17 juin 2021

Daniel Guichard explique pourquoi il refuse de se faire vacciner contre la Covid-19

Critiquée dans sa première phase pour sa lenteur, la campagne de vaccination contre la Covid-19 en France a commencé par cibler les personnes âgées. Une catégorie à laquelle appartient, à 72 ans, le chanteur Daniel Guichard. Si cela fait des mois que l’artiste pouvait recevoir ses injections, il a révélé ce jeudi 17 juin dans L’heure des pros qu’il ne s’était « pas du tout » fait vacciner. « Mais ça ne veut pas dire que je suis contre ! », a-t-il tenu à préciser, assurant qu’il n’était pas opposé au « principe de la vaccination ». Loin de nier, comme le font certains complotistes, l’existence du virus, il fait très attention au quotidien : « Je fais ce qu’il faut pour prendre toutes les précautions nécessaires. Je ne vais pas me retrouver dans des configurations où il y a beaucoup de monde. Si c’était le cas, je reverrais certainement la question. Quand je pars en tournée, je me vaccine contre la grippe, a-t-il rappelé. Mais là pour l’instant, je ne vois pas pourquoi j’obéirais à des décisions unilatérales disant “Il faut être vacciné”. » Le chanteur, malgré son âge, estime n’en avoir pas besoin dans l’immédiat.

Ancien alcoolique et gros fumeur, Daniel Guichard a désormais une vie très saine : il a arrêté de boire et de fumer il y a 35 ans et s’entretient. « Je n’ai pas de comorbidité : je n’ai pas de diabète, je n’ai pas de surpoids, je n’ai pas tout un tas un tas de choses qui sont dangereuses, a-t-il précisé dans L’heure des pros ce 17 juin. Mon frère a failli mourir de ça l’année dernière, je ne prends pas ça à la légère. Mais le sens de la liberté, c’est quelque chose que j’ai ancré en moi, c’est tout. » L’artiste a d’ailleurs assuré que beaucoup de Français partagent sa position mais « n’osent pas le dire ». Lui assume pleinement son choix. En plateau dans L’heure des pros, Philippe Guibert a confié qu’il ne comprenait pas le chanteur. Daniel Guichard lui a alors répondu qu’il voulait éviter d’éventuels effets secondaires.

« Moi, je refuse systématiquement de faire quelque chose qui n’a pas été testé. Ne me dites pas qu’au bout de six ou huit mois vous savez. Il y a des tas d’informations qui arrivent, qui ne sont pas obligatoirement complotistes, sur des difficultés, sur des effets secondaires sur certains vaccins. Ça vous ennuie, d’attendre un an ou deux ? », a-t-il demandé. Pascal Praud lui a tout de même rappelé que les vaccins avaient bel et bien été testés, mais Daniel Guichard préfère attendre avant de sauter le pas. Prudent mais conscient des effets positifs, le chanteur n’a pas remis en question l’efficacité du vaccin : « Faites-vous vacciner si c’est nécessaire, s’il y a un danger pour votre vie, a-t-il d’ailleurs lancé aux téléspectateurs de CNews. C’est tout à fait normal. » Un discours plus mesuré que d'autres artistes...

Pete Doherty va travailler avec des détenus apprenant le dessin pour une exposition

S’il coule des jours un peu plus paisibles du côté d’Etretat, Pete Doherty prépare un nouveau projet artistique surprenant. L’enfant terrible du rock anglais sera au cœur d’une exposition de dessins en partenariat avec une prison de Glasgow, en Ecosse. D’après NME, l’artiste Joe Henry va utiliser les cours de dessin et de peinture de la prison de Barlinnie pour mettre en place une performance, dont le chanteur des Libertines sera le modèle et le sujet.

