19 février 2024

Kristen Stewart sublime en Chanel au Festival de Berlin

Des jeunes Berlinois qui se pressent pour admirer leur idole, quelques gouttes de pluie pour donner un éclat particulier au tapis rouge : Kristen Stewart a fait battre les cœurs et crépiter les flashs des photographes, dimanche soir, lors de la 74e édition du Festival de Berlin. La star américaine accompagnait la réalisatrice anglaise Rose Glass pour la présentation hors compétition de « Love Lies Bleeding ». Dans ce drame « queer » sanglant, elle interprète Lou, une jeune femme qui gère une salle de sport et tombe sous le charme de Jackie, culturiste lesbienne interprétée par Katy O’Brian.

Lors de la conférence de presse, l’actrice révélée par la saga « Twilight » a expliqué pourquoi il avait choisi ce projet : « J’ai fait ce film pour Rose, « Saint Maud » est un de mes films préférés, lorsque nous sommes rencontrées, la connexion a été évidente, nous sommes tombées amies et nous voulions faire un film ensemble. Nous, les femmes dans le milieu du cinéma, nous devons nous faire preuve de sororité, pour écrire et jouer des personnages féminins forts. » Le film n’a pas encore de date de sortie en France.

Michael J. Fox ovationné aux BAFTA


La cérémonie des British Academy of Film and Television Arts (BAFTA) s’est déroulée ce dimanche 18 février à Londres, devant un parterre de célébrités venues des quatre coins de la planète : Emma Stone, Cillian Murphy, Sandra Hüller ou encore le prince William… Si « Oppenheimer » de Christopher Nolan a triomphé à travers diverses catégories, c’est Michael J. Fox qui a offert au public la séquence émotion de la soirée.

Atteint de la maladie de Parkinson depuis 1991, l’acteur star de la saga « Retour vers le futur » a fait une apparition surprise sur la scène des BAFTA. En fauteuil roulant, l’acteur de 62 ans a eu droit à une standing ovation de ses confrères, tous heureux de le voir après tant de temps.

Pour annoncer le lauréat du prix du Meilleur film, Michael J. Fox a fait l’effort de se mettre debout, non sans difficultés, sous les applaudissements du public du Royal Albert Hall. « Les films sont magiques, car ils peuvent changer votre journée. Ils peuvent changer votre perspective des choses, et parfois, ils peuvent vous changer la vie », a déclaré l’acteur, avant d’annoncer la victoire de Christopher Nolan pour « Oppenheimer ».

Sur le tapis rouge, Michael J. Fox avait déjà créé la surprise en arrivant en fauteuil roulant, avant de se lever pour prendre la pose auprès de son épouse, Tracy Pollan.

C’est en 1991 que l’interprète de Marty McFly dans la saga de science-fiction « Retour vers le futur » apprend qu’il est atteint de la maladie de Parkinson. Trente ans plus tard, Michael J. Fox est devenu une véritable figure de la recherche pour un remède contre cette maladie neuro-dégénérative. En juin 2023, l’acteur était d’ailleurs honoré par un Lifetime Achievement Award pour l’ensemble de sa carrière à Hollywood, mais aussi pour son dévouement à la recherche médicale.

En 2000, Michael J. Fox lançait une organisation en son nom afin de financer des programmes de recherche. En tout, c’est 450 millions de dollars que l’acteur a récoltés. Un engagement pour lequel il a reçu un Oscar d’honneur en novembre 2022, malgré son retrait du cinéma annoncé deux ans plus tôt.

