30 avril 2024

Anne Hathaway « sobre depuis 5 ans » : l'actrice se confie sur son rapport problématique avec l'alcool

La fête est plus folle... sans alcool ! En 2019, pour le magazine Tatler, la célèbre comédienne qui donne la réplique à Meryl Streep dans Le diable s'habille en Prada, Anne Hathaway, expliquait qu'elle avait un goût très prononcé pour la boisson.

"Pour moi, boire est amusant et génial. [...] Je ne pense pas que boire de l'alcool soit mauvais. Mon problème, c'est que j'aime l'alcool. Beaucoup trop", avait-elle avoué sans gêne, afin que les personnes qui lui ressemblent ne se sentent pas en marge de la société. "Je ne serai jamais le genre de personne qui peut faire durer un verre de vin toute la soirée. Si je n'avais pas été actrice, je serais sans doute devenue alcoolique", ironisait-elle, assurant que la naissance de son deuxième fils, Jack, né en décembre 2019, lui avait provoqué un véritable déclic. Elle avait décidé d'arrêter définitivement l'alcool.

Cinq ans plus tard, pour un entretien accordé au New York Times, traduit par Le Parisien mardi 30 avril 2024, Anne Hathaway s'est exprimée sur la décision qu'elle a prise cinq ans auparavant. Et il se trouve que l'Américaine a tenu son pari.

"Normalement, je n'en parle pas, mais je suis sobre depuis plus de cinq ans. Cela me semble être une étape importante", s'est félicitée la star de Princesse malgré elle. Elle a valorisé ce cap des cinq ans en précisant qu'il était beaucoup plus marquant que le passage à la quarantaine, qu'elle a du mal à qualifier d'"âge mûr". "Quarante ans, c'est un cadeau. Le fait est que j'hésite à parler d'âge mûr, tout simplement parce que je peux être sémantique et que je pourrais me faire renverser par une voiture dans la journée", a-t-elle expliqué.

La quadragénaire avait expliqué ce qui l'avait définitivement poussée à arrêter de boire face à la très populaire animatrice Ellen DeGeneres en janvier 2019. Tout était parti d'une gueule de bois dont elle a eu beaucoup de mal à se séparer, alors qu'elle emmenait à l'école son premier fils, Jonathan, né en 2016. "Je vais arrêter de boire tant que mon fils vit à la maison, parce que je n'aime pas la manière dont je bois et il arrive à un âge où il a vraiment besoin de moi tous les matins", s'était-elle résolue. Onze mois plus tard, la comédienne donnait naissance au petit frère de son premier garçon, Adam.

Monica Bellucci, confidences sur l’enfance « pas lisse » de sa fille Deva Cassel

Dans une récente interview accordée à « Marie Claire », Monica Bellucci a évoqué l’enfance compliquée de sa jeune Deva Cassel. Aujourd’hui âgée de 19 ans, la fille unique de la star italienne et de Vincent Cassel suit les pas de ses parents, au cinéma et en mode. Un choix de carrière qui inquiète légèrement sa maman.

« Tu dois accepter que ta fille fasse ses propres expériences », a assuré Monica Bellucci à « Marie Claire ». « Et tenter, quand ça t’angoisse, de ne pas faire peser ça sur elle… Mais moi, j’ai surtout plaisir à voir Deva passionnée, créative, vibrante. » Fille unique de parents stars divorcés, Deva Cassel aura hérité de leur amour pour l’art sous toutes ses formes.

« Elle vient d’une famille de saltimbanques - au final, c’est ce que nous sommes -, sa scolarité a été éparpillée entre l’Italie, le Brésil [où réside Vincent Cassel, NDLR.], la France… » a poursuivi Monica Bellucci. « Son enfance n’a pas été lisse, mais elle tient bien debout et la sentir heureuse me rend heureuse - alors je ne prive pas de poster des photos d’elle sur Insta ! »

 Aujourd’hui en couple avec le réalisateur américain Tim Burton, Monica Bellucci se dit « touchée » par l’homme qu’il est : « Si je suis avec lui, c’est avant tout parce que son âme me touche. Tout en admirant énormément son talent, bien sûr. D’ailleurs, quand il m’a proposé un rôle clé dans son prochain film, j’ai dit oui tout de suite car j’avais envie de partager avec lui, en plus de l’amour, une expérience de travail. »

Marie Gentric annonce son départ de l'antenne de BFM TV à cause d'un « problème de santé »