Les prisonniers seront invités à participer au projet à partir du mois prochain, l’établissement voulant exposer la diversité des cultures de ses détenus. Au total, onze dessins ou peintures seront finalement présentés dans le cadre de l’événement, aux côtés d’œuvres de Pete Doherty lui-même. Le chanteur n’est pas tout à fait étranger à l’environnement carcéral ayant lui-même effectué plusieurs séjours derrière les barreaux, généralement pour des infractions liées à la drogue.

L’événement Peter Doherty v. Barlinnie Prison aura lieu le 22 septembre prochain au Platform, à Glasgow, en présence du chanteur, qui enchaînera avec un DJ Set.

« J’ai toujours été un fan de Pete Doherty. Sa poésie et sa musique ont influencé toute une génération. Ses œuvres d’art ont la même énergie punk chaotique que sa musique et sont similaires dans leur style aux tableaux de Jean-Michel Basquiat. Cette exposition verra Pete sur une autre plateforme, derrière les barreaux de la prison la plus dure d’Écosse, Barlinnie. Il travaillera avec des artistes de médias mixtes, utilisant Doherty comme toile. Nous espérons qu’avec cet événement, il inspirera les artistes participants sur la voie de la guérison, et qu’il permettra à un public plus large de discuter de la réforme des prisons », a déclaré au NME Joe Henry.

Pete Doherty se prépare par ailleurs à remonter sur scène avec les Libertines, lors d’une tournée britannique à la fin de l’année. Le groupe devrait également sortir son quatrième album.

Leona Lewis défend Chrissy Teigen face aux accusations de cyber-harcèlement

Chrissy Teigen contre le reste du monde : suite du feuilleton. La mannequin, mise en cause pour son comportement sur les réseaux sociaux, où elle avait trop souvent pris l’habitude de harceler virtuellement celles et ceux qu’elle n’aimait pas, a été attaquée par le styliste Michael Costello ce mardi. Le créateur de mode, qui avait participé notamment à l’émission Project Runway, affirmait avoir été tellement harcelé par la femme de John Legend qu’il a songé au suicide. Mais tout va vite sur les réseaux sociaux et Leona Lewis est déjà arrivée à la rescousse. La chanteuse a, à son tour, accusé Michael Costello de l’avoir humiliée publiquement.

Invitée à un événement caritatif, la star devait travailler avec le styliste, choisi pour l’habiller lors de la soirée. Mais dès les premiers essayages, tout ne s’est pas passé comme prévu.

« J’étais très honorée de travailler avec lui, car j’adorais ses robes. Lorsque je suis arrivée à l’essayage, on m’a mise très mal à l’aise, car la robe était un échantillon [réservé pour les mannequins lors des défilés] et il était clair que lui et son équipe ne voulaient pas la modifier pour l’adapter à ma taille. C’était une surprise totale, car des semaines auparavant, on m’avait dit qu’ils feraient en sorte que la robe m’aille… Michael a refusé de se présenter. Il ne voulait plus m’habiller et il a abandonné ses engagements envers moi et le spectacle, ce qui m’a fait prendre conscience que je n’avais pas le corps requis [pour être modèle] », a expliqué l’artiste britannique dans une Story Instagram.

Cet épisode aurait contribué aux complexes profonds liés à son corps dont Leona Lewis assure souffrir. « J’ai dû travailler dur au fil des ans pour aimer mon corps. Je suis si fière de la façon dont les rondeurs sont célébrées aujourd’hui, mais à l’époque, c’était une autre histoire et il n’y avait pratiquement aucune représentation des femmes qui n’étaient pas d’une petite taille standard », a-t-elle ajouté, reconnaissant cependant que depuis, Michael Costello a évolué et adapte ses robes à toutes les tailles.

Pour autant, elle estime qu’il faut prendre en compte les excuses sincères de Chrissy Teigen. « Nous faisons tous des erreurs, je sais que j’en ai fait, mais pour le moment, je pense que lorsque les gens s’excusent (comme Chrissy) et montrent un remords sincère et s’engagent réparer leurs actes, nous devrions les soutenir et ne pas essayer de les frapper quand ils sont à terre », a-t-elle conclu.

