Depuis le témoignage de Britney Spears au tribunal, tout explose autour de la tutelle de la star. Dernière victime en date : le Bessemer Trust, nommé co-conservateur de la fortune de l’artiste. D’après le New York Times, l’équipe de financiers a demandé officiellement à mettre fin à leur participation.
« À la suite du témoignage de la personne sous tutelle [Britney] lors de l’audience du 23 juin, le requérant a appris que [la star] s’oppose à la poursuite de sa tutelle et souhaite y mettre fin. Le requérant respecte ses souhaits », explique le Bessemer Trust dans le document.
L’affaire Britney Spears fait tellement de bruit que de nombreux politiciens s’y intéressent désormais. En particulier un groupe d’élus du Congrès américain, mené par les républicains Matt Gaetz et Marjorie Taylor Greene, deux des plus fervents soutiens de Donald Trump aux dernières présidentielles.
« Le Congrès des États-Unis devrait entendre votre histoire et lancer une action bipartisane. Ce qui vous est arrivé ne devrait jamais arriver. Votre histoire est si puissante, et l’admiration de votre œuvre si grande, vous (et peut-être seulement vous) pouvez faire sauter cette porte grande ouverte, donnant de l’espoir à des millions de personnes. Votre vie, votre liberté et votre bonheur vous ont été enlevés. S’il vous plaît, profitez de l’autonomisation que le témoignage public au Congrès peut débloquer », peut-on lire dans la lettre ouverte écrite par les membres du congrès, relayée par Billboard.
Il est à noter que Matt Gaetz, soutien des mouvements d’extrême droite comme les Proud Boys, climatosceptique, anti-avortement et conspirationniste, est actuellement visé par une enquête pour trafic sexuel après avoir été accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec une jeune fille mineure contre de l’argent. Si son implication dans la libération de la parole de Britney Spears est peut-être sincère, il est également possible qu’il cherche simplement à changer son image médiatique.