27 juillet 2022

Grey's Anatomy : l'actrice Adelaide Kane rejoint le casting de la saison 19

La rentrée s’annonce chargée pour les médecins du Grey Sloan Memorial. Après avoir annoncé l’arrivée d’Alexis Floyd, Niko Terho et Midori Francis, Deadline vient de révéler que Adelaide Kane allait rejoindre le casting de la saison 19 de Grey’s Anatomy.

Tout comme ses camarades, la comédienne, qui a fait ses armes dans Teen Wolf, Reign et American Nightmare, va se glisser dans la peau d’une nouvelle résidente en chirurgie de première année du Grey Sloan Memorial, qui, on le rappelle, avait reçu l’ordre de dissoudre et de reconstruire son programme d’enseignement dans le final de la saison 18.

Adelaide Kane incarnera pour l’occasion Jules Millin, une jeune femme élevée par des artistes toxicomanes, qui est devenue, par la force des choses, la seule véritable adulte de la famille. Comme elle a toujours dû prendre soin d’elle-même et de ses parents, elle a un côté autoritaire mais est toujours très bien intentionnée. Elle n’a pas peur d'enfreindre les règles pour sauver une vie, ce qui peut parfois lui attirer des ennuis.

Comme de nombreux acteurs australiens, Adelaide Kane a commencé sa carrière dans le soap Les Voisins. Après avoir incarné Cora Hale, la sœur de Derek (Tyler Hoechlin), dans la saison 3 de Teen Wolf, elle gagne en notoriété quand elle est choisie pour jouer Marie Stuart, reine d'Écosse dans la série Reign. Plus récemment, elle est apparue dans plusieurs épisodes de la saison 3 de SEAL Team ainsi que dans un épisode de This is Us.

Outre Adelaide Kane, ABC a d’ores et déjà annoncé l’arrivée de 3 nouveaux personnages dans la saison 19 de Grey’s Anatomy. Alexis Floyd (Inventing Anna) va camper Simone Griffin, une nouvelle recrue à la situation familiale compliquée qui a toujours refusé de travailler au Grey Sloan.

Midori Francis (Dash & Lily, The Sex Lives of College Girls) sera Mika Yasuda, une jeune résidente issue d’une famille nombreuse, qui a souvent été négligée et sous-estimée. Criblée de dettes à cause de son prêt étudiant, elle est convaincue qu’elle peut réussir dans le programme et atteindre des sommets. Enfin, Niko Terho campera Luc Adams, descendant d’une longue lignée de chirurgiens, qui va devoir faire ses preuves.

Cette nouvelle fournée de résidents laisse cependant planer le doute sur le retour de certains personnages emblématiques de Grey’s Anatomy, la saison 18 s’achevant sur le départ de plusieurs d’entre eux. Est-ce que ces arrivées signifient que Schmitt (Jake Borelli) et Helm (Jaicy Elliot) seront absents de la saison 19 ? Le mystère reste entier…

La saison 19 de Grey’s Anatomy arrive le 6 octobre prochain sur ABC aux Etats-Unis. Les derniers épisodes de la saison 18 devraient arriver prochainement sur TF1.

L'étonnante mésaventure de Joseph Quinn, héros de Stranger Things, à la douane américaine

Joseph Quinn n'en finit plus de faire parler de lui. La star incontestable de la saison 4 de Stranger Things a connu une popularité fulgurante grâce à son interprétation d'Eddie Munson, fan de heavy metal et chef du Hellfire Club qui s'est intégré avec aisance à la bande de la série Netflix.

Depuis la sortie des deux parties de la quatrième saison de Stranger Things, Joseph Quinn part à la rencontre du public et fait la tournée des conventions, où on a d'ailleurs pu le voir lâcher quelques larmes après le discours émouvant d'une fan.

Eddie est tellement aimé du public de la série Netflix qu'une pétition a été lancée pour que son personnage revienne dans la cinquième et dernière saison, et plusieurs hommages lui sont rendus, parfois de manière hilarante dans un champ de maïs.

