20 février 2024

Big Fish : Marion Cotillard ne s'aime pas dans ce film

Comédienne pour Michael Mann avec Public Enemies, pour Christopher Nolan avec Inception et The Dark Knight Rises, pour Steven Soderbergh avec Contagion ou encore pour James Gray avec The Immigrant, Marion Cotillard, qui recevait l'Oscar de la meilleure actrice en 2006 pour La Môme, a passé une bonne partie de sa carrière sur les plateaux américains.

C'est en 2003, devant la caméra du célèbre Tim Burton, qu'elle avait décroché son tout premier rôle à Hollywood. Ainsi qu'elle l'a rappelé au micro de l'émission Clique en novembre dernier, elle traversait alors une période de découragement par rapport à sa carrière, que cette collaboration avec Burton lui a permis de dépasser :

"J'adorais ce cinéaste, et c'était un moment où je n'étais plus très sûre de vouloir continuer ce métier", a-t-elle ainsi confié.

"J'en avais marre d'attendre, qu'il ne se passe pas ce que j'avais envie qu'il se passe. Et au moment où je me suis dit 'Peut-être que tu vas faire autre chose', c'est là que j'ai rencontré Tim Burton et que j'ai décroché ce film."

Le film en question, c'était Big Fish, considéré par les spectateurs d'AlloCiné comme l'un des meilleurs films de son réalisateur (juste derrière Edward aux mains d'argent) et dans lequel Marion Cotillard interprétait Joséphine, l'épouse du personnage interprété par Billy Crudup. Le père de ce dernier, protagoniste du long métrage, était successivement incarné par Albert Finney et Ewan McGregor.

Même si elle confie avec le recul et l'expérience ne pas être très satisfaite de sa prestation, Marion Cotillard explique que ce tournage avec Tim Burton a relancé sa motivation :

"J'ai eu un gros retour de kif avec lui, même si je ne comprenais rien du tout sur le tournage, je ne parlais pas très bien anglais à cette époque. (...) Dans ce film, je ne m'étais pas trouvée très très bonne, honnêtement. A chaque fois je me disais que j'allais vraiment garder les bons moments pour quand le plan serait sur moi. Et en fait, je ne comprenais rien, je faisais un peu de la merde, j'étais un peu stressée."

En 2004, à notre micro, Marion Cotillard racontait en tout cas une très belle rencontre avec Tim Burton :

"A l'époque, il faisait partie des trois réalisateurs qui étaient pour moi de vrais dieux du cinéma. Il m'a donné envie de faire ce métier, il cristallise mon rêve de cinéma de petite fille. J'appréhendais un peu de le rencontrer, mais c'est quelqu'un de très ouvert. Il m'a d'ailleurs laissé réécrire une scène. (...) Avec lui, c'était un tournage carré, mais vivant, humain. On a beaucoup parlé tous les deux. C'est un gros blagueur, mais super professionnel."

Sam Mendes va réaliser quatre films sur les Beatles

C’est la folie des biopics musicaux. Après Bohemian Rhapsody et Elvis, c’est au tour de Bob Marley : One Love de cartonner ces jours-ci au cinéma, en attendant des films en chantier sur Amy Winehouse, Michael Jackson, les Bee Gees, Bob Dylan joué par Timothée Chalamet…

Les Beatles étant ce qu’ils sont (le plus grand groupe de tous les temps), il fallait un projet à leur démesure : Deadline vient d’annoncer que le réalisateur anglais Sam Mendes (American Beauty, Skyfall, 1917…) prévoit de tourner pas moins de quatre films sur eux. Quatre, oui, comme dans "quatre garçons dans le vent". Comme l’addition de John, Paul, George et Ringo. Un par Beatle.

