15 octobre 2024

Maserati : Anthony Hopkins jouera dans le biopic racontant la naissance de la marque de luxe

Après le biopic sur Ferrari de Michael Mann, c'est son concurrent Maserati qui aura droit à un film dédié à la marque de luxe italienne. 

Et c'est Anthony Hopkins en personne qui en sera la star. L'acteur multi-oscarisé devrait jouer dans Maserati : The Brothers, selon Variety. Ce biopic (filmé en Anglais) sera réalisé par Bobby Moresco et racontera la famille à l’origine de ces voitures légendaires, concurrentes de Ferrari et Lamborghini, créées à Modène dans le nord de l'Italie, en 1914.

Anthony Hopkins ne jouera pas le fondateur, Alfieri Maserati, mais un financier italien qui va investir auprès des frères Maserati. 

Le film sera produit par l’Italien Andrea Iervolino, qui avait déjà produit le film biographique réalisé par Bobby Moresco sur Lamborghini (en 2022). Il aussi parmi les producteurs du Ferrari de Michael Mann.

"Avoir Anthony Hopkins à bord est un rêve" confie Iervolino dans un communiqué. "Sa capacité inégalée à incarner des personnages complexes rehaussera sans aucun doute notre histoire, et nous sommes impatients de voir comment il apportera de la profondeur à son rôle."

Le reste du casting de Maserati : The Brothers n'est pas encore connu. Le tournage commencera bientôt à Bologne. Pas de date de sortie pour le moment.

Rappelons qu'Anthony Hopkins jouait déjà en Italie l'an dernier, un empereur romain, dans le péplum Those About to die.

Xavier Dolan confirme son nouveau film, un mélange entre horreur et comédie

Très "demure", très "mindful" : c'est dans une sage tenue festivalière marine que Xavier Dolan a salué la salle du Pathé Bellecour, à Lyon. Sa première apparition en public, ou presque, depuis une année 2023 émaillée de déclarations sur sa retraite du cinéma.

Les détails sur son prochain long-métrage, déjà écrit et qu'il espère tourner l'année prochaine, ne manquent pas de piquant : le film, qui ne sera pas un film d'horreur à proprement parler, "a été écrit avec des aspects ou des moments horrifiques" mais aussi "beaucoup d'éléments comiques". "Un amalgame de plusieurs genres." Il a aussi révélé que l'histoire prendrait place "en 1895 dans le monde de l'élite et de la haute société littéraire parisienne, et à la campagne." Autre scoop : le projet devrait être tourné dans le Nord de la France - et non au Québec, une grande première.

"Ce sera le second chapitre, la seconde moitié d'une carrière que j'ai ralentie au point de presque l'arrêter" explique-t-il. "Je sais que je ne pourrais jamais maintenir le rythme que j'avais avant. J'étais jeune et j'étais différent", a-t-il encore expliqué (propos traduits de l'anglais via Variety).

Celui qui a signé son dernier film en 2019 (Matthias et Maxime), soit son huitième en dix ans, a ensuite été questionné sur son arrêt du cinéma.

"Je me lève le matin, je lis, je cherche à comprendre le monde dans lequel on vit, et le cinéma y devient parfois secondaire. Le cinéma est une façon d'échapper à ce monde, mais il est difficile d'ignorer ce qu'il se passe à Gaza, ce qu'il se passe au Liban, impossible d'ignorer la fragilité de notre environnement, et tout ce que je vois autour de moi place mon propre petit geste artistique hors de la focale", a-t-il développé en choisissant ses mots dans son style bien personnel. "Si j'ai attendu aussi longtemps pour faire un autre film c'est parce que je n'avais plus le désir ou l'énergie, et je sais que ça n'a aucun sens sans cette passion, cet engagement", a-t-il encore expliqué.

Parmi les autres obstacles, le challenge du financement des films alors que les coûts de production sont toujours à la hausse. Suggestion de Dolan : la position du Québec face à l'aire hégémonique Anglo-Américaine n'arrange rien.