L'acteur enchaîne les interviews et les apparitions publiques et il a récemment participé à son premier talk-show, celui de Jimmy Fallon, où il a reçu un accueil triomphal. Mais Joseph Quinn a bien failli ne jamais pouvoir s'y rendre et ce pour une raison très étonnante.

L'interprète d'Eddie a en effet expliqué à l'animateur qu'il avait été arrêté à la douane ! L'acteur britannique a été placé en détention à l'immigration à son arrivée aux États-Unis la veille de son passage dans l'émission de Jimmy Fallon :

"J'ai été emmené dans ce qu'on pourrait appeler un donjon. Et on m'a demandé d'attendre là-bas pendant environ vingt minutes, puis j'ai été convoqué à ce bureau où quelqu'un m'a demandé : 'Que faites-vous aux États-Unis, Monsieur ?'"

Joseph Quinn a alors expliqué qu'il venait aux États-Unis pour participer à l'émission de Jimmy Fallon. Et l'échange aurait pu prendre une autre tournure s'il n'avait pas été reconnu par l'un des agents : "Il ne m'a pas cru. Et l'un de ses collègues m'a regardé, l'a regardé et a dit : 'Laisse Eddie tranquille.'"

Le premier agent a alors pris conscience de l'identité de son interlocuteur qui a une apparence bien différente de son personnage sans ses vêtements et sa longue perruque. Il n'a alors pas hésité à demander à l'acteur s'il allait revenir dans la saison 5 de Stranger Things. Ce à quoi Joseph Quinn a répondu qu'il n'en savait strictement rien.

L'échange s'est conclu par un avertissement de l'agent lorsqu'il lui a rendu son passeport : "Vous avez intérêt à revenir." Le succès de la série Netflix a fait vivre à Joseph Quinn cette mésaventure étonnante qui s'est finalement bien terminée.

Les fans se sont identifiés à Eddie et ont vibré avec ce personnage au cours de plusieurs scènes, notamment celle de son interprétation à la guitare de "Master of Puppets" de Metallica dans le Monde à l'envers. Cette séquence a d'ailleurs permis à l'acteur de se sentir comme une rock star :

"C'était à un moment étrange durant la pandémie où personne n'avait vu de musique en live depuis des lustres. J'étais avec Gaten (Matarazzo)… c'était tellement amusant. J'étais nerveux, mais c'était un peu comme un concert de rock. Et je me suis senti comme une rock star le temps d'une nuit. C'était plutôt génial."

Eddie aura-t-il l'occasion de jouer la rock star dans la cinquième et dernière saison de Stranger Things ? Même si les frères Duffer ont confirmé qu'Eddie n'y serait pas, rien n'est impossible dans la série fantastique et les fans s'en donnent déjà à cœur joie sur les théories qui feraient en sorte que leur métalleux préféré soit de retour dans la série Netflix.

La saison 4 de Stranger Things est disponible sur Netflix.

Rick et Morty : le spin-off est disponible gratuitement sur YouTube

Alors que la saison 6 de Rick et Morty est attendue cette année, les fans impatients peuvent se replonger dans l'univers brillant et complètement barré sorti de la tête de Dan Harmon et Justin Roiland grâce à un spin-off. Annoncée en mai 2021, cette série dérivée intitulée Rick et Morty : The Vindicators 2 contient 10 épisodes de 2 à 3 minutes chacun.

Ce spin-off est un préquel qui est centré sur les personnages des Revancheurs (Vindicators en version originale), une parodie des Avengers introduits dans "Revancheurs 3 : Finisseurdemondes, le retour", le quatrième épisode de la saison 3 de Rick et Morty.

On retrouve donc Supernova, Vance Maximus, Alan Rails, Million Ants, Crocubot, Noob Noob et leurs camarades Lady Katana, Diablo Verde et Calypso. L'équipe s'engage dans une bataille épique avec Doomnomitron et elle ne pourra pas compter sur Rick et Morty, qui sont évidemment absents de ce préquel.

Rick et Morty : Vindicators 2 est l'occasion pour les fans d'en savoir plus sur ce groupe de super-héros, leurs histoires personnelles, mais aussi de revenir sur des intrigues grâce à des points de vue différents et enfin de teaser la saison 6 tant attendue de Rick et Morty.