"Je sais que je parle au nom de tous mes collègues de Sony Pictures autour du monde quand je dis : yeah ! yeah ! yeah !", s’enflamme le PDG de Sony Tom Rothman en fredonnant le refrain de She Loves You. Avant de préciser : "Les événements cinématographiques de nos jours doivent être des séismes culturels. C’est ce que nous offre la vision immense et audacieuse de Sam Mendes." "Nous voulons proposer une expérience cinématographique unique, excitante et épique", tease de son côté Pippa Harris, qui produira les films avec Mendes. Les quatre films seront racontés de quatre points de vue différents mais leurs récits seront "interconnectés", explique Deadline, et au service d’une même histoire.

Paul McCartney et Ringo Starr, les deux Beatles survivants, ainsi que les familles de John Lennon et George Harrison, donneront à Sony l’accès à leur catalogue musical. Ce super-biopic conceptuel arrive alors que les Beatles ont récemment beaucoup fait parler d’eux à la faveur de la mise en ligne sur Disney+ du documentaire The Beatles : Get Back, signé Peter Jackson, une plongée hallucinante dans les images des sessions d'enregistrement de l’album Let It Be, en janvier 1969. Le groupe a également sorti en fin d'année dernière une nouvelle chanson, Now and Then, qu’on peut entendre ces jours-ci au cinéma dans le film Argylle de Matthew Vaughn, et qui s’est retrouvé en tête des charts britanniques. Un hit, un projet de cinéma inattendu et excitant… Pas mal pour un groupe séparé depuis 54 ans.

Sharon Stone éblouit Berlin en « gigantesque peignoir »

Sharon Stone était de passage à Berlin ce lundi 19 février. La superstar américaine est montée sur scène avant la projection de son film « Casino ». Elle a ensuite assisté à un gala consacré à la paix, organisé en pleine Berlinale, avec Helen Mirren, éblouissante dans une robe noire en velours.

Sharon Stone, âgée de 65 ans, portait un long manteau blanc orné de fleurs roses et de détails argentés. Ses cheveux étaient plaqués sur le côté. Hillary Clinton, tout de rouge vêtue, était également présente au gala. « Les choses que vous avez dites ont changé ma vie. Elles ont changé la direction et changé le cours des choses que j’ai choisi de faire », a déclaré la maman de Roan Joseph (23 ans), Laird Vonne (18 ans) et Quinn Kelly (17 ans) à son égard.

« À mon amie Sharon Stone qui peut être incroyablement belle dans n’importe quoi. Quand elle est entrée, je me suis dit : « Wow, qui, à part Sharon Stone, pourrait porter un gigantesque peignoir et être magnifique… Tu es unique en ton genre, mon amie » », lui a-t-elle répondu, selon Deadline.

D’après le média américain, cet échange fut « le plus léger » de la soirée consacrée à la mort du militant russe Alexeï Navalny et à la montée de l’antisémitisme à la lumière des attaques terroristes du Hamas du 7 octobre et la guerre en Ukraine.

Mort d'Ira de Fürstenberg, la princesse, actrice et jet-setteuse, à l'âge de 83 ans

L'électron le plus libre de la planète Gotha a disparu. La princesse, actrice, mannequin, et créatrice, star de la jet-set vient de tirer sa révérence à l'âge de 83 ans. Née Virginia Carolina Theresa Pancrazia Galdina de Furstenberg à Rome le 18 avril 1940, Ira était la fille du prince Tassilo Furstenberg et de Clara Agnelli, sœur de Gianni Agnelli, l'iconique patron de la marque automobile Fiat. Dotée d'un indéniable charme, icône aristocrate des années 60, la blonde Ira de Fürstenberg était devenue un visage populaire sur le grand écran notamment grâce à son rôle de la princesse Irène dans J'ai tué Raspoutine de Robert Hossein en 1967. On la retrouve dans La bataille d'El Alamein, L'île de l'épouvante ou La vie sexuelle de Don Juan et une quinzaine d'autres longs-métrages. Elle met fin à sa carrière cinématographique en 1982, lasse de se voir proposer des rôles déshabillés. Après deux divorces la princesse folle de mode et mannequin pour son frère Egon de Furstenberg, et pour le styliste Rocco Barocco s'occupe un temps des relations publiques de la marque Valentino. Elle publie ensuite un ouvrage révélant les secrets de beauté des 33 femmes les plus élégantes au monde, avant d'explorer d'autres voies, comme la création d'objets en matière de roche ou de porphyre dont on trouve quelques exemplaires chez le roi Juan-Carlos, fan.

