24 juin 2021

Julie Delpy a dû se battre pour obtenir la garde de son fils

Pour son dernier film, My Zoe, Julie Delpy s’est inspirée de son histoire personnelle. Alors que le film raconte la séparation d’un couple et la « disparition » de leur enfant, l’actrice et réalisatrice a voulu partager une partie de son expérience, lorsqu’elle s’est elle-même séparée du père de son fils Léo, le compositeur Marc Streitenfeld.

« J’ai écrit le film au moment de ma séparation. Il a été décidé que mon fils serait en garde partagée et j’ai eu le sentiment que son père me le kidnappait. Légalement, évidemment (…) Ma séparation d’avec le père de mon fils et ma bataille pour en obtenir la garde ont été aussi violentes que la mort de ma mère. J’ai eu envie de raconter ce moment où, dans le système de revanche et de haine dans lequel peuvent entrer les parents qui se séparent, l’enfant disparaît », a confié la star dans les pages de Télérama, avant de préciser son propos. « Quand les parents se séparent, ils doivent chacun réinventer leur enfant, qu’ils éduqueront seul la moitié du temps. Celui qu’ils avaient élevé à deux a disparu. Mon personnage recrée son enfant tout en réinventant sa maternité. »

Dans l’entretien, Julie Delpy revient également sur son expatriation aux Etats-Unis. Même si elle se sent bien à Los Angeles, où elle a réussi à s’habituer à « la culture hippie », elle envisage de rentrer en France, en raison de l’obsession de Léo pour le pays de sa mère. Mais pas tout de suite, la réalisatrice ayant encore « plusieurs projets » à terminer outre-Atlantique.

Elle révèle par ailleurs qu’elle commence à peine à reprendre le contrôle sur l’image que Hollywood a d’elle, après des années compliquées en raison de l’influence d’un certain Harvey Weinstein.  « Dès les années 1990, on était nombreux à savoir à quoi s’en tenir à son sujet. J’avais même croisé l’une de ses victimes lors de ma toute première fête à Los Angeles. Quand il m’avait invitée pour la promotion de Blanc (1994), de Krzysztof Kieslowski, j’avais refusé de séjourner au Four Seasons dans la chambre à côté de la sienne. Et ce malgré les hauts cris de mon agent. Weinstein et d’autres m’ont fait une réputation de fille ingérable. Ils ne digéraient pas l’idée qu’une femme puisse leur dire non ! », a-t-elle expliqué.

My Zoe sort en France le 30 juin.

Bande-annonce de Louloute avec Laure Calamy

Louloute nous entraîne à la fin des années 80 en Normandie. Entre les vaches, le Club Do' et les gros pulls en laine, Louloute rêve, tombe amoureuse et se dispute avec ses proches. Alors que la ferme familiale s'endette, sa vie va changer à jamais.

Attendu pour le 18 août prochain en salles, Louloute présente ses premières images bucoliques et dépaysantes. L'histoire, située en 1988, va nous faire revivre des temps insouciants à travers les yeux d'une fillette fantasque et rêveuse.

La jeune fille est incarnée par Alice Henri. Cette enfant malicieuse va donner du fil à retordre à sa mère, campée par l'excentrique Laure Calamy. La comédienne, qui a récemment remporté un César pour Antoinette dans les Cévennes, campait déjà une maman dépassée dans Ava, avec la révélation Noée Abita. Quant au père, il est joué par Bruno Clairefond.

Ce film rappelle un peu le long-métrage de Léa Mysius avec son côté solaire, nostalgique et hors du temps. Il évoque également la dimension sociale de Petit paysan ou Au nom de la terre. À noter que Louloute est réalisé par Hubert Viel. Il en a aussi écrit le scénario aux côtés de Géraldine Keiflin.

