11 octobre 2022

L’actrice Angela Lansbury, star de la série Arabesque, est morte

Elle était une icône du petit écran, mais aussi du grand. L’actrice d’origine britannique Angela Lansbury, star de la série Arabesque (Murder she wrote en anglais), diffusée entre les années 80 et 90 en France, est morte à l’âge de 96 ans ce mardi, annonce sa famille à des médias américains.

La comédienne, née à Londres en 1925, « est morte paisiblement dans son sommeil chez elle à Los Angeles (…), cinq jours tout juste avant son 97e anniversaire », ont expliqué ses proches.

Nominée trois fois aux Oscars, et couronnée d’un Oscar d’honneur en 2013 pour l’ensemble de sa carrière, l’actrice naturalisée américaine était l’une des gloires de l’âge d’or du cinéma hollywoodien.

Elle s’était illustrée dans plusieurs rôles au grand écran, comme Le Portrait de Dorian Gray (1945), Un crime dans la tête (1962), L’Apprentie sorcière (1971), ou encore Mort sur le Nil (1978).

Fille d’une actrice de théâtre, la comédienne s’est aussi distinguée par de nombreux rôles à Broadway, notamment dans des productions de comédies musicales de Stephen Sondheim comme Gypsy et Sweeney Todd.

Angela Lansbury a également prêté sa voix à de nombreux personnages marquants de films d’animation, comme Mrs Potts (Madame Samovar en français) dans La Belle et la Bête de Disney, ou l’impératrice Marie, dans Anastasia, sorti en 1997.

Mais c’est son interprétation de Jessica Fletcher, auteure de romans policiers et enquêtrice hors pair, dans Arabesque, qui a marqué plusieurs générations - et lui a valu quatre de ses six Golden Globes. La série américaine, diffusée sur 264 épisodes, avait duré de 1984 à 1996, et a connu de multiples rediffusions, notamment en France.

Elle laisse derrière elle trois enfants, trois petits-enfants, cinq arrière-petits-enfants, ainsi que son frère selon le communiqué. Son mari, l’acteur britannique Peter Shaw, était mort en 2003. « Une cérémonie privée pour la famille se tiendra à une date qui reste à déterminer », a ajouté sa famille dans le communiqué.

American Girl sur Netflix : les internautes demandent un message de prévention

Attention, spoilers. Les paragraphes suivants révèlent des éléments de l'intrigue du film American Girl.

Disponible depuis le vendredi 7 octobre sur Netflix, American Girl (Luckiest Girl Alive, en VO) est déjà un succès sur la plateforme puisqu'il s'est rapidement hissé à la première place du top des visionnages. Dans ce thriller choc adapté du roman de Jessica Knoll, qui s'est inspiré d'expériences personnelles, Mila Kunis incarne Ani FaNelli, une New-Yorkaise qui semble tout avoir pour être heureuse.

Ani a un poste convoité à la rédaction d'un magazine réputé, un style de vie confortable et un mariage de rêve en perspective. Sauf qu'elle est aussi la survivante d'un terrible incident survenu durant sa scolarité au prestigieux lycée Brentley. Alors qu'elle fait tout pour oublier ce tragique épisode de son adolescence, un réalisateur de documentaire la contacte pour qu'elle puisse raconter sa version des faits.

Avec ce projet de documentaire, Ani replonge dans son passé douloureux et à mesure qu'elle essaie de se reconstruire, la sombre vérité se révèle au grand jour. On comprend alors que la jeune femme a traversé des épreuves horribles, qui font écho à des problématiques tristement actuelles et universelles.

Sans dévoiler l'intrigue dans son intégralité, il faut savoir qu'American Girl traite de viols en réunion, de harcèlement scolaire et de tuerie de masse à l'école. Et certains internautes auraient aimé être avertis, comme nous l'avions fait ici, avant de se lancer dans le visionnage de ce thriller réalisé par Mike Barker (The Handmaid's Tale, Sandman, Fargo).

Beaucoup louent la performance de Mila Kunis et l'importance du film par les thématiques qu'il traite mais les internautes estiment également qu'un message de prévention aurait été le bienvenu pour les âmes les plus sensibles et les personnes qui pourraient être concernées par les sujets difficiles qui sont exposés.

Aucun carton de prévention n'est présent avant le début du film mais Netflix l'a classé dans la catégorie "Déconseillé aux moins de 18 ans" avec les tags "violence", "violence sexuelle" et "images choquantes". Par ailleurs, un carton à la fin du film encourage les personnes ayant vécu des violences sexuelles ou ayant des soucis de santé mentale à contacter l'organisation "Wanna Talk About It".