Souvenez-vous. Le 16 février 2023, Virgilia Hess annonçait être atteinte d'un cancer du sein. "Été 2022, 32 ans, j'apprenais que j'allais être maman pour le printemps prochain, ma vie allait basculer ! Celle-ci bascula finalement plus tôt que prévu, il y a un mois, lorsque j'appris que j'étais atteinte d'un cancer du sein HER2 positif. Un bébé et un cancer… Je portais à la fois la vie et la maladie. Deux choses complètement antinomiques", avait-elle écrit. Un an après ce terrible passage, la journaliste et mère de famille avait annoncé qu'elle reprenait les rênes de la météo qu'elle présentait sur BFMTV. "Je reprends l’antenne dès mercredi prochain", avait annoncé Virgilia Hess le 23 février dernier sur les réseaux sociaux.

Ce mardi 30 avril, c'est au tour de Marie Gentric d'apprendre une mauvaise nouvelle. Depuis 2018, la jeune femme est une figure incontournable du petit écran. Elle a fait ses premières armes à New York où elle a travaillé pour la chaîne i24NEWS. Depuis trois ans, elle est journaliste au service politique de BFMTV où elle présente plusieurs journaux télé et où elle interview des personnalités politiques.

Il y a quelques heures, Marie Gentric a partagé un post sur les réseaux sociaux qui a alerté les internautes. Dans ce dernier, la journaliste télé qui officie sur la chaîne du groupe Altice Media a informé qu'elle allait déserter l'antenne de BFMTV pour une raison précise. "J'ai un petit problème de santé, je vais être absente un petit moment, mais rien de grave", a-t-elle alerté.

Sans entrer dans les détails, l'acolyte de Loïc Besson a ajouté qu'elle avait déjà "hâte d'être de retour". En partagent cette nouvelle, de nombreux internautes ont souhaité un prompt rétablissement à la présentatrice. "Prenez soin de vous, Marie !", "prompt rétablissement", "Bon retour et bon rétablissement ! (mais prenez le temps de bien vous soigner)", "Je vous souhaite un prompt rétablissement ! Prenez bien soin de vous et revenez-nous en pleine forme. À très bientôt !".

Scoubidou sur Netflix : le toutou peureux bientôt de retour dans une nouvelle adaptation

Deadline révèle en exclusivité l’acquisition par Netflix de la série en prises de vues réelles Scooby-Doo, adaptée du célèbre dessin animé des années 60.

Scooby-Doo met en scène un groupe d’amis enquêtant sur des mystères. A bord de leur van (la fameuse Mystery Machine), Fred, Vera, Daphné et Sammy sont accompagnés dans leurs aventures par Scooby, un grand danois doté de la parole et amateur de sandwichs.

Au début des années 2000, deux longs métrages en prises de vues réelles ont vu le jour. Écrits par James Gunn, ces films mettaient notamment en scène Sarah Michelle Gellar et Matthew Lillard dans les rôles principaux et ont connu un grand succès au box-office. D’autres versions live-action plus confidentielles ont ensuite vu le jour ces récentes années.

La nouvelle série Netflix sera produite par Greg Berlanti, le créateur des séries Riverdale, Arrow et Flash. Aucun détail sur l’intrigue du programme n’a filtré, mais il apparaît toutefois peu probable que la série soit une suite des deux longs métrages Scooby Doo évoqués plus haut.

Le fameux dessin-animé fera-t-il l'objet d'une adaptation plus sombre à destination d'un public jeune adulte, à l'instar de la série Riverdale (tirée des comics Archie) ? Ce nouveau projet marque le prolongement d'une collaboration de longue date entre Netflix et Greg Berlanti, après notamment les séries Les Nouvelles Aventures de Sabrina et You, et le récent succès de Dead Boy Detectives.

Bande-annonce de Marcello Mio, avec Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve et Benjamin Biolay

Du 15 au 24 mai prochain, jours pendant lesquels le jury emmené par Greta Gerwig découvrira les films de la Compétition, cinq réalisateurs français tenteront de succéder à Justine Triet, Palme d'Or 2023 avec Anatomie d'une chute.

Parmi eux : Christophe Honoré, déjà passé à deux reprises par la section reine, dont il est reparti bredouille malgré les immenses qualités des Chansons d'amour et Plaire, aimer et courir vite. Marcello Mio lui permettra-t-il d'inverser la tendance ?

