10 septembre 2022

Code Quantum : bande-annonce du reboot de la série culte

C’est une des séries les plus attendues de la rentrée télé américaine : Code Quantum s’apprête à reprendre du service dans le reboot de la série culte des années 90. À l’approche de sa diffusion, qui débutera le 19 septembre, NBC vient de dévoiler une première bande-annonce qui annonce la couleur.

Tout comme le Dr Sam Beckett à l’époque (qui était joué par Scott Bakula), le physicien Ben Song (Raymond Lee) se retrouve transporté par erreur en 1985, sans aucun souvenir de qui il est. Il fait alors la rencontre d’Addison (Caitlin Bassett), un hologramme qui va lui venir en aide afin qu’il retourne dans le présent.

Écrite par Steven Lilien et Bryan Wynbrandt (Hawaii 5-0, Gotham), Quantum Leap sera liée à la série originale qui s’est terminée en 1993 après 5 saisons. Près de 30 ans après la disparition de Beckett dans l'accélérateur Quantum Leap, une nouvelle équipe dirigée par le Dr Ben Song a été constituée pour relancer le projet.

Mais lorsque le physicien fait un saut non autorisé dans le passé, son équipe va tenter de comprendre les raisons de son geste. À la tête de cette opération hautement confidentielle se trouve Magic (Ernie Hudson), un militaire de carrière sans état d'âme qui doit rendre des comptes à ses supérieurs, mécontents d’apprendre la violation du protocole.

Raymond Lee, que nous avons pu voir dans Kevin Can F**k Himself, se glissera donc dans la peau du physicien Ben Song, le successeur spirituel de Sam Beckett. À ses côtés, Caitlin Bassett, qui obtient ici son premier rôle, incarnera son fidèle compagnon Addison tandis que l’iconique Ernie Hudson, alias Winston Zeddemore dans SOS Fantômes, jouera l’homme à la tête du projet Quantum Leap.

Mason Alexander Park (Sandman), incarnera, quant à lui, Ian Wright, qui dirige l'unité d'intelligence artificielle "Ziggy", et Nanrisa Lee (Star Trek : Picard) sera Jenn Chou, une jeune femme chargée de la sécurité numérique du projet.

Quantum Leap sera diffusée à partir du 19 septembre sur NBC. Pour le moment, aucune chaîne française n’a fait l’acquisition de la série. 

Yasuke : pour Netflix, Omar Sy va jouer le premier samouraï noir

Rien ne peut arrêter Omar Sy. Après son accord signé avec Netflix pour développer de nouveaux projets, l’acteur décroche le premier rôle de Yasuke, l’adaptation en prises de vues réelles de la série d’animation du même nom, également disponible sur la plateforme.

La star de Lupin et d'Intouchables va interpréter un rôle rare : un esclave devenu le premier samouraï noir du Japon. Cet homme a réellement existé et a été érigé en véritable légende dans l’Histoire japonaise.

Composée de 5 épisodes, la série sera produite par Omar Sy lui-même, mais aussi par les sociétés de Shawn Levy - qui produit également Stranger Things - et de l’acteur Forest Whitaker. Nick Jones Jr., déjà auteur sur la version animée, signera les scénarios des épisodes.

Si la série d’animation flirte avec le fantastique, cette nouvelle lecture sera une adaptation plus fidèle à la véritable histoire du samouraï. Le programme se concentrera notamment sur son amitié avec le chef militaire Oda Nabunaga. Ce dernier est connu pour être le premier guerrier à avoir utilisé les armes à feu au Japon.

Dans un communiqué de presse partagé par The Hollywood Reporter, Omar Sy explique : “Yasuke m'inspire depuis quelque temps. Avec cette superbe équipe nous allons créer une série remarquable sur ce que cela signifie d’être un samouraï africain dans l’Histoire japonaise. Les séquences d’actions promettent d’être phénoménales et ingénieuses.”

