07 mai 2021

Grey's Anatomy : Jesse Williams quitte la série avant le final de la saison 17

Comme l'avaient prédit de nombreux fans de Grey's Anatomy, l'épisode 14 de la saison 17, diffusé hier soir aux États-Unis et centré sur Jackson et ses retrouvailles avec April (Sarah Drew), avait bel et bien pour but d'amorcer le départ de Jesse Williams, qui quitte la série après 12 saisons passées dans la peau du docteur Avery.

Dans cet épisode événement, intitulé "Look Up Child", Jackson rend successivement visite à son père (Eric Roberts) et à April pour leur annoncer qu'il a décidé de partir s'installer à Boston afin de prendre la tête de la fondation Harper Avery et de "créer une vraie égalité raciale dans l'univers de la médecine".

Il demande à April de déménager également là-bas avec Matthew et Harriet afin qu'il ne soit pas séparé de leur fille, et c'est alors qu'April lui révèle un élement d'information sur sa vie privée qui ne manquera pas de faire l'effet d'une bombe auprès des téléspectateurs : elle s'est séparée de Matthew.

Ce twist va-t-il pousser à nouveau Jackson et April dans les bras l'un de l'autre et permettre au couple "Japril" d'avoir sa fin heureuse ? Pour l'instant, le secret est bien gardé. Mais selon Deadline, Jesse Williams fera sa dernière apparition dans Grey's Anatomy le 20 mai, à l'occasion de l'épisode 15 de la saison 17. Soit deux semaines avant le season finale, prévu le 3 juin outre-Atlantique sur ABC.

"Je serai éternellement reconnaissant pour les opportunités sans fin qui m'ont été offertes par Shonda Rhimes, la chaîne, le studio, mes partenaires de jeu, notre équipe incroyable, Krista Vernoff, Ellen Pompeo, et Debbie Allen", a déclaré Jesse Williams dans un communiqué relayé par Deadline. "L'expérience d'avoir pu créer près de 300 heures de télévision est un cadeau que je chérirai toujours. Je suis immensément fier de notre travail, de l'impact que nous avons eu, et de pouvoir avancer avec tant d'outils, d'opportunités et d'amis chers".

Krista Vernoff, la showrunneuse de Grey's Anatomy, a également réagi au départ de l'interprète de Jackson, qui fait suite aux adieux, il y a quelques semaines, d'un autre membre régulier du casting : "Jesse est un comédien et un activiste extraordinaire. Le voir évoluer durant 11 ans, à l'écran et en dehors des plateaux, a été un vrai bonheur. Jesse apporte tellement de coeur, de profondeur, et d'intelligence dans tout ce qu'il entreprend. Il va terriblement nous manquer, tout comme Jackson Avery, qu'il a incarné à la perfection durant tant d'années, va nous manquer".

Arrivé au sein du casting de Grey's Anatomy en saison 6, Jesse Williams avait été promu régulier l'année suivante. Il était depuis devenu l'un des comédiens centraux de la série et son personnage faisait partie des préférés des fans. Mais son contrat arrivait à son terme en cette fin de saison 17 et il a fait le choix de ne pas le renouveler afin de se consacrer à d'autres projets, notamment en tant que réalisateur.

À noter qu'une dix-huitième saison de Grey's Anatomy n'a toujours pas été confirmée à l'heure actuelle, les négociations se poursuivant encore avec Ellen Pompeo selon TVLine.

Nouveautés Prime Video du 7 au 13 mai


Vendredi 7 mai : 

Adolescence Explosive

The Boy from Medellin 

Lundi 10 mai : 

Creed : L'Héritage de Rocky Balboa 

Creed II

Mardi 11 mai : 

Des Hommes sans loi

Intrusion

Terminator 3 : Le Soulèvement des Machines

Terminator Renaissance

Roland-Garros : Bâtir la Légende

The Myth of the American Sleepover

06 mai 2021

Michel Cymes : ce comportement des Français qui l’inquiète énormément

Alors que le déconfinement progressif a d’ores et déjà commencé, force est de constater que le virus de la Covid-19 circule encore énormément sur le territoire français. Une situation qui n’échappe pas à Michel Cymes : ce mercredi 5 mai dans Ça va beaucoup mieux, sa chronique sur RTL, le médecin a confié son inquiétude face au relâchement d’une partie des Français. « Le problème, c’est qu’on s’habitue à tout : à la présence du virus comme au risque de contamination », a-t-il regretté. Michel Cymes a partagé avec ses auditeurs un sondage IFOP datant d’octobre 2020, qui montre un réel problème avec un des gestes barrières les plus essentiels. « Il y a un peu plus d’un an, au début de la pandémie, 86% des Français disaient se laver les mains quand ils rentraient chez eux, a-t-il rapporté. Ce qui est clair, c’est que la peur du virus avait son petit effet. Sauf qu’au mois de juillet, ils n’étaient plus que 75%, et au mois d’octobre 63% à se laver les mains en rentrant à la maison. Bref, les mauvaises habitudes étaient revenues. D’où ma question : aujourd’hui, quel pourcentage ? Alors que le virus est toujours parmi nous. »