Un quinzième long métrage qui confirme le goût du metteur en scène pour les fantômes, qui hantaient déjà Chambre 212, Guermantes, Le Lycéen ou sa pièce "Le Ciel de Nantes". Pour l'occasion, il collabore une septième fois avec Chiara Mastroianni au cinéma, et fait planer sur elle l'ombre de son père Marcello.

Dans un récit qui brouille les frontières entre fiction et réalité. L'héroïne s'appelle Chiara, et elle est la fille de Marcello Mastroianni et Catherine Deneuve (qui joue son propre rôle, comme Fabrice Luchini ou Nicole Garcia). Mais elle décide de changer de vie, pour vivre celle de son père, dont elle adopte le look (moustache comprise) et la manière de parler.

Comme une manière, pour Christophe Honoré, de rendre hommage à son actrice fétiche en se penchant sur son héritage et l'aura de ses parents. Le temps d'un film aux accents nostalgiques, qui pourrait bien nous offrir l'un des grands vertiges méta de la Compétition du prochain Festival de Cannes.

Non sans rejouer quelques scènes iconiques, dont celle de la fontaine dans La Dolce Vita, lauréat de la Palme d'Or en 1960. Marcello Mio saura-t-il y faire écho jusqu'au palmarès ? Réponse le samedi 25 mai. Et quelques jours plus tôt, le mardi 21, pour découvrir le résultat dans les salles françaises, en parallèle de sa présentation sur la Croisette.

Emily Blunt déteste la notion d’algorithme

En couverture du Vanity Fair italien à quelques jours de la sortie de The Fall Guy, Emily Blunt est revenue sur les dernières dérives hollywoodiennes. Pour cause ? Son film, réalisé par David Leitch, met en scène le tournage d’une superproduction, dont l’actrice incarne la réalisatrice, Jodie Monero. 

Un film dans le film qui dit beaucoup sur le statut des cascadeurs, qui infuse l'intrigue principale, mais aussi sur les rouages d’une industrie qui a énormément muté depuis l’essor des plateformes de streaming.

Lorsqu’on lui demande ce qu’elle pense de l’état d’Hollywood, celle qui s’est fait connaître dans Le Diable s’habille en Prada déclare : 

"Certaines nouveautés me frustrent : les algorithmes, par exemple. Je déteste ce p*tain de mot, excusez l'explétif ! Comment peut-on associer à art et contenu ? Comment pouvons-nous le laisser déterminer ce qui aura du succès et ce qui n'en aura pas ?" 

"Permettez-moi de vous donner un exemple, poursuit-elle, ses propos rapportés par Variety. J'ai joué dans un film de trois heures sur un physicien, qui a eu l'impact qu'il a eu – les algorithmes ne l'auraient probablement pas compris. J'espère qu'Oppenheimer et d'autres projets similaires ne seront pas considérés comme des anomalies et que nous cesserons de traduire l'expérience créative en diagrammes.”

Effectivement, le dernier film de Christopher Nolan a approché du milliard de dollars au box-office mondial, ce qui en fait l'un de ses plus gros succès malgré tous les "défauts" communément pointés par les algorithmes (durée, classification R-rated, sujet "sérieux"). Il faut dire qu'il a  fortement été poussé par le Barbenheimer, cette compétition bon enfant qui l'a opposé au film de Greta Gerwig sorti le même jour.

A l’époque, Emily Blunt louait cet événement, parce qu'il avait encouragé énormément de spectateurs à aller au cinéma : “[...] Regardez les bienfaits que cela a apporté au cinéma. Regardez ce que ça a apporté aux gens. C’était une joyeuse célébration grâce à cette diversité de films”. L’interprète de Kitty, la femme du père de la bombe H, militait donc déjà pour un Hollywood non-monochrome, audacieux, aventureux.

De son côté, Christopher Nolan lui-même disait à demi-mot ne pas croire aux algorithmes : 

"Le désir du public d'être surpris, de voir quelque chose de nouveau, de voir quelque chose qu'il ne savait pas qu'il voulait, a toujours été la force la plus puissante du cinéma en salle, confiait le réalisateur au magazine Empire. C'était donc merveilleux de le constater cette année.”

Si Emily Blunt refuse les algorithmes en bloc, Ryan Gosling met un point d’honneur à éviter les projets qui se fondent sur leurs calculs. Lui aussi en couverture de Vanity Fair Italia, l’acteur reconnaît un certain bien-fondé de cette méthode, tout en redéfinissant le rôle des acteurs.rices :

"On ne peut pas battre un algorithme dans son travail. Et paradoxalement, cela m'oblige à être plus humain, à choisir des projets 'faits main' comme The Fall Guy, qui est basé sur nos expériences personnelles, nos empreintes et nos histoires, que nous avons intégrées dans les personnages."

