11 avril 2024

Le film Hitcher, avec Rutger Hauer, ressort au cinéma

Depuis le 10 avril, Tamasa Distribution propose une ressortie en version restaurée du thriller culte The Hitcher, réalisé par Robert Harmon en 1986. Le récit nous présente Jim Halsey, campé par C. Thomas Howell. Alors qu’il roule sur une autoroute déserte en direction de la Californie, il prend en auto-stop un dénommé John Ryder, un personnage étrange et inquiétant campé par Rutger Hauer.

Jim comprend très rapidement qu’il a a affaire à un tueur psychopathe. Alors qu’il parvient à s’en débarrasser, une course-poursuite commence entre Ryder et sa proie, qui endosse, malgré elle, les meurtres de son poursuivant. Jim est pris en chasse par la police locale et ne trouve personne à qui se confier, excepté Nash (Jennifer Jason Leigh), une serveuse qu’il est contraint de prendre en otage.

Pour élaborer son script, le scénariste Eric Red s'est basé sur une histoire vraie. Au début des années 1950, un dénommé Billy Cook errait sur les routes désertiques entre le Missouri et la Californie. En se faisant passer pour un auto-stoppeur, il a assassiné 6 personnes en 22 jours. Le criminel a été arrêté en 1951 et condamné à mort.

Le 12 décembre 1952, William Edward Cook Jr. est exécuté dans la prison de San Quentin. "Je déteste les gens et les gens me détestent", avait-il déclaré lors de son arrestation. À noter que ce fait divers sordide a aussi inspiré Ida Lupino pour son film noir Le Voyage de la peur (The Hitch-Hiker) en 1953.

Malheureusement, The Hitcher a été un échec commercial lors de sa sortie en 1986. Il a glané environ 5,8 millions de dollars au box-office en Amérique du Nord, pour un budget de 6 millions. Interdit aux moins de 12 en France, il a tout de même attiré 740 734 personnes. Le long-métrage obtiendra au fil des années le statut de film culte.

L'oeuvre signée Robert Harmon est "un monument du thriller flippant", selon Danny Wilde. "Le film est saupoudré d'un suspense angoissant et de séquences choc. Sa fascination malsaine doit énormément à l'interprétation de Rutger Hauer, en auto-stoppeur effrayant et vicelard qui s'amuse à pourrir la vie d'une jeune gars."

D'autres romans Ripley adaptés par Netflix ?

Ripley grimpe peu à peu dans le classement Netflix. Une bonne nouvelle pour ce projet ambitieux, intégralement filmé en noir et blanc, et d'une beauté renversante.

Composée de huit épisodes, cette fiction adapte le célèbre roman de Patricia Highsmith, Monsieur Ripley, déjà transposé au cinéma dans Plein Soleil avec Alain Delon et Le Talentueux Mr. Ripley avec Matt Damon.

Dans la peau du manipulateur et escroc, on retrouve Andrew Scott, plus menaçant que jamais. Sans trop en révéler, la fin de la série laisse de nombreuses portes ouvertes pour la suite des aventures de Thomas Ripley.

En réalité, il existe cinq romans, tous écrits par l'autrice - Ripley et les ombres, Ripley s'amuse, Sur les pas de Ripley et Ripley entre deux eaux.

Cela signifie-t-il pour autant qu'une saison 2 à la série Netflix verra le jour ? Rien de moins sûr, du moins, jusqu'aux nouvelles déclarations du créateur Steven Zaillian. Pour le média TheWrap, il révèle que tout est possible :

"Nous avons acheté les droits de tous les livres, donc nous pouvons le faire. Je vais avoir besoin d'une petite pause, mais c'est un personnage assez passionnant pour continuer."

Pour le moment, rien de confirmé de la part de Netflix. La plateforme de streaming attend d'abord les premiers chiffres pour mesurer l'engouement. Si une saison 2 de Ripley est annoncée, elle ne sortira pas avant un long moment. Le tournage de la première saison s'est étendu sur une année entière.

Dans la suite, qui se déroule six ans après les événements de cette histoire, Thomas Ripley s'installe dans le sud de la France. Il se marie à une héritière et se retrouve impliqué dans une escroquerie d'œuvres d'art. La suite de l'intrigue, que l'on ne révélera pas ici, est encore plus sombre et folle que le premier volet.

10 avril 2024

Michaël Youn furieux à cause d'une rumeur sur les Enfoirés

Des artistes réunis pour la bonne cause. Depuis la création des Restos du cœur en 1985 par l'inoubliable Coluche, des centaines d'artistes ont rejoint la bande. Chaque année, chanteurs, acteurs ou encore sportifs montent sur scène pour offrir au public un spectacle d'exception, dont les recettes sont reversées à l'association qui lutte contre la pauvreté et l'exclusion sous toutes ses formes.