Frédéric François blessé après une mauvaise chute, fini la guitare

C’est le bras en écharpe qu’il a fait son arrivée au Studio Gabriel… Invité de Michel Drucker dans l’émission « Vivement dimanche » diffusée le 18 février, Frédéric François s’est confié sur sa blessure survenue il y a un mois, après une mauvaise chute. Blessure qui l’empêche pour le moment de jouer de son instrument de prédilection…

« Je ne peux plus jouer de la guitare ! », a déploré le chanteur et compositeur de 73 ans, alors qu’il était sur le fameux canapé rouge. « J’ai trébuché, et paf ! Mon épaule s’est cognée contre un mur. »

À la boutade de Dany Boon, également invité, qui a suggéré une bagarre, Frédéric François a expliqué : « Je revenais avec ma femme, on avait fait la fête. Je faisais des conneries, comme d’habitude, et puis voilà, j’ai trébuché ! Et puis, paf, mon épaule s’est cognée contre un mur et elle s’est cassée en deux parties. »

L’interprète italo-belge a précisé que son épaule ne s’était toujours pas remise de ce choc, survenu il y a maintenant un mois. « Et j’en ai encore pour quelque temps ! « Mais pas de quoi démoraliser l’artiste, qui profite de sa convalescence pour se faire » dorloter « par son épouse de toujours, Monique. » Messieurs, ne faites pas comme moi pour vous faire dorloter, mais c’est extraordinaire ! »

Beyoncé évoque pour la première fois sa maladie de peau

De nouvelles confidences. Toujours très discrète, attachée à son image de « Queen B »  inébranlable, Beyoncé a levé le voile sur un combat contre la maladie qu'elle mène depuis son enfance. Alors qu'elle assure la promotion de son nouveau projet, une marque de produits de beauté capillaires, Cécred, la chanteuse de 42 ans s'est confiée comme rarement auprès du magazine américain « Essence ».

Questionnée sur l'origine de cette envie de parler cheveux, Beyoncé s'est souvenue de son enfance. « J'ai tellement de souvenirs magnifiques liés à mes cheveux. La relation qu'on entretient avec nos cheveux est une aventure très personnelle », a-t-elle affirmé dans les colonnes du magazine, le 17 février.

« Je me souviens avoir passé mon enfance dans le salon de coiffure de ma mère, ou lorsque mon père me mettait de l'huile sur le crâne pour traiter mon psoriasis... Ce sont des moments sacrés à mes yeux. »

Sans développer davantage cet aspect de sa vie privée, Beyoncé a détaillé ses objectifs derrière ce nouveau projet beauté. « Cécred est un projet sur le long-terme pour moi. C'est quelque chose qui est ancré dans mon ascendance, ça va au-delà du business », a ajouté la reine du R'n'B. « Les cheveux font partie de notre lignée, c'est une histoire de famille. »

Elle n'est pas la seule célébrité à évoquer ouvertement son combat contre la maladie auto-immune. Depuis quelques années, Kim Kardashian aussi lève le voile sur ses propres crises de psoriasis, souvent avec des photos à l'appui. « Je ne vais pas vous mentir, c'est douloureux. Je ne suis pas sûre de ce qui le déclenche. Je n'ai pas changé mon alimentation. J'ai tout essayé. Je voulais partager mon expérience avec vous... 

Christine Citti victime d'inceste, violée par cinq réalisateurs... Elle raconte son calvaire

Voilà plusieurs années que la parole des victimes se libère. Relancé en 2017, le mouvement #MeToo n'a jamais été aussi fort en France que ces derniers temps. Et pour cause. Judith Godrèche a déposé une plainte contre Benoît Jacquot pour "viols avec violences sur mineure de moins de 15 ans" et une autre contre Jacques Doillon, qui l'aurait violée sur le tournage du film La fille de 15 ans au même âge que l'héroïne qu'elle incarnait. Voilà qui donne la force, à toutes et tous, de s'exprimer. Et c'est au tour de Christine Citti, que le grand public connaît dans la peau de l'enquêtrice Eloïse Rome, de dévoiler le calvaire qu'elle a subi, des années durant, auprès de Médiapart.

