03 octobre 2023

Jeremstar interpellé à la Fashion Week, il révèle la réaction des policiers à sa protestation

Jeremstar au cœur d'une polémique. Pendant de nombreuses années, Jérémy Gisclon s'est fait connaître grâce à ses interviews des candidats de télé-réalité. Le jeune homme dans son bain a bien grandi, et Jeremstar est dorénavant professeur au sein d'une école de commerce, l'INSEEC, au cœur de Paris. Mais s'il est moins extravagant, il n'a pas dit son dernier mot. Lundi 2 octobre 2023, il s'est confronté face aux forces de l'ordre. En effet, il a participé à une manifestation à Paris durant le défilé Louis Vuitton, organisé pour la célèbre Fashion Week. L'influenceur a choisi de se faire entendre pour dénoncer l'utilisation des peaux d'animaux pour leurs créations.

C'est une pancarte à la main, avec le visage entièrement recouvert d'un liquide rouge et une tenue imitée en peau de serpent, que Jeremstar a protesté à Paris, pour s'engager contre la souffrance animale. Rapidement, il a été évacué par les forces de l'ordre. Invité de Touche pas à mon poste dans la soirée du lundi 2 octobre, l'influenceur est revenu sur cette arrestation : "Je pense que mon petit problème n’est rien par rapport à ces animaux qui sont pendus vivants, dépecés, gonflés d’eau et d’air pour faire des sacs à main de conna*ses", a-t-il expliqué. Quelques heures plus tard, il a raconté les dessous de son arrestation... Mais pas que.

Après son passage télévisé, durant lequel il s'est légèrement accroché avec Géraldine Maillet, Jeremstar a brisé une nouvelle fois le silence sur son compte Instagram. Ce dernier a publié une vidéo récapitulative dans laquelle on peut découvrir son arrestation en images. Porté par trois hommes et menotté ensuite, il déclarait dans les rues parisiennes : "Louis Vuitton a du sang sur les mains. Nous demandons à la marque d'arrêter l'exploitation et la souffrance des crocodiles". Si des rumeurs évoquaient une garde à vue pour Jeremstar, ce dernier a formellement démenti l'information : "Je vais bien et je n'ai absolument pas fait de garde à vue ni été poursuivi. Ça dérangeait juste pour leur image", a-t-il révélé.

Et de poursuivre en expliquant ne pas être contre l'idée de retourner manifester pour la défense des animaux : "Je ne regrette pas mon action et les policiers ont finalement tout à fait compris la démarche et l'ont même soutenue. J'ai d'ailleurs le droit d'en refaire puisque ce n'est pas illégal", a-t-il conclu, sur son réseau social.

Sophie Tapie bouleversée par « ces signes » qui lient son enfant à naître à Bernard Tapie

La famille de Bernard Tapie fait un peu parler d'elle en ce moment, à son corps défendant. Le 13 septembre dernier Netflix a mis à l’honneur Bernard Tapie, une série écrite par Tristan Séguéla et Olivier Demangel, qui se promène en équilibre entre fiction et réalité pour raconter l’ascension de l'homme d'affaires controversé. Si le public s'avère friand ce n'est pas le cas des proches de Bernard Tapie, pour qui le projet est une trahison de l'homme. Malgré la douleur que lui cause la série, Sophie Tapie garde le sourire. Il y a quelques semaines la ravissante blonde a en effet révélé au travers d'une courte story qu'elle attendait un heureux évènement avec Baptiste Germain le rugbyman qui fait battre son cœur depuis un an déjà. "Gerpies +1" a-t-elle simplement déclaré le 2 septembre dernier en légende d'un cliché de son joli baby bump déjà bien rond.

Si elle n'a pas donné plus d'informations sur cette grossesse, sa mère Dominique Tapie n'a pu s'empêcher d'évoquer son bonheur de future grand-mère dans les colonnes de Gala le 20 septembre dernier, révélant que sa fille s'apprêtait à voir la vie en bleu. Sophie Tapie accueillera "un petit garçon qui naîtra en février et sera donc Verseau, comme son grand-père" a-t-elle confiée ravie de bientôt faire connaissance avec son 10e petit-enfant.