Parmi les personnalités emblématiques des Enfoirés, on retrouve notamment Michaël Youn. Après trois ans d’absence, l’humoriste de 50 ans était de retour sur scène lors de l’édition 2024. À cet occasion, il avait tenu à répondre aux détracteurs des Enfoirés. "Plutôt que défoncer les Restos du cœur parce que ça ne vous plaît pas, parce que vous trouvez ça trop kitch, faites un chèque !", avait-il lancé en février dernier dans l'émission Grands reportages, diffusée sur TF1.

Mercredi 10 avril, Michael Youn a tenu à faire une nouvelle mise au point concernant des rumeurs persistantes sur la troupe des Enfoirés. Plus précisément concernant les prétendus cachets que toucheraient les artistes. "Tellement marre d’entendre encore et encore cette polémique débile…Sachez, mesdames et messieurs les rageux, que depuis 35 ans, les artistes qui participent aux Enfoirés sont tous BÉNÉVOLES", a-t-il assuré.

"Pas un seul artiste, je dis bien pas un seul, n’a jamais touché un centime pour sa participation. Et c’est la moindre des choses d’ailleurs ! Certains donnent aussi de l’argent à l’association et d’autres même du temps avec les bénévoles. Quand vous répandez ce genre de polémique nauséabonde, vous faites du mal aux Restos du cœur qui auront encore plus de difficultés à donner à manger à ceux qui en ont besoin. Donc le prochain qui dit le contraire: viens, j’te pète la gueule !", a ajouté l'humoriste. Voilà qui est dit.

A bientôt 89 ans, les adieux à contrecoeur de Popeck, doyen de l'humour

"La scène, c'est ma respiration, mon oxygène... Mais, il faut savoir rendre les armes...": à bientôt 89 ans, Popeck est de retour avec ce qu'il présente comme son ultime one man show: "Fini de rire! On ferme!".

"J'ai trop vu d'artistes aller jusqu'au bout de leurs forces. Je pense qu'il vaut mieux s'arrêter en pleine gloire qu'en pleine +merde+...", confie à l'AFP le doyen de l'humour, toujours très alerte sur la scène du Théâtre de Passy, à Paris, chaque dimanche jusqu'en juin.

Avec son célèbre accent yiddish, sa redingote et son chapeau melon, Popeck croque depuis 1968 les tracas du quotidien de son personnage, éternel râleur inspiré de son père, en associant à merveille l'humour juif à celui d'un titi parisien.

"Je suis malheureux d'avoir l'âge que j'ai, d'autant que je me trouve meilleur maintenant. Il faut être raisonnable et les juifs ashkénazes sont pessimistes de nature...", ajoute Popeck, né Judka Herpstu, avouant au passage qu'il ressent de plus en plus le trac.

- "Popeck m'a envahi" -

Son père, un juif roumain, a émigré en France avant 1914. Sa mère, polonaise, sera déportée et exécutée à Auschwitz. Le jeune Judka devient ébéniste, coursier chez un huissier et vendeur de caleçons molletonnés pour payer ses cours de théâtre chez René Simon, son "deuxième père".

"Moi qui voulais faire une grande carrière de comédien, le personnage de Popeck m'a envahi... J'ai toujours eu de l'humour sans m'en rendre compte. Je suis né avec, comme un don...", estime l'humoriste qui se considère en "dépassement démographique", au regard de l'espérance de vie pour un homme de sa génération.

Parmi les saillies les plus célèbres de Popeck: "que Dieu soit loué mais à des prix raisonnables...", "mieux vaut 50% de gens qui ne vous aiment pas, plutôt que 100% qui ne vous connaissent même pas", "j'ai passé un tiers de ma vie à ne rien savoir, un autre tiers à essayer, et le dernier à faire semblant"...

"En 1968, je jouais le valet dans +L'Idiot+ de Dostoïevski au Théâtre de l'Atelier. Un soir, après la représentation et encore en tenue de scène, j'ai raconté les histoires drôles de mon père. La tête d'affiche de la pièce, Charles Denner, m'a emmené directement à L'Ecluse, le cabaret où a démarré Barbara. J'ai été aussitôt engagé!", raconte-t-il, choisissant alors de se faire appeler Popeck, sobriquet yiddish pour "simplet" ou "charlot".

