22 décembre 2022

Ce film a anéanti la carrière du réalisateur de Tron

Le slogan de l'affiche "Leur avenir est écrit sur du vent" ne croyait pas si bien dire... Découvrez le triste destin du film Slipstream, le souffle du futur, qui a mis fin à la carrière de son réalisateur, qui avait pourtant signé le premier Tron.

Durant les années 70, le producteur Gary Kurtz est le collaborateur de George Lucas sur American Graffiti puis sur deux films de la saga Star Wars :La Guerre des étoiles et L'Empire contre-attaque, sur lesquels il travaille aussi comme réalisateur de seconde équipe, main dans la main avec Lucas.

C'est durant la préparation du Retour du Jedi que Lucas et Kurtz arrêtent leur collaboration suite à un désaccord majeur sur la direction prise par la fin de la trilogie. C'est donc en solo qu'il finance Dark Crystal (1982) puis Oz, un monde extraordinaire (1985), dont le premier est rentable et le second un relatif échec.

Afin de renouer avec le succès, Kurtz se lance dans l'aventure Slipstream, un film de science-fiction porté par Mark Hamill (qu'il connaissait évidemment depuis Star Wars) et Bill Paxton (Aliens).

Sortant d'un procès de divorce qu'il a perdu, Kurtz utilise toutes ses recettes des films Star Wars afin de financer ce nouveau film dans lequel il met tous ses espoirs.

Afin de faire des économies, le tournage se déroule en Irlande et en Turquie en mars 1988 sous la direction de Steven Lisberger, qui vient de tourner l'oublié À la poursuite de Lori (1987) et à qui l'on doit le révolutionnaire Tron (1982).

L'histoire se déroule dans un monde où un changement climatique drastique a éliminé toute civilisation. On y suit les chasseurs de primes Tasker (Hamill) et Belitski (Kitty Aldridge) qui vont se heurter à un trafiquant d'armes à la petite semaine (Paxton) puis à un androïde surnommé Byron (Bob Peck, le futur Muldoon de Jurassic Park).

Le film permet aussi de croiser Robbie Coltrane (Hagrid de Harry Potter), F. Murray Abraham (tout récemment vu en papy "boomer" dans The White Lotus saison 2) et Ben Kingsley (La Liste de Schindler, Iron Man 3).

Mais les problèmes d'argent de Kurtz ne s'arrangent pas et à sa sortie en salles test en Angleterre et en Australie, Slipstream se plante lamentablement, rapportant à peine 66 000 dollars. Dès lors, la sortie aux Etats-Unis est annulée et suite aux ennuis financiers du producteur, tombe dans le domaine public et sort seulement dans quelques pays.

Slipstream avait pourtant un point de départ intéressant, mais son obligation de recourir au bricolage faute de moyens oblige tout le monde à faire comme il peut. Le film est visible aujourd'hui, mais comporte étonnament beaucoup de versions, dont la durée oscille de 1h38 à 1h43.

Steven Lisberger n'a plus jamais réalisé de film, Kuntz est tombé dans l'oubli et Mark Hamill a vu son statut de star de cinéma rapidement décliner au profit de sa carrière de comédien de doublage, qui décolle à partir du début des années 90.

Malgré une belle BO épique d'Elmer Bernstein, Splistream demeure une bonne idée mal exploitée et mériterait peut-être un remake avec plus d'argent. Les nombreuses séquences d'avions ne dépareraient pas dans un film surfant sur le succès de Top Gun: Maverick. Avis aux producteurs !

Le scénario de Bodyguard jeté à la poubelle : l'anecdote insolite dans le biopic sur Whitney Houston, I Wanna Dance With Somebody

Après Bohemian Rhapsody consacré au groupe Queen, ou plus récemment Elvis, sur Elvis Presley, c'est au tour de l'icône de la pop Whitney Houston d'avoir les honneurs d'un biopic au cinéma. I Wanna Dance With Somebody est sorti ce mercredi, avec de nombreux détails, plus ou moins connus de la vie de la chanteuse et comédienne, avec Naomi Ackie dans le rôle principal.

Le film écrit par Anthony McCarten et réalisé par Kasi Lemmons s'intéresse notamment à sa carrière de comédienne. Si cette partie est finalement assez peu développée, le film Bodyguard est tout de même évoqué, avec quelques révélations moins connues que d'autres.

Au sujet du tournage de Bodyguard, il a en effet été beaucoup écrit que Kevin Costner et Whitney Houston ne se seraient pas entendu sur le plateau. I Wanna Dance With Somebody n'évoque pas du tout cet aspect, mais au contraire, va montrer à quel point Kevin Costner aurait été déterminant sur plusieurs points.