"Le Québec est une île, une nation. C'est une zone qui survit culturellement en tandem avec un monde et un pays qui ne lui ressemblent pas", a-t-il continué, précisant là une nuance rarement évoquée par le cinéaste : et presque en contradiction avec celui qui a toujours revendiqué sa filiation à Buffy contre les vampires et que ses références sont peut-être "plus télévisuelles que cinématographiques", comme il avait déjà expliqué à Première. "Culturellement c'est très compliqué pour moi de faire un film qui soit apprécié des Nord-Américains", a-t-il ajouté faisant ensuite référence à la sortie US de Juste la fin du monde. "C'est un film d'une violence inconcevable. Ils perçoivent cela comme du négatif. Ces personnages crient, parlent mal, sont violent mais ce sont des gens qui souffrent, qui ont besoin d'être entendus. Je perçois cela comme une expression de l'incapacité essentielle des êtres à communiquer."

À la question plus introspective de savoir ce qu'il ferait différemment dans sa carrière s'il le pouvait, le grand directeur d'acteurs répondait énigmatiquement : "Il y a certains choix qui sont difficiles à évoquer, parce que ce serait indécent de les révéler...", dans une hésitation, avant de reprendre : "Je pourrais émettre le souhait que certaines collaborations aies mené à plus de générosité, ou plus d'inventivité, mais les choses sont comme elles sont, et on doit se faire à l'idée parfois que certaines décisions peuvent impacter la profondeur, ou le manque de profondeur, de certains films", en laissant le public deviner qui se cachait sous cette élégante paraphrase.

Puis, à la question de l'amitié, une des thématiques prépondérantes de son cinéma, Dolan a fini en expliquant l'intrication de ses films et de sa vie.

"Ce n'est pas quelque chose dont je parle naturellement car je le vis. L'amitié c'est toute mon existence. Toutes les grandes histoires d'amour que j'ai vécu sont des grandes histoires d'amitié. L'amour a toujours été compliqué pour moi."

Evoquant Matthias et Maxime, où il est torturé par les sentiments qui le lient à son meilleur ami d'enfance, il a conclu sur cette relation entre vie et processus artistique : "Ca pourrait paraitre autocentré mais j'avais alors vécu des échecs, ou en tout cas, des situation moins joyeuses ou des moments moins triomphants... Matthias et Maxime était un film de reconstruction, de guérison", a-t-il au sujet de cette production québécoise tourné après le film à gros budget The Death and Life of John F. Donovan. "Je m'y suis entouré de mes meilleurs amis. Il y avait un sentiment de protection, à être dans cette bande de potes, avec ce personnage qui est fragile, mais jamais défait."

Le Monde de Narnia : entre Netflix et Greta Gerwig, c’est tendu, ce que reproche la réalisatrice à la plateforme

Et si le prochain film de la réalisatrice de Barbie… ne sortait pas au cinéma ? Succès phénoménal de l’été 2023 avec des recettes supérieures à 1,4 milliard de dollars dans le monde, le film a fait entrer Greta Gerwig dans la catégorie des cinéastes de premier plan, comme en témoigne sa présence cette année à la tête du jury du Festival de Cannes.

Peu avant la sortie de Barbie, la réalisatrice américaine a signé un deal avec Netflix afin d’adapter en films les célèbres romans de la saga fantasy Le Monde de Narnia. Un budget XXL est mis à la disposition de cette nouvelle version, une trilogie de films ayant déjà vu le jour au début des années 2000. Mais il semblerait que le projet fasse l’objet d’incompréhensions entre la cinéaste et la plateforme.

Selon plusieurs médias américains, Greta Gerwig aurait fait part de son "inquiétude" quant à la décision de ne pas sortir ses films au cinéma, au profit d’une sortie exclusive en streaming. Les longs métrages pourraient se voir offrir une simple sortie dans un circuit limité de salles aux États-Unis, afin de le rendre éligible aux cérémonies de prix.

Cette stratégie ne convient évidemment pas à la cinéaste, qui défend activement la préservation des salles de cinéma. Certains sites avancent même que cette dernière aurait pris la décision de rompre ses engagements avec la plateforme, mais il ne s’agit pour l’heure que d’une rumeur.

Les échanges entre les deux camps sont décrits comme "amicaux" pour le moment mais la position inflexible de Netflix sur le sujet pourrait entraîner une dégradation de leurs relations au fil des prochains mois...