- "Merci pour tout!" -

Le succès de son personnage en tenue de valet et chaussures blanches le poussera rapidement à abandonner le répertoire classique. On le retrouvera toutefois sur grand écran pour de petits rôles avec le pseudonyme de Jean Herbert, notamment dans "Les aventures de Rabbi Jacob" (1973) réalisé par Gérard Oury ou encore dans "Le Pianiste" de Roman Polanski, sur la Shoah.

Au théâtre, Popeck enchaînera les pièces de boulevard avec Robert Lamoureux, Francis Joffo et ces dernières années Laurent Baffie ou Olivier Lejeune.

Dans son dernier spectacle, Popeck se retrouve atteint de "flemmingite", la faute au télétravail. Il reprend ses sketches cultes comme "Le Bois de Boulogne", "Le dîner chez Maxim's", mais présente aussi des situations inédites et réflexions sur le temps qui passe.

Même s'il regrette que "l'époque ne prête pas réellement à rire", Popeck voit en Gad Elmaleh, Jamel Debbouze et Alex Vizorek ses dignes successeurs.

A-t-il un message pour son public, après presque 60 ans de carrière?: "Merci pour tout! Je vous dois combien?".

Civil War : bande-annonce finale

À l'inverse du pays, la critique américaine n'est pas divisée. Civil War est bien l'un des films événements de l'année et le trailer final mis en ligne par A24 aujourd'hui insiste sur le buzz généré par le long métrage d'Alex Garland, qui racontera la seconde guerre civile américaine, pour contrer un gouvernement autoritaire, dans une Amérique (pas si) dystopique.

Les nouvelles images de cette nouvelle bande-annonce promettent un grand spectacle explosif et dévoilent la prise de Washington par les rebelles, qui sera visiblement un tournant dans le film.

Notre guide dans ce chaos sera une photographe-reporter incarnée par Kirsten Dunst. Cailee Spaeny, Wagner Moura, Stephen McKinley Henderson, Jesse Plemons et Nick Offerman complètent le casting de ce film produit par A24. Civil War sortira en France le 17 avril prochain.

Anthony Delon veut adapter son roman Bastingage au cinéma et le réaliser

Adapter son roman au cinéma, Anthony Delon y pense… depuis les premières lignes qu’il a écrites de Bastingage. C’est en effet « en pensant film » que le fils d’Alain et Nathalie Delon a pensé son livre sorti le 27 mars chez Fayard.

Dans ce troisième ouvrage (le premier de fiction), l’auteur décrit des relations très toxiques, d’emprise, d’amour et de douleur sur fond de maladie foudroyante. L’exposition médiatique des déchirements familiaux que connaît la famille Delon pourrait laisser entrevoir qu’il s’agit là d’autofiction, à défaut d’autobiographie. Mais Anthony Delon l’affirme et maintient son cap : ce roman est une fiction… dans laquelle, évidemment, il a mis des affects personnels et des moments de son histoire, transposés comme le procédé littéraire le permet.

Ainsi, reconnaît-il, le personnage de Luna est un condensé de trois femmes avec lesquelles il a eu des relations amoureuses malheureuses. Quant à savoir si Joseph, le père malade du cancer du héros, dans le roman est Alain Delon, son fils aîné a déjà expliqué qu’il faisait référence au cancer du pancréas de sa mère, Nathalie Delon, et de sa mort, qu’il n’a pas encore « digérée ». L’écrivain, très courtois mais un peu lassé, n’a pas vraiment envie de jouer au jeu de qui est qui et laisse percer, durant l’entretien, qu’il a davantage envie de mettre en avant son travail d’auteur.

Son livre a été écrit dans l’optique d’une adaptation au grand écran, a expliqué Anthony Delon à Julia Vignali, dans son émission de ce week-end « Les Incontournables » sur Europe 1. Sur son procédé d’écriture, Anthony Delon est clair : « Ce livre, il faut le lire, j’allais dire le regarder, comme un film ».

« Vous voyez qu’il y a beaucoup de dialogues », explique-t-il à Julia Vignali, précisant qu’il l’avait « écrit en pensant film » et que les dialogues étaient « là pour apporter cette couleur ». L’intention de transformer le roman en film était bien présente dès le début et a guidé sa façon d’écrire.

Toutefois, s’il compte bien l’adapter, l’auteur ne le fera pas seul. Il est à la recherche du ou de la scénariste « pour l’écrire avec moi ». En revanche, Anthony Delon se voit bien passer seul derrière la caméra pour diriger ce projet. Est-ce un hommage indirect à sa mère Nathalie, actrice devenue réalisatrice ? Ou un désir plus ancien qui couve depuis qu’il a entamé une carrière d’acteur, en 1987, avec le cinéaste Francesco Rosi pour le film Chronique d’une mort annoncée ? Le presque sexagénaire n’a en revanche aucune idée du casting de son futur long métrage, mais a répondu sobrement « j’aimerais » quand la journaliste lui a demandé s’il comptait jouer dans son propre projet.