On découvre par exemple que c'est parce que Kevin Costner était le rôle principal masculin du film que Whitney Houston a sauvé le scénario... de la poubelle ! Une scène du film montre en effet Whitney Houston jeter machinalement le scénario en apprenant de quoi parle le film...

Puis, en échangeant avec Clive Davis, son producteur (joué par Stanley Tucci), la chanteuse et comédienne va repêcher le scénario juste en apprenant que Kevin Costner est dans le film. Le producteur ajoute même que Kevin Costner lui-même aurait souhaité que Whitney Houston soit choisie... I Wanna Dance With Somebody met donc l'accent sur le côté positif de la relation Costner - Houston, et n'évoque pas la dégradation de leurs relations qui aurait eu lieu sur le plateau.

Le film montre aussi que Kevin Costner a eu lui-même l'idée de la chanson I Will Always Love You, qui est en fait une reprise de la chanteuse Dolly Parton. A noter que le vrai Kevin Costner n'apparait pas directement le film, mais seulement pas l'entremise d'un court extrait du film.

I Wanna Dance With Somebody évoque tout au long du film de nombreux aspects de la vie privée de la chanteuse. Dans cette séquence, on apprend aussi que Whitney Houston aurait été obligée de repousser son mariage avec Bobby Brown pour être libre pour le tournage. On apprend aussi qu'elle a dû être hospitalisée pendant le tournage en raison d'une fausse couche.

Bodyguard, réalisé par Mick Jackson, et écrit par Lawrence Kasdan, est sorti en France il y a 30 ans, avec un joli succès à la clé (3,8 millions d'entrées en France).

Le film suit Frank Farmer, ancien agent des services secrets, un garde du corps émérite qui a mis ses talents à la disposition de deux présidents et de nombreux financiers et politiciens de réputation internationale. Un jour l'impresario Bill Devaney lui propose un contrat avantageux pour assurer la protection de sa cliente Rachel, comédienne et chanteuse en pleine ascension, menacée par un fan inconnu... 

L'histoire folle qui unit James Cameron et Guillermo del Toro

Ils font actuellement l'événement, l'un avec Avatar : la voie de l'eau, qui vient de sortir en salles, l'autre avec une nouvelle version de Pinocchio disponible sur Netflix. Eux, ce sont James Cameron et Guillermo del Toro, deux cinéastes contemporains majeurs qui ont la particularité d'être de très bons amis.

L'amitié entre Cameron et del Toro date précisément de 1992. A cette époque, le premier est déjà un metteur en scène incontournable avec les succès d'Aliens, Terminator et Abyss, alors que le second s'apprête seulement à dévoiler sa première réalisation pour le grand écran, le film d'horreur Cronos.

La première rencontre entre les deux hommes se déroule lors d'un barbecue organisé par l'acteur Ron Perlman. Le courant passe immédiatement. "Au début de ma carrière, je restais chez James pendant des mois et nous regardions des dessins animés tous les soirs", racontait récemment del Toro dans le podcast ReelBlend.

En 1998, leur amitié va se consolider avec une histoire incroyable. Quand le père de Guillermo del Toro est enlevé au Mexique, c'est James Cameron qui, de sa poche, paie la rançon ! "Il est venu et a pris le contrôle, il a parlé au négociateur des otages, il a tout fait tout seul, nous ne lui avons jamais demandé", raconte del Toro, toujours au micro de ReelBlend. "Puis il a dit "Je paie la rançon". C'est ce genre de personne, il est incroyablement loyal et fort."

Aujourd'hui, les deux cinéastes sont toujours très proches. Preuve de leur amitié ? Guillermo del Toro a pu découvrir Avatar : la voie de l'eau bien avant sa sortie, se montrant dithyrambique et totalement conquis par l'oeuvre de James Cameron.

Dans un entretien accordé au Daily Beast en 2013, del Toro était revenu sur son amitié avec Cameron. "Excepté Mimic, où nous étions enfermés à Toronto sans pouvoir montrer le film à quiconque, il m'a aidé sur tous mes films", déclarait le cinéaste mexicain.

Et del Toro de poursuivre : "Pour Blade II, il m'a fait quelques remarques sur le montage. J'étais avec lui en salle de montage pour True Lies, Titanic et Avatar. Quand j'allais faire Pacific Rim, il m'a donné un cours privé sur la conversion 3D et sur la théorie de la 3D. Je ne peux rien demander de mieux ! C'est un grand ami et un réalisateur encore meilleur."