La comédienne de 61 ans explique d'emblée qu'elle a été victime d'inceste "avec une amnésie traumatique". Elle a prévenu ses enfants avant de prendre la parole car elle estime qu'ils ont "déjà trinqué". "L'inceste a tout conditionné, admet-elle. Il vous apprend à vous taire. On est sale. On pense que c'est de notre faute, puisque nous provoquons le désir. J'ai appris très tard à dire non. À comprendre ce qu'était le consentement." Voilà qui l'a effectivement poussée à se terrer dans le silence alors qu'elle avait de nombreuses choses à dire. Sans toujours parvenir à poser des termes, elle explique avoir été victime, à cinq reprises, d'agresseurs sexuels tout au long de sa carrière.

"Dès le premier film auquel j'ai participé, j'ai été confrontée au problème des agressions, raconte Christine Citti. C'était un petit rôle, j'avais 18 ans. Au deuxième jour de tournage, le réalisateur force la porte de ma chambre et me viole. J'ai pensé que c'était de ma faute, et je ne l'ai dit à personne. Le lendemain, je suis repartie par le train. Jusqu'à il y a trois jours, je ne l'avais jamais dit." L'actrice compte sur ses mains le nombre de cinéastes qui se sont "intégralement bien comportés" avec elle. Elle se souvient, avec horreur, d'une autre agression qu'elle a subie alors qu'elle venait de prendre des somnifères pour dormir, en plein tournage d'un téléfilm à Marseille.

"Un soir, je me suis réveillée : il y avait le réalisateur dans mon lit en train de tenter de me pénétrer. J'étais dans le coaltar, j'ai eu totalement peur. Je l'ai laissé faire", avoue-t-elle. Christine Citti a également assisté à certains comportements déplacés de Gérard Depardieu alors qu'elle jouait, avec lui, dans le film Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli en 2006. Elle n'a toutefois jamais osé porté plainte contre personne. "Cela ne m'est jamais monté au cerveau, regrette-t-elle. De toute façon, on ne m'aurait pas cru. D'ailleurs là, on ne va pas me croire. On va me dire que je veux relancer ma carrière... alors que vraiment, je suis loin de tout cela."

Christine Citti, est aussi scénariste, réalisatrice, elle a joué pour le cinéma, la télévision et le theâtre.

Oppenheimer continue de dominer en gagnant sept récompenses aux BAFTA

Les BAFTA, l’équivalent des Césars au Royaume-Uni, se sont tenus pour leur 77e édition ce 18 février 2024. Les deux grands vainqueurs de la soirée sont Oppenheimer, qui rafle sept récompenses et Pauvres créatures qui en gagnent cinq. Notre Justine Triet nationale et son partenaire Arthur Harari peuvent être fiers d’avoir remporté le prix du meilleur scénario original pour Anatomie d’une chute.

Oppenheimer a dominé la cérémonie en étant primé dans les catégories suivantes : Meilleur Film, Meilleure Réalisation décerné à Christopher Nolan, Meilleur Acteur et Meilleur Acteur dans un second rôle attribués respectivement à Cillian Murphy et Robert Downey Jr., Meilleure Photographie pour le chef opérateur Hoyte van Hoytema, Meilleur Montage pour Jennifer Lame et Meilleur Musique pour le compositeur Ludwig Göransson.

Concernant Pauvres créatures, le film de Yorgos Lanthimos a remporté le BAFTA de la Meilleure Actrice, récompensant la performance magistrale d’Emma Stone. Les quatre autres prix reçus mettent en valeur le travail esthétique et visuel du film et honorent les artisans et techniciens à l’origine de l’univers à la fois enchanteur et loufoque de ce long-métrage. Shona Heath, James Price et Zsuzsa Mihalek ont reçu le prix des Meilleurs décors et Holly Waddington, celui des Meilleurs costumes. Nadia Stacey, Mark Coulier et Josh Weston ont vu leur travail récompensé par le prix des Meilleurs maquillages et coiffures et Simon Hughes a été sacré du BAFTA des Meilleurs effets visuels.