L’adaptation de Yasuke s’ajoute à la longue liste des futurs projets d’Omar Sy. Alors qu’il vient de tourner la saison 3 de Lupin - prévu prochainement pour Netflix -, il sera également à l’affiche du remake de The Killer, le classique d’action de John Woo. Un film prévu pour la plateforme Peacock.

Teaser trailer de La Petite Sirène

C’est sur la scène de l’exposition D23 de Disney que le réalisateur Rob Marshall a présenté les premières images de son adaptation live action tant attendue du classique oscarisé de Disney, mais pas avant d’avoir prononcé quelques mots sur le sujet.

Comme le rapporte Variety, évoquant le film d’animation de 1989, il a déclaré : “Lorsque nous avons commencé ce voyage, il était très important d’honorer l’original”, mais aussi de réimaginer et “d’apporter de la profondeur” à cette nouvelle version. 

Le réalisateur a également demandé à Alan Menken – le compositeur phare de Disney qui avait déjà travaillé sur l’original – de s’associer à Lin-Manuel Miranda pour créer 4 nouvelles chansons. “Ils n’avaient jamais collaboré ensemble auparavant, et c’est magique…. Nous conservons toujours la beauté de la partition originale du regretté grand Howard Ashman.”

Quant à la nouvelle Petite Sirène, en la personne de Halle Bailey, elle “est arrivée et a revendiqué le rôle”, a déclaré Rob Marshall. 

Peu de temps après son introduction, il a enfin lancé le tout premier trailer du film, dévoilant l’actrice et chanteuse de R&B dans le rôle culte et… surprise : elle était présente pour chanter la chanson emblématique Partir là-bas pour la foule de l’exposition D23 uniquement. La salle était silencieuse, absorbant cette interprétation à la fois nouvelle et familière. 

L’actrice a ensuite rejoint les fans sous des applaudissements massifs et a partagé les détails du tournage. “Être une petite fille nageant dans la piscine en imaginant que j’étais une sirène, je n’aurais jamais pensé que je verrais cela prendre vie, je suis vraiment reconnaissante d’être ici devant vous tous…”

Il aura fallu 3 jours de tournage pour réaliser la séquence de Partir là-bas : “Je pense que cette séquence a été la plus belle expérience de ma vie, vraiment : ressentir tous les sentiments qu’elle ressent, sa passion, son inconfort, tout ce qu’elle a vécu, avoir Rob [pour] me diriger et être une force si émouvante dans ce film.”

Au casting de cette nouvelle adaptation, on pourra également retrouver Javier Bardem (le roi Triton), Jonah Hauer-King (le prince Eric) ou encore Melissa McCarthy (Ursula). Côté doublage, Jacob Tremblay, Awkwafina et Daveed Diggs prêtent leur voix aux fidèles acolytes de la princesse Disney : Polochon, Eurêka et Sébastien.

La Petite Sirène sortira dans les salles le 24 mai 2023. 

09 septembre 2022

Sur Prime Video du 9 au 15 septembre

Vendredi 9 septembre :

Les Anneaux de Pouvoir - saison 1, épisode 3

Lundi 12 septembre :

Shark Bay

Jeudi 15 septembre :

Nip/Tuck - saison 1 à 6

Animal Kingdom - saison 1 à 6

Mom - saison 1 à 8

Rizzoli & Isles : Autopsie d'un meurtre - saison 1 à 7

Veronica Mars - saison 4

Tout le monde aime Raymond - saison 1 à 9

22.11.63 - saison 1

Nouveautés Netflix du 9 au 15 septembre

L'incontournable de la semaine

La saison 5 de Cobra Kai : La série dérivée de Karaté Kid est de retour, pour le plus grand plaisir des fans. Alors que Terry (Thomas Ian Griffith) restructure Cobra Kai, Daniel (Ralph Macchio), Johnny (William Zabka) et un vieil allié conjuguent leurs forces pour mener un combat qui se joue au-delà des tatamis.