Ce 3 octobre sur Instagram, impossible pour la future maman, de ne pas avoir une tendre pensée pour son père disparu ce jour, il y a deux ans. En légende d'un portrait noir et blanc de ce dernier elle écrit, s'adressant directement à lui : "Singé ou imité mais jamais égalé. Que veux-tu ? Tu passionnes tellement. Quelle fierté pour moi que de savoir qu’un peu de toi viendra agrandir la famille, en ajoutant des dates et des similitudes qui pourraient être perçues comme des signes."

Et d'ajouter avec émotion "Ce qui est certain c’est que les empreintes que tu as laissées ne font que grandir, et je ne remercierai jamais assez les gens de leurs sourires et de leur soutien immense. Nous avions l’amour des autres en commun, alors merci de me l’avoir transmis aussi. Je t’aime toujours aussi fort, et je suis certaine que tu es là, pas loin". Des mots d'amour et d'espérance.

Mort de Veronika Varga : l'actrice franco-hongroise est décédée à l'âge de 54 ans

Le monde du cinéma français est de nouveau en deuil. Lundi 2 octobre 2023, l'actrice Caroline Proust, qui tient le rôle du capitaine Laure Berthaud dans la série Engrenages, a annoncé la triste disparition de sa collègue, Veronika Varga. Elle écrit avec émotion : "Veronika Varga que j'avais perdu de vue et avec qui j'étais en discussion passionnante depuis deux ans. Elle est partie comme ça d'un coup et c'est épouvantable. Toutes mes condoléances à ses filles et à son homme, à sa famille et à ses ami.e.s.", peut-on lire. L'actrice est décédée à l'âge de 54 ans le 30 septembre dernier, mais à l'heure où nous écrivons ces lignes, les causes de sa disparition n'ont pas encore été révélées.

Pour rappel, Veronika Varga est une actrice franco-hongroise, révélée dans Émilie Muller, un court-métrage d'Yvon Marciano sorti dans les années 1990. Par la suite, elle a eu la chance de jouer dans d'autres nombreux films, tels que Le roi de Paris ou encore Le Serpent, dans lequel elle partage l'affiche avec deux grands noms du cinéma : Yvan Attal et Clovis Cornillac. Enfin, elle a également fait une apparition dans la série Netflix The Witcher, avec un petit rôle.

En plus d'avoir pris ses marques dans le septième art, Veronika Varga était par ailleurs une habituée des planches. Elle a joué dans la pièce Solomonie la possédée ou encore dans Phèdre, mises en scène par Christian Rist. En 2018, elle intègre Les Soldats, une pièce de Jacob Lentz, mise en scène par Anne-Laure Liégois… Un grand succès. Malheureusement, son décès a laissé place à de nombreux hommages.

Sous la publication de Caroline Proust, le journaliste Christophe Carrière, ex-chroniqueur de Touche pas à mon poste, n'a pas manqué de saluer sa mémoire : "Mais non !!! Quelle tristesse. Une actrice époustouflante, inoubliable dans Emilie Muller", a-t-il écrit. Enfin, les internautes ont aussi réagi à cette disparition avec émotion : "Quelle perte. Quelle tristesse. Condoléances à ses proches", ou encore "Quel choc. Veronika se réjouissait de votre projet. Toutes mes pensées". Veronika Varga laisse derrière elle son compagnon, ses enfants, mais aussi tous ses proches.

Disney+ va aussi s'attaquer au partage de compte

Mauvaise nouvelle si vous squattez le compte Disney Plus de votre frangin ou de votre pote. Le groupe aux grandes oreilles veut limiter le partage de compte et commence par le Canada en test. La plateforme a informé les abonnés du pays nord-américain qu'à compter du 1er novembre, "sauf autorisation contraire de votre service, vous n'avez pas le droit pas de partager votre abonnement en dehors du foyer."

Un message d'information qui stipule dans la foulée les conséquences en cas d'infraction aux règles : "Dans le cas où un abonné Disney+ violerait ces conditions, nous pouvons limiter ou mettre fin à l'accès au service et/ou prendre toute autre mesure permise par cet accord". Ce qui signifie que Disney+ se réserve le droit de couper le compte, et le groupe proposera aussi une offre aux contrevenants, avec une ou plusieurs nouvelles options de partage de compte en dehors du foyer d’un utilisateur principal.