Netflix annule la série Unstable


Ça aurait pu être une belle saga familiale mais Netflix en a décidé autrement. La plateforme a décidé d’annuler sa série Unstable à l’issue de la saison 2. Un choix évident quand on voit ses très mauvaises audiences. En France, cette production portée par Rob Lowe (Outsiders, À la Maison-Blanche…) et de son fils John Owen Lowe n’a jamais atteint le top 10 hebdomadaire.

Présentée comme une comédie intergénérationnelle, Unstable se déroule dans une entreprise de recherche biotechnologique de pointe, dans laquelle un jeune homme rebelle va devoir travailler pour son père, un homme excentrique, afin de le sauver de la faillite. La première saison avait été mise en ligne le 30 mars 2023 et la seconde, le 1er août dernier.

Les scénaristes d’Unstable avaient laissé la porte à une saison 3 avec une fin ouverte qui voit le personnage d’Ellis (Rob Lowe) quitter sa position au sein de son entreprise pour concourir à l’élection présidentielle. Si cette comédie de 8 épisodes ne semblait pas très cher à produire - vu son renouvellement à l’issue d’une saison 1 qui n’avait pas du tout convaincu les fans - la plateforme n’a pas voulu aller au-delà.

Si les annulations ne sont pas rares du côté de Netflix - Kaos en a fait les frais il y a quelques jours - les abonnés ont pu se réjouir ces dernières semaines du renouvellement de plusieurs séries : le cas notamment de La Diplomate avec une saison 3 acquise alors que deuxième n’a pas encore été diffusée.

Et l’exemple également de The Night Agent, pour une troisième saison, alors que la série d’espionnage ne sera pas de retour avant 2025. Enfin, c’est la très coquette et populaire Emily in Paris qui est assurée de revenir avec une saison 5 qui se déroulera entre Rome et notre capitale…

300 000 personnes pour 2 minutes à l'écran : cette scène absolument incroyable est entrée au livre Guinness des records

Pour Richard Attenborough, l'aventure de Gandhi a commencé en décembre 1962, lorsqu'il reçut un appel de Motilal Kothari. Membre de la Haute Commission Indienne à Londres, Kothari avait pris la ferme résolution de trouver un producteur qui puisse faire un grand film basé sur la vie du très aimé leader spirituel et politique, Mohandas K. Gandhi.

Après avoir lu seulement 48 pages de la biographie du Mahatma ("belle âme" en indien), Richard Attenborough décida que non seulement il produirait le projet -il venait de créer une structure indépendante avec quelques amis de la communauté cinématographique britannique dans cet objectif- mais qu'il allait aussi le réaliser.

Il aura pourtant fallu 20 ans au cinéaste pour pouvoir donner vie à cette extraordinaire fresque historique, récompensée par neuf Oscars, dont un décerné à un fabuleux Ben Kingsley, grande figure du théâtre britannique, qui accepta de jouer le rôle-titre après avoir passé 37 ans sur les planches.

Si Gandhi est entré dans l'Histoire, ce n'est pas seulement pour sa moisson d'Oscars largement méritée. Mais aussi grâce à une scène absolument incroyable, qui ouvre d'ailleurs le film d'Attenborough : les funérailles de Gandhi. Une scène tournée à Rajpath, à Delhi.

En fait, cette scène, d'une durée de 2 min à peine, est même entrée au livre Guinness des records. La production recruta en effet 100.000 figurants. Mais ce n'était pas encore assez.

Après avoir passé des annonces à la radio, dans la rue grâce à des hauts-parleurs, dans les journaux et même à la télévision, ce sont 200.000 personnes de plus qui sont venues grossir les rangs de la scène des funérailles nationales offertes à Gandhi.

La scène, montrant 300.000 personnes donc, fut tournée par onze caméras en une matinée, le 31 janvier 1981, correspondant au 33e anniversaire de la date officielle des funérailles de Gandhi.

Autant dire qu'on n'est pas près de revoir une telle séquence tournée en "dur", là où, désormais, ce sont les CGI qui ont massivement pris le relais...

Lilo & Stitch : le film live dévoile sa date de sortie

En 2018, Disney annonçait un film live Lilo & Stitch inspiré du long métrage animé de Dean DeBlois et Chris Sanders (Dragons) sorti en 2002. D'abord prévu pour une sortie streaming sur Disney+, le long métrage en prises de vues réelles et CGI sortira finalement en salles, le studio ayant réajusté sa stratégie après plusieurs échecs.