Pour ce premier spin-off de Rick et Morty, on retrouve également les voix de Gillian Jacobs, Christian Slater, Lance Reddick, Tom Kenny ou encore Ally Maki.

Les dix épisodes de Rick et Morty : The Vindicators 2 sont disponibles gratuitement sur la chaîne Youtube officielle d'Adult Swim. Attention, les épisodes sont uniquement en anglais. Pour le moment, la chaîne Youtube d'Adult Swim France n'a pas encore mis les épisodes du spin-off à disposition.

Après cette première série dérivée, l'univers de Rick et Morty s'étend encore plus avec un autre spin-off en préparation : Rick & Morty : The Anime ! Les dix épisodes de cette nouvelle série seront réalisés par Takashi Sano (Tower of God).

26 juillet 2022

Supaidâman, le Spider-Man japonais

Il s'agit en l'occurrence d'une version TV diffusée en 1978-1979 (mais inédite chez nous), baptisée Supaidâman, et produite par la Toei. Tandis que le comédien Shinji Tôdô prêtait sa voix et son visage à l'homme araignée, c'est en revanche un autre comédien qui enfilait le costume, du nom de Hirofumi Koga.

Dans cette adaptation délirante, – mais réalisée avec la bénédiction de l'écurie Marvel-, Spider-Man est en fait un jeune motard (!) du nom de Takuya Yamashiro, qui reçoit un jour un bracelet contenant de l'ADN d'araignée.

Ce même bracelet lui permet de revêtir le costume de Spider-Man, et d'acquérir les pouvoirs d'une araignée. Notre super-héros en collant est en outre accompagné dans sa lutte contre le groupe de la Croix d'acier (!) d'un robot mécha géant armé jusqu'aux dents, du nom de Leopardon (!!).

Cette série TV, composée de 41 épisodes de 25 min, a contribué à relancer le Revival du genre Super sentai. En 1979, Battle Fever J, série TV coproduite par Marvel et la Toei et composée de  52 épisodes de 25 minutes, fut ainsi lancée. C'est la première série à faire officiellement partie de la franchise Super Sentai series, créée pour l'occasion. 

Mort de l'acteur Paul Sorvino

La planète cinéma perd un autre de ses Affranchis. Deux mois après la disparition Ray Liotta, c'est le comédien Paul Sorvino qui s'est éteint  lundi 25 juillet, à l'âge de 83 ans selon Variety. Inoubliable Paul Cicero du film de Martin Scorsese, ce "character actor" incontournable avait marqué le grand (Romeo + Juliette, Nixon) comme le petit écran (New York Police judiciaire où il a campé Phil Cerreta durant une trentaine d'épisodes). Sa fille, l'actrice Mira Sorvino, a fait part de sa douleur sur les réseaux sociaux :

"Mon père le grand Paul Sorvino est décédé. Mon cœur est déchiré - une vie d'amour, de joie et de sagesse avec lui est terminée. Il était le père le plus merveilleux. Je l'aime tellement. Je t'envoie de l'amour dans les étoiles papa alors que tu montes."

Destiné à devenir chanteur d'opéra, Paul Sorvino se tourne finalement vers l'art dramatique qu'il étudie à la New York Music & Dramatic Academy. Son asthme sévère n'entame en rien sa volonté de jouer la comédie.

L'une de ses premières apparitions à l'écran, il la doit à Jerry Schatzberg qui lui donne sa chance dans Panique à Needle Park en 1971. Gérant de casino face à James Caan dans Le Flambeur (1974), il multiplie les seconds rôles dans Les Chaînes du sang (1978), La Chasse / Cruising (1980) où il incarne le supérieur hiérarchique d'Al Pacino, Reds (1981) ou encore That championship season (1982).

Ses origines italiennes et sa forte stature lui valent de figurer dans le quatuor de tête des Affranchis en 1990. La même année, il se trouve de nouveau un rôle de mafieux dans l'adaptation de la bande dessinée Dick Tracy signée Warren Beatty, qui le dirigera dans deux autres longs métrages (Bulworth et L'Exception à la règle).