Interrogé par E! Online, Michael Costello a réagi en affirmant qu’il n’avait jamais compris à quel point la chanteuse avait été affectée et il l’invite à discuter de la situation « en tête à tête ». 

Paris Jackson parle de la famille Jackson et de sa mère

Paris Jackson a décidé de tout dire. La fille du roi de la pop a été invitée par son amie Willow Smith, elle aussi «  fille de », pour parler de sa vie sous le feu des projecteurs, mais aussi de sa relation avec les membres du clan Jackson et avec sa mère, Debbie Rowe. La jeune femme de 23 ans, qui n’a jamais caché les troubles psychologiques dont elle souffre depuis des années, a notamment évoqué le choc de la mort de son père, en 2009, alors qu’elle avait 11 ans.

« Comment tu as fait pour continuer à avancer après avoir perdu ton père ? », lui a demandé Willow Smith dans le dernier épisode de Red Table Talk, sur Facebook. « Je ne sais pas, c’est arrivé comme ça. J’étais si jeune. Je ne faisais que suivre le mouvement et je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait, alors j’ai fait ce qu’on me disait de faire… Je n’avais pas vraiment de conseils », a révélé Paris Jackson, qui a fait plusieurs tentatives de suicide durant son adolescence.

« Beaucoup de gens ont des regrets lorsqu’ils tentent de se suicider, comme un regret de dernière minute. Il y a eu des fois où ça a été le cas et des fois où ça ne l’a pas été, j’étais contrariée que ça n’ait pas fonctionné. Mais je peux dire, plusieurs années plus tard, que je suis vraiment reconnaissante que ça n’ait pas marché. Les choses se sont améliorées », a-t-elle confié.

Pour la jeune femme, qui parle ouvertement de sa sexualité fluide, se faire comprendre par les autres membres de la famille Jackson, adeptes des témoins de Jéhovah, n’est pas simple. « Ma famille est très religieuse et beaucoup de choses, comme l’homosexualité, sont très taboues, alors ils n’aiment pas en parler, ce n’est pas vraiment accepté. Mais j’en suis arrivée à un point où je les respecte et j’ai de l’amour pour eux. Je respecte leurs croyances, je respecte leur religion. Ce que les gens pensent de moi ne me regarde pas », a expliqué celle qui est très proche de la mannequin Cara Delevingne.

Si ses relations avec la famille de son père sont compliquées, Paris Jackson avoue être aujourd’hui beaucoup plus en paix avec sa mère, Debbie Rowe, qu’elle n’a pourtant rencontrée que quand elle avait 15 ans. « C’est cool, d’apprendre à la connaître, de voir à quel point nous nous ressemblons. Découvrir le genre de musique qu’elle aime – elle aime vraiment la country et le folk – je lui envoie des trucs sur lesquels je travaille…. Nous nous ressemblons beaucoup. C’est juste cool de l’avoir comme amie. C’est très "chill", ce que j’adore, c’est le mot parfait pour la décrire… », a-t-elle conclu.

Debbie Rowe était l’assistante du dermatologue de Michael Jackson. Elle a été mariée à l’interprète de Bad de 1996 à 1999 et ils ont eu deux enfants ensemble, Paris et Prince, qu’elle a cessé de voir lorsqu’elle a divorcé de l’artiste. Au décès de Michael Jackson, Debbie Rowe a demandé la garde de ses enfants, qui ont été confiés à la mère du chanteur, Katherine Jackson​, comme il l’avait souhaité dans son testament.

Taxi Driver : Martin Scorsese pense toujours que le rouge gâche le film

Taxi Driver est considéré comme l'un des plus grands chefs d'oeuvre de Martin Scorsese. Alors que Scorsese réalisait récemment une série sur son amie Fran Lebowitz (Fran Lebowitz : si c'était une ville, parue sur Netflix début 2021), cette dernière s'est confiée au Los Angeles Times (via NME). Lors de cette interview, elle mentionne quelques discussions enregistrées sur le tournage de la série entre son ami et elle, et affirme que Scorsese n'a toujours pas digéré quelque chose d'inattendu, qui s'est produit lors du montage de son oeuvre de 1976.