Après ces deux bêtes de concours, c’est La Zone d’intérêt, le nouveau film de Jonathan Glazer. Ce long-métrage conceptuel sur la Shoah a remporté trois masques dorés pour les catégories Meilleur film britannique, Meilleur film en langue étrangère et Meilleur son, ce dernier récompensant le travail minutieux de Johnnie Burn et Tarn Willers.

Le nouveau long-métrage d’Alexander Payne Winter Break a reçu le prix du Meilleur casting et Da’Vine Joy Randolph a reçu le prix de la Meilleure actrice dans un un second rôle. Le garçon et le héron de Miyazaki a été récompensé par le BAFTA du Meilleur film d’animation. Les œuvres 20 jours à Marioupol, American Fiction et Blue Bag Life ont respectivement gagné les prix du Meilleur documentaire, Meilleur scénario adapté et Meilleur nouveau scénariste, réalisateur ou producteur britannique. Le EE Rising Star Award, mettant en avant un espoir de l’industrie, a été décerné à Mia McKenna-Bruce pour sa performance dans How to Have Sex.

Jellyfish and Lobster de Yasmin Afifi et Elizabeth Rufai et Crab Day de Ross Stringer, Bartosz Stanislawek et Aleksandra Sykulak ont été récompensé par les BAFTA du Meilleur court-métrage pour le premier et du Meilleur court-métrage d’animation pour le second.

Luc Besson prépare un film Dracula avec Caleb Landry Jones et Christoph Waltz

Dracula est bel et bien de retour. Après une année 2023 riche en vampirisme, le vampire légendaire va encore faire parler de lui en 2024 et 2025. Deadline a annoncé que Luc Besson allait s'attaquer à Dracula pour son prochain long-métrage, une nouvelle adaptation du roman classique d'horreur signé Bram Stoker. Le projet mijote sur le marché depuis un certain temps, mais se consolide maintenant avec le vendeur parisien Kinology, qui gère les ventes et discute du projet avec des distributeurs potentiels. C’est le plus gros projet européen de l’European Film Market.

Pour le casting, Luc Besson renouvelle sa collaboration avec l’acteur principal de son dernier film DogMan, Caleb Landry Jones. Une créature recluse, tout comme le héros de DogMan puisque Caleb devrait incarner l’iconique comte transylvanien. Christoph Waltz sera aussi de la partie, mais on ne sait pas encore dans quel rôle (on parie sur Van Helsing à la rédac', mais on ne risque pas grand-chose).

Présenté à la Mostra de Venise, DogMan avait signé le retour au cinéma de Besson malgré les polémiques : le réalisateur de Léon ou Le Cinquième Element, avait tenté de revenir sur scène après le flop de Valérian et la Cité des mille planètes,et après une série d'accusations d'agressions sexuelles à son encontre, dont il se défend. DogMan avait fini sa carrière française à moins de 290 000 entrées.

Le pitch se porterait vers un axe fantasmé du roman, à savoir une histoire d'amour entre la créature et la demoiselle en détresse, figures types de récits gothiques. Il s’agirait d’explorer davantage les éléments historiques répercutant sur la tragique romance entre le prince Vlad III et sa femme. La perte de son épouse lui inspire l’abandon de ses croyances religieuses, menant alors à sa transformation en vampire Cet aspect avait déjà été abordé par Francis Ford Coppola dans le prologue dingo de son Dracula (1992), avec Winona Ryder et de Gary Oldman. Nous verrons si le projet Besson pourra se mesurer à la fresque gothique du réalisateur du Parrain.

Et donc, avant le Dracula version Besson, le mois de décembre 2024 sera honoré par le débarquement de Nosferatu, réalisé par Robert Eggers (The Witch, The Northman et The Lighthouse) composé d'un casting cinq étoiles : Lily-Rose Depp, Aaron Taylor-Johnson, Emma Corrin, Ralph Ineson, Simon McBurney, Willem Dafoe et Nicholas Hoult qui semble décidémernt accro aux vampires (après Renfield).