Né dans une famille d'éleveurs de chevaux en Normandie, le cinéaste a étudié le cinéma à l'ESRA puis la philosophie à la Sorbonne. En 2007, il réalise Avenue de l’Opéra, un premier court métrage autoproduit puis Artémis, cœur d’artichaut en 2013. Il est le co-fondateur de la société de production Artisans du film. Louloute est son deuxième long métrage après Les Filles au Moyen-Âge sorti en 2015.

The Walking Dead Origins : une mini-série documentaire sur les héros de la série sera diffusée cet été

Avant le coup d’envoi le 23 août prochain de l’ultime saison de la série, la chaîne AMC va diffuser cet été une mini-série documentaire consacrée à quatre des principaux héros de The Walking Dead.

Intitulé The Walking Dead Origins, le programme suivra en effet le parcours de Carol, Daryl, Negan et Maggie : composés d’images des précédentes saisons, ces épisodes lèveront également le voile sur les coulisses du tournage de la série horrifique au travers d’extraits de making-of et des interviews de ses principaux acteurs.

Les fans les plus inconditionnels de la série seront très certainement surpris de ne pas retrouver d’épisodes consacrés à Michone ou à Rick Grimes. Rappelons néanmoins que le sort des deux personnages n’a pas encore été fixé, alors que le tournage du film The Walking Dead – décrit comme "l’épilogue" du personnage de Rick - n’a pas encore débuté.

La onzième saison de The Walking Dead sera diffusée chez nous en US+24 sur OCS Choc dès le 23 août prochain.

The Naked Director sur Netflix : les controverses autour de la série sur Toru Muranishi, figure du porno japonais

Sortie en 2019, The Naked Director raconte l’ascension de Toru Muranishi, un ancien vendeur d’encyclopédies, puis éditeur de binibon, des magazines plastifiés pour adultes, devenu réalisateur de films pour adultes ou AV dans les années 1980 au Japon. Ses vidéos originales ont bousculé la morale japonaise de l’époque et lui ont valu quelques arrestations, notamment lorsqu’il a organisé un marathon de tournage à HawaÏ en 1986.

L"’Empereur du porno", incarné dans la série Netflix par Takayuki Yamada (L'Île aux chiens), a scandalisé une bonne partie de la société japonaise tout en devenant un pionnier de l’industrie du porno. Cet avant-gardiste a lancé des stars, comme Kaoru Kuroki, et a réussi à concurrencer des ennemis redoutables, qui donnaient des pots-de-vin à la police et aux yakuzas.

Mise en ligne ce 24 juin, la saison 2 de The Naked Director débute à l’ère Heisei durant laquelle les vidéos non censurées incluant des actes non simulés de Toru Muranishi connaissent un succès retentissant. Ces nouveaux épisodes vont continuer d'expliquer l'ascension et le pouvoir du réalisateur dans l'industrie pornographique.

Mais il faut savoir que la série Netflix, qui prend de nombreuses libertés avec la réalité a fait l'objet de quelques critiques à sa sortie, notamment sur le traitement réservé à Kaoru Kuroki, incarnée par Misato Morita. Elle a été introduite dans la série sous son vrai nom de scène sans sa supposée permission. L’ancienne actrice pornographique a pris sa retraite de la vie publique en 1994 après avoir déclaré qu’elle avait subi des violences physiques de la part de Muranishi.

Depuis, elle somme les magazines et autres éditeurs de vidéos de lui demander sa permission avant de publier des informations sur sa vie privée ou de republier des éléments de son passé dans la pornographie. Celle qui a fait évoluer la façon dont l'industrie audiovisuelle et les actrices étaient perçues par le grand public au Japon avait d’ailleurs poursuivi en 2004 l’éditeur Shogakukan pour atteinte à la vie privée après la parution de deux numéros publiant des histoires et images personnelles.

En 2007, le verdict est rendu en sa faveur et la justice lui accorde 1,7 million de yens comme l’a révélé UPI. Certains médias et internautes japonais s'étaient posé la question lors de la sortie de la première saison de son atteinte à la vie privée dans la série Netflix, qui dépeint la vie de Kaoru Kuroki à travers l’histoire de Muranishi.