Le PDG de Disney, Bob Iger, avait annoncé cet été que la société se lançait dans une stratégie visant à monétiser davantage la plateforme en s'attaquant à ceux qui la pratiquent, sans payer :

"Nous étudions activement les moyens d'aborder le partage de comptes et les meilleures options permettant aux abonnés payants de partager leurs comptes avec leurs amis et leur famille", disait-il aux actionnaires lors d'une conférence téléphonique en août dernier. "Plus tard cette année, nous commencerons à mettre à jour notre contrat avec les abonnés, avec des conditions supplémentaires sur nos politiques de partage, et nous déploierons des tactiques pour stimuler la monétisation de Disney Plus dans le courant de l'année 2024."

Dans le même temps, à compter du 1er novembre, le groupe lancera son forfait Disney+ financé par la publicité au Canada (au prix de 7,99 $/mois), ainsi qu'au Royaume-Uni et dans huit autres pays européens.

Robert Pattinson révèle sa peur de l’humiliation en tant qu’acteur

Ça ne surprendra personne, mais Robert Pattinson a de sacrés complexes. En papotant avec l’écrivain et réalisateur Jordan Firstman (vu aussi dans la série Miss Marvel) sur Zoom, entre diverses considérations sur l’actualité (réseaux sociaux, célébrité et sexualité), l’acteur a souligné l’importance qu’il accorde à la sélection des rôles qu’on lui propose… mais a surtout partagé ses angoisses concernant la responsabilité quasi-totale que les acteurs endossent concernant la qualité d’un film, d’après lui.

"J’ai assez peur de l’humiliation, puisque tout repose sur les épaules de l’acteur, finalement. Tu as beau dire que c’est un scénario merdique, ou que le réalisateur est un con, personne ne prendra en considération les véritables raisons. C’est toi qui seras pointé du doigt, même si tu auras fait de ton mieux", déclare-t-il. Même en étant devenu une superstar planétaire grâce au triomphe de la saga Twilight, Pattinson refuse de se jeter à corps perdu dans des projets cinématographiques sans avoir méticuleusement pesé le pour et le contre. Ayant été plusieurs fois été détourné en meme, son rôle de vampire ne brille plus comme autrefois – ce qui a sans doute refroidi l’acteur, qui a déjà râlé il y a peu de temps concernant l’obsession du bodybuilding et des régimes secs chez les acteurs américains.

Depuis Twilight, Pattinson a réellement su trouver un équilibre entre films indépendants (il a vécu de belles avec David Cronenberg, Claire Denis, les frères Safdie…) et grosses productions bien choisies avec Tenet de Christopher Nolan et surtout The Batman. Néanmoins, il aborde avec sincérité cette pénible instabilité du métier, notamment cette insécurité au sein d’un environnement souvent implacable. "Je pense que nous allons passer la majorité de notre vie au chômage, désespéré, avec le sentiment d’être un raté. C’est une fatalité, d’après moi", soupire-t-il auprès de Firstman. "Parfois, tu peux tout donner, et ton contrat ne dure que trois mois, c’est la chose la plus angoissante au monde."

En attendant d’avoir des nouvelles de la suite de The Batman toujours signée Matt Reeves, on le reverra en 2024, dans Mickey 17, le nouveau film de science-fiction de Bong Joon-ho, et dans Average Height, Average Build, la nouvelle comédie d’Adam McKay (Don’t Look Up). Allez Robert, promis, on ne te pointera pas du doigt si l’un des trois est mauvais. Il y a peu de chances.

Un procès pour Batgirl

L'annulation de Batgirl, le film de super-héros d'Adil El Arbi et Bilall Fallah, par la Warner Bros a fait scandale. Cette décision a choqué les réalisateurs, qui aimeraient cependant retravailler avec le studio pour une autre adaptation de comics si l'occasion se présente. En revanche, Cristina Stanovici ne veut plus entendre parler de tournage de film, et encore moins d'une production de cette firme, contre laquelle elle vient de porter plainte.