10 octobre 2022

Retour vers le futur : Marty a retrouvé le Doc au Comic-Con de New York

C'est une séquence à la fois profondément émouvante et un terrible crève coeur qui s'est déroulée ce week end, sur la scène du Comic Con de New York. Les deux légendaires interprètes de la saga de Retour vers le futur, Christopher Lloyd et Michael J. Fox, Doc et Marty pour l'éternité, se sont retrouvé pour évoquer des souvenirs de tournage.

Michael J. Fox est apparu extrêmement diminué, alors qu'il est atteint depuis 30 ans de la maladie de Parkinson, qu'il avait révélé officiellement en 1998. 

Faisant montre d'un grand courage, il a commenté sans détour sa maladie durant l'événement : "vous m’avez donné toute ma vie" a-t-il lâché à l'adresse des fans. "La meilleure chose qui soit arrivée dans ma vie, c’est cette chose. La maladie de Parkinson est un cadeau. J’ai dit aux gens que c’était un cadeau et ils m’ont dit : "tu es dingue". Je dis : "ouais, mais c’est un cadeau qui ne cesse de m’apporter". C’est un cadeau et je ne le changerais pour rien au monde… Il ne s’agit pas de ce que j’ai, mais de ce que j’ai reçu (avec ça)".

En 2020, le comédien avait décidé de mettre un terme à sa carrière en raison de sa maladie, alors que sa santé déclinait brutalement. Dans interview accordée au site People, il expliquait comment sa pathologie a eu des répercussions dramatiques sur sa mémoire et sa carrière.

"Ma mémoire à court terme est ruinée. J'ai toujours été bon pour retenir et apprendre mes dialogues. J'ai connu des situations extrêmement dures lors de mes derniers boulots, qui étaient vraiment des rôles avec beaucoup de mots. J'ai vraiment dû lutter pour y arriver" confiait l'acteur, âgé aujourd'hui de 61 ans. 

Annie Ernaux sur Arte : dans l'intimité du prix Nobel de littérature avec un documentaire gratuit

Dans l'intimité d'un prix Nobel de littérature... La Française Annie Ernaux, qui s'est vue récemment décerner la prestigieuse récompense, est à l'honneur sur Arte. Le documentaire Les Années Super 8, qu'elle a réalisé avec son fils David, est en effet disponible gratuitement, jusqu'au 31 octobre, sur Arte.tv.

Présentée à la Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier Festival de Cannes, cette oeuvre, qui nous plonge dans l'intimité de la femme de lettres avant sa carrière d'écrivaine, sortira en salles le 14 décembre prochain.

Dans le documentaire Les Années Super 8, Annie Ernaux pose sa voix sur des bribes d’images muettes provenant de films de famille des années 70. Elle propose ainsi la chronique d’une époque tout autant qu’un puissant récit d’émancipation féminine.

"En revoyant nos films super huit pris entre 1972 et 1981, il m’est apparu que ceux-ci constituaient non seulement une archive familiale mais aussi un témoignage sur les goûts, les loisirs, le style de vie et les aspirations d’une classe sociale, au cours de la décennie qui suit 1968", déclare Annie Ernaux, dont les romans Passion Simple et L'Evénement ont notamment été portés à l'écran. "Ces images muettes, j’ai eu envie de les intégrer dans un récit au croisement de l’histoire, du social et aussi de l’intime, en utilisant mon journal personnel de ces années-là." 

Teen Wolf : une date pour le film, et un premier extrait

Le rendez-vous est donné le 26 janvier 2023. C’est à cette date que les fans américains de Teen Wolf pourront découvrir le film produit par Paramount+. Il faudra attendre le 27 si vous habitez au Royaume-Unis, en Australie ou en Amérique du Sud.

Aucune date encore pour la France, bien que la plateforme de streaming compte bien débarquer dans l’hexagone d’ici la fin de l’année. Il faudra faire preuve d’un peu de patience afin de connaître la date exacte de diffusion, mais il n’y a pas de raison pour que Paramount+ ne fasse pas ce cadeau aux fans de loup-garou. 