Mais quelle est cette chose ? C'est, tout simplement, la couleur rouge. Scorsese est un perfectionniste, qui ne semble jamais satisfait de l'avancée de son travail : "Ce qui prend beaucoup de temps avec Marty, c'est le montage, car il n'est jamais convaincu que c'est terminé.", déclarait-elle. Cette "erreur" serait donc la faute du studio, qui ne lui a pas donné assez d'argent pour corriger la couleur rouge, que le cinéaste trouve "horrible". "Je peux vous garantir que si on ne lui avait pas retiré Taxi Driver, il serait toujours en train de le monter", assure-t-elle. Un détail pour nous, mais qui met toujours le réalisateur en colère... On peut comprendre que passer beaucoup de temps pour un projet, dont on est que partiellement satisfait, laisse un goût amer : "(quand il m'en parle), je lui réponds : 'Tu sais ce qui ne va pas dans Taxi Driver ? Rien.'", commente la célèbre auteure américaine.

De plus, cet incident n'a pas empêché le film de remporter la Palme d'or du Festival de Cannes en 1976, qui s'ajoute aux bons succès que le cinéaste avait déjà rencontrés deux et trois ans auparavant, avec Means Streets et Alice n'est plus ici. Taxi Driver devait par ailleurs peut-être avoir une suite. Au Festival du film de Marrakech, en 2018, Robert de Niro avait déclaré : "Pendant des années, je me suis demandé où en serait Travis Bickle aujourd'hui. J'en avais parlé à Marty et le scénariste, Paul Schrader, avait proposé quelque chose [...] mais ça n'a jamais abouti, nous n'avons pas réussi à trouver le bon truc." 

Pas de suite de prévue donc, pour Taxi Driver. Cependant la série des deux amis Scorsese-Lebowitz est disponible sur Netflix. À propos de son amitié avec le cinéaste, Lebowitz a déclaré : "Pour moi, les amitiés sont émotionnellement comme les histoires d'amour - mais je ne dis pas ça de manière érotique. Ni lui ni moi ne nous souvenons de l'endroit où l'on s'est rencontrés. Mais à chaque fois que je le voyais à une soirée, je passais la nuit à lui parler."

Autre projet attendu : Killers of the Flower Moon, dont le tournage a débuté en Oklahoma, mettant en vedette Robert de Niro et Leonardo DiCaprio. Ce serait, à ce jour, le film le plus coûteux de Scorsese.

Zoë Kravitz va réaliser son premier film, Pussy Island, avec Channing Tatum

Depuis 2007, Zoë Kravitz multiplie les succès en tant qu'actrice : elle a joué dans plusieurs sagas : X-Men le commencement, Divergente, Mad Max Fury Road... et a aussi cartonné à la télévision grâce à Big Little Lies. A 32 ans, la fille des artistes Lisa Bonet et Lenny Kravitz va passer à la réalisation, révèle Deadline, avec Pussy Island, un thriller qui sera porté par Channing Tatum. Elle en a coécrit l'histoire avec E.T. Feigenbaum, qui a récemment travaillé avec elle sur la série High Fidelity.

Le pitch ? Frida est une serveuse de cocktails, jeune et intelligente, qui a dans le viseur un homme riche et philanthrope ayant fait fortune dans les nouvelles technologies, Slater King (Tatum, donc). Quant elle parvient à intégrer son cercle intime et à être invitée sur son île privée, où le champagne coule à flots durant les nuits de fêtes, Frida sent bien que cet endroit cache quelque chose. Quelque chose qu'elle ne parvient par à percer. Quelque chose de terrifiant.