Une triple casquette qui serait un véritable défi professionnel. Mais le fils du Samouraï n’est pas du genre à avoir peur.

La petite vadrouille : bande-annonce avec Denis Podalydès, Sandrine Kiberlain et Daniel Auteuil

“Justine, son mari et toute leur bande d'amis trouvent une solution pour résoudre leurs problèmes d'argent : organiser une fausse croisière romantique pour Franck, un gros investisseur, qui cherche à séduire une femme.”

Avec son titre auto-dérisoire, La Petite Vadrouille, onzième film de Bruno Podalydès, nous embarque dans un road trip en carton pâte (et sur l'eau !) au sein d’une France champêtre au possible. Véritable anti-film de voleur, ce récit se pose comme le faux pendant de la vadrouille de De Funès et Bourvil, qui était Grande de par son lien avec l'Histoire. Dans le film de Podalydès, les intérêts sont individuels. Bras cassés et risques-tout courent dans tous les sens pour mettre au point cette farce, qui tient de Gérard Oury au moins l’absurdité de ses situations.

Après avoir mis en scène la ville et le monde moderne dans ses deux derniers longs-métrages (Wahou ! et Les 2 Alfred), Bruno Podalydès s’offre une échappée-belle bucolique. Cette excursion en bateau rappelle son deuxième film, Liberté-Oléron, dans lequel un père de famille s'improvise capitaine de navire le temps de vacances en Charentes-Maritimes.

Autour du duo qu’il forme avec son frère, Denis, Bruno Podalydès a rassemblé quelques têtes d’affiche françaises, dont Sandrine Kiberlain, qu’il a déjà dirigée dans Comme un avion et Les 2 Alfred, mais aussi Daniel Auteuil, avec qui il travail pour la première fois.

La Petite vadrouille sortira le 5 juin 2024 dans les salles de cinéma.

Jeremy Allen White va jouer Bruce Springsteen

Les choses ne se sont pas faites attendre. Alors que le mois dernier, les médias employaient le conditionnel sur l’implication de Jeremy Allen White dans le biopic consacré à Bruce Springsteen, c’est désormais officiel.

L’information a été relayée par plusieurs médias américains dont Deadline. Récompensé cette année aux Golden Globes pour son rôle de cuistot dans la série The Bear, et vu dernièrement dans Iron Claw, Jeremy Allen White poursuit son ascension en devenant "le Boss" - un choix qui est globalement bien accueilli. En revanche, si personne ne remet en question ses talents d’acteur, son physique de blondinet aux yeux bleus fait parler. Une perruque et des lentilles mettront certainement tout le monde d’accord ?

Basé sur le livre de Warren Zanes, Deliver Me from Nowhere : The Making of Bruce Springsteen’s Nebraska et réalisé par Scott Cooper (Hostiles, The Pale Blue Eye), ce projet destiné au cinéma racontera la genèse du sixième album de Springsteen, Nebraska. Au tout début des années 1980, alors que l’artiste américain est au sommet de sa gloire, la pression l’amène à s’isoler dans son New Jersey natal où il compose un album intimiste. Avec des titres comme "Atlantic City" et "Open All Night", Nebraska marque un tournant dans la carrière du boss et reçoit de nombreuses éloges – comme cette critique dithyrambique à l’époque dans le prestigieux Rolling Stone.

Bruce Springsteen et son manager Jon Landau sont activement impliqués dans le projet, désormais porté par 20th Century après de longues discussions avec d’autres studios également intéressés.

Dans une déclaration officielle, le réalisateur a expliqué l’impact laissé par Springsteen dans sa vie et les raisons de ce biopic :

"Bruce Springsteen et Nebraska en particulier ont eu un impact profond dans ma vie personnelle et professionnelle. A travers les thèmes du désespoir, de la désillusion, et des problèmes du quotidien auxquels font face tous les Américain, Bruce a laissé un héritage sans précédent, dressant un portrait sans faille de la condition humaine. Et pourtant, au milieu de cette obscurité, il y a un sentiment de résilience, un sentiment d’espoir qui transparaît, reflétant un esprit invincible. C’est ce Bruce là que j’ai appris à connaître, à aimer et que je vais mettre à l’honneur dans ce film."

Le tournage devrait démarrer cet automne, une fois que l'acteur aura bouclé la nouvelle saison de The Bear.