Mis en scène par Dean Fleischer-Camp, à qui l'on doit l'excellent Marcel le Coquillage (avec ses chaussures), Lilo & Stitch nouvelle version sortira dans les salles américaines le 23 mai 2025 et le 21 mai dans les salles françaises. Walt Disney Studio a annoncé la date sur son compte X dans une courte vidéo sur laquelle on aperçoit Stitch courir.

Le long métrage reprend la trame du film de 2002 : l’histoire touchante et drôle d’une petite fille hawaïenne solitaire et d’un extra-terrestre fugitif. Traqué par les autorités extraterrestres, Stitch va devoir apprendre à contrôler sa nature destructrice tout en découvrant l’importance de l’Ohana (la famille).

La jeune Lilo est incarnée par la petite Maia Kealoha, dont c'est la première expérience au cinéma, tandis que le co-réalisateur du film original et du Robot Sauvage (actuellement au cinéma), Chris Sanders, reviendra prêter sa voix à Stitch comme dans le film de 2002.

Mais Stitch ne sera pas le seul personnage créé en CGI et sera entouré des extraterrestres Jumba et Pleakley, respectivement doublés par Zach Galifianakis et Billy Magnussen.

Si le film d'animation n'a pas rencontré le succès escompté à sa sortie en salles, il est pourtant devenu culte au fil du temps. Le petit extraterrestre attachant Stitch est d'ailleurs devenu une icône populaire de l'univers Disney grâce à son design, sorte de mélange entre un koala et un chien et à son évolution au fil du long métrage.

D'abord créature destructrice, Stitch évolue grâce à Lilo et devient un être sensible et loyal. Leur amitié montre comment l’amour et la tolérance peuvent aider à surmonter les épreuves. 

Entre Vaiana 2, prévu dans nos salles le 27 novembre prochain, et Lilo & Stitch sur nos écrans en mai 2025, Disney nous entraîne dans un grand voyage en Polynésie !

14 octobre 2024

Yannick Noah cash sur sa première apparition au cinéma

Après sa carrière de chanteur, Yannick Noah se lance dans le cinéma. Il a d'ailleurs décroché son premier rôle dans le film C’est le monde à l’envers de Nicolas Vanier, dont la sortie en salles est prévue ce mercredi 16 octobre. Il incarne Bobby, un habitant écolo qui vit dans un petit village de campagne.

Dans une récente interview accordée au journal L'Équipe, le joueur de tennis a avoué ne pas être satisfait de son jeu d'acteur, et affirme avoir du mal à se regarder à l'écran. Il n'est pas encore habitué... "Moi, je suis toujours inquiet. Ce n’est pas mon monde, je n’arrive pas 'Salut, c’est Yannick, dégagez, c’est pour moi'. Mais au fur et à mesure, je me suis senti proche du rôle. Et j’ai vu pour la première fois le film il y a un mois", explique-t-il.

Mais pour lui, le fait de se voir jouer est "insupportable". "Demain (le 1er octobre dernier), il y a une projo, je vais souffrir. Quand je regarde les autres, c’est fantastique mais dès que j’arrive, c’est Oh putain, non, pas lui !", ajoute-t-il.

Celui qui partage l'écran avec François Berléand, Michaël Youn, Barbara Schulz et Éric Elmosnino a souhaité se lancer dans le 7e art par simple curiosité. Il voulait voir de quoi il était capable, et sortir de sa zone de confort. "J’ai toujours été un peu curieux. Je me demandais si je pouvais y arriver, si un rôle pouvait coller, à la fois ni trop proche ni trop loin de ce que je fais", déclare-t-il.

Polska démolit Sarah Saldmann dans TPMP, ses collègues la soutiennent

L'accueil de Sarah Saldmann dans l'émission Touche pas à mon poste ! du vendredi 11 octobre dernier n'a pas vraiment été chaleureux. L'avocate est déjà connue pour ses polémiques sur BFM TV. Mais elle vient aussi de tourner dans un documentaire qui s'annonce très controversé : Au boulot !. Réalisé par le député du NFP François Ruffin, il suit Sarah Saldmann en train de s'essayer à plusieurs métiers précaires.