Le vendredi 9 septembre

Narco-Saints : Un entrepreneur ordinaire participe à une mission secrète du gouvernement visant à capturer un baron de la drogue coréen en Amérique du Sud. Inspiré de faits réels.

#Philo - Sapere aude saison 2 : Après avoir reçu une terrible nouvelle, Pol tente de faire face. De leur côté, ses camarades de classe doivent relever leurs propres défis, personnels et universitaires.

End of the Road : Lors d'un voyage éprouvant à travers le pays, Brenda, veuve depuis peu, se bat pour protéger sa famille après un meurtre et la disparition d'un sac plein d'argent.

Sous emprise : Lorsque Roxana (Camille Rowe) rencontre Pascal Gauthier (Sofiane Zermani), champion du monde d'apnée No-limit, elle tombe follement amoureuse. Elle découvre avec lui une discipline aussi fascinante que dangereuse. De compétitions en compétitions, sur des spots de plongée aux quatre coins du monde, elle repousse ses limites au fil d'une histoire passionnelle qui la consume. Sous Emprise est inspiré d'une histoire vraie.

Le mercredi 14 septembre

La Disparue de Lørenskog : Quand la femme d'un milliardaire disparaît, la police norvégienne doit composer avec la frénésie de la presse et la duplicité des informateurs. Inspiré de faits réels.

El Rey, Vicente Fernández : La vie et la carrière de Vicente Fernández, icône de la musique mexicaine, sont retracées sur sept décennies, de son enfance modeste à la célébrité.

Hartley, cœurs à vif : Un mur schématisant les histoires sexuelles secrètes de tout le monde à Hartley est découvert, et Amerie, qui en est à l'origine, subit d'amères répercussions.

Broad Peak : Après avoir gravi le Broad Peak, Maciej Berbeka apprend que son ascension vers le sommet est incomplète. Vingt-cinq ans plus tard, il entend bien finir ce qu'il a commencé.

La Scuola Cattolica : En 1975, trois élèves d'un prestigieux lycée catholique pour garçons de Rome commettent un crime horrible qui choque leurs camarades de classe et la société.

Notre mère meurtrière : Lorsque les enfants de Lori Vallow ont disparu, les recherches ont révélé des décès suspects, un mari lui aussi prêcheur de l'apocalypse… et un meurtre.

Le jeudi 15 septembre

Terim, l'empereur du football turc : Le manager légendaire Fatih Terim évoque son parcours dans le monde du football, de joueur à entraîneur, et raconte comment il a mené plusieurs équipes vers la gloire.

La French (catalogue) : Jean Dujardin, Gilles Lellouche et Benoît Magimel sont à l’affiche de ce film policier sur le grand banditisme - plébiscité par les critiques à sa sortie en 2014.

Déjà disponible

I Came By : Déjà premier du top une semaine après sa sortie sur Netflix, ce film suit un jeune graffeur rebelle qui s'attaque aux demeures de l'élite londonienne. Il tombe sur un sombre secret qui va le mettre en danger, ainsi que ses proches. Hugh Bonneville (Downton Abbey), George MacKay (1917) et Kelly Macdonald (T2 Trainspotting) sont à l’affiche de ce thriller mystérieux qui vous tiendra en haleine jusqu’à la fin.

08 septembre 2022

Le prince Charles devient le roi Charles III

Pour la première fois depuis plus de soixante-dix ans, le Royaume-Uni va changer de souverain. Le prince Charles Philip Arthur George Windsor, fils aîné de la reine Elizabeth II, succède à sa mère, morte ce jeudi après plus de 70 ans de règne. Un record dans l’histoire de la monarchie britannique.

Le nouveau souverain britannique, connu jusqu'ici sous le nom de Prince Charles, prend le nom de Charles III, ont annoncé jeudi ses services, Clarence House. Charles, 73 ans, est devenu automatiquement roi à la mort de sa mère la reine Elizabeth II dans son château de Balmoral en Ecosse, jeudi, et son épouse Camilla devient reine consort.