A 35 ans, cette artiste peintre a choisi d'attaquer le studio suite à un grave accident survenu sur le plateau de Batgirl, à Glasgow. Lors des prises de vue en Ecosse, organisées entre novembre 2021 et mars 2022, elle avait été embauchée comme "extra" le temps de quelques séquences nocturnes. "C'est une ville qui est de plus en plus choisie pour des tournages hollywoodiens, explique-t-elle au Sun. Evidemment, ils embauchent des figurants du coin. Mais il devraient mieux y faire attention. Moi, j'y allais pour m'amuser, pour voir comment se déroulait un tournage de film. Et regardez ce qui s'est passé..."

Le tabloïd britannique partage alors des photos de son corps meurtri (attention, les clichés de ses blessures corporelles sont impressionnants), après 18 mois de convalescence douloureuse et de rééducation. Car ce qui ne devait être qu'une poignée d'heures de figuration "fun" s'est transformé en cauchemar pour la jeune femme, percutée de plein fouet sur le plateau par une moto dotée d'une caméra. Un accident qui lui a brisé le fémur, le tibia, l'os pubien, lui a causé des fractures pelviennes, lui a cassé un pouce et lacéré le visage. Ce drame aurait pu lui coûter la vie, et selon elle, il aurait également pu être évité.

"La moto m'a percutée par la droite, et je me suis envolée dans les airs, détaille-t-elle. J'ai commencé à hurler pour que l'équipe paramédicale du tournage me prenne en charge, car je me souvenais avoir vu une ambulance sur le plateau les jours précédents. Je suis restée près d'une heure au sol, le temps qu'ils me stabilisent et qu'ils checkent mes blessures. Malheureusement, je n'ai jamais perdu conscience durant tout ce temps. Ce souvenir restera un traumatisme pour moi."

"Quand le docteur m'a dit : 'On a croisé les doigts pour vous', j'ai senti mon sang se glacer", dit-elle ensuite à propos de sa lourde opération. Un an et demi plus tard, elle souffre encore d'une jambe, qui reste affaiblie malgré les soins apportés par l'hôpital de Glasgow. Cette douleur quotidienne l'a poussée à porter plainte contre les producteurs de Batgirl, épaulée par le Health and Safety Executive local, qui régule le bien-être au travail. "Il faut que la sécurité soit plus importante sur les plateaux de cinéma, considère-t-elle. En particulier pour les figurants." Affirmant avoir failli mourir suite à cet accident, et appuyant ses déclarations de photos post-opératoires explicites, elle met en avant le préjudice moral et physique subi à cause des négligences de la Warner Bros.

"Nous souhaitons un prompt rétablissement à Cristina, a réagi le porte-parole du groupe, qui dit prendre l'affaire très au sérieux. Comme des avocats sont chargés de travailler sur cette plainte, qui implique notre société, il ne serait pas approprié d'en dire plus pour l'instant."

Saw X : à cause du film, la police a débarqué dans la salle de montage

Au vu des premières critiques, Saw X est une bonne surprise. Ce qui n'était pas gagné tant le niveau de qualité de la saga baissait alors que le nombre d'épisodes grandissait, depuis la sortie du 3 en 2006.

Le public français devra cependant patienter jusqu'au 25 octobre pour en avoir le cœur net, et savoir si ce nouveau film est aussi impressionnant et insoutenable qu'on le dit.

L'interdiction aux moins de 16 ans dont le film de Kevin Greutert est frappé nous offre néanmoins un premier indice. Tout comme cette drôle d'histoire racontée par le réalisateur à NME.

Alertée par des voisins, inquiets à cause des bruits qu'ils entendaient, la police de Los Angeles a débarqué chez le premier assistant monteur Steve Forn… pour découvrir que ce dernier travaillait sur l'une des séquences du film. Et qu'il n'y avait pas de personne en danger. Sauf à l'écran.

"On a frappé à la porte", raconte Kevin Greutert. "On voit les policiers qui arrivent vers la porte d'entrée grâce aux images de la caméra, Steve Forn qui leur répond et eux qui disent 'Les voisins nous ont appelés pour nous dire que quelqu'un était torturé à mort ici.'"