Interprétant de temps à autre des personnages antipathiques comme un acteur pro nazi dans The Rocketeer (1991) ou un impitoyable patriarche dans Romeo + Juliette (1997), Paul Sorvino aime également à camper des éminences grises comme le secrétaire d'Etat Henry Kissinger dans Nixon (1996) et à user de son autorité dans les films d'action Wanted recherché mort ou vif (1997) et Piège à Hong Kong (1998).

Dans les années 2000, il s'oriente vers des comédies familiales telles que Spot (2001) et Mambo italiano (2004) et prête sa voix à l'infâme M. Scheck dans le dessin animé Hé Arnold ! (2003). Il retrouve un rôle ambigu dans le drame Lady chance (id.) face à Alec Baldwin et William H. Macy puis joue à nouveau un mafieux dans le nanar Repo! The Genetic Opera (2008) qui lui permet de mettre en avant ses capacités de chanteur lyrique.

Durant les années 2010, Paul Sorvino continue de s'illustrer dans des seconds rôles dans de nombreux projets au cinéma et à la télévision (notamment les séries Bad Blood et Godfather of Harlem), et passe derrière la caméra avec The Trouble with Cali (2012) écrit par sa fille Amanda Sorvino, dans lequel il dirige notamment son autre fille Mira Sorvino, son fils Michael Sorvino et son neveu Bill Sorvino.

25 juillet 2022

Mort du cinéaste Bob Rafelson

Il était l'un des visages du Nouvel Hollywood et avait réalisé Le Facteur sonne toujours deux fois et Cinq pièces faciles. Bob Rafelson nous a quittés ce dimanche 24 juillet, à l'âge de 89 ans. Il est décédé de causes naturelles.

Né à New York, Bob Rafelson quitte sa famille à l’âge de 15 ans pour participer à des rodéos, puis abandonne un temps son pays pour l’Europe et le Japon, où il travaille tour à tour sur un paquebot puis en tant que disc-jockey à Tokyo. Quelques décennies plus tard, c’est également sur un bateau que partiront d’ailleurs se réfugier les protagonistes de son film Blood and Wine (1996). De retour en Amérique à 18 ans, il poursuit son aventure en devenant batteur dans un orchestre de jazz mexicain puis part étudier la philosophie au Darmouth College. Son service militaire accompli, il termine ses études de philosophie puis devient critique de cinéma. Bientôt, il se fixe à la télévision comme conseiller au scénario pour les besoins de l’émission de David Susskind "Play on the Week". S’ensuit en 1966 la création de l’émission "The Monkees", pour laquelle il reçoit l’Emmy de la Meilleure série comique.

Précurseur du Nouvel Hollywood, le jeune réalisateur engendre alors dès le début de sa carrière une influence considérable sur le cinéma américain. Il fait rapidement partie de ces grands noms qui permettent au cinéma indépendant de déborder sur la machine hollywoodienne, facilitant ainsi la distribution de films qui jusqu’alors restaient dans l’ombre. Evolution notable : l’introduction de musiques populaires des années 1960-70 au sein des bandes originales des longs métrages. En témoigne la transposition sur grand écran de son émission "The Monkees". Sous le nom de Head (1968), le film relate les aventures comico-psychédéliques du groupe pop-rock The Monkees, en s'inspirant de Au secours ! (1965) réalisé par Richard Lester. Au scénario, un acteur encore inconnu qu’il recroisera par la suite à bien des reprises : son ami Jack Nicholson.

En compagnie des quatre membres du groupe, munis d’un magnétophone ainsi que d’une quantité de produits illicites, ils enregistrent toutes les idées passant dans leurs têtes embrumées. Résultat : un collage surréaliste parodiant à peu près tout ce que le cinéma américain compte de genres. Déroutant même les fans du groupe, le film est accueilli avec fébrilité aussi bien par la critique que le public. En 1969, Bob Rafelson co-fonde avec Bert Schneider la société de production BBS et place Jack Nicholson au casting d’Easy Rider, manifeste libertaire de Dennis Hopper dont il est le producteur. Contre toute attente, le film devient en peu de temps l’emblème de la contre-culture américaine et du Nouvel Hollywood. A noter que le directeur de la photographie Laszlo Kovacs, à l’origine de cette lumière si particulière dans Easy Rider, est choisi par Rafelson pour quelques-uns de ses films suivants.