AlRawabi School for Girls : le retour de la série enrage les fans à cause d’une raison bien particulière


AlRawabi School for Girls, la série jordanienne, a fait un retour en force sur Netflix. La plateforme a mis en ligne il y a quelques jours la très attendue saison 2. Les fans ont répondu présents, la propulsant première du top 10.

Un succès pas étonnant quand on regarde les avis plutôt élogieux d’AlRawabi School for Girls. Se déroulant dans un lycée pour filles, la série suit des victimes de harcèlement qui unissent leurs forces pour se venger de leurs persécutrices. Cela faisait trois ans qu’une partie des abonnés Netflix attendaient ce moment mais lorsqu’ils ont lancé le premier épisode de la saison 2, ils ont découvert un casting totalement différent…

Au revoir Rania, Layan, Myriam … la saison 2 d’AlRawabi School for Girls se déroule au sein du même lycée mais met en scène de nouveaux personnages, à commencer par Sarah (Tara Abboud), une jeune lycéenne qui rêve de popularité. Lorsque l’une de ses vidéos devient virale, elle rejoint la cour des grands… pour le meilleur et pour le pire.

Un choix qui n’est pas au goût de certains, qui ont fait savoir leur mécontentement sur les réseaux sociaux :

“Grande déception sur l’attendu de la saison. Pourquoi ont-ils changé les acteurs ? Sur 6 épisodes et surtout dans le premier on s’attend à savoir et comprendre ce qu’il s’est passé à la fin de la saison 1. Et tout le reste de la saison est basé sur une autre histoire qui me laisse encore perplexe. 3 ans d’attente pour ça. Je ne félicite pas et je ne recommande plus de regarder cette série.” (Malika Mari)

S’il ne s’agit pas d’une suite directe, la saison 2 de la série jordanienne rend tout de même hommage dans l'épisode 4 à l’un des personnages forts de la première. Et ces six nouveaux volets s’annoncent aussi poignants et tristes que les précédents.

AlRawabi School for Girls avait à l’origine été pensée comme une mini-série avant que Netflix ne lui offre une saison 2, impliquant les changements que l’on connaît aujourd’hui. Si le succès est une nouvelle fois au rendez-vous, chaque saison pourrait s’intéresser à un nouveau groupe d’élèves et en s’attaquant à des sujets forts comme le harcèlement, la découverte de soi, le suicide chez les jeunes.. . Un choix qui pourrait cependant nuire à la fidélité des fans…

AlRawabi School for Girls est disponible sur Netflix.

Russell Crowe s'est fait très mal sur le film Robin des Bois

C'est peut-être sa blessure la plus importante sur une tournage ! Au micro de People, Russell Crowe a confié que sur le tournage du Robin des Bois de Ridley Scott, il s'était gravement abîmé les jambes :

"J'ai sauté depuis la herse du château sur un sol rocailleux et irrégulier. Nous aurions dû préparer l'endroit et enterrer des coussins, mais nous étions pressés de tourner ce plan à cause de la disparition de la lumière." Il poursuit :

"Avec des centaines de figurants autour de moi, des tirs de flèches et des pots à feu enflammant le château, je ne pouvais pas me défiler. Je me souviens d'avoir sauté en pensant : 'Ça va faire mal'."

Et en effet, en atterrissant, Crowe a ressenti "comme un électrochoc traversant tout mon corps". L'acteur a gardé secret sa blessure, n'a pas été arrêté et a continué d'aller travailler.

"Nous tournions un film d'ampleur qu'on n'arrive à boucler que dans la douleur, mais le dernier mois de ce projet était très délicat. Il y a plusieurs semaines au cours desquelles marcher était un défi."