Le Comic Con de New York a aussi été l’occasion de balancer un premier extrait du film. Et il y a du lourd puisque l’on voit Allison (Crystal Reed) en chair et os, tentant de tuer Derek (Tyler Hoechlin) et son nouveau protégé. Et la jeune femme, revenue d’entre les morts semblerait-il, n’a rien perdu de son adresse. Toutes les théories sont possibles concernant Allison : est-elle possédée ? S’agit-il d’un double maléfique ?  Si l'on en croit le synopsis du film Teen Wolf dont l'action se déroulera 15 ans après la série, Scott (Tyler Posey) et sa meute n’auront pas qu’Allison à gérer : 

Lorsqu'une nouvelle menace plane sur Beacon Hills, Scott McCall se voit dans l'obligation d'appeler à la rescousse les Banshees, les Kistunes, et les autres créatures de la nuit peuplant le monde surnaturel, et de réunir nouveaux alliés et anciens amis de confiance, afin d'affronter ce qui pourrait bien être l'ennemi le plus puissant et le plus dangereux jamais croisé par le jeune loup-garou.

Netflix : la série The Midnight Club bat un record et rentre dans le livre Guinness

Netflix a mis en ligne le 7 octobre dernier The Midnight Club, série en 10 épisodes centrée sur des adolescents atteints de pathologies graves qui se retrouvent chaque soir à minuit pour partager des histoires effrayantes. Créée par Mike Flanagan d’après les écrits de Christopher Pike, elle promet à ses spectateurs de beaux moments d’émotions… et de "flippe".

A ce titre, le premier épisode de la série vient de battre un record, celui du plus grand nombre de jumpscares. On en compte pas moins de 21 dans "Le dernier chapitre". La faute très probablement à l’histoire racontée par Natsuki et qui enchaîne les screamers en quelques minutes seulement.

Si Mike Flanagan n’est pas un fan des jumpscares, comme il le révèle ici, Netflix l’aurait poussé à en ajouter dans ces créations. Le showrunneur a semble-t-il poussé le bouchon ENCORE plus loin en intégrant un grand nombre d’entre eux dans une seule scène. Un pari osé (RIP nos oreilles) mais qui semble avoir porté ses fruits. 

Malgré cela, The Midnight Club est loin d’être la série d’horreur que vous imaginez. Si nos héros s’amusent à raconter des histoires effrayantes tous les soirs autour d’un feu de cheminée, elle nous parle avant tout de d’espoir, de foi, d’amitié et de la famille qu’on se crée. 

Certes, vous allez sursauter et crier de peur devant certaines scènes, mais vous allez aussi en tirer quelques larmes. De quoi la rapprocher des autres séries de Flanagan pour Netflix, à commencer par les très poétiques Hill House et Bly Manor. 

Mercredi sur Netflix : nouvelle bande-annonce

Pour sa première collaboration avec la plateforme Netflix, Tim Burton se plonge dans l'univers de Mercredi, la célèbre fille de la famille Addams. Dans cette série de 8 épisodes, l'adolescente morbide rejoint la Nevermore Academy, une école prestigieuse pour les élèves différents et aux capacités extraordinaires.

Dès son arrivée, une succession de meurtres vient bouleverser la tranquillité de la ville voisine. Pour Mercredi, c'est l'occasion de mener l'enquête et de découvrir de sombres secrets.

À mi-chemin entre l'horreur et la comédie, la série réinvente le personnage de Charles Addams en héroïne dure à cuir. La nouvelle bande-annonce, dévoilée ce dimanche 9 octobre, révèle quelques surprises, la première étant l'acteur qui incarne l'oncle Fétide.

C'est Fred Armisen qui interprète le rôle. L'acteur, très célèbre aux États-Unis, est notamment connu pour avoir été l'un des comédiens phares de l'émission Saturday Night Live.

L'autre surprise de cette bande-annonce est bien entendu Christina Ricci. L'actrice, qui a joué Mercredi Addams dans les deux films de Barry Sonnenfeld, avait déjà été annoncée au casting de la série. Désormais, son personnage est révélé: elle est Marilyn Thornhill, professeure et surveillante des dortoirs à la Nevermore Academy.

Pour information, c'est Jenna Ortega (Scream) qui lui succède sous les traits de Mercredi Addams. Catherine Zeta-Jones et Luis Guzman incarnent quant à eux les parents, Morticia et Gomez Addams. Dans le rôle de la directrice de l'école, on retrouve également Gwendoline Christie (Star Wars, Game of Thrones).

Mercredi, le 23 novembre prochain sur Netflix.