21 décembre 2022

Netflix : Millie Bobby Brown épinglée pour avoir embrassé son partenaire sans son consentement dans Enola Holmes 2

Depuis quelques années sur les plateaux de tournage, les studios font appel à ce que l’on appelle des coordinateurs d’intimité. Ces personnes permettent aux acteurs de tourner les scènes de proximité et de sexe de manière sécurisée, en les préparant en amont et en instaurant un climat de confiance. Le but ? Éviter tout dérapage.

Autant dire que le consentement est au centre de tout ce processus.

Dans une vidéo postée sur le compte Tiktok de Netflix, Millie Bobby Brown est revenue sur le tournage d’Enola Holmes 2, sorti en novembre dernier. Elle évoque notamment la fameuse scène de baiser entre l’héroïne et Lord Tewksbury (Louis Partridge) et explique qu’elle l’a pris par surprise pendant les répétitions en l’embrassant et que ce dernier a réagi en faisant une drôle de tête.

Elle raconte également qu’elle frappait réellement son partenaire dans cette fameuse scène, où elle lui apprend justement à se battre. Ce que Louis Partridge semble avoir moyennement apprécié…

Si ce souvenir de tournage a fait rire la jeune actrice, ce n’est pas le cas de Jessica Steinrock, coordinatrice d’intimité à la télévision et au cinéma. Elle a notamment travaillé avec Netflix sur Mes premières fois. Sur son TikTok, elle a tenu à réagir et explique :

"J’adore Millie Bobby Brown mais ce n’est pas l’histoire toute mignonne que vous vous imaginez. Je suis sûre que son partenaire et elle ont établi une relation de confiance mais il ne faut jamais surprendre quelqu’un durant une scène d’intimité ou de combat.

Elle n’a pas du tout demandé son consentement au final. Et quand votre partenaire réagit de cette manière, c’est qu’il n’y a pas eu la communication qu’il fallait en amont.

Ce genre de petites choses peut prendre de l’ampleur avec le temps et parce qu’elle est une star, elle est en position de pouvoir par rapport à lui. Dans ce genre de scène, on aime garder une ambiance sereine et légère mais le consentement est obligatoire."

A l’heure actuelle, ni l’actrice ni Netflix n’ont répondu à Jessica Steinrock.

MacGyver : le héros de la série originale déteste la nouvelle version

Série à succès durant sa diffusion de 1985 à 1992, il était certain qu'un jour, une chaîne lancerait un reboot de MacGyver. Cela a donné MacGyver, lancée par CBS en 2016 avec l'acteur Lucas Till en tête d'affiche.

Rappelons que MacGyver est un personnage adepte de la non-violence travaillant pour la Fondation Phoenix. Seulement doté de son intelligence, de sa ruse et de son couteau suisse, il cherche à mettre fin des complots, attentats et autres sinistres projets.

Sauf que ce reboot, annulé en 2021 après 5 saisons, n'est pas du goût de Richard Dean Anderson, l'interprète original de l'aventurier bricoleur. Dans le magazine Télé Star du 19 décembre 2022, il confie :

"Ce n'était pas MacGyver. Les personnes impliquées avaient l'air sympathiques, mais elles ont raté le coche. Je ne veux pas paraître méchant, ce serait impoli, disons qu'il y avait trop d'explosions et de pistolets."

Le comédien de 72 ans, qui a depuis été la star de Stargate SG-1, a confié qu'il était jaloux de ce reboot qu'il n'apprécie pas, et pour une bonne raison :

"J'aurais bien aimé avoir le même budget qu'eux ! Je tombe parfois sur un ancien épisode et on voit qu'il a été tourné en 1985. Je reste fier de ce qu'on a fait. Au bout du compte, on s'est bien amusé".

Malgré ses budgets serrés, MacGyver est restée dans la mémoire des téléspectateurs, notamment son double épisode de la septième et ultime saison dans lequel Angus MacGyver se retrouve suite à un coup sur la tête, plongé dans l'univers chevaleresque de la légende arturienne. Souvenirs, souvenirs !

Mort du réalisateur Mike Hodges

C'est un solide artisan du cinéma, bien qu'ayant finalement peu tourné (à peine onze films entre 1971 et 2003, en dehors de son travail à la TV), qui s'en est allé. Le cinéaste britannique Mike Hodges s'est éteint à l'âge de 90 ans, selon son producteur et ami Mike Kaplan.

