C'est une affaire à laquelle personne ne pouvait s'attendre. Ce lundi 22 avril, Kendji Girac a été pris en charge par les urgences après avoir été grièvement blessé par balle dans sa caravane à Biscarrosse, dans les Landes. Un drame qui fait suite à une mauvaise manipulation de l'arme à feu, selon les dires de l'artiste, alors qu'il souhaitait la nettoyer. Une version remise en question par les enquêteurs. Depuis, une enquête pour tentative d'homicide volontaire a été lancée par le procureur de Mont-de-Marsan.
De son côté, Kendji Girac assure que l'arme a feu a été achetée la veille lors d'une brocante organisée dans la commune de La-Teste-de-Buch. Un témoignage qui ne parvient pas à convaincre, encore une fois. "C'est totalement interdit d'acheter une arme à feu qui peut-être utilisée sur une brocante", a déclaré Raphaël Maillochon, journaliste police-justice chez TF1/LCI, dans l'émission Bonjour ! La Matinale, avant d'ajouter : "Seules les armes neutralisées qui ne sont plus en état de fonctionnement peuvent être vendues sur des brocantes, mais pour cela, il faut nécessairement l'accord de l'organisateur de cet événement".
Ce mercredi 24 avril, RTL a donc obtenu les confidences de l'organisateur de la fameuse brocante. "Le règlement que j'ai fait dit de ne pas avoir d'armes fonctionnelles, uniquement de collections". C'est que ce qu'a déclaré par téléphone Dominique, l'organisateur de la brocante de La-Teste-de-Buch, auprès de nos confrères.
Une confidence à laquelle se joignent celles d'autres exposants présents le jour de l'événement. "Les seules armes que j'ai vues ici en 15 ans, ce sont des pistolets à eau", a déclaré un vendeur. "Des armes, non. J'y crois, pas vraiment", déclare une autre exposante. À voir désormais ce que révèlera l'enquête.