Cannes 2024 : George Lucas recevra une Palme d’or d’honneur

Alors que la sélection officielle du festival de Cannes doit être dévoilée jeudi matin, les annonces apéritives se multiplient concernant cette 77ème édition. Hier, on apprenait ainsi que Kevin Costner allait dévoiler sur la Croisette, hors compétition, son western Horizon : An American Saga, dans lequel il joue mais qu'il a également réalisé. 

Le Festival de Cannes annonce aujourd’hui que George Lucas recevra une Palme d’or d’honneur lors de la cérémonie de clôture, le samedi 25 mai.

"Le Festival de Cannes a toujours occupé une place spéciale dans mon cœur, a expliqué le réalisateur de Star Wars et American Graffiti. J'ai été surpris et ravi lorsque mon premier film, THX-1138, a été sélectionné pour être projeté sur la Croisette en 1971. Depuis, je suis revenu au Festival à de nombreuses reprises en tant que scénariste, réalisateur et producteur. Je suis vraiment honoré par cette reconnaissance spéciale qui signifie beaucoup pour moi." 

Se tenant à distance du monde du cinéma depuis le rachat de sa société Lucasfilm par Disney en 2012, George Lucas est, comme il le rappelle dans le communiqué de presse du festival, un vieil habitué de la Croisette : à l’orée de sa carrière, c’est à la Quinzaine des Réalisateurs qu’il avait présenté son tout premier film, THX-1138, ambitieux essai SF avec Robert Duvall. Il est revenu au festival une trentaine d’années plus tard, en 2002 et 2005, pour présenter hors compétition les volets 2 et 3 de Star Wars, L’Attaque des Clones et La Revanche des Sith. Entre-temps, il avait complètement bouleversé le cinéma et l’imaginaire mondial, en créant la mythologie pop immense qu'est Star Wars autant qu'en repoussant les limites de la technologie.

Créée au début du XXIème siècle, la Palme d’or d’honneur a récompensé des cinéastes (Agnès Varda, Clint Eastwood, Manoel de Oliveira…) autant que des comédiens (Alain Delon, Tom Cruise, Jodie Foster…). L’année dernière, en marge de la présentation d’Indiana Jones et le cadran de la destinée, c’est Harrison Ford qui la recevait. Ford, vieille connaissance de George Lucas, qui a dirigé l’acteur dans American Graffiti avant de lui offrir les rôles légendaires de Han Solo et Indiana Jones.

A propos de vieilles connaissances : la présence de George Lucas à Cannes cette année fait encore plus espérer qu’un autre de ses amis, un certain Francis Ford Coppola, vienne lui aussi y faire un tour. Pas en touriste, mais pour y présenter Megalopolis, son dernier film, récemment dévoilé à quelques spectateurs triés sur le volet – un film qui est d’ores et déjà, par sa simple existence (Coppola en rêve depuis 40 ans) l’un des événements cinéma de l’année. Coppola et Lucas sont en effet de vieux complices, qui se sont rencontrés dans les studios de la Warner, à la fin des années soixante, quand le premier tournait la comédie musicale La Vallée du bonheur et que le second rêvait de devenir un jour réalisateur. 

La cérémonie de clôture du festival de Cannes, présentée par Camille Cottin, sera retransmise en direct, samedi 25 mai, sur Brut et France 2.

Bande-annonce de Joker 2, avec Joaquin Phoenix et Lady Gaga

"Ce qui a changé, c'est que je ne suis plus seul désormais !" Arthur Fleck sera enfermé quand débutera Joker 2. Mais dans les couloirs glauques et humides de l'Asile d'Arkham, le fou dangereux solitaire va se trouver une camarade de jeu... tout aussi barrée que lui ! La rencontre encore Harley Quinn et le Joker est au centre de la bande-annonce officielle de Joker : Folie à Deux, dévoilée par Warner Bros. hier à l'occasion du CinemaCon de Las Vegas.

La vidéo promet un voyage psychologique pour le moins perturbant, où Arthur va utiliser la musique pour s'évader du monde dans lequel il croupit. On comprend que la comédie musicale pourrait être utilisée dans le film comme une métaphore de la Folie à Deux du couple d'enfer. Reste à savoir ce qui se passera concrètement dans la vraie vie. D'après les images du trailer, Arthur et Harley devraient gagner en popularité à Gotham et peut-être même soulever les foules. Et au milieu de tout ça, le pas de deux de Joaquin Phoenix et Lady Gaga pomet d'être exceptionnel.

Toujours réalisé par Todd Phillips, qui avait déjà signé le premier volet de 2019, Joker : Folie à Deux réunira aussi au casting Catherine Keener, Brendan Gleeson ou encore Zazie Beetz. Sortie au cinéma le 2 octobre prochain.