Le média Joshi Spa avait d'ailleurs contacté Netflix qui a répondu que ni Kaoru Kuroki ni Muranishi n'étaient impliqués dans la production, que The Naked Director était une adaptation du livre du même nom écrit par Nobuhiro Motohashi et que le bouquin avait déjà fait l'objet d'une validation par les concernés, qui n'ont tout de même pas été impliqués dans le processus d'adaptation.

Par ailleurs, la plateforme a pris des libertés avec le matériau d’origine et certains médias japonais se sont indignés du portrait très sympathique dressé de Toru Muranishi. The Naked Director le dépeint comme un libérateur sexuel et un défenseur des femmes alors qu’il y a quelques zones d'ombre au tableau, dont l'accusation de Kaoru Kuroki de violences physiques de la part de Muranishi.

Le site Gendai rappelle certaines sorties sexistes du réalisateur, à l’image de ce tweet douteux sur le mouvement féministe japonais fragile et stigmatisé, appelé #WeToo. Dans son article, la journaliste Masae Ido explique que le portrait dressé de Toru Muranishi est plus reluisant qu’il ne l’est en réalité.

Elle insiste également sur le parti pris machiste de la construction du personnage puisqu’il est décrit "comme une victime de sa femme infidèle pour qu’il soit sympathique aux yeux des spectateurs." L'enfance et le parcours professionnel de Toru Muranishi sont très romancés dans la série, selon la journaliste, et ses actions illégales ou mauvaises sont toujours le résultat d'un rejet, d'une "faute" ou d'une "mauvaise action" d'une femme.

Masae Ido explique également que celui qui est dépeint comme un libérateur sexuel et défenseur des femmes dans l'industrie pornographique n'a finalement fait que reproduire un schéma machiste en visant un public exclusivement masculin et les actrices d'AV sont encore stigmatisées aujourd'hui et participent à des vidéos problématiques qui contournent la loi. 

23 juin 2021

George Clooney, Kerry Washington et Don Cheadle financent une école de cinéma pour les élèves défavorisés


Au cinéma, cette affiche annoncerait un film imparable. Mais c’est pour une autre raison que George Clooney, Kerry Washington, Mindy Kaling, Eva Longoria et Don Cheadle vont collaborer. Les stars ont en effet annoncé leur intention d’ouvrir à Los Angeles une école de cinéma pour les élèves défavorisés. Le principe ? D’après Variety, l’établissement fournira une éducation académique « robuste », une formation pratique et un accès à des professionnels de renom et des experts du secteur à Hollywood, ainsi que des offres de stage dédiées.

Dans un communiqué, George Clooney a expliqué pourquoi il avait décidé de s’impliquer dans ce projet. « Notre objectif est de mieux refléter la diversité de notre pays. Cela signifie qu’il faut commencer tôt. Cela signifie créer des programmes d’enseignement secondaire qui enseignent aux jeunes les caméras, le montage, les effets visuels, le son et toutes les possibilités de carrière que cette industrie a à offrir. Cela signifie des stages qui mènent à des carrières bien rémunérées. Cela signifie comprendre que nous sommes tous dans le même bateau », a déclaré l’acteur devenu réalisateur.

L’établissement ouvrira ses portes l’année prochaine, et concernera dans un premier temps des élèves de 9th et 10th Grade, ce qui correspond à la troisième et la seconde en France. Au cours des deux années suivantes, le programme sera étendu à des élèves de première et de terminale, avec pour objectif de faire de ce programme pilote un exemple pour d’autres établissements de Los Angeles.