En France, elle est rattrapée par une affaire qui l'oppose à un grand hôtel parisien. Pourtant propriétaire de plusieurs appartements parisiens, la princesse a en effet pris ses quartiers au Royal Monceau, puis s'est affranchie de payer les 122 000 euros de note avant de partir au Lichtenstein. Une affaire qui ne manque pas de faire grand bruit...

Ira von Fürstenberg a été mariée au prince espagnol Alfonso de Hohenlohe-Langenburg, avec lequel elle a eu deux fils Christophe décédé en 2006 à l'âge de 50 ans dans une prison à Bangkok et Hubertus chanteur et photographe. Pour épouser à l'âge de 15 ans, cet homme de 15 ans son aîné, elle avait obtenu une dérogation du Vatican.

Installée avec les siens au Mexique, elle s'ennuie et s'engage dans une liaison avec le playboy Francesco "Baby" Pignatari. Alors qu'elle veut quitter son époux, elle doit lutter pour la garde de ses enfants, le prince a en effet porté plainte pour adultère. Une affaire sérieuse puisqu'il s'agit à l'époque d'un délit pénal puni de deux ans de prison pour la femme adultère ainsi que pour son amant. Après la mort de la princesse Grace de Monaco, la princesse Ira de Fürstenberg s'était rapprochée du prince Rainier. Une relation évoquée dans un entretien accordé à Point de Vue en décembre 2019 : "En 1985, le prince Rainier était seul. Notre profonde amitié nous a rapprochés, au point que la presse nous a quasiment fiancés. Je ne lui ai pas dit non, lui ne me l'a jamais proposé", avait confié celle qui restera dans l'esprit de ceux qui l'ont connue comme la princesse de Marbella...

Vianney revient sur une période sombre de sa vie

Vianney est au fil du temps devenu un artiste très apprécié des Français. Le chanteur de 33 ans poursuit tout en douceur son parcours en musique. Cet hiver, l'acolyte de Zazie, Mika et Bigflo & Oli a même sorti son album, À 2 à 3, avec des titres en duo ou en trio. Un véritable succès puisqu’il a été disque d’or en moins de trois semaines.

Dans sa lancée, Vianney est à l’affiche de la nouvelle saison de The Voice. Mais si aujourd’hui tout sourit à l'auteur-compositeur, il a également connu des périodes bien plus sombres, notamment durant son adolescence.

Dans le podcast Un bon moment de Navo et Kyan Khojandi, Vianney et Zazie se sont laissés aller à une longue discussion. Alors que l’humoriste demande à Vianney ce qui qualifierait son côté “flingué”, le coach de The Voice laisse entendre qu’il est passé par une période très sombre. “C'est plutôt qu’il y en a qui ont la chance, et je considère que j'en fais partie, d'avoir un truc, un pansement, une possibilité d'apaiser des choses.” rétorque t-il énigmatique, avant de préciser sa réponse.

Si cela peut sembler n’avoir rien à voir avec son côté "flingué", le jeune papa d'Edgar s'explique “Franchement, la chanson, pour moi, depuis tout petit, c'est vraiment ce truc. Depuis adolescent, j'ai vraiment des souvenirs de journée où ça n’allait pas du tout, où j'étais dark quoi. J'étais pas bien. Comme un ado qui ne va pas bien. Rien ne va, le monde est terrible, personne ne comprend…”. Mais heureusement, le chanteur a réussi à s'en sortir, et cela grâce à sa passion. “Et je me souviens vraiment du bonheur après avoir joué de la guitare, juste ça.” déclare t-il reconnaissant. Si pour certains c’était “de taper dans un ballon” pour Vianney l'échappatoire a toujours été la musique.