Au delà de l’hygiène et du risque d’attraper la Covid-19, il s’agit selon Michel Cymes d’une « affaire de santé publique » : « Plus nos mains sont propres, moins on se contamine les uns les autres. Moins on se contamine, moins on consomme d’antibiotiques. Et moins on consomme d’antibiotiques, moins on favorise le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques », a-t-il expliqué. L’enjeu est donc très important, pas uniquement à l’échelle de tout un chacun, mais aussi pour le pays entier. Mieux vaut donc reprendre les bonnes habitudes au plus vite.

Michel Cymes a tenu à préciser qu’il fallait vraiment se laver les mains, et ne pas se contenter d’un passage express sous le jet d’eau : « Un bon lavage de mains, on a déjà eu l’occasion de le dire, ça ne se fait pas en 30 secondes. Et ça se fait avec du savon, a-t-il insisté sur RTL. Pendant 45 secondes à une minute. Paume contre paume, dos de la main contre dos de l’autre main, entre les doigts et sous les ongles, sans oublier le pouce, parce qu’on oublie toujours le pouce : soyez attentif la prochaine fois que vous vous lavez les mains, vous verrez que c’est vrai ! » Un mode d’emploi utile qu’il est toujours bon de rappeler.

Meghan Markle accusée de plagiat, elle est soutenue par l'auteure elle-même

Alors que la famille royale semble tendre la main aux Sussex, à l'occasion de l'anniversaire du petit Archie, qui fête ses deux ans ce 6 mai, sa mère, Meghan Markle, elle, doit faire face à une nouvelle polémique. La duchesse de Sussex fait à nouveau parler d'elle avec la sortie d'un livre pour enfants intitulé The Bench. L'Américaine de 39 ans y traite de la relation entre un père et son enfant, qui est largement inspirée de celle entretenue par le prince Harry et Archie. Seulement voilà, certains y ont vu de (trop) nombreuses similitudes avec un livre populaire pour enfants intitulé The Boy on the Bench écrit par Corrinne Averiss. Voilà tout ce qu'il faut savoir sur cette polémique visant l'ouvrage de Meghan Markle, prévu pour le 8 juin prochain.

Le Gala allemand fait état de ces similitudes que certains ont notées, notamment sur Twitter, entre les deux livres. Il y a d'abord les titres, très similaires, dans lesquels est utilisé le mot "banc". Mais aussi la couverture. Une couverture colorée représentant un banc sous un arbre, d'une vue aérienne, et la présence d'oiseaux. Celle du livre de Meghan Markle, The Bench, est signée par l'artiste Christian Robinson. Du côté de la couverture de celui de l'auteure Corrinne Averiss, The Boy on the Bench, il s'agit d'un père et d'un fils assis sur un banc, là aussi avec un angle de vue aérien. Et alors que de nombreux utilisateurs se sont indignés, accusant la duchesse de Sussex de plagiat et invitant les gens à lire The Boy on the Bench, l'auteure, elle-même, a tenu à prendre la défense de Meghan Markle.

"En lisant la description et l'extrait publié du nouveau livre de la duchesse, ce n'est pas la même histoire ni le même thème que The Boy on the Bench. Je ne vois aucune similitude", a-t-elle affirmé sur Twitter entendant bien mettre un terme à cette fausse polémique. The Boy on the Bench raconte l'histoire de Tom, assis avec son père sur un banc dans un parc avec une aire de jeux pour enfants. Le petit garçon n'est pas assez courageux pour aller jouer avec les autres enfants. Dans The Bench, Meghan Markle, elle, traite des "différentes formes que peut prendre l'amour et comment il peut s'exprimer dans une famille moderne".