La Première ministre britannique Liz Truss l'a appelé "Sa Majesté Charles III" dans son discours d'hommage à la reine Elizabeth II. "Aujourd'hui, la Couronne passe, comme elle l'a fait pendant plus de mille ans, à notre nouveau monarque, notre nouveau chef d'État, Sa Majesté le roi Charles III", a déclaré la Première ministre.

Contrairement à sa mère, devenue reine à l’âge de 25 ans, le prince de Galles, 73 ans, s’est préparé toute sa vie à ce rôle. Et même s’il n’était pas prince-régent, et que la reine a continué de régner jusqu’à la fin, il a bien souvent, ces dernières années, représenté sa mère lors d’engagements officiels importants et symboliques, comme lors du Commonwealth Day, où à la messe de Pâques. Il a également prononcé en mai 2022 le discours du trône devant le parlement britannique, que la souveraine à la santé défaillante ne pouvait assurer.

Il s’est également chargé, ces derniers temps, de remettre les décorations dans la salle de bal de Buckingham Palace ou de passer les troupes en revue. C’est également dans sa résidence de Clarence House que les dignitaires étrangers avaient l’obligation de passer, lorsqu’ils étaient de passage dans la capitale britannique.

"Le prince de Galles est sans doute le futur monarque le mieux préparé de l’histoire du Royaume-Uni", avait estimé en 2013 dans Le Monde Julia Cleverdon, la directrice générale de l’ONG The Prince’s Charities. "Il comprend les problèmes auxquels le pays est confronté au bas de l’échelle sociale. Il a identifié les difficultés de la société qu’il peut aider à régler ou mettre en exergue ce qui est important à ses yeux pour l’avenir à long terme."

Si Elizabeth II avait suivi les traces de son père George VI en s’appuyant sur les mêmes piliers (notamment l’armée et l’église), Charles devrait développer son propre style, lui qui a notamment brillé ces dernières années avec son action philanthropique.

Il va surtout devoir gagner le cœur des Britanniques, qui lui préfèrent largement son fils William. Selon un sondage Ipsos mené en avril 2022, 42% des Britanniques souhaiteraient en effet le voir abdiquer en faveur du prince William.

La reine Elisabeth II est morte à 96 ans

Le Royaume-Uni entre dans une nouvelle ère : la reine Élisabeth II, 96 ans, s’est éteinte. Pendant plus de soixante-dix ans, la souveraine a accompagné les Britanniques et posé son empreinte sur son pays. Une durée de règne exceptionnelle, dont seule s’est approchée parmi ses prédécesseurs la reine Victoria, au pouvoir pendant 63 ans et sept mois exactement, de 1837 à 1901. C’est aussi le plus long règne de l’histoire mondiale sans régence. Pour imaginer son vécu, il suffit de se souvenir que son premier voyage majeur à l’étranger remonte à octobre 1951, lorsqu’elle rend visite au président américain Harry S. Truman à Washington, en remplacement de son père le roi George VI. Affaibli, il décède peu après, le 6 février 1952. Sans fils, c’est Élisabeth, sa fille aînée, âgée de 25 ans et alors en transit au Kenya après un séjour officiel en Australie, qui lui succède immédiatement. Le Premier ministre de l’époque n’est autre que Winston Churchill.

Le jour de son couronnement, le 2 juin 1953, le pays bouillonne : plus tôt dans la matinée est tombée l’annonce de la première ascension du sommet le plus haut du monde, l’Everest, par une expédition britannique. L’apparition de la jeune reine accentue l’excitation ambiante. Même si elle est méconnue, les Britanniques n’ont pas oublié son comportement pendant la Seconde Guerre mondiale. Malgré les bombardements allemands, elle est restée vivre à Londres avec ses parents pour partager le sort de ses concitoyens. « Plus d’un million de personnes avaient envahi les rues pour la célébrer et quelques jours auparavant 250 000 personnes l’attendaient à la sortie de son théâtre, rappelle Robert Jobson, auteur spécialisé sur la famille royale. Cet engouement autour de sa personne se ressentait aussi bien en Angleterre que dans le reste du Commonwealth, notamment parce qu’elle a été le premier monarque à se rendre en Australie et en Nouvelle-Zélande. »