Oppenheimer : Christopher Nolan objet d'un canular aux BAFTA 2024

Pour un peu, cette blague aurait éclipsé la victoire d'Oppenheimer aux BAFTA : avec sept récompenses (dont celles du Meilleur Film, de la Meilleure Réalisation ou du Meilleur Acteur), le dernier long métrage en date de Christopher Nolan est le grand vainqueur de cette 77ème édition. Et il fait plus que jamais figure de favori pour les Oscars.

Un petit plaisantin a pourtant failli faire passer son succès au second plan. Productrice du long métrage, Emma Thomas a reçu le BAFTA du Meilleur Film aux côtés de son mari Christopher Nolan, de Cillian Murphy et... d'un parfait inconnu. Sauf pour les abonnés de ce YouTubeur qui n'en est pas à son coup d'essai lorsqu'il s'agit de s'incruster dans des cérémonies de récompenses prestigieuses.

Les BAFTA 2024 pourraient néanmoins marquer la fin des canulars pour lui : "Un farceur issu des réseaux sociaux a été sorti par la sécurité hier soir après s'être joint aux lauréats du dernier prix sur scène", peut-on lire dans un communiqué du porte-parole de l'Académie. "Nous prenons cela très au sérieux et ne voulons pas lui faire de publicité en faisant davantage de commentaires à son sujet."

Il y a donc fort peu de chances de le voir aux César ce vendredi 23 février, où Christopher Nolan recevra un trophée honorifique alors qu'Oppenheimer est nommé dans la catégorie Meilleur Film en Langue Étrangère. Ni aux Oscars le 10 mars prochain.

Netflix : Sam Esmail et Julia Roberts vont une nouvelle fois collaborer pour un nouveau long-métrage

C'est l'un des films les plus regardés de l'Histoire sur Netflix : classé dans le top 10 des films anglophones les plus vus de tous les temps sur la plateforme, ce long-métrage signé Sam Esmail (à qui l'on doit la brillante série Mr. Robot) a surpris les abonnés à la fin de l'année 2023.

Intitulé Le Monde après nous, ce thriller apocalyptique, adapté du roman éponyme de Rumaan Alam, suit une famille logeant dans une luxueuse maison de location pour les vacances. Mais lorsque le monde subit une cyberattaque et que deux inconnus font irruption dans la maison, la famille sombre dans le chaos et la paranoïa.

Pour son deuxième long-métrage, Sam Esmail a fait appel à un casting cinq étoiles, comprenant notamment Ethan Hawke, Mahershala Ali, Myha'la Herrold et Kevin Bacon, mais aussi et surtout la star Julia Roberts, qui produit également le film.

Ce n'est pas la première fois que Sam Esmail et Julia Roberts collaborent puisque l'actrice avait été la tête d'affiche de la première saison de la série Homecoming, créée par Sam Esmail et disponible sur Prime Video.

Fort du succès du film Le Monde après nous, Sam Esmail travaille sur un nouveau projet de film selon Coming Soon. Pour ce nouveau long-métrage mystérieux, semble-t-il intitulé Panic Carefully, le cinéaste a une nouvelle fois fait appel à Julia Roberts pour tenir un rôle principal.

Netflix serait intéressé pour acquérir les droits de diffusion du film, compte tenu des audiences records du Monde après nous, mais la plateforme n'est pas la seule intéressée. Les studios Paramount et Warner Bros pourraient très bien faire une offre assez intéressante, qui permettrait à ce nouveau film de bénéficier d'une sortie en salle.

Netflix : ce film d'action avec Angelina Jolie en pompier d'élite est numéro 2 du top

Hannah Faber, un pompier chevronné dans le Montana, s'en veut d'avoir failli lors d'une mission de sauvetage. Ses collègues ont beau lui dire qu'elle n'y est pour rien, elle culpabilise. Un jour, elle voit au loin Connor Casserly, un adolescent en difficulté. Il a du sang sur lui. Il finit par avouer à Hannah qu'il a été attaqué par deux individus. Son père n'a pas survécu à l'embuscade. Les meurtriers, qui ne veulent aucun témoin, se lancent à sa poursuite. Hannah décide de tout faire pour protéger Connor. L'étau se resserre un peu plus quand les assassins mettent le feu à la forêt...