Il fut l'auteur du fantastique film La Loi du Milieu, classique absolu du polar britannique des 70's porté par Michael Caine, réalisateur également de Flash Gordon, de Croupier, qui révéla Clive Owen, et Seule la mort peut m'arrêter.

Après avoir travaillé pour la télévision anglaise en y réalisant des séries et des téléfilms, Mike Hodges passe au long-métrage en 1971 avec La Loi du milieu. Michael Caine, qui interprète le rôle du gangster Jack Carter, décide de produire en partie le film. Il reste un des meilleurs films britanniques de gangsters jamais produits, et fera d'ailleurs l'objet d'un remake en 2000, dans lequel Sylvester Stallone tentait de marcher dans les pas de son illustre modèle. En 1972, Caine et Hodges récidivent pour un autre film policier du nom de Pulp. Associés à Michael Klinger, producteur de ces deux films, ils fondent la société de production Klinger-Caine-Hodges.

Changement de registre deux ans plus tard avec L' Homme terminal, thriller scientifique adapté d'un roman de Michael Crichton qui explore le thème du rapport de l'homme à la machine. Poursuivant dans le genre fantastique, Mike Hodges se lance dans l'adaptation d'une BD des années '30, Flash Gordon, fleuron du kitch, qui réunit entre autres Ornella Muti et Max von Sydow.

Puis il filme l'impressionnante descente aux enfers d'un Mickey Rourke tranformé en terroriste désireux de se ranger dans L' Irlandais (1987), oeuvre maîtresse du cinéaste célébrant le retour au genre dramatique de ses débuts.

Considéré comme un véritable "artisan" préférant monter ses films à "l'ancienne" en manipulant la pellicule, vivant retiré dans une région calme de l'Angleterre loin du fracas du business lié au cinéma, Mike Hodges ne tourne que deux ou trois films par décennie.

En 1998, il savoure le succès, principalement aux Etats-Unis, du Croupier, polar crépusculaire qui révèle l'acteur anglais Clive Owen, doté d'une prestance et à la carrure élégante. Le triomphe du film lui permettra de réaliser un projet vieux de dix ans, Seule la mort peut m'arrêter. Explorant les thèmes récurrents de la violence et de la vengeance propres à son cinéma, le film est l'occasion de retrouver Clive Owen dans le rôle d'un ancien caïd poursuivi par ses vieux démons. La filmographie de Mike Hodges avait d'ailleurs fait récemment l'objet d'une rétrospective organisée par le British Film Institute.

19 décembre 2022

Arte : Vivien Leigh, le drame qui a brisé sa carrière au coeur d'un documentaire gratuit

Arte consacre un documentaire à une actrice majeure de l'époque classique hollywoodienne, disponible gratuitement jusqu'au 16 février 2023.

On oublie parfois un peu vite les deux Oscars de Vivien Leigh. D'abord pour Autant en emporte le vent pour le rôle mythique de Scarlett O'Hara, puis Un tramway nommé Désir dans celui de Blanche DuBois. Et si une tragédie personnelle ne s'en était pas mêlée, elle aurait sans doute encore pu enchainer les récompenses.

Le drame survient en 1945. Vivien Leigh est mariée avec l'acteur Laurence Olivier. Elle vient de tourner avec lui dans Lady Hamilton et d'achever une tournée en soutien aux troupes britanniques. Elle retourne alors à Hollywood pour le tournage de César et Cléopâtre de Gabriel Pascal, adapté de George Bernard Shaw.

Alors qu'elle est sur le plateau, elle glisse du haut des escaliers et se blesse. Malheureusement, elle était enceinte et perd son enfant. Une épreuve dont elle ne se remettra jamais vraiment. Elle est alors victime d'une crise maniaco-dépressive qui rendra la fin de la production très compliquée.

Cette crise que l'on pense alors temporaire se muera en dépression durable, mettant à plusieurs reprises un frein à sa carrière et à sa vie personnelle. Pour connaître tous les détails de la fabuleuse carrière de l'actrice, découvrez Vivien Leigh, autant en emporte le vent, un documentaire gratuitement mis en ligne par Arte.

La Forteresse noire : bientôt un remake du film de Michael Mann

Basé sur un roman de F. Paul Wilson, La Forteresse noire (The Keep en VO) raconte l’histoire d’un groupe de nazis, pendant la Seconde Guerre mondiale, obligé de se tourner vers un historien juif pour obtenir de l’aide dans la lutte contre un ancien démon qu’ils ont par inadvertance libéré de sa prison.