La mère du petit Archie, enceinte de leur deuxième enfant, donnera sa voix pour la version audio du livre. Elle a confié au sujet de sa motivation à l'avoir écrit, comme relayé par son ami Omid Scobie : "Au départ, The Bench était un poème que j'ai voulu écrire à mon mari, le jour de la Fête des pères, un mois après la naissance d'Archie. Puis, ce poème est devenu cette histoire." Mais ces précisions et le soutien de taille de l'auteure pour l'épouse du prince Harry, seront-t-ils suffisants pour faire taire ses (trop) nombreux détracteurs ?

Paris Hilton dément avoir porté un t-shirt « Stop Being Poor »

Vous avez sans doute déjà vu cette photo de Paris Hilton, sur laquelle l'héritière de l'empire hotelier apparaît avec un tee-shirt choquant, sur lequel était écrit « Stop Being Poor » (Arrêtez d'être pauvre). La photo, sensée être prise lors d'un défilé de la ligne de vêtements de sa sœur Nicky, en 2005, fait le tour du monde depuis des années, à tel point qu'elle est devenu un meme. Et pourtant : tout est « fake », selon Paris Hilton.

Dans une vidéo sur TikTok, la star de la téléréalité a tenu à rétablir la vérité. Elle n'a jamais porté un tel t-shirt. Et elle en a la preuve.

« Il y a cette photo de moi en ligne, je suis sûre que vous l'avez déjà vue. Mais je n'ai jamais porté ce t-shirt, c'est un photoshop total. Tout le monde pense qu'elle est vrai mais ce n'est pas la vérité. Voilà ce qui était écrit sur le t-shirt : "Stop Being Desperate" (Ne soyez plus désespéré). », explique celle qui est depuis devenue DJ.

On peut en tout cas s'interroger sur la raison pour laquelle Paris Hilton ne réagit à cette photo qu'aujourd'hui. Si la photo a été prise en 2005, le « photomontage » présumé a commencé à circuler en 2013 sur le site Tumblr. Pourquoi ne pas avoir crié au fake à l'époque ? Il faut croire que la star est sérieuse dans sa volonté de redorer son blason, après avoir été longtemps critiquée pour ses émissions et son comportement scandaleux.

Après la diffusion du documentaire This is Paris, diffusé sur YouTube et dans lequel elle se livrait sur la face cachée de sa célébrité, Paris Hilton avait dévoilé avoir été victime d'abus dans la pension privée dans laquelle elle avait été envoyée alors qu'elle était adolescente. L'implication de la star pour la réforme de ce type de centres dans l'Utah avait permis de faire passer une loi régulant plus strictement ces établissements, en interdisant notamment la sédation ou la contention physique contre les élèves.

Spider-Man : "On ne m'a pas appelé", assure Andrew Garfield

Invité du podcast de Josh Horowitz, Happy Sad Confused, Andrew Garfield a nié être dans le prochain Spider-Man. Selon une rumeur persistante, il devait remettre le costume de l’araignée, tout comme Tobey Maguire, au côté de Tom Holland. Ce dernier a toutefois affirmé en février dernier que les deux acteurs ne seraient pas dans le film. Et voilà que Garfield vient lui aussi doucher les espoirs des fans. 

Comme le rapporte Collider, alors que Horowitz lui posait une question sur Spider-Man : No Way Home, expliquant qu’il ne voulait pas gâcher le film, il a été interrompu par Andrew Garfield : "Il n’y a rien à gâcher frère ! Je devais te couper vite fait. Il n’y a rien à gâcher." Et Garfield de poursuivre : "C’est tellement dingue. Mec, je suis mort de rire. J’ai un compte Twitter et je vois Spider-Man régulièrement en tendance et tous ces gens qui pètent un câble. J’aimerais pouvoir parler tout le monde et dire tout simplement : ‘Je vous conseille de rester calme’."

Ce démenti est-il vraiment formel ? Pressé par Horowitz de répondre par oui ou par non, Garfield a botté en touche : "J’aurais reçu un coup de fil à l’heure qu’il est, c’est tout ce que je dis. Je ne veux rien gâcher. Peut-être qu’ils vont m’appeler et me dire : ‘hey, les gens veulent ça !’. Peut-être que c’est comme une étude de marché…"

Alors, Andrew Garfield bluffe-t-il ? On est en droit de s’interroger, sachant que les apparitions d’Electro (Jamie Foxx) et du Dr Octopus (Alfred Molina) ont elles bien été confirmées, que le film jouera clairement la carte du multiverse et que la doublure de Garfield a été aperçue avec celle de Tom Holland sur le tournage. Le suspens ne devrait cependant plus durer très longtemps, Spider-Man : No Way Home devant sortir aux Etats-Unis le 17 décembre 2021, et le 15 décembre en  France. 