Il faut attendre 1971 et sa seconde réalisation Cinq pièces faciles pour que Rafelson connaisse sa première reconnaissance publique. Récit autobiographique et flânerie emblématique de la jeune garde hollywoodienne, le film ne démontre ni ne raconte rien, sinon l’errance de protagonistes en proie à un vide existentiel dont ils ne semblent pas avoir conscience. Célébré par la critique, le succès public est au rendez-vous. L’occasion aussi pour Jack Nicholson de connaître le premier rôle majeur de sa carrière. On ne change pas une équipe qui gagne : l’année suivante, l’acteur rempile avec le réalisateur pour le tournage de The King of Marvin Gardens (1972). Vidé de tout ce qui pourrait le rattacher à un genre, le film est certainement l’œuvre de Rafelson la plus radicale. Le cinéaste y rejetant toute trace de spectacle, en découle une presque totale absence de progression narrative, amenant à tort la critique comme le public à bouder le film. Après avoir produit quelques films notables comme La Dernière séance (1971), de Peter Bogdanovich et La Maman et la Putain (1973), de Jean Eustache, il réalise en 1976 Stay Hungry, long métrage bodybuildé porté par les acteurs Jeff Bridges et, pour son premier rôle d’importance, Arnold Schwarzenegger. Le comédien autrichien y remporte pour l’occasion le Golden Globe du Meilleur acteur débutant. Sport, romance, comédie, on ne sait une fois encore pas dans quelle case ranger la chose.

En 1981, sort dans les salles obscures Le Facteur sonne toujours deux fois, où Rafelson retrouve Jack Nicholson, accompagné de Jessica Lange. Il s’agit du remake du film éponyme mis en scène par Tay Garnett, lui-même adapté d’un classique de la littérature écrit par James M. Cain. Cette fois-ci, la plongée dans le film noir est franche. À la différence de la première adaptation du Facteur sonne toujours deux fois, le couple est ici animé d’une attirance aussi bien sentimentale que sexuelle. Une attraction que le scénariste David Mamet souligne d’ailleurs par l’intégration de scènes érotiques particulièrement osées pour l’époque, et ce d’autant plus pour un casting de cette envergure.

Bob Rafelson va par la suite explorer différents registres parmi lesquels le thriller, avec La Veuve noire (1986) ou encore le film d’aventures avec Aux sources du Nil. Pour sa quatrième collaboration avec Jack Nicholson, il réalise ensuite la comédie romantique Man Trouble (1992). La mauvaise réception de ce dernier marque alors le déclin de la carrière du cinéaste, qui tourne par la suite principalement des téléfilms et quelques épisodes d’une série érotique.

Il surprend toutefois en 1996 pour ses ultimes retrouvailles avec l'histrion de Shining en retournant avec Blood and Wine (1996) à son genre de prédilection. Dans la même veine que The King of Marvin Gardens (1972), qui tournait déjà autour d’une relation entre frères, et surtout de Cinq pièces faciles (1971), le film traite des liens père-fils. Une œuvre hybride (policier et intimiste) qui sonne, près de 25 ans plus tard, comme la clôture d’une trilogie sur les rapports conflictuels. Entre retenue et cabotinage, Nicholson, le fils d’hier, y est cette fois-ci promu à la fonction paternelle. Six ans plus tard, le metteur en scène signe un autre film policier, Sans motif apparent (2002), réunissant une brochette de stars parmi lesquelles Samuel L. Jackson, Milla Jovovich et Stellan Skarsgard.

Netflix : bande-annonce de Sandman

À l'occasion du Comic Con, Netflix a enfin publié la première bande-annonce complète de Sandman basé sur les comics de Neil Gaiman et avec Tom Sturridge dans le rôle-titre. Ce drame fantastique raconte cet autre monde qui nous attend tous quand nous fermons les yeux et nous endormons – un endroit appelé le Rêve, où le Seigneur des Rêves (Tom Sturridge), donne forme à toutes nos peurs et nos fantasmes les plus profonds.