Dix ans plus tard, l'acteur a commencé à développer de nouvelles douleurs, et ses examens médicaux ont indiqué qu'il avait encore des reliquats de fractures dans les tibias :

"Apparemment, j'ai terminé le film avec les deux jambes cassées. Tout ça pour l'amour de l'art. Pas de plâtres, pas d'attelles, pas d'analgésiques, [j'ai juste] continué à travailler et, au fil du temps, ils se sont guéris d'eux-mêmes."

Russell Crowe a depuis tourné de nombreux films dont Man of Steel, Les Misérables, La Momie, Thor: Love and Thunder ou Les Misérables.

18 février 2024

La Mort en prime va avoir une suite 40 ans après !

C’est l’un des films de science-fiction les plus culte : La Mort en prime, mettant en vedette Harry Dean Stanton et Emilio Estevez, s’apprête à avoir une suite qui sera toujours réalisée par Alex Cox.

Sorti en 1984, le film, savant mélange de science-fiction, de comédie et de Punk Rock, continue aujourd’hui d’être plébiscité par la critique et le public – Entertainment Weekly l’a d’ailleurs classé à la 7ème place des plus grands films cultes de tous les temps tandis que l’American Film Institute l’a inclus dans sa liste des meilleurs films de science-fiction (de tous les temps également).

Alex Cox, qui a connu son heure de gloire dans les années 80 avec des films tels que Walker avec Ed Harris, ou encore Sid & Nancy avec Gary Oldman, fera ainsi son grand retour après s’être brouillé avec Hollywood et n’avoir réalisé que quelques films à petit budget depuis la fin des années 90. Le cinéaste revisitera dès lors le monde décalé des extraterrestres et de la saisie de voitures qu’il a exploité de manière si mémorable dans son classique de 1984. Intitulé Repo Man 2 : The Wages of Beer, le film est également écrit par Cox et se concentrera à nouveau sur Otto, le héros du premier volet.

Pour rappel, La Mort en prime, c’est l’histoire d’Otto Madox (Emilio Estevez), jeune punk désoeuvré ayant perdu son job et sa petite amie. Perdu, le jeune homme erre dans Los Angeles et fait la connaissance de Bud (Harry Dean Stanton) qui lui propose de travailler pour lui. Désormais, Otto est un Repo Man, c’est-à-dire un repreneur chargé de récupérer les voitures impayées, y compris bien entendu de manière musclée...

La Mort en prime 2 reprendra l’histoire d’Otto juste après que ce dernier soit monté à bord de sa fidèle Chevrolet Malibu de 1967 pour voyager à travers les infinis du temps et de l’espace. Pendant ce temps, il a vieilli de 90 minutes seulement. Pour l’incarner, un nouvel acteur prendra le relais : selon Variety, Kiowa Gordon serait l’heureux élu. L’acteur est connu pour son rôle d’Embry Call dans la saga Twilight ainsi que pour son travail dans la série d’AMC, Dark Winds.

Produit pour seulement 1,5 million de dollars, La Mort en prime n’a malheureusement pas connu le succès lors de sa sortie. À l’époque, Universal Pictures ne donne aucune chance au film qui ne passe alors qu’une semaine à l’affiche dans les salles américaines. La bande originale du film participera toutefois à le faire connaître, si bien qu’il bénéficiera d’une ressortie en salle limitée, lui permettant d’obtenir un modeste succès. Depuis, l’œuvre a gagné ses lettres de noblesse, s’inscrivant parmi les meilleures du genre.

Dans une annonce officielle, l’équipe à la tête du projet a promis de “proposer un mélange passionnant d’énergie punk, de comédie existentielle et de narration non conventionnelle, naviguant dans le monde absurde et chaotique des Repo Men vers une nouvelle ère de stratégie nucléaire et de voitures sans conducteur.”

Le projet est actuellement présenté au marché du film qui se déroule à Berlin. Le tournage pourrait débuter prochainement pour une sortie courant 2025.