Ceux qui veulent ma mort commence un peu comme un puzzle, avec trois histoires a priori indépendantes puis qui n’en forment plus qu’une. Dans la première, Hannah (Angelina Jolie) est un pompier parachutiste du Montana, un brin tête brûlée, qui reste hantée par un feu gigantesque qui a dévoré sous ses yeux trois enfants et un collègue.

La deuxième se déroule en Floride. Deux hommes, interprétés par Nicholas Hoult et Aidan Gillen, sonnent à la porte du domicile d’un procureur dans le cadre d’une intervention pour une fuite de gaz. Lorsqu’ils en sortent, la maison vole en éclats. La diffusion du drame sur une chaîne info provoque le départ précipité d’un homme (Jake Weber) et son fils Connor (Finn Little).

Il est le comptable du procureur décédé et il comprend aussitôt qu’il s’agit d’une mise en scène et qu’il est le suivant sur la liste. Tout ce petit monde va finir par se rencontrer lorsque le comptable cherche à trouver refuge chez son beau-frère, un shérif joué par Jon Bernthal, qui est aussi l’ex d’Hannah qui vient de s’amuser à activer son parachute en se tenant debout à l’arrière d’un pick-up lancé à toute vitesse et qui s’est faite réprimander par l’ex-shérif pas content de la voir jouer à la roulette russe avec sa vie.

Vous suivez ? Parce que ça se complique. Les deux tueurs abattent le comptable qui envoie, dans son dernier souffle, son fils trouver une personne de confiance pour révéler au grand public la scabreuse affaire qui lui coûte la vie. Et ce n’est que le début du film.

La suite tient à plusieurs scènes particulièrement brutales avec des exécutions arbitraires, quelques scènes de tortures et un petit garçon incroyablement fort et digne alors qu’il a assisté à l’assassinat de son père. Et Angelina Jolie est en quelque sorte une super-héroïne sans super pouvoirs mais qui endure plus que ce qu’aucun autre être humain ne peut endurer quand elle est confrontée à l’adversité la plus extrême.

Ce thriller qui est mené tambour battant rappelle par bien des aspects ceux des années 1990 avec des scénarios qui poussent leurs héros dans leurs retranchements. Sauf que là, le héros increvable qui sait manier le piolet, avancer droit vers un feu ravageur sans sourciller et qui soigne ses blessures à l’alcool sans broncher, c’est Angelina Jolie.

D’habitude quand on parle de Taylor Sheridan, on évoque ses séries et le plus souvent Yellowstone, notamment tout le drame qui se déroule en coulisses depuis plusieurs mois. En 2021, entre l’écriture de Yellowstone, Mayor of Kingstown, 1883 et probablement la planification des quatre séries qu’il a sorties depuis 2022, il a trouvé le temps de réaliser ce long métrage qu’il a co-écrit avec Michael Koryta et Charles Leavitt.

Las, les spectateurs AlloCiné lui ont attribué une moyenne de 2,5 sur 5 lors de sa diffusion en première exclusivité sur Canal+ en 2021. Certains commentaires ne sont pas tendres et pointent la faiblesse du scénario, comme GyzmoCA qui déplore "un thriller convenu et au scénario limité."

De son côté, Pascal I met l’accent sur le fait "qu’on ne retient pas les improbabilités nombreuses et le larmoiement souvent à outrance." L’actrice principale en prend aussi pour son grade. Audrey L dénonce "un film où Angelina Jolie joue les gros bras sans plus y croire (l'ombre de la ténébreuse Smith est loin)".

César 2024 : les spectateurs durcissent le ton !

A l'approche de la cérémonie des César qui se tiendra ce vendredi 23 février à L'Olympia à Paris, le journal La Tribune a commandé un sondage* dont les résultats témoignent d'"un raidissement de l’opinion sur le sujet des violences sexuelles dans le cinéma".