Les hommes préfèrent les blondes : des photos de nu de Marilyn ont créé une controverse

Dorothy et Lorelei sont chanteuses. Dorothy, grande brune apparemment cynique, s’éprend toujours du premier venu ! Quant à la blonde Lorelei, elle prétend être idiote pour mieux sonder la fortune de ses soupirants. Elle a d’ailleurs une nouvelle victime en vue…

Lorsque la Fox a acquis les droits de la pièce Les Hommes préfèrent les blondes, le film était initialement prévu pour Jane Russell et Betty Grable. Mais au vu du succès de Niagara avec Marilyn Monroe, le studio a finalement changé d'avis et choisi la star montante, qui coûtait beaucoup moins cher que Betty Grable (18 000 dollars contre 150 000).

Toutefois, la production n'avait pas prévu les exigences de Marilyn Monroe, qui demandait sans cesse à retourner les scènes malgré le contentement du réalisateur. Aux interrogations de la Fox sur le moyen d'accélérer le tournage, Howard Hawks avait proposé "trois idées fantastiques : remplacer Marilyn, réécrire le script pour le raccourcir et changer de réalisateur"...

Parmi les séquences mémorables du film figure en tête la légendaire chanson Diamond's are a girl best friend. Vêtue de sa célèbre robe de satin rose, la séquence dansée et chantée de Marilyn a été largement imitée dans les décennies suivantes, de Madonna à Margot Robbie dans Birds of Prey, en passant par Moulin rouge !, pour ne citer que ces exemples.

Il s'avère que cette robe mythique fut en réalité un changement de dernière minute. L'actrice devait à l'origine seulement porter des bandes de velours noir et des strass, recréant l'illusion d'une rivière de diamants à échelle humaine. Une tenue finalement jugée trop osée pour les studios. Et il y a une motivation à cela : le scandale provoqué par les photos de nu de Marilyn.

Quatre ans auparavant, actrice encore en devenir de notoriété, elle avait posé nue devant un fameux photographe de Pin-up, Tom Kelley. Une série de clichés, où elle apparaissait étendue au milieu de draps en soie rouge, destinés à illustrer un calendrier. Une séance photo qui avait rapporté à Marilyn la modique somme de 50 $.

Dans un documentaire en quatre parties diffusé en début d'année sur la chaîne CNN, Reframed : Marilyn Monroe, l'actrice déclare que le photographe lui avait assuré que personne ne la reconnaîtrait. Lorsque le calendrier est sorti en 1952, la comédienne avait commencé à se faire une petite réputation. Elle fut bien entendu rapidement identifiée comme étant le modèle sur le calendrier, provoquant un petit scandale dans une Amérique encore très puritaine.

L'actrice avait courageusement choisi d'assumer ces photos, et de se défendre avec une grande honnêteté : "Il y a quelques années, lorsque je n'avais pas d'argent pour le loyer ni pour manger, un photographe que je connaissais m'avait demandé de poser nue pour un calendrier artistique" avait-elle expliqué à la journaliste Aline Mosby de l'agence United Press International, qui fut la première à rapporter l'information sur ces photos.

Les Executives de la Fox, qui devaient sortir Les Hommes préfèrent les blondes l'année suivante, demandèrent à Marilyn de nier catégoriquement qu'il s'agissait d'elle sur les photos. Elle refusa, comme elle l'expliqua à Mosby : "Oh, le calendrier est accroché dans tous les garages de la ville. Pourquoi le nier ? Vous pouvez en obtenir un n'importe où. D'ailleurs, je n'en ai pas honte. Je n'ai rien fait de mal."

Le fameux créateur de costumes William Travilla, qui travailla sur onze films avec Marilyn Monroe et créa ceux des Hommes préfèrent les blondes, raconta que la série de photos avait rendu hystériques les Executives du studio, qui craignaient non seulement que les clichés ne ruinent la carrière de l'actrice, mais que les investisseurs prennent peur.

A l'origine, Travilla fut chargé de créer une tenue pour "la femme la plus sexy, la plus excitante, presque nue, jamais vue à l'écran", selon ses propres termes. Autrement dit une tenue bien éloignée de celle que l'on voit dans le film. "Le costume était un filet rose sur son corps nu. Les seins et les hanches étaient recouverts de diamants assemblés par un joaillier. Et juste au moment où nous nous apprêtions à tourner la scène, bon dieu, les choses ont mal tourné. Une réimpression du calendrier nu de Marilyn est arrivé sur le marché".

Si l'actrice n'a jamais été filmée portant le costume en question, il existe en revanche de très rares clichés de celui-ci lors d'essayages.