Le Commonwealth, dont elle est officiellement la cheffe, se révélera d’ailleurs être le domaine où son influence à l’étranger s’est le plus fait sentir. Elle a ainsi effectué cent dix-neuf visites dans les cinquante-quatre pays de l’organisation, en grande partie composée d’anciennes colonies de l’empire britannique. « Diriger le Commonwealth est indéniablement son rôle le plus important, indique Robert Jobson. Grâce à ce réseau de pays, qui n’a cessé de s’agrandir malgré la décolonisation, elle possède en effet une forte influence mondiale et pèse sur l’évolution de certains pays. Elle a ainsi demandé en 2009 à ne plus être la cheffe de l’État fidjien après un coup d’État militaire qu’elle jugeait inacceptable. » Avant Fidji, le Nigeria, le Pakistan et le Zimbabwe avaient été suspendus momentanément suite à des coups d’État militaires.

Depuis son accession au trône, la reine Élizabeth a réalisé 89 visites d’État dans des pays étrangers non-membres du Commonwealth, un record pour un chef d’État aussi bien quantitatif qu’en termes de diversité des pays visités. Elle a également accueilli plus d’une centaine de visites d’États de dirigeants étrangers. Un soft power aux résultats indéniables. Reine d’une monarchie parlementaire, donc sans grand pouvoir effectif, son rôle très particulier lui a permis de prendre quelques latitudes avec l’étiquette. Ainsi, en 1998, alors qu’elle accueille dans sa demeure écossaise de Balmoral le prince héritier Abdallah, qui allait devenir roi d’Arabie saoudite sept années plus tard, elle s’empare du volant de la voiture dans laquelle celui-ci l’attend. « Les femmes ne sont – alors pas encore – autorisées à conduire en Arabie saoudite et Abdallah n’était pas habitué à être conduit par une femme, encore moins par une reine », raconte dans un livre l’ancien diplomate Sherard Cowper-Coles. « Sa nervosité n’a fait que croître quand la reine, une chauffeuse de l’armée pendant la guerre, a accéléré en suivant des chemins étroits du domaine, parlant tout le temps. Via son interprète, le prince héritier a imploré la reine de ralentir et de se concentrer sur la route. » Outre ces titres, Élisabeth II est également la cheffe de l’Église anglicane.

Politiquement, son rôle officiel du souverain s’avère limité. Elle ouvre les sessions parlementaires, dispose d’un droit de véto sur la législation, qu’elle n’a jamais utilisé, et nomme le Premier ministre, qui doit ensuite être adoubé par la Chambre des communes. « Son pouvoir est pourtant loin d’être formel », assure Stephen Haseler, professeur de sciences politiques à l'université métropolitaine de Londres. « Pendant tout son règne, elle a rencontré le Premier ministre tous les mardis pendant une heure pour discuter avec lui des affaires courantes. Son influence était assurément loin d’être insignifiante, d’autant plus que personne ne sait de quoi ils discutaient. » Préparée au métier de reine, elle a su taper du poing sur la table quand elle le jugeait nécessaire. Que ce soit lors d’altercations avec Margaret Thatcher ou lorsqu’elle rejette les conseils de son entourage de ne pas se rendre au Ghana en 1961, où des attentats ont déjà fait des victimes au sein du gouvernement. Le Premier ministre Harold Macmillan indiquera plus tard à propos de cet épisode que « la reine a été absolument déterminée. Elle est agacée face à l’attitude à son égard de la traiter en star de cinéma. Elle a en effet le cœur et l’estomac d’un homme. Elle aime ses devoirs et entend être une reine ». De fait, elle ne revêtait pas des ensembles vestimentaires aux couleurs souvent criardes par simple goût : ils lui permettent d’être au centre des regards.