Zoë Kravitz précise au magazine qu'elle veut proposer le rôle principal féminin à une autre comédienne, afin de se concentrer pleinement sur la réalisation du film, et qu'elle avait "Chan" en tête en écrivant son rôle : "C'était mon premier choix. Je le connaissais de Magic Mike et de ses shows en live, et je sentais qu'il était un vrai féministe. J'avais envie de travailler avec quelqu'un qui a un vif intérêt pour ce sujet." Elle évoque aussi son expérience enrichissante sur la série High Fidelity en tant que scénariste et productrice, qui lui a donné envie de passer derrière la caméra ("C'était un apprentissage incroyable sur la façon de raconter une histoire") et analyse enfin le titre provocateur de ce premier film, Pussy Island, qu'on peut traduire par "l'île des minous". "Ce titre signifie plein de choses. J'ai commencé à écrire cette histoire en 2017. En tant que femme en général, et aussi dans cette industrie, j'ai vu des comportements assez sauvages de la part du sexe opposé. Ce titre était donc une sorte de blague au début, faisant allusion à cet endroit où les gars pourraient aller, ramener des filles, faire la fête et s'envoyer en l'air. Mais ça fait aussi allusion à notre temps, où nous clamons que nous ne voulons plus vivre comme ça, en terme de politique et de sexualité. Les gens évoluent, les choses changent, mais il peut rester un mauvais goût lié aux actions néfastes de certains dans le passé. Le titre fait référence à cela, et en même temps, c'est un terrain de jeu, comme le film qui sera un terrain de jeu sur plein d'aspects. J'aime le fait que ce titre évoque tout cela à la fois, qu'il y ait un vrai sens derrière."

Netflix : Jennifer Lopez jouera dans Atlas

Après avoir signé récemment un contrat monstre avec Netflix, Jennifer Lopez s’apprête déjà à produire et à jouer dans le thriller de science-fiction Atlas, avec Brad Peyton, le metteur en scène de Rampage, à la réalisation.

Le film suit Atlas, jouée par Jennifer Lopez, une femme qui se bat pour l'humanité dans un futur où une intelligence artificielle a décrété que le seul moyen de mettre fin à la guerre est de mettre fin à l'humanité. Pour déjouer les plans de cette IA de malheur, Atlas doit travailler avec la seule chose qu'elle craint le plus… une autre intelligence artificielle.

Cette annonce s’inscrit donc dans le cadre du partenariat récemment annoncé entre Nuyorican Productions, société de production de Jennifer Lopez, et Netflix qui comprend une liste de films, de séries télévisées, de contenus scénarisés et non scénarisés, en mettant l'accent sur des projets qui soutiennent les femmes : actrices, écrivaines et réalisatrices.

Les deux premiers projets annoncés avec Jennifer Lopez au casting sont The Mother qui sera réalisé par Niki Caro (la réalisatrice de Mulan) et The Cipher, une adaptation de l’ouvrage éponyme d'Isabella Maldonado.

Bande-annonce d'Un espion ordinaire avec Benedict Cumberbatch

Un espion ordinaire s'intéresse à l'histoire vraie de l'homme d'affaires Greville Wynne et de sa source russe Oleg Penkovski dit "Ironbark" : celui-ci a aidé la CIA à pénétrer le programme nucléaire soviétique durant la Guerre froide, ce qui mit fin à la crise des missiles de Cuba. Découvrez les premières images de ce thriller qui s'annonce prenant et efficace.

Au cinéma le 23 juin en France, le film d'espionnage réalisé par Dominic Cooke (Sur la plage de Chesil), sur un scénario de Tom O’Connor (Hitman & Bodyguard), met au premier plan Benedict Cumberbatch. Après La Taupe et Imitation Game, l'acteur poursuit ainsi cette veine de récits d'espionnage historiques. Autour de Benedict Cumberbatch, le casting est également composé de Rachel Brosnahan et Jessie Buckley.