Transpirant à l'éventuelle perspective d'un fiasco au Box Office avec cette affaire de clichés, la direction du studio Fox ordonna à William Travilla de jeter le costume. C'est là qu'il eut l'idée de la robe de satin rose, couvrant très nettement le corps de l'actrice. Quoi qu'il en soit, les craintes des pontes du studio furent rapidement balayées. Les Hommes préfèrent les blondes fut un succès en salle, et mis définitivement sur orbite Marilyn.

07 octobre 2022

The Punisher version 1989 avec Dolph Lundgren

A la fin des années 80, Marvel Comics vient d'être racheté par New World Pictures et le studio compte bien rentabiliser l'investissement. Un film d'action autour du personnage de Frank Castle alias le Punisher est lancé. Il est confié à Mark Goldblatt, réalisateur de seconde équipe sur RoboCop et monteur de Terminator 1 et 2, Rambo 2, Starship Troopers, Commando ou True Lies.

Goldblatt sort de la comédie horrifique Flic ou zombie (1988) avec Treat Williams et Joe Piscopo. Lorsqu'on lui confie le Punisher, il cherche à faire un film aussi violent que l'est le personnage dans les comics. Il souhaite offrir le rôle-titre à Christophe Lambert, qui sort du Complot d'Agnieszka Holland et qui est porté par le succès international de Highlander, sorti en 1986.

Seulement, Lambert se tord la cheville en amont du début du tournage et abandonne le rôle pour partir jouer dans Un plan d'enfer de Gene Quintano. Sans acteur principal, Goldblatt se tourne vers Dolph Lundgren, un colosse praticien du karaté qui a été révélé au grand public par Rocky IV et vient de jouer dans Les Maîtres de l'univers.

Le tournage se déroule d'août à octobre 1988 plus des reshoots filmées en 1989, avec une implication de tous les instants des comédiens, aussi sportifs, qui réalisent leurs cascades, Lundgren compris.

Le long métrage commence alors que Dino Moretti, membre de la mafia, sort de prison après avoir été acquitté dans l'affaire du massacre de la famille Castle, survenu il y a 5 ans. Depuis, un mystérieux "vigilante" élimine un à un et avec des méthodes violentes les truands de la pègre sous le nom du Punisher.

Ce "justicier" s'en prend à Moretti lors d'une séquence de combat, puis la caméra part ensuite dans les égouts pour nous montrer Frank Castle nu face à un autel qu'il s'est installé et devant lequel il s'interroge sur le destin tragique de sa famille.

 Côté truands, la mafia veut s'organiser pour répliquer au massacre orchestré par le Punisher, mais Hideko Tanaka, chef des Yakuza, leur coupe l'herbe sous le pied et profite de leur affaiblissement pour faire savoir qu'elle gérerait les affaires de la mafia en récupérant 75% des bénéfices. Les tensions sont palpables.

Adam Driver est méconnaissable en Enzo Ferrari


Après avoir incarné Maurizio Gucci pour Ridley Scott dans House of Gucci, Adam Driver se glisse dans la peau d'Enzo Ferrari dans un biopic réalisé par Michael Mann et écrit par Troy Kennedy Martin (Braquage à l'italienne).

Les premières photos du comédien américain dans Ferrari viennent d'être dévoilées.

Le long-métrage se déroule durant l'été 1957. Enzo Ferrari, ancien pilote de course, est en crise. La faillite guette l'entreprise que lui et sa femme, Laura (incarnée par Penelope Cruz), ont créée à partir de rien. Leur mariage tumultueux se débat entre le deuil d'un fils et la reconnaissance d'un autre. Il décide de contrer ses pertes en misant sur une course - 1 000 miles à travers l'Italie, l'emblématique Mille Miglia.

Adam Driver et Penélope Cruz donneront la réplique à Shailene Woodley, Patrick Dempsey, Jack O'Connell, Sarah Gadon et Gabriel Leone.

Véritable arlésienne, le projet se concrétise donc enfin. Michaël Mann travail en effet depuis 20 ans sur cette adaptation du livre Enzo Ferrari: The Man, the Cars, the Races de Broke Yates.

En 2015, Christian Bale devait tenir le rôle titre du film mais ce dernier a dû partir par manque de temps pour se préparer. Mis entre parenthèses, le projet est relancé deux ans plus tard avec Hugh Jackman en tête d'affiche avant qu'Adam Driver soit finalement choisi pour incarner le pilote et industriel italien.

Aucune date de sortie n'est encore annoncée.