Tout est parti d'un débat avec Sarah Saldmann sur RMC, en février 2023, sur la question du travail. "On est malade parce qu'on veut rentrer chez soi et avoir la paie qui tombe. Voilà pourquoi on est malade. Un rhume, une angine, et on va pas bosser ? Mais c'est quoi ces gens qui ne foutent rien ?", s'était alors emportée l'avocate. Des propos jugés choquants par François Ruffin, qui a alors invité l'avocate à essayer des métiers précaires.

L'annonce de la sortie du documentaire de François Ruffin, le 6 novembre prochain, a été suivi par un certain nombre de polémiques. Sur le plateau de Touche pas à mon poste !, c'est surtout Sarah Saldmann qui a fait l'objet de critiques. Le 11 octobre dernier, plusieurs chroniqueurs l'ont accusée de "mépriser les pauvres". Les propos les plus durs ont certainement été prononcés par Polska.

"Je pense qu'elle fait tout pour le buzz", a lâché l'influenceuse face à Cyril Hanouna. Polska a aussi souligné que Sarah Saldmann devrait faire son métier d'avocate plutôt que de tourner dans un documentaire sur les métiers payés au SMIC. Pour elle, il est clair que Sarah Saldmann cherche davantage à devenir influenceuse qu'à s'intéresser réellement au sort des travailleurs précaires.

Sarah Saldmann s'est défendue après les critiques prononcées par Polska. "Ce n'est pas une question de buzz, c'est un documentaire sérieux", a corrigé l'avocate. Elle a également soutenu qu'elle n'a pas été payée pour tourner dans le documentaire de François Ruffin et de Gilles Perret. Mais certains de ses propos ont fini par irriter les chroniqueurs.

Comme Polska, l'avocat Fabrice Di Vizio s'est emporté contre Sarah Saldmann pour sa phrase : "Je ne savais pas repasser donc j’ai appris pendant le documentaire". C'est d'ailleurs cette déclaration qui a valu à l'avocate d'être attaquée par Polska. La chroniqueuse lui a reproché de vouloir devenir influenceuse avec ce discours.

Avant son passage dans l'émission Touche pas à mon poste !, Sarah Saldmann avait déjà attiré l'attention avec ses propos sur sa participation dans le documentaire. "Je pense que beaucoup de gens sont déconnectés comme moi", a notamment expliqué l'avocate. "Ce que je veux faire, c'est la réinsertion sociale des riches", a affirmé, de son côté, François Ruffin. Une chose est certaine : la sortie du film Au boulot !, en novembre, ne passera pas inaperçue.

Jean-Marc Morandini sur CNews : son plateau complètement déserté

Jean-Marc Morandini a connu un début de semaine particulier. L'animateur de l'émission Morandini Live sur C News en 10h30 et 12h, s'est retrouvé seul sur son plateau, en direct, ce lundi 14 octobre.

Consacrée à la fois à l'actualité des médias mais aussi aux sujets d'actualité et de politique, Jean-Marc Morandini reçoit des invités pour évoquer ces différents sujets. Mais ces derniers n'ont pas pu être à l'heure aujourd'hui. En cause : la présence du Roi de Belgique à Paris.

Aux alentours de 11h ce matin, Jean-Marc Morandini a pris la parole pour expliquer à ses téléspectateurs la situation. "Regardez, autour de moi, il n'y a personne" lance-il face caméras. Avant de donner quelques détails. "Pour tout vous dire, nous sommes situés près de la place de l'Etoile, près des Champs-Élysées, et tout le quartier est entièrement bloqué par la police" explique-t-il.

"Il y a le Roi des Belges, qui visiblement est en France, qui va être reçu par Emmanuel Macron avec une cérémonie place de l'Étoile. Résultat : tout le monde est bloqué, on ne peut pas traverser les rues, on ne peut rien faire pour l'instant. Donc les invités sont en cours de route. (...) Ils vont arriver tout au long de l'émission, mais c'est cela aussi, la réalité de Paris" a continué le journaliste et animateur. En effet, la circulation dans la capitale est un véritable casse-tête, les conditions de circulation et autres travaux sont régulièrement pointés du doigt par les parisiens. "Ils cherchent à passer, ils cherchent à nous rejoindre depuis une demie heure maintenant et c'est totalement impossible, voilà la réalité des faits" a conclu Jean-Marc Morandini.