Warner Bros. cherche un acteur et un réalisateur noirs pour un Black Superman


Ce serait une nouvelle révolution à Hollywood, dans le combat pour apporter plus de diversité et de représentation à l'écran. Le magazine The Hollywood Reporter annonce que Warner Bros.et DC préparent en ce moment un nouveau film Superman avec un acteur noir pour incarner le rôle titre et un réalisateur noir pour diriger. Ce projet de Black Superman, murmuré avec insistance depuis de longs mois, est porté par l'écrivain afro-américain Ta-Nehisi Coates, actuellement en train de rédiger le scénario de cette nouvelle itération de Superman avec J.J. Abrams à la production. 

Ce dernier a bien compris l'importance d'un tel projet sur un plan historico-culturel et ne chercherait pas à réaliser lui-même. Alors le studio est en quête d'un cinéaste noir pour pour porter à l'écran ce script de Coates, qui ne devrait pas être livré avant la mi-décembre.

Le Hollywood Reporter précise que ce Black Superman ne fera pas partie du DC Universe actuellement en cours (avec Justice League, Flash etc...) mais sera très inspiré par les bandes dessinées originales. Le héros de Coates "sera originaire de Krypton et viendra sur Terre. Il pourrait s'agir d'un film historique se déroulant au XXe siècle". 

Chez DC Comics, Black Superman s'appelle Calvin Ellis, de son nom kryptonien Kalel. Il est arrivé dans les BD pour la première fois en 2009 dans Final Crisis et il était également Président des États-Unis ! 

Alors qui pour incarner ce rôle éminemment symbolique ? Toute la presse américaine rappelle ce matin que Michael B.Jordan, alias Creed, a tenté ces dernières années de monter lui-même un film Black Superman avec Warner Bros. Il ne s'est jamais concrétisé. L'occasion semble cette fois parfaite.

Spice World : une suite prévue pour les 25 ans du film

Il y a presque 25 ans, en 1997, sortait le film Spice World, réalisé par Bob Spiers, grand succès du groupe mondialement connu : les Spice Girls. Dans un quotidien romancé et mis en scène de manière humoristique, on suivait les cinq chanteuses, Victoria Beckham, Melanie Chisholm, Melanie Brown, Geri Halliwell et Emma Bunton (chacune jouait son propre rôle), avant leur premier concert au Royal Albert Hall. Le film mettait également en scène d'autres grands noms, comme Elton John, Richard E. Grand, Meat Loaf... et malgré les critiques négatives, le box-office a été de taille : plus de 70 millions de livres sterling.

D'après le tabloïd The Sun, il se pourrait qu'un deuxième opus réunisse le plus grand groupe féminin de l'histoire de la musique (plus de 90 millions de disques à travers le monde et neuf singles numéro 1 au Royaume-Uni), pour fêter le vingt-cinquième anniversaire du premier film. Elles connaissent le succès mondial avec leur premier succès Wannabe, en 1996, et n'ont cessé de monter depuis. Leur dernière tournée date de 2019 : toutes, à l'exception de Victoria Beckham, étaient présentes pour le Spice World 2019 UK Tour. À la suite de cela, elles avaient émis le souhait de se réunir à nouveau et auraient pour l'occasion contacté un scénariste : "Le projet n’est encore qu’à ses débuts, mais elles parlent à des noms bien établis dans le milieu, ce qui prouve qu’elles prennent au sérieux un retour sur grand écran", indique unes source dans le milieu du cinéma.

Si la suite de Spice World voit le jour, ce sera de nouveau sans Beckham. En effet, cette dernière souhaite se concentrer sur sa famille ainsi que sa marque de vêtements, créée en 2008, et ne participera même pas à leur ultime tournée d'adieux, qui devrait avoir lieu cette année. Mais Ginger, Scary, Sporty et Baby espèrent que ce projet cinématographique donnera tout de même envie à Posh d'y participer.

Bande-annonce de Soeurs avec Isabelle Adjani, Maïwenn et Rachida Brakni

Depuis trente ans, trois sœurs franco-algériennes, Zorah, Nohra et Djamila vivent dans l'espoir de retrouver leur frère Rheda, enlevé par leur père et caché en Algérie.

Alors qu'elles apprennent que ce père est mourant, elles décident de partir toutes les trois le retrouver en Algérie dans l'espoir qu'il leur révèle où est leur frère. Commence alors pour Zorah et ses sœurs une course contre la montre dans une Algérie où se lève le vent de la révolution...

