et à financer, le long métrage inspiré des aventures de ce héros vidéoludique ne verra donc jamais le jour. Netflix prépare de son côté Splinter Cell: Deathwatch, une série animée inspirée des jeux.

For All Mankind : ce chef-d'oeuvre est invisible depuis 35 ans en France

S'il diffère naturellement par sa forme des oeuvres fictionnelles, le champ émotionnel ouvert par le documentaire peut être d'une puissance absolument dévastatrice. Parce qu'il aborde des sujets touchant parfois à l'intime, des questions qui nous heurtent profondément et nous interrogent, sur notre rapport au monde, aux autres et au vivant. Et, heureusement, de nous émerveiller aussi, dans ce que l'Homme peut avoir de meilleur en lui. A ce titre, For All Mankind se pose là, aussi rare que précieux.

L'histoire de la conquête spatiale et des missions Apollo a depuis très largement été illustrée sur petit comme grand écran, avec de nombreuses oeuvres solides. Citons, dans une poignée d'exemples, Apollo 13 évidemment; l'excellente série De la Terre à la Lune diffusée à l'époque sur HBO; le récent et formidable Apollo 11, sorti en 2019 et projeté sur écran IMAX.

On peut même inclure les oeuvres évoquant les théories conspirationnistes ou dystopiques comme le très solide Capricorn One de Peter Hyams; le remarquable faux documentaire Opération Lune en 2002, qui revient sur l'idée que l'administration américaine ait voulu se couvrir d'un éventuel échec de la mission Apollo 11 en réalisant en studio, avec l'aide de Stanley Kubrick, des images des premiers pas de l'Homme sur la Lune. Plus récemment, Apple a diffusé l'excellente série For All Mankind, qui évoque l'idée que la course spatiale n'a jamais pris fin et reste largement devancée par les russes.

Si le documentaire For All Mankind dont on parle possède le même titre, il ne joue pas du tout dans le même registre. Sans doute le plus extraordinaire documentaire jamais consacré au sujet, cité à l'Oscar en 1990, For All Mankind est le fruit d'un phénoménal travail de sélection au sein des archives de la NASA réalisé par Al Reinert, considéré à juste titre comme un des meilleurs spécialistes sur le sujet. Il a notamment travaillé sur la série De la Terre à la Lune.

For All Mankind retrace l'histoire des missions "Apollo", uniquement à partir d'images d'archives de la NASA. Mais il y a plus : la force des images réside notamment en ce que chaque équipe des missions Apollo embarquait une petite caméra pour se filmer et filmer leurs découvertes, quand ce n'étaient pas les astronautes eux-mêmes qui embarquaient leurs propres caméras. Le résultat ? Des plans pour certains tellement beaux qu'ils en deviennent irréels. Ou presque.

Au lieu de se concentrer seulement sur les faits, Al Reinert a cherché à évoquer les aspects humains de cette extraordinaire odyssée. Racontée par les astronautes eux-mêmes qui se sont succédés au gré des missions et rapportèrent leurs petits films, ils se souviennent et commentent les images, qu'ils ont eu le privilège de voir, de vivre, au nom de l'Humanité : For All Mankind.

Dégraissé jusqu'à l'os au prix d'une sélection absolument drastique des images d'archives (il dure à peine 1h19), porté par une musique élégiaque et hypnotique spécialement composée par Brian Eno qui a depuis fait le tour du monde (et réutilisée à maintes reprises, notamment par Steven Soderbergh dans Traffic), For All Mankind se paye même le luxe de proposer des séquences pas loin d'être bouleversantes.

Pas étonnant que Christopher Nolan place très haut dans son panthéon personnel ce documentaire d'Al Reinert, dont on se doute qu'il a dû le revoir avant de mettre en boîte Interstellar. Si vous n'avez qu'un seul documentaire à voir sur ce sujet, For All Mankind s'impose comme une évidence.

Le (grand) malheur, c'est qu'aucun éditeur français n'a encore jugé bon de sortir cette merveille absolue en DVD ou même en Blu-ray, contraignant les plus anglophiles à se tourner vers l'import. Ca fait quand même beaucoup de peine.