Mais lorsqu'il est capturé et retenu prisonnier pendant un siècle, son absence déclenche une série d'événements qui changeront à jamais les mondes des rêves et éveillés. Pour rétablir l'ordre, Rêve aussi appelé Morpheus doit voyager à travers différents mondes et chronologies pour réparer les erreurs qu'il a commises au cours de sa vaste existence, rendant visite à de vieux amis et ennemis et rencontrant de nouvelles entités – à la fois cosmiques et humaines – en cours de route.

Lors du panel, Neil Gaiman a expliqué comment il a réussi à convaincre Dave McKean l'artiste des couvertures des comics de sortir de sa retraite pour travailler sur la série Netflix. "Chaque épisode a un générique de fin, et c'est une séquence différente pour chaque épisode", a déclaré Gaiman comme le rapporte Deadline, "un film incroyable et fluide que Dave McKean a fait."

Le reste de la distribution comprend également Boyd Holbrook, Patton Oswalt, Vivienne Acheampong, Gwendoline Christie, Charles Dance, Jenna Coleman, David Thewlis, Stephen Fry, Kirby Howell-Baptiste, Mason Alexander Park, Donna Preston, Vanesu Samunyai (auparavant connue sous le nom de Kyo Ra), John Cameron Mitchell, Asim Chaudhry, Sanjeev Bhaskar, Joely Richardson, Niamh Walsh, Sandra James-Young et Razane Jammal.

Sandman sera disponible dès le 5 août sur Netflix.

Ryan Gosling dans Barbie : pourquoi il a voulu jouer Ken

Actuellement au casting du film Netflix, The Gray Man, Ryan Gosling était l'invité de l'émission de Jimmy Fallon, Tonight Show pour la promotion du film des frères Russo. Le présentateur lui a brièvement parlé du rôle de Ken dans le film Barbie de Greta Gerwig, qui doit sortir dans nos salles le 19 juillet 2023.

Le comédien a commencé par expliquer que le scénario écrit par Greta Gerwig, réalisatrice et coscénariste avec Noah Baumbach, était le "meilleur scénario" qu'il ait jamais lu. Mais l'acteur souhaitait tout de même réfléchir un peu avant d'accepter.

Et c'est en allant dans son jardin que Ryan Gosling a pris sa décision. L'acteur explique y avoir trouvé une poupée Ken "face contre terre dans la boue à côté d'un citron écrasé". Il a alors pris une photo, l'a envoyée à Greta Gerwig accompagné du message : "Je serai ton Ken. Car son histoire doit être racontée".

L'acteur a également évoqué le manque d'attention à l'égard du petit ami de Barbie en se moquant des réactions des internautes quand la photo de son personnage dans le film a été dévoilée.

Quand Jimmy Fallon lui dit que cette photo a "cassé l'Internet", Gosling rétorque sur le ton de l'humour : "Comme si les gens avaient pensé à Ken une seconde avant ça. Ils n'ont jamais pensé à Ken... Il est un accessoire et même pas un des plus cool. Personne ne joue avec Ken, il est toujours disponible."

Lors de l'avant-première de The Gray Man, Ryan Gosling a également confié à Entertainment Tonigh quelques informations sur Ken qui nous permettent d'en savoir plus sur le personnage du film dont on ignore encore le sujet précis.

La vie de Ken est pire que celle de Six dans The Gray Man je crois ! Ken n’a pas d’argent, il n’a pas de boulot, il n’a pas de voiture et il n’a pas de maison. Il traverse une période difficile !

Ryan Gosling prête donc ses traits à la poupée Ken grâce au peu d'attention que ses filles (et tous les enfants du monde) ont porté à leur poupée...

Attendu dans nos salles obscures dans un an, Barbie est emmené par Margot Robbie, Ryan Gosling, Will Ferrell, America Ferrera, Ncuti Gatwa, Emma Mackey, Simu Liu, Issa Rae, Hari Nef, Kate McKinnon, Saoirse Ronan, Michael Cera ou encore Ariana Greenblatt. Le tournage vient de prendre fin.