Voici le point de départ de Soeurs, nouveau long métrage réalisé par Yamina Benguigui (Aïcha). La cinéaste a coécrit le film avec Abdel Raouf Dafri (Mesrine, Un Prophète, Braquo).

La bande-annonce du film, qui sortira le 30 juin 2021, vient d'être dévoilée. Yamina Benguigui réunit pour l'occasion une prestigieuse distribution : les trois soeurs Isabelle Adjani, Maïwenn et Rachida Brakni, mais aussi Faïza Guène, Rachid Djaïdani et Hafsia Herzi notamment.

Rappelons qu'Isabelle Adjani et Maïwenn ont déjà partagé l'affiche de deux films au début des années 80, dans L'année prochaine... si tout va bien, quand Maïwenn avait 5 ans, puis L'Eté meurtrier dans lequel Maïwenn jouait le rôle d'Isabelle Adjani enfant.

Soeurs a été tourné fin 2018, pour une durée de 11 semaines, entre Alger, Oran et Constantine, ainsi qu'à Paris et dans le nord de la France. La réalisatrice Yamina Benguigui a signé de nombreux documentaires, les fictions à succès Aïcha et le long métrage de fiction Inch'allah dimanche, sorti au début des années 2000. 

Soeurs a été présenté en avant-première au Festival du film francophone d'Angoulême en août 2020.

Blanche-Neige : le baiser du Prince fait polémique

Plongée dans un "sommeil mortel" par la sorcière en croquant dans une pomme, Blanche-Neige est réveillée par le baiser d'un Prince, qui lui redonne la vie. Aujourd'hui, cette scène mythique est au coeur d'une polémique.

Comme beaucoup de films Disney, Blanche-Neige et les sept nains a été adapté en attraction dans les parcs de la firme, agrémenté d'une petite phrase à la fin du parcours, expliquant la raison du réveil de Blanche-Neige par le baiser du Prince. Et ce sont ces mots qui ont posé problème :

"Un baiser d'amour véritable réveille Blanche-Neige" annonce l'attraction. Suite au COVID, le parc Disney a réouvert le 30 avril après plus de 400 jours de fermeture, et deux journalistes se sont rendus au parc pour entre autres découvrir cette phrase, qu'elles ont jugé problématique.

Elles ont expliqué leur désapprobation sur le site SFGate

"Le nouveau grand final de "Snow White's Enchanted Wish* est le moment où le Prince trouve Blanche-Neige endormie par le sort de la méchante sorcière et lui donne un "baiser de véritable amour" pour la libérer de l'enchantement. Un baiser qu'il lui donne sans son consentement, tandis qu'elle dort, et qui ne peut en aucun cas être celui du véritable amour, puisque seule une personne a conscience du baiser."

A ce stade de l'histoire, après avoir croqué dans la pomme maudite, Blanche-Neige est considérée comme morte, comme le précise le texte affiché à l'écran dans le film :

"Sa beauté était si rayonnante, même dans la mort, que les nains n'avaient pas le coeur à l'enterrer. Ils façonnèrent un cercueil de verre orné d'or et veillèrent constamment au chevet de la princesse. Le Prince, qui avait cherché partout en vain, entendit un jour parler de la mystérieuse beauté endormie dans un cercueil de verre."

Narrativement, le personnage est donc décédé et ne peut donner son consentement. Mais ce que soulignent Katie Dowd et Julie Tremaine dans leur article daté du 1er mai est tout autre : la raison du réveil de la princesse ne peut être le véritable amour, et elles jugent la formule inappropriée à plus d'un titre.

Il faut préciser que cette raison vient d'être ajoutée à l'attraction et qu'elle n'existait pas avant. Elles écrivent :

"Il est difficile de comprendre pourquoi en 2021, Disneyland choisit d'ajouter une scène aux idées si désuètes quant à ce qu'un homme peut se permettre avec une femme, surtout alors que la firme change actuellement les scènes problématiques de Jungle Cruise ou Splash Mountain."

En effet, Jungle Cruise a été revue et corrigée avec une intrigue "reflétant la diversité du monde", et Splash Mountain, inspirée du controversé Mélodie du Sud, accusée de véhiculer des stéréotypes raciaux, est modifiée pour corriger cela et relier plutôt l'attraction à La Princesse et la grenouille.

"Blanche-Neige et les 7 nains" est-elle la prochaine sur la liste ?