Intitulée "Les Français et les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma", cette étude comportait plusieurs questions, axées sur différentes tranches d'âge et interrogeant des femmes et des hommes. Parmi ces questions, certaines d'entre elles portaient sur le fait qu'il soit "convenable" ou non, pendant la cérémonie des César de "ne pas remettre le prix à un film lorsque l'un de ses acteurs ou son réalisateur est accusé (mais pas condamné par la justice) par une ou des femmes de comportement sexiste, agression sexuelle ou viol"...

En question également le fait de "ne pas financer un film", de "ne pas faire la promotion", de "ne plus diffuser à la télévision", de "ne pas rendre public un film" dans les situations pointées ci-dessus.

Il en résulte notamment qu'un Français sur deux estime qu’il est acceptable de "ne pas remettre pendant la cérémonie des Césars le prix à un film lorsque l’un de ses acteurs ou son réalisateur est accusé (mais pas condamné par la justice) par une ou des femmes de comportement sexiste". Par ailleurs, 67% considèrent comme un "progrès" qu'une personnalité condamnée ne puisse retrouver son métier après avoir purgé sa peine.

"Cette actualité qui suscite de la compassion et de la colère explique sans doute la sévérité d'une grande partie des sondés envers les hommes accusés, jusqu'à mettre à mal la présomption d'innocence", indique Chloé Morin, à l'initiative de ce sondage, dans les colonnes de La Tribune.

Notons par ailleurs que 61% des Français seraient féministes, "avec peu de différences entre les sexes, puisque 57 % des hommes et 65 % des femmes acceptent d'endosser ce qualificatif pourtant souvent vilipendé", précise le journal. Retrouver l'étude complète ici.

Rappelons que L'Académie des César avait publié un nouveau communiqué, le 18 janvier dernier, au sujet de la gestion des personnes mises en cause pour des faits de violence pour la cérémonie à venir, et les événements autour des César. Un an après avoir publié un communiqué dans le sillage de l'affaire autour des Amandiers, le bureau des César a diffusé, juste avant l'annonce des nominations 2024, un nouveau communiqué sur ce sujet, intitulé sobrement "Non-mise en lumière d'une personne éligible aux César en cas de mise en cause judiciaire".

"Le 2 janvier 2023, le Bureau de l’Académie des César avait annoncé que, par respect pour les victimes, les personnes qui seraient mises en cause par la justice pour des faits de violence ne seraient pas mises en lumière lors de la Cérémonie 2023.

Pour les César 2024, il a été décidé que cette mesure de non-mise en lumière serait reconduite et amplifiée pour s’appliquer à l’ensemble des dispositifs organisés par l’Académie.

Cette décision a été prise à la suite des réflexions menées par un groupe de travail dédié qui a consulté diverses personnalités au 1er semestre 2023, et qui a présenté la synthèse de ses travaux à la Chambre des Représentants (l’instance paritaire élue qui représente l’ensemble des branches professionnelles cinématographiques que compte l’Académie).

Un consensus s’est dégagé pour décider que dans l’hypothèse d'une mise en examen ou d’une condamnation judiciaire d’un·e participant·e à un film éligible pour des faits de violences, notamment à caractère sexiste ou sexuel, la personne ainsi mise en cause ne ferait l’objet d’aucune mise en lumière.

"Cette non-mise en lumière produira ses effets pour toute la durée de la procédure ou de la condamnation pénale"

Cette non-mise en lumière produira ses effets pour toute la durée de la procédure ou de la condamnation pénale, et s’appliquera non seulement le soir de la Cérémonie des César, mais également dans le cadre de tout autre dispositif organisé par l’Association pour la Promotion du Cinéma, soit pour 2024 : le Brunch du Court Métrage, la Soirée César & Techniques, la Soirée des Révélations, le Dîner des Nommés, le Dîner César & Production, la remise du César des Lycéens, Un César à l'École et Les Nuits en Or.