Charles Dumont est mort à l’âge de 95 ans

L’auteur-compositeur et interprète Charles Dumont, compositeur de Non, je ne regrette rien, d’Edith Piaf, est mort dans la nuit de dimanche 17 à lundi 18 novembre à Paris à 95 ans, des suites d’une longue maladie, a annoncé sa compagne à l’Agence France-Presse (AFP). Sur X, la ministre de la culture, Rachida Dati, a salué la mémoire d’« un monstre sacré de la chanson française ».

La carrière de ce trompettiste de formation avait pris un virage majeur quand il avait convaincu la star Edith Piaf d’interpréter l’une de ses compositions. C’est en 1956 que sortent du piano de Charles Dumont, alors musicien méconnu de 27 ans, les notes de ce qui deviendra une des chansons françaises les plus connues au monde. Mais la chanteuse n’est pas convaincue. « Piaf m’avait déjà viré trois fois, je ne voulais plus la revoir », racontait Charles Dumont à l’AFP en 2018. « Mais Michel Vaucaire, qui a écrit les paroles, m’a convaincu de retenter le coup en 1960. Quand elle a appris que je serais là, elle a hurlé, exigeant que le rendez-vous soit annulé. »

« On s’est quand même présentés à son domicile. Elle nous a laissés entrer. J’ai joué le morceau au piano. Et… on ne s’est plus quittés », relatait-il. « A ce moment-là, elle était au plus mal et ce titre lui a apporté la résurrection. » Non, je ne regrette rien est, depuis, devenu un inoubliable standard de la Môme, connu dans le monde entier.

Débute alors une collaboration de plusieurs années, jusqu’à la mort de Piaf, en 1963, qui donnera naissance à plus de 30 morceaux, dont Mon dieu, Les Flonflons du bal ou Les Amants. « Ma mère m’a mis au monde mais Edith Piaf m’a mis dans le monde », disait le chanteur et pianiste né à Cahors le 26 mars 1929. « Sans elle, je n’aurais jamais fait tout ce que j’ai fait, ni comme compositeur ni comme chanteur », assurait-il lors d’un entretien à l’AFP en 2015.

Tout au long de ses quelque soixante ans de carrière, Charles Dumont a également collaboré avec Dalida ou Tino Rossi et s’était reconverti en « crooner » à la fin des années 1960, délaissant ses chansons contestataires. Il avait alors enchaîné les albums dans lesquels le thème de l’amour était central. Le disque Une femme lui avait valu en 1973 le prix de l’Académie Charles-Cros.

Charles Dumont a aussi travaillé avec Barbra Streisand. « C’est le destin qui m’a donné un coup de pied aux fesses. Un éditeur m’a conseillé de lui proposer une de mes compositions. Je suis allé à New York. Je l’ai jouée sur un piano dans sa loge de Broadway (…). Elle m’a dit : “Ça me plaît beaucoup. Je ferai le disque. Au revoir, jeune homme.” » Le Mur, chanté en français sur la face A, et sa version anglaise titrée I’ve Been Here, sur la face B, figurent sur le 8e album de la star, Je m’appelle Barbra, paru en 1966.

Sa dernière apparition sur scène remonte à 2019 au Théâtre de la tour Eiffel. « Quand vous revenez devant un public, qui vient vous voir comme il venait il y a vingt, trente ou quarante ans et vous fait le même accueil, alors il vous redonne vos 20 ans », disait-il.