Jeff Bridges confirme son retour dans Tron 3

Jeff Bridges confirme son grand retour dans la saga Tron pour Ares, le troisième opus que tourne en ce moment Joachim Rønning (Maléfique 2) avec Jared Leto, Evan Peters, Greta Lee, Gillian Anderson, Jodie Turner-Smith, Hasan Minhaj, Arturo Castro, Cameron Monaghan et Sarah Desjardins. Invité dans The Film Comment Podcast, le comédien de 74 ans, qui était au cœur du premier opus de Steven Lisberger sorti en 1982, dans le rôle du "gamer" Kevin Flynn, a expliqué :

"Je m'envole ce dimanche pour participer au troisième chapitre de l'histoire de Tron. Jared Leto en est la star. Je suis très anxieux de travailler avec lui. J'ai toujours admiré son travail."

Variety partage ses propos tout en précisant que cet entretien a été enregistré il y a quelques semaines et qu'à présent, Jeff Bridges a déjà tourné toutes ses scènes. Le site américain partage alors d'autres propos du comédien à propos de ce que les fans peuvent attendre de ce nouveau volet de Tron en cours de fabrication chez Disney.

"Vous savez, je n'aimais pas trop mon apparence dans le précédent (Tron : l'héritage, de Joseph Kosinski, 2010, blockbuster dans lequel il était rajeuni en numérique, ndlr). Je trouvais que je ressemblais plus à Bill Maher qu'à moi-même. C'était un peu bizarre."

Jeff Bridges ajoute alors avoir l'espoir que le troisième opus soit très différent en terme de visuels, car tourné dans davantage de vrais décors, avec moins de CGI.

"Il y aura moins de trucs en IA, promet-il. La production aura recours à davantage de véritables décors, j'en ai vu des superbes quand j'étais sur le plateau. On verra bien !"

Pour l'instant, Tron : Ares n'a pas de date de sortie. On a seulement vu sa première photo officielle. Jeff Bridges a lui aussi été immortalisé sur le tournage, mais pas en costume : Disney a partagé un souvenir de lui en pleine lecture du scénario.

Apartment 7A va raconter les origines de Rosemary's Baby

Voilà une nouvelle qui devrait ravir les amateurs de sensations fortes, avec un penchant pour les histoires traitant de satanisme. Variety nous apprend ce jour que Paramount+ vient d’annoncer que le préquel du film culte Rosemary's Baby, intitulé Apartment 7A, avec Julia Garner et réalisé par Natalie Erika James, sera diffusé en exclusivité sur la plateforme avant la saison d'Halloween.

Ce classique de l'horreur de Roman Polanski a été produit par Paramount en 1968. Il met en scène Mia Farrow et John Cassavetes dans le rôle d'un jeune couple qui tente de fonder une famille mais qui se retrouve tourmenté par d'étranges voisins après avoir emménagé dans un vieil immeuble, et considéré par leur ami comme une demeure maléfique.

Selon le synopsis officiel, Apartment 7A se déroule à New York en 1965 et raconte donc "l'histoire qui se déroule avant Rosemary's Baby, en explorant ce qui s'est passé dans l'appartement avant que Rosemary et son mari n'y emménagent.

Alors qu'une jeune danseuse en difficulté subit une blessure dévastatrice, elle se retrouve attirée par des forces obscures lorsqu'un couple âgé, étrange et bien connecté, lui promet une chance d'accéder à la gloire."

Commandé par Paramount+, le film présente une jolie distribution avec entre autres : Dianne Wiest (Mayor of Kingstown), Jim Sturgess (Across the Universe) et Kevin McNally (Joshamee Gibbs dans les films Pirates des Caraïbes).

"Apartment 7A est le moyen idéal de lancer la saison d'Halloween", a déclaré Jeff Grossman, vice-président exécutif de la programmation chez Paramount+, dans un communiqué annonçant la sortie du film en streaming. "La réalisatrice Natalie Erika James et l'équipe créative prodigieuse ont créé une nouvelle œuvre glaçante et intelligente dans le genre."

Rendez-vous donc à l’automne sur Paramount+ pour les frissons.