Comme le rapporte le site d’actualité JoBlo.com, après l’adaptation de Michael Mann en 1983, il semble donc que le roman de fantasy horrifique va avoir droit à un second souffle sur grand écran et c’est son auteur en personne qui l’a annoncé sur Twitter.

“Il y a 2 jours, après un an et demi d’avocat entre “l’acheteur” et ma partie chez ICM, j’ai signé un accord d’option/achat avec Greg Nicotero pour le remake de The Keep. Greg est un fan de longue date du livre et il a les épaules pour faire une adaptation digne.”

Et c’est donc Greg Nicotero qui s’en chargera ! Le co-fondateur de KNB EFX Group, qui s’est occupé des effets spéciaux maquillage pour des centaines de films et de séries, est bien évidemment connu pour son travail sur The Walking Dead. Également producteur exécutif du show phare de AMC, il a réalisé près de quarante de ses épisodes au cours de ses onze saisons.

Greg Nicotero a fait ses débuts en tant que maquilleur effets spéciaux dans Le jour des morts-vivants (1985) de George A. Romero, sous la tutelle de ce dernier et du vétéran des effets de maquillage Tom Savini.

Le long métrage de 1983, qui mettait en scène Scott Glenn, Ian McKellen, Alberta Watson, Gabriel Byrne et Jürgen Prochnow, entre autres, est connu pour avoir eu une production troublée et pour avoir malheureusement subi des coupures au montage brutales, contre la volonté de Michael Mann, afin de réduire sa durée à 96 minutes. Le processus de post-production précipité avait alors entraîné des trous dans l’intrigue et donné naissance à un montage saccadé et même à un montage sonore inachevé.

Décrit comme imparfait mais intriguant, La Forteresse noire a toutefois développé un culte au fil des ans et est devenu un incontournable pour les fans de Michael Mann.

En attendant de pouvoir découvrir son remake signé Greg Nicotero, le film original est à (re)découvrir en VOD.

Superman et Wonder Woman effacés du film The Flash


Selon ComingSoon et The Hollywood Reporter, le prochain The Flash, qui devrait sortir le 14 juin 2023, n’inclura plus les caméos de Superman et de Wonder Woman, incarnés par Henry Cavill et Gal Gadot.

Bien qu’elles aient déjà été filmées, les scènes en question auraient ainsi été coupées du film de super-héros avec Ezra Miller en tête d’affiche, un peu plus de six mois avant la date de sortie du film. Il s’agirait là d’une autre étape vers la fin de l’ancien univers étendu de DC pour faire place au nouvel univers créé par les co-PDG de DC Studios, James Gunn et Peter Safran.

La nouvelle survient peu de temps après que Henry Cavill ait annoncé qu’il ne jouerait plus Superman à la suite de conversations avec James Gunn sur l’avenir des adaptations cinématographiques de DC.

Dans cette même optique, le studio a également choisi de ne plus aller de l’avant avec la version de Wonder Woman 3 de Patty Jenkins – deux indicateurs solides qui prouvent bien que DC s’est engagé dans une refonte complète, un redémarrage qui coupera donc tous les ponts avec le régime précédent.

Avec ses remaniements, en plus de la rumeur selon laquelle Jason Momoa quitterait potentiellement Aquaman pour pouvoir jouer le super-méchant Lobo, il semble que le DC Universe qui a commencé avec Man of Steel de 2013 touche réellement à sa fin.

Parmi les quatre films DC confirmés pour 2023, The Flash sera le deuxième à voir le jour sur grand écran le 14 juin. Shazam! La Rage des Dieux devrait sortir le 22 mars, Blue Beetle le 16 août et Aquaman et le Royaume perdu le 20 décembre.

En attendant, les nostalgiques peuvent se rendre sur Amazon Prime Video pour y retrouver Henry Cavill et Gal Gadot dans Justice League ou encore dans le premier volet de Wonder Woman.

Avatar 2 : un avertissement au public pour La Voie de l'eau

Le 14 décembre, Avatar 2 a débarqué au cinéma, 13 longues années après le premier volet.

Se déroulant plus d’une décennie après les événements relatés dans Avatar, La Voie de l'eau raconte l'histoire des membres de la famille Sully (Jake, Neytiri et leurs enfants), les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu’ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu'ils endurent.

Comme d'habitude, le CNC (Centre National de Cinématographie et de l'image animée) a rendu son verdict concernant la classification du long-métrage de James Cameron.

La Voie de l'eau a donc été classé "Tous publics avec Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs. Certaines scènes violentes de chasse et de batailles sont susceptibles d’impressionner un jeune public."