La faute à Rousseau sur France 2 : pas de saison 3 pour la série avec Charlie Dupont et Anny Duperey

Clap de fin pour La faute à Rousseau… Selon les informations du Parisien, France Télévisions a pris la décision de ne pas renouveler la série pour une saison 3.

Lancée en février 2021 sur France 2, cette adaptation de la fiction espagnole Merli suit Benjamin Rousseau, un professeur de philo atypique, anticonformiste et irrévérencieux qui va tenter, à travers les notions qu'il enseigne, de donner à ses élèves les armes nécessaires pour affronter la vie et l'avenir qui les attend. Portée par Charlie Dupont, La Faute à Rousseau a tenté pendant deux saisons de démontrer que la philosophie pouvait être concrète.

réussi à se faire une place sur France 2, qui a décidé d’en arrêter là. Pourtant, La Faute à Rousseau a fait preuve d’une grande stabilité lors de la diffusion de sa saison 2 en mai dernier.

Le premier épisode de la saison 2 a réussi à rassembler 2,87 millions de téléspectateurs tandis que le final a été suivi par 2,47 millions de curieux, soit 12,4% du public et 8,0% des Femmes responsables des achats de moins de 50 ans (FRDA-50).

Cette seconde salve d’épisodes a réuni en moyenne 2,55 millions de téléspectateurs, soit 13,1% du public âgé de quatre ans et plus et 7,2% des FRDA-50. Composée de huit épisodes contre six pour la saison 2, la saison 1, diffusée en période de restriction en 2021, avait attiré en moyenne 2,83 millions de curieux, pour une part d'audience de 12,5% auprès de l'ensemble du public selon Médiamétrie.

Des chiffres légèrement en dessous de la moyenne pour France 2, qui a donc décidé d’arrêter les frais pour se concentrer sur de nouveaux projets, notamment la production de mini-séries événements.

TF1 : bande-annonce de la mini-série Les Combattantes

TF1 a profité de ce week-end ensoleillé pour dévoiler la première bande-annonce de Les Combattantes, sa nouvelle mini-série événement. Trois ans après le succès du Bazar de la Charité, la productrice Iris Bucher (Quad Drama) a une nouvelle fois fait équipe avec le réalisateur Alexandre Laurent pour nous offrir une fresque historique en 8 épisodes qui suit le destin de quatre femmes pendant la Première Guerre mondiale.

Et pour l’occasion, les téléspectateurs et téléspectatrices pourront retrouver Audrey Fleurot, Julie de Bona et Camille Lou, les stars du Bazar de la Charité qui seront rejointes par l’actrice et chanteuse Sofia Essaïdi.

Attendue pour la rentrée sur TF1, Les Combattantes nous transporte en septembre 1914 dans un petit village de l’est de la France, à quelques kilomètres seulement de la zone allemande. Marguerite (Audrey Fleurot) est une prostituée parisienne aussi mystérieuse que flamboyante que l'on soupçonne d'être une espionne.

Caroline (Sofia Essaïdi), épouse de Victor Dewitt, propriétaire d’une usine de voitures, parti au front, se voit propulser à la tête de l’entreprise familiale, un défi colossal et inédit pour une femme du début du siècle. Agnès (Julie de Bona) est la mère supérieure d’un couvent réquisitionné et transformé en hôpital militaire.

Dépassée par l’afflux de blessés, elle est de plus tourmentée et questionne ses choix de vie. Et enfin Suzanne (Camille Lou) est une jeune infirmière féministe en cavale depuis un avortement qui a mal tourné.

Le casting masculin sera quant à lui composé de Laurent Gerra, Tom Leeb (Infidèles, Plan B), Yannick Choirat (Laëtitia), Grégoire Colin, Mikaël Mittelstadt (Ici tout commence) ou encore Maxence Danet-Fauvel (SKAM France, Grand Hôtel).

Lors de sa diffusion en novembre 2019, Le Bazar de la Charité avait battu tous les records en réunissant en moyenne 7,84 millions de téléspectateurs. Des chiffres qui avaient permis à la mini-série coproduite avec Netflix, d’être la série la plus regardée de TF1 cette année-là. Un succès que la chaîne espère bien reproduire avec Les Combattantes.