Bertrand Usclat et Broute reviennent sur Canal+

En 2018, Bertrand Usclat décide de parodier le média Brut avec Broute, une série de vidéos d’environ 1 minute, où il interprète différents personnages, tous plus absurdes les uns que les autres.

Pendant 3 saisons, soit 176 épisodes, l’humoriste a repris les thèmes d’actualité pour les parodier, offrant souvent une vision décalée des événements. Proposée à l’origine sur Youtube et les réseaux sociaux, puis à partir de 2019 sur Canal+ dans l’émission Clique, Broute rencontre très vite un franc succès et cumule aujourd’hui plus de 500 millions de vues.

Ce n’est donc pas étonnant que, deux ans après son arrêt, la série soit de retour sur Canal+ avec Broute 24, un nouveau format de 8 épisodes de 20 minutes diffusés sur la chaîne à partir du 29 avril à 22h.

Avec la même équipe à l'écriture et à la réalisation composée de l’humoriste, de Martin Darondeau et de Guillaume Cremonese, ce nouveau format reprendra bien évidemment ce qui a fait le sel de la série d’origine.

Pour l’occasion, Bertrand Usclat campe 8 personnages complètement décalés qui représentent chacun représentant une thématique de la société actuelle : le principal d’un collège au bord de la crise, l’habitant flemmard d’un écovillage, un CRS en manif, un coach en séduction un peu ringard, un maire identitaire forcé d’accueillir une famille de réfugiés dans son village, un jeune papa plus ou moins en congé paternité, un vieux lobbyiste en décalage avec l’époque et le membre d’un groupe polyamoureux un peu (très) jaloux.

“La même chose, mais en plus long”, a ainsi expliqué Bertrand Usclat dans un communiqué de presse. “24 heures pour suivre 8 personnages, dans une nouvelle temporalité, celle de la fiction. Là où la chronique exigeait une bonne formule, une bonne ‘punch’, le temps de la série impose une réflexion assez joyeuse sur la notion de personnage, pris dans un paradoxe lorsque ses valeurs cardinales se confrontent au réel. C’est un principe de comédie vieux comme le monde, mais appliqué aux sujets qui traversent la société actuellement.”

Retrouvez les deux premiers épisodes de Broute 24 le lundi 29 avril à partir de 22h sur Canal+. La série est également disponible en intégralité sur myCanal.

29 avril 2024

La condamnation pour pédopornographie du chanteur R. Kelly confirmée

La cour fédérale de Chicago a rejeté tous les arguments de la défense de R. Kelly. Déjà condamné à trente ans de prison pour crimes sexuels, le chanteur R & B américain a vu sa peine de vingt années de prison pour pédopornographie être confirmée en appel. Agé de 57 ans, Robert Sylvester Kelly de son vrai nom espérait échapper aux poursuites en raison du dépassement du délai de prescription.

L’artiste, mondialement connu pour son tube I Believe I Can Fly et ses 75 millions de disques vendus, avait longtemps régné sur le R & B malgré des soupçons d’agressions sexuelles. Il avait été reconnu coupable en septembre 2021 d’avoir piloté pendant des années un « système » d’exploitation sexuelle de jeunes, dont des adolescentes, et condamné en juin 2022 à trente ans de prison par un tribunal fédéral à New York, peine qu’il purge actuellement.

En février 2023, il avait également été condamné à vingt ans de prison pour production de pédopornographie et détournement de mineur. Le juge avait ordonné qu’il n’exécute qu’un an de prison supplémentaire quand il aurait purgé sa première condamnation.

« Des années durant, Robert Sylvester Kelly a commis des violences sexuelles sur des jeunes filles mineures », selon le jugement prononcé vendredi. « En utilisant un schéma complexe pour faire taire les victimes, il a longtemps esquivé les conséquences » mais « ces crimes l’ont enfin rattrapé ». Des extraits de vidéos montrant des violences sexuelles commises par R. Kelly sur des jeunes filles, dont l’une n’avait que 14 ans, avaient été diffusés pendant le procès.

L’avocate du chanteur, Jennifer Bonjean, a déclaré qu’il ferait appel devant la Cour suprême. « Nous sommes déçus du jugement mais notre combat est loin d’être terminé », a-t-elle assuré dans un communiqué selon des médias américains.

Pendant des décennies, le succès de R. Kelly avait été terni par des soupçons de violences sexuelles, objets de rumeurs persistantes. Il était longtemps parvenu à les faire taire avec des accords financiers prévoyant des clauses de confidentialité.