En pratique, sans préjudice de la présomption d’innocence, la personne mise en examen ou condamnée ne sera invitée à aucun de ces événements organisés par l’Association.

La révélation de la décision de mise en examen ou de condamnation pénale pourra être le fait de la publicité donnée à une affaire par les médias nationaux. Cette révélation pourra également venir de la victime partie civile ou de son avocat, qui pourront contacter à cet effet le secrétariat de l'Académie, lequel leur proposera de faire appel à une association ou à un organisme de défense des victimes de violences.

"La réflexion se poursuivrait après la Cérémonie 2024, afin d’évaluer ce nouveau dispositif "

Enfin, si à l'issue des deux tours de scrutin, les membres votants de l’Académie décidaient d’attribuer un César à une personne faisant l’objet d’une mise en cause judiciaire, ce vote ne donnerait lieu à aucune remise de César sur scène ni à aucun discours par ou pour la personne concernée, qui ne bénéficiera d’aucun parcours presse ni d'aucune mise en avant sur les différents supports de l’Académie.

D’un commun accord entre le Bureau et la Chambre des Représentants de l’Académie, il a enfin été décidé que la réflexion se poursuivrait après la Cérémonie 2024, afin d’évaluer ce nouveau dispositif et d’étudier toutes les pistes qui pourraient permettre de l’augmenter, tout en s’inscrivant dans le strict respect du droit des personnes mises en cause.

Le Bureau des César

La 49e cérémonie des César se tiendra le 23 février prochain. La liste des nominations a été révélée fin janvier.

Le Règne animal de Thomas Cailley part en tête des nominations aux César 2024 (12 nominations), devant Anatomie d'une chute de Justine Triet (11) et Je verrai toujours vos visages de Jeanne Herry (9).

* Sondage OpinionWay-La Tribune du dimanche, échantillon de 1057 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les interviews ont été réalisées du 7 au 8 février 2024.

19 février 2024

Berlinale 2024 : Rooney Mara dévoile un ventre arrondi

Ses deux mains posées délicatement sur son ventre arrondi ne laissent que peu de place au doute. Samedi 17 février, au deuxième jour du Festival International du Film de Berlin, Rooney Mara a fait un passage remarqué sur le tapis rouge. L’actrice venue défendre le film « La Cocina » semble en effet être enceinte de son deuxième enfant.

Elégante à souhait dans sa robe bustier signée Givenchy (maison dont elle est l’égérie), la star de 38 ans a défilé devant les photographes en soulignant ce qui semble être un « baby bump ». Elle pourrait ainsi attendre son deuxième enfant avec son célèbre compagnon, qui n’est autre que Joaquin Phoenix, et avec qui elle a déjà un fils, River, âgé de 3 ans. Le couple n’a pas encore confirmé cet heureux événement…

Rooney Mara a fait le voyage jusqu’en Allemagne pour assurer la promotion du film « La Cocina », présenté en avant-première à la Berlinale et qui est en compétition pour l’Ours d’or. Le réalisateur mexicain Alonso Ruizpalacios était également présent samedi, de même que le producteur Ramiro Ruiz et les autres acteurs du film, Raul Briones Carmona et Anna Diaz.

Dans ce drame, dont la date de sortie en France n’a pas encore été annoncée, on suit les rêves contrariés de cuisiniers immigrés d’un restaurant de New York.

Lancée le 15 février, la 74e Berlinale se poursuivra jusqu’au dimanche 25 février. Dès la cérémonie d’ouverture, le tapis rouge a réuni plusieurs stars telles que Matt Damon et Cillian Murphy.

 Cette nouvelle édition est présidée par l’actrice Lupita Nyong’o, qui est accompagnée d’un jury international : l’acteur et réalisateur américain Brady Corbet, la réalisatrice chinoise Ann Hui, le réalisateur allemand Christian Petzold, le réalisateur espagnol Albert Serra, l’actrice italienne Jasmine Trinca et l’écrivaine ukrainienne Oksana Zaboujko.