Ce qui, en quelque sorte, était vrai : "[Steve] leur a dit : 'En fait je travaille juste sur un film… Vous pouvez entrer et voir si vous le voulez ?' Les flics ont commencé à rire. Ils ont répondu 'Nous aimerions bien, mais tout est en règle.' Ça a dû être une performance assez réaliste. Mais c'est une histoire plutôt drôle…"

Sans doute plus que le film en lui-même. Situé entre les épisodes 1 et 2 de la saga lancée par James Wan (d'où le retour du défunt John 'Jigsaw' Kramer, toujours joué par Tobin Bell), Saw X nous offrira son lot de pièges tordus et gores. Et il faut croire que l'un d'eux est particulièrement impressionnant, rien qu'au niveau du son.

Sex Education : cette maison est à vous pour 1,7 million d'euros

Il est peut-être l'heure de passer un coup de fil à son banquier... Alors que Sex Education vient de se terminer, les fans peuvent s'imaginer vivre encore dans l'univers la série Netflix !

En effet, nos confrères de la BBC nous apprennent que la superbe maison où Jean (Gillian Anderson) a élevé Otis (Asa Butterfield) est à vendre. Pour les fans de Sex Education, il s'agit de l'un des biens immobiliers les plus célèbres de la télévision.

La production de la série a utilisé ce magnifique chalet d'inspiration norvégienne pour son extérieur et son emplacement exceptionnel.

Elle est située dans le village de Symonds Yat en Angleterre, du côté Est de la rivière Wye. Elle est actuellement en vente pour la somme rondelette de 1,5 million de livres sterling (ce qui équivaut à 1,73 million d'euros).

Cet ancien pavillon de pêche au saumon, construit au XVIIIe siècle, a attiré les fans depuis qu'elle est apparue pour la première fois dans la comédie dramatique en 2019.

La propriété de cinq chambres et trois salles de bains est décrite sur le site web de l'agent immobilier comme "tout à fait exceptionnelle avec une vue imprenable sur les gorges de Wye", avec des balcons-terrasses, une nouvelle extension du jardin d'hiver et la perspective d'acheter une petite chapelle sur le terrain.

Elle s'étend sur 1,8 hectare et comprend une "grande pelouse plate et une maison d'été", tandis qu'au sud de l'escalier se trouve un ancien verger. Il y a également deux serres, une dépendance en pierre et en tuiles et "un ancien potager clos".

L'agent immobilier James Toogood, de Knight Frank Bristol, a déclaré à la BBC : "Le fait que cette propriété soit si connue ne fait qu'ajouter à l'attrait de ce qui est une occasion incroyablement rare de posséder une maison spectaculaire".

Sex Education, qui a pris fin après quatre saisons, a été tournée dans différents lieux de la vallée de la Wye, qui s'étend de part et d'autre de la frontière entre l'Angleterre et le Pays de Galles.

Outre la maison de Symonds Yat, les autres lieux de tournage sont Tintern et Cardiff. Le lycée de Moordale était en fait un campus désaffecté de l'Université du Pays de Galles à Caerleon.

Helen Mirren visée par une polémique autour du film Golda

Helen Mirren, oscarisée en 2007 pour sa performance dans The Queen, sera bientôt à l'affiche de Golda, biopic centré sur Golda Meir, ancienne Première ministre d'Israël. La comédienne de 78 ans étant britannique, elle a dû faire face à une polémique l'accusant de "Jewface".

En effet, selon certaines personnes, Helen Mirren n'étant pas de confession juive, elle n'aurait pas dû incarner le personnage de Golda Meir. Le terme "Jewface" fait référence à celui de "blackface", pratique raciste consistant à se grimer le visage en noir.

L'actrice a répondu à cette controverse au micro de Radio Times. "Il est plus effrayant pour un scénariste de s'entendre dire qu'il n'a pas le droit d'écrire sur des sujets avec lesquels il n'a pas de lien ADN immédiat. J'imagine que cela doit être très alarmant. Et ridicule", a-t-elle martelé.