Pourtant, cette absence de responsabilité formelle explique en grande partie sa popularité : il est difficile de décevoir ou de se faire des ennemis lorsque l’on ne dispose pas de pouvoirs décisionnaires et que l’on ne s’implique pas ouvertement dans les choix politiques et sociétaux du pays. Associée à sa longévité, elle a sans doute influencé l’inconscient des Britanniques. En particulier leur attachement à l’époque impériale, leur inclinaison pour la bienséance et le maintien de l’ordre social, la préservation d’une société très hiérarchisée où le système de classe persiste – presque – au grand jour. Cette perception de stabilité incarnée est demeurée intacte pendant quarante ans. Jusqu’à 1992, son « annus horribilis », comme elle la qualifiera dans un discours. Son fils aîné Charles se sépare alors de son épouse Diana, tandis que sa fille Anne et son second fils Andrew divorcent. Elle est bombardée d’œufs lors d’un passage en Allemagne. Le château de Windsor est sévèrement abîmé par un incendie. Enfin, elle paie pour la première fois des impôts et son financement public est fortement réduit.

C’est surtout la mort de « la princesse du peuple » en 1997 qui va écorner son image et secouer la monarchie, dont elle semblait jusqu’alors être le pilier stabilisateur. Elle réside à Balmoral avec ses petits-fils William et Harry lors de son accident de voiture à Paris. Au cours des cinq jours suivants, elle ne paraît qu’une seule fois en public, lorsqu’elle emmène les deux enfants à l’église. Les Anglais la trouvent alors froide, croient lire dans cette réclusion un mépris vis-à-vis de la princesse décédée et un manque d’empathie pour ses petits-fils. Pour répondre à ses détracteurs, elle apparaît, à contrecœur, à la télévision, la veille de l’enterrement. Elle exprime alors ses « émotions », « son incompréhension, sa colère » en tant « reine et grand-mère » et qualifie Diana « d’être humain exceptionnel et doué ».

Ce discours parvient à dissiper la mauvaise humeur populaire. Une impression confirmée par les succès de son jubilé d’or en juin 2002, de son jubilé de diamant en juin 2012 et de son jubilé de platine en juin 2022, pour les cinquante ans, les soixante ans et les soixante-dix ans de son règne. Plus d’un million de personnes se sont retrouvées dans les rues de Londres lors de chacun des trois jours de célébration. Les dix dernières années se sont avérées beaucoup plus calmes d’un point de vue officiel. Élisabeth II n’avait plus voyagé à l’étranger depuis 2015, envoyant à sa place ses enfants et petits-enfants, en particulier le couple médiatique William-Kate. Elle a tracé le chemin de Charles vers le trône en accentuant ses responsabilités. Enfin, elle a tapé du poing sur la table pour contenir les dégâts à la réputation de la famille et de la monarchie provoqués par le dérapage incontrôlé de son fils Andrew suite à son amitié avec le pédophile américain Jeffrey Epstein, aujourd’hui décédé.

Deuxième sujet de remous, les esclandres de Meghan Markle, arrivée dans la famille suite à son mariage avec le prince Harry. L'actrice américaine a rapidement exposé ses ambitions, bien peu compatibles avec le quotidien quasi secret des membres de la famille royale. Se sentant opprimé, le couple s’est exilé sur la côte ouest américaine. Pour le malheur des relations familiales, pour le bonheur de la Couronne. Au bout du compte, de simples péripéties pour la reine, à l’aune de sa longue et pleine vie, et surtout de la mort le 9 avril 2021 de son époux de toujours, le prince Philip. Ils seront enterrés côte à côte.

The Fabelmans : une affiche pour le nouveau Steven Spielberg

Soyez prévenus : The Fabelmans de Steven Spielberg ne sortira pas en France avant le 25 janvier 2023. Mais le public américain le verra dès le 11 novembre, et celui du Festival de Toronto pourra le découvrir en avant-première mondiale samedi 10 septembre. Voilà pour le calendrier. En attendant une première bande-annonce qui ne devrait pas trop tarder,  une affiche du film a été dévoilée.