« Ce programme novateur contribuera à préparer les étudiants à des emplois bien rémunérés dans l’industrie du cinéma et à la télévision en intégrant au programme une expérience pratique de l’industrie et des stages pour les étudiants. La physique intervient dans le choix d’un objectif par le directeur de la photographie. Les mathématiques font partie de la base de la partition musicale d’un film. Des compétences en matière d’esprit critique sont nécessaires pour concevoir un décor. Les scénaristes ont besoin d’une base littéraire et un maquilleur doit connaître la chimie des différents matériaux qu’il peut utiliser. Tout cela sera intégré au programme de l’école », a déclaré à Variety l’homme d’affaires Austin Beutner, qui sera directeur de l’école.

Chris Brown est encore une fois accusé de violence par une femme


Chris Brown est à nouveau sous le coup d’une enquête pour violence. D’après TMZ, la police a été appelée au domicile du rappeur, à San Fernando, pour avoir « giflé » une femme. La plaignante affirme que l’artiste l’a frappée tellement fort qu’il a fait tomber son tissage capillaire.

Si les accusations sont graves, plusieurs sources affirment à la publication que la femme en question n’aurait aucune blessure sérieuse. Pour le moment, les autorités n’ont procédé à aucune arrestation.

Le chanteur n’a pas souhaité commenter cette nouvelle plainte, mais il ne serait pas plus inquiet que ça. Le média américain affirme, en effet, que les poursuites pourraient tout simplement être abandonnées, la gifle pouvant être considérée comme un simple délit et non un crime.

Chris Brown a un long historique de faits de violence envers les femmes. Il a notamment été condamné en 2009 pour avoir agressé sa compagne de l’époque Rihanna après une dispute dans sa voiture. L’artiste avait plaidé coupable d’agression et de menaces criminelles. Il avait écopé d’une peine de travaux d’intérêt général, de cinq années de mise à l’épreuve et avait dû suivre des cours de sensibilisation aux violences conjugales. En 2016, l’édition américaine de Rolling Stone listait les faits connus d’agression envers les femmes de la part de Chris Brown depuis sa condamnation pour violences conjugales en 2009 : huit en sept ans.

Depuis, de nouvelles plaintes ont été déposées. En 2017, la justice lui a ainsi interdit d’approcher de son ex, Karrueche Tran, qui l’accusait de violence, menaces de mort et harcèlement. L’année dernière, il a réglé à l'amiable une accusation de viol datant de 2018 en Californie, mais reste au cœur d’une information judiciaire, également pour viol, à Paris suite à une plainte déposée en 2019. 

Le bal des folles sur Prime Video : une bande-annonce pour le film réalisé par Mélanie Laurent

Annoncé lors de l’événement Prime Video Presents France en mars dernier, le premier film Amazon Original français Le Bal des Folles se dévoile avec une première bande-annonce. Ce long-métrage réalisé par Mélanie Laurent est une adaptation du livre du même nom de Victoria Mas publié en 2019 chez Albin Michel et prix Renaudot des lycéens.

Le Bal des Folles raconte l’histoire d’Eugénie, une jeune fille lumineuse et passionnée à la fin du XIXème siècle. Malgré son côté solaire, Eugènie a un sombre secret, elle entend et voit des morts. Lorsque sa famille le découvre, son père et son frère l’emmènent dans la clinique neurologique de La Salpêtrière.

Cette clinique, dirigée par l’éminent professeur Charcot, l’un des pionniers de la neurologie et de la psychiatrie, accueille des femmes diagnostiquées hystériques, épileptiques et folles. Dans ce nouvel environnement hostile, Eugénie va rencontrer l’infirmière Geneviève, qui va bouleverser sa vie alors qu’elle s’apprête à assister au fameux "Bal des folles" organisé chaque année par le Professeur Charcot.

Pour ce nouveau long-métrage, Mélanie Laurent retrouve Lou de Laâge qu’elle avait déjà dirigée dans Respire. Aux côtés de l’actrice, on retrouve un casting alléchant : Emmanuelle Bercot, Benjamin Voisin, Cédric Khan, Christophe Montenez, Lomane De Dietrich et Grégoire Bonnet.