Helen Mirren répondait notamment à une déclaration du scénariste de Golda, Nicholas Martin. Ce dernier affirmait qu'il existait un "autoritarisme rampant" dans l'industrie du divertissement, conduisant les scénaristes à s'entendre dire qu'ils "ne peuvent pas faire ceci ou cela". "Je suis censé écrire sur des hommes d'âge moyen vivant dans le sud de Londres ?", a-t-il questionné avec sarcasme.

"Je ne pense pas que toute cette discussion sur les non-Juifs jouant des Juifs soit utile... Le travail d'Helen était de représenter Golda de manière authentique, et la famille de Golda approuverait cela. Un éminent historien israélien a déclaré qu'Helen était plus Golda que Golda", a souligné Nicholas Martin.

Guy Nattiv, le réalisateur israélien de Golda, a également défendu Helen Mirren. "Je n'ai jamais eu l'impression de compromettre l'authenticité du film en engageant Helen, qui peut passer de la drôlerie et la tendresse, comme une grand-mère, à la férocité implacable d'une femme politique", a-t-il affirmé.

Golda, qui est également porté par notre frenchie Camille Cottin, suit l'épisode de la guerre du Kippour en 1973. Au cours de ce conflit, Golda Meir a dû prendre des décisions importantes au regard de l'attaque soudaine déclenchée contre Israël par l'Egypte, la Syrie et la Jordanie. La date de sortie française n'a pas encore été annoncée.

Robin Williams version IA : sa fille dénonce l'utilisation de la voix de son père

Alors que la WGA, le syndicat des scénaristes américains qui protège leurs droits d'auteur a enfin obtenu gain de cause auprès de l'AMPTP (l'Alliance des producteurs de cinéma et de télévision) en établissant un accord de principe encadrant notamment l'utilisation de l'intelligence artificielle, le débat autour de cette technologie se poursuit. Les acteurs, toujours en grève, réclament un encadrement précis de l'utilisation de l'IA.

Si le problème concerne les comédiens encore en vie, il touche également les acteurs décédés. Dans une story Instagram, Zelda Williams, la fille de Robin Williams, décédé en août 2014, dénonce cette technologie qu'elle trouve dérangeante à titre personnel mais qui pose également un problème d'éthique selon elle.

Elle écrit ainsi : "Je ne suis pas une voix impartiale dans la lutte de la SAG (Screen Actors Guild‐American) contre l'IA. Depuis des années, un grand nombre de personnes tentent de recréer des acteurs qui ne peuvent pas donner leur consentement, comme mon père. Ce n'est pas théorique, c'est très très réel.

J'ai déjà entendu sa "voix" recréée par une Intelligence Artificielle, ils lui font dire ce que les gens veulent. Et bien que je trouve cela personnellement dérangeant, les ramifications vont bien au-delà de mes propres sentiments. Les acteurs vivants méritent d'avoir la possibilité de créer des personnages avec leurs propres choix, de chanter des dessins animés, de mettre leurs efforts HUMAINS et leur temps dans la poursuite de la performance."

Outre le fait d'être bouleversée par le fait d'entendre la voix de son père décédé, la jeune femme dénonce la reproduction de la voix des acteurs par une IA. Les comédiens tentent de créer des choses, innovent, parviennent à donner de l'humanité à une héros d'animation, à l'instar de ce que Robin Williams a fait avec le génie d'Aladdin. Et ne pas leur laisser la possibilité de le faire serait, selon elle, contre-performant.

Zelda Williams ajoute : "Ces recréations sont, dans le meilleur des cas, un piètre fac-similé des personnes. Ils deviennent un horrible monstre de Frankenstein, bricolé à partir des pires éléments de tout ce que cette industrie est, au lieu de ce qu'elle devrait représenter".

Au mois de juin dernier, Walt Disney annonçait, à l'occasion des 100 ans du studio, un court métrage inédit intitulé Il était une fois un studio (diffusé sur Disney+ dès le 16 octobre), dans lequel les héros emblématiques apparaissent.

Le génie d'Aladdin y figure et est toujours doublé par Robin Williams, mais il ne s'agit ici pas d'une IA ayant recréé la voix du comédien. En accord avec ses ayants droit, le studio a utilisé des enregistrements d'archives audio inédits.

Ce qui montre une nouvelle fois l'importance d'un encadrement précis de l'utilisation de l'IA.