Voilà donc la promesse d'un récit nostalgique et cinéphile, avec cette silhouette qui se balade dans des studios de cinéma comme dans les souvenirs de la jeunesse, et c'est tout l'enjeu du film puisque Spielberg s'inspire littéralement de son enfance avec The Fabelmans : comment un gamin va découvrir la vie, le cinéma et tout le reste dans l'Amérique profonde de l'après-guerre. Paul Dano, Seth Rogen et Michelle Williams sont la famille Fabelman, le script est co-signé du grand Tony Kushner (Angels in America, Munich, Lincoln, West Side Story) et autant vous dire qu'on a évidemment très hâte d'en voir plus.

Tulsa King : teaser trailer de la série avec Sylvester Stallone

À 76 ans, Sylvester Stallone continue de se réinventer. La star hollywoodienne suit, à son tour, la tendance actuelle et s’oriente vers le petit écran pour sa première série, Tulsa King.

L’acteur interprète un ex-parrain de la mafia new-yorkaise, Dwight Manfredi - également appelé Le Général - qui, après une peine de 25 ans de prison, se fait virer par un baron du crime. Blessé dans son égo, le mafieux se réfugie à Tulsa, en Oklahoma. Là-bas, il va constituer sa propre équipe pour créer un nouvel empire du crime. Les conséquences s’annoncent, sans surprise, explosives.

Le programme est écrit par Taylor Sheridan, scénariste reconnu pour Sicario, Wind River et d’une autre série à succès, Yellowstone. Tulsa King est attendue sur Paramount+ dès le 13 novembre. Les deux premiers épisodes seront mis en ligne. En France, aucune information officielle n’a été annoncée, mais la probable arrivée de la plateforme dans l’Hexagone devrait faire bouger les choses.

Après la série, Sylvester Stallone reviendra au cinéma pour le quatrième opus d’Expendables - encore non daté - et dans le troisième volet des Gardiens de la Galaxie, attendu pour le 3 mai 2023.

Idris Elba en James Bond : "Je ne pense pas que jouer Bond satisfera certains de mes objectifs personnels"

Interrogé lors du podcast The Shop produit par LeBron James et Maverick Carter, le comédien britannique Idris Elba s'est confié sur le rôle de James Bond.

Depuis plusieurs années son nom est régulièrement cité parmi les successeurs envisageables de Daniel Craig. Et si Idris Elba a déjà démenti l'information, ce dernier est sans cesse interrogé sur son envie d'incarner James Bond.

Dans le dernier épisode du podcast The Shop, le comédien a déclaré "Je ne vais pas mentir... Dans tous les coins de la Planète où je vais, quelle que soit la culture, on me parle toujours de Bond. Ce n'est pas un objectif pour ma carrière. Je ne pense pas que jouer Bond satisfera certains de mes objectifs personnels."

L'acteur ajoute ensuite :

"Cela satisfera certainement la volonté d'une nation mais je sens que c'est au-delà de mes capacités à ce stade. C'est au-delà de moi."

Iris Elba confirme donc une nouvelle fois qu'il ne prendra pas la suite de Daniel Craig.

Barbara Broccoli, la productrice de la saga, affirmait récemment au site Deadline que personne n'était en lice pour le moment pour reprendre le flambeau de Daniel Craig.

Cette dernière a précisé : "Nous sommes en train de déterminer où aller avec 007, nous en discutons. Il n'y a pas de scénario et nous ne pouvons pas en proposer un tant que nous n'avons pas décidé comment nous allons aborder le prochain film, car il s'agit en fait de réinventer Bond. Nous réinventons qui il est et cela prend du temps. Je dirais que le tournage aura lieu dans au moins deux ans."

Idris Elba est à l'affiche de Beast de Baltasar Kormákur et de Trois Mille ans à t'attendre de George Miller depuis le 24 août dernier.