Produit par Alain Goldman et Axelle Boucai pour Légende Films et écrit par Mélanie Laurent et Christophe Deslandes, Le Bal des Folles sera disponible sur Amazon Prime Video en France et dans le reste du monde le 17 septembre prochain.

À noter qu’un autre film Le Bal des folles, réalisé par Arnaud des Pallières (Orphelines), est également en projet selon Variety. Pour ce long-métrage, qui sera une adaptation non du roman mais du fait historique, la scénariste Christelle Berthevas signera le scénario avec le réalisateur et Léa Seydoux tiendra le rôle principal.

Prodigal Son sur TF1 : une date de diffusion française pour l'ultime saison

C’est la déception pour les fans français de Prodigal Son. Après avoir appris l’annulation de la série à l’issue de la saison 2 en mai dernier, ils vont devoir se contenter de découvrir cette nouvelle salve d’épisodes inédits… en deuxième partie de soirée.

TF1 a en effet fait le choix de proposer la série dès le mercredi 14 juillet à partir de 23h40, après la diffusion de trois épisodes inédits de Most Wanted Criminals, une série policière portée par Julian McMahon (Charmed, Nip/Tuck).

Il faudra donc veiller tard, ou compter sur le replay afin de regarder les épisodes de cette saison 2. Un choix assez étrange pour la Une puisque la première saison de Prodigal Son, dont la deuxième partie avait été diffusée en juillet dernier, avait permis à la chaîne d’être leader des audiences avec plus de 2,5 millions de téléspectateurs devant leurs écrans.

Peut-être que l’annulation abrupte de la série aux Etats-Unis, qui ne lui a, par conséquent, pas permis d’avoir une fin concluante a dissuadé TF1 d’offrir à Prodigal Son une diffusion en prime time…

Cette saison 2, proposée sur la Fox entre janvier et mai 2021, nous permettra de retrouver Malcolm Bright (Tom Payne) en plein désarroi après les actions choquantes de sa sœur, Ainsley (Halston Sage), dans le final de la saison 1.

Il doit maintenant "prendre soin" d'elle et protéger sa mère, Jessica Whitly (Bellamy Young), d'un terrifiant secret. Et pour compliquer encore un peu plus les choses, Martin Whitly (Martin Sheen) cherche à approfondir sa relation avec Malcolm, son fils prodigue...

Côté nouveaux visages, Catherine Zeta-Jones va faire son entrée dans la série dans le rôle de Vivian Capshaw, une médecin travaillant au sein de Claremont Psychiatrics, l'asile où est enfermé Martin Whitly.

Téhéran sur Apple TV+ : Glenn Close rejoint la saison 2 de la série d’espionnage israélienne

Une actrice de prestige dans la seconde saison de Téhéran ! La série d’espionnage AppleTV+ va en effet accueillir Glenn Close, choisie pour prêter ses traits à Marjan Montazeri, une Britannique expatriée dans la capitale iranienne.

Téhéran suit l’histoire de Tamar Rabinyan (Niv Sultan), une espionne du Mossad en mission d’infiltration pour empêcher le développement de l’arme nucléaire en Iran ; si sa couverture venait à être compromise, cette dernière exposerait à un danger mortel sa famille et ses proches.

Créée par le scénariste Moshe Zonder en collaboration avec Omri Shenhar, la série est réalisée par Daniel Syrkin. Diffusée en Israël sur la chaîne publique Kan 11, Téhéran est programmée en France sur la plateforme AppleTV+ depuis le 25 septembre dernier.

Festival de Monte-Carlo 2021 : le palmarès

Nymphe de Cristal :  Tchéky Karyo

Meilleur série : It’s a Sin

Meilleure création : Uncle Frank

Meilleure actrice : Lydia West (It’s a Sin)

Meilleur acteur : Paul Bettany

Prix Spécial du Jury : Piece of my heart

Meilleur Film documentaire : Citoyen Nobel

Retrouvez le palmarès complet de cette édition 2021 sur le site du festival.