15 novembre 2024

Eddy Mitchell cash sur le comportement de Johnny Hallyday

Sept ans après la mort de Johnny Hallyday, la douleur de cette disparition est toujours aussi vive dans le cœur d’Eddy Mitchell. "Il n’y a pas une journée qui passe sans qu’il n'y ait une anecdote qui revienne ou une pensée pour lui…", avait confié l’interprète de Couleur menthe à l’eau en novembre 2023 au micro de l’émission RTL Matin. Pour le chanteur, Johnny Hallyday était bien plus qu’un ami. Interrogé dans Quotidien, il l’avait qualifié de "demi-frère". Mais malgré les liens forts qui les unissaient, Eddy Mitchell n’a jamais hésité à critiquer le Taulier. Il y a peu, dans une interview accordée à Télé 7 Jours, il s’en prenait à la carrière d’acteur de l’interprète d’Allumer le feu. "Il n’a sans doute pas fait les bons choix. C’est important de bien lire un scénario et de discuter avec le metteur en scène avant de dire oui. Il faut savoir faire le tri dans les projets que l’on vous propose", avait-il commenté.

Dans son autobiographie parue le 7 novembre, Eddy Mitchell évoque évidemment Johnny Hallyday. Là encore, malgré toute l’affection qu’il lui porte, il ne mâche pas ses mots. "Je lui en veux de s'être cru invulnérable, et de nous l'avoir fait croire. Il croyait passer à travers tout. Il voulait rester le plus fort, comme un demi-dieu. Et nous aussi, on le voulait pour lui", a-t-il confié dans un extrait repéré par Télé-Loisirs.

Il s’est ensuite livré sur les excès du rockeur. "J'en ai partagé quelques-uns, et j'ai fini par me calmer, par la force des choses. J'ai été plus sage. Il y a une lassitude à mener cette vie, des avertissements, le corps et les toubibs qui vous alertent. Lui, il ne s'est jamais calmé, il n'a jamais levé le pied, et il a en partie bousillé sa vie. Mais il représente une partie de la mienne", a-t-il affirmé. Des propos francs qui témoignent toutefois de son affection pour Johnny Hallyday.

Manu Lévy reconnu coupable : l’animateur condamné pour harcèlement moral

La justice reconnaît le harcèlement moral exercé par Manu Levy sur trois de ses animateurs, Isabelle Giami, Valentin Chevalier et Aude Fraineau. En effet, l’animateur de NRJ vient de se faire condamner aux prud’hommes à verser 300.000 euros aux plaignants qui avaient quitté la radio en juin 2023 en un management jugé toxique de l’animateur.

De plus, comme le rapporte l’AFP, "Isabelle Giami, Valentin Chevalier et Aude Fraineau, qui réclamaient la requalification de leurs contrats en CDI ou, pour la troisième, des rappels d'heures supplémentaires, doivent également être indemnisés au titre du préjudice moral".

"C'est une grande victoire assez nette et sévère pour NRJ. Clairement, le harcèlement moral a été reconnu", a-t-il estimé leur avocat Me Pierre Vignal, ravi de la décision de justice. En ce qui concerne la station, celle-ci, malgré la sollicitation de l’AFP, n’a pas souhaité réagir dans l’immédiat. 

Si les trois premiers plaignants ont obtenu gain de cause, Jean-Marc Morandini rappelle que l’affaire en comptait cinq au total mais quatre ont obtenu gain de cause. Cyrille Laporte, membre du comité social et économique (CSE) du groupe NRJ, contestait un avertissement reçu après une tentative de licenciement. Celui-ci doit se faire indemniser à hauteur de 8.000 euros environ.

La cinquième plaignante de Manu Levy, Pauline Goireau, estimait, elle, que sa période d'essai dans la filiale de podcasts de NRJ avait pris fin "au fait que son concubin, Valentin Chevalier, était 'lanceur d’alerte’", rappellent nos confrères. Celle-ci a en revanche été déboutée de ses demandes.

"Tous ont vu leur santé atteinte et ont subi un préjudice de carrière", expliquait Me Vignal à l’AFP en avril. L’avocat assurait que le harcèlement subi aurait été "le déterminant" de leur départ de la station de radio en 2023. 

En ce qui concerne Manu Levy, celui-ci "réfute catégoriquement tous les faits dont (il est) accablé". "En 13 saisons sur NRJ, je n'ai eu connaissance d'aucune réclamation me concernant. Sur les 10 dernières années, Valentin Chevalier est resté 8 ans, Isabelle Giami 5 ans", se défendait l’animateur en avril auprès de l’AFP.