Finalement la situation a dû se débloquer puisque le député Alexis Izard et la journaliste Catherine Rambert étaient présents en plateau quelques minutes plus tard, pour notamment évoquer les hommages à Samuel Paty et Dominique Bernard ou encore sur la prise de parole de la maman de la petite Lola.

Al Pacino raconte sa première rencontre dégoûtante avec Marlon Brandon

Alors qu'il vient de souffler 84 bougies, Al Pacino va sortir ses mémoires. Son livre, Sonny Boy, relate entre autres sa première rencontre avec Marlon Brando sur le tournage du film Le Parrain, en 1972. Une rencontre étrange, à base de poulet et de sauce italienne aux champignons...

A la demande du réalisateur Francis Ford Coppola, le jeune acteur a été contraint de déjeuner avec son camarade, déjà légendaire : "En réalité, je ne voulais pas lui parler. Je pensais que ce n’était pas nécessaire", écrit Pacino dans un extrait de son livre publié dans The Guardian. "Le simple fait d’y penser me mettait mal à l’aise. Honnêtement, ça me terrifiait. C’était le plus grand acteur de notre époque. J’ai grandi en admirant des légendes comme lui, des icônes plus grandes que nature, à l’image de Clark Gable et Cary Grant. Ces acteurs étaient célèbres à une époque où la célébrité avait encore du sens, avant que cette aura ne se fane. Mais Francis a insisté. Alors je l’ai fait."

Al Pacino décrit ainsi leur première véritable discussion sur le plateau, lors du tournage de la scène où Michael Corleone rend visite à son père, Vito, dans un hôpital abandonné. "Il était assis sur un lit d’hôpital, et moi sur un autre. Et il me posait des questions : d’où je venais ? Depuis combien de temps je faisais ce métier ?" Mais Pacino avoue avoir eu du mal à se concentrer, distrait par le comportement de Brando pendant ce repas improvisé : "Il mangeait du poulet à la cacciatore (sauce au vin et aux champignons) avec les mains... Ses mains étaient couvertes de sauce rouge, tout comme son visage. Je ne voyais que ça. Peu importe ce qu’il disait, mon esprit était rivé sur ce spectacle. Il parlait – glouglou, glouglou, glouglou – et j’étais complètement hypnotisé."

Le repas englouti par la star ne manqua pas de perturber Pacino : "Je me demandais ce qu’il allait faire de ses os de poulet. Je priais pour qu’il ne me demande pas d'aller les jeter à la poubelle. Finalement, il s’en est débarrassé, sans bouger de son lit. Il m’a lancé un regard interrogateur. Moi, je pensais : 'Qu’est-ce qu’il va faire de ses mains ?' Je m’apprêtais à lui proposer une serviette quand, soudain, il a frotté ses mains pleines de sauce sur les draps blancs du lit d’hôpital, sans même y réfléchir, et il a continué à parler."

Abasourdie par l'attitude décontractée (voire un peu crade) de Marlon Brando, son camarade du Parrain avoue avoir alors pensé : "C'est donc ainsi que se comportent les stars de cinéma ? Tu peux faire ce que tu veux... Quand notre déjeuner s'est terminé, Marlon m'a regardé avec ses yeux doux et m'a dit : 'Ouais, gamin, tu vas t'en sortir.' J'ai été élevé pour être poli et reconnaissant, alors j'ai probablement simplement dit merci. J'étais trop effrayée pour dire autre chose."

Malgré cette séquence lunaire, Al Pacino reste admiratif de la performance du Parrain, la principale raison du succès intemporel du film selon lui : "Marlon m'a montré de la générosité, et il l'a partagée avec le public", écrit-il dans Sonny Boy. "C'est ce qui rend son jeu si mémorable et si touchant. Nous rêvons tous d'avoir quelqu'un comme Don Vito à qui nous pouvons nous adresser. Tant de gens sont maltraités dans cette vie, mais si vous avez un parrain, vous avez quelqu'un vers qui vous tourner, quelqu'un qui réglera les problèmes."