16 juin 2021

Mathilde Seigner amère sur la saga Camping

Les Français peuvent de nouveau goûter au plaisir des salles obscures. Fermées pendant six mois, celles-ci ont rouvert leurs portes le 19 mai dernier. Une bonne nouvelle pour Josiane Balasko et Mathilde Seigner, qui font leur retour sur le grand écran ce mercredi 16 juin. Elles sont toutes les deux à l'affiche d'Un tour chez ma fille, la suite de la comédie à succès Retour chez ma mère. L'occasion pour elles de revenir sur leurs carrières respectives dans les colonnes du média belge Télépro. Grandes vedettes du cinéma, elles ont chacune à leur manière marqué l'Histoire du cinéma en participant à une saga. L'une avec la célèbre bande des Bronzés, l'autre avec celle de Camping. Mais ce n'est pas demain la veille que les fans de Mathilde Seigner la verront reprendre son rôle de Sophie Gatineau, qu'elle avait incarné en 2006 et 2009. La raison ? L'actrice de 53 ans s'est montrée très amère concernant cette comédie pourtant culte du cinéma français.

Interrogée sur une potentielle suite des Bronzés, Josiane Balasko ne s'est pas dite opposée au projet. En revanche, cela ne semble pas être à l'ordre du jour. "Il faudrait qu'on se dépêche quand même. Il n'y a pas de projet, il faut réussir à réunir tout le monde", a concédé l'irremplaçable Nathalie Morin. Mais de son côté, Mathilde Seigner se montre beaucoup moins emballée à l'idée de reprendre les traits de Sophie Gatineau. "Le Splendid, ce n'est pas pareil que Camping. Camping, pour moi, c'est non. Je n'ai pas fait le 3. Cela ne reviendra jamais avec moi, ça s'épuise à mort", a répondu de manière catégorique la compagne de Mathieu Petit.

Pourtant une suite de Camping pourrait bel et bien voir le jour. En mars 2021, Franck Dubosc avait en effet confié à Télé-Loisirs qu'il n'était pas opposé au projet, même si l'idée de faire le volet de trop l'inquiète. Mais quelle que soit sa décision, cela se fera sans Mathilde Seigner...

Monica Lewinsky signe un contrat de production avec la 20th Television


Après des années très difficiles, la vie semble s’améliorer pour Monica Lewinsky. D’après The Hollywood Reporter, l’ancienne stagiaire de la Maison Blanche a signé un contrat avec 20th Television pour proposer de nouveaux programmes. Monica Lewinsky est déjà au travail sur Impeachment : American Crime Story. Cet épisode de l’anthologie revient sur les événements qui ont conduit à l'impeachment de l’ex-président des Etats-Unis, Bill Clinton (interprété dans la série par Clive Owen), lorsqu’il a été accusé d’avoir une liaison avec sa stagiaire et qu’il a menti sous serment.

« Notre équipe a appris à connaître Monica grâce à sa participation à notre prochaine édition d’American Crime Story. Nous avons été très impressionnés par son instinct de productrice et son désir de porter à l’écran des histoires inédites et provocantes. Elle est formidable et passionnée par son travail, et nous espérons que cet accord mènera à de nombreux projets fructueux ensemble », a déclaré Karey Burke, présidente de 20th TV dans un communiqué relayé par la publication.

Monica Lewinsky n’a jamais caché qu’elle avait longtemps voulu vivre recluse, après une exposition médiatique non souhaitée et qui l’a traumatisée dans les années qui ont suivi l’affaire. Mais aujourd’hui, âgée de 47 ans, elle s’est réinventée en autrice et activiste, qui lutte activement contre le cyber-harcèlement et participe à des débats sur la protection de la vie privée. Son Ted Talk de 2015, intitulé The Price of Shame (Le prix de la honte), dans lequel elle revenait sur le scandale et sur ce qu’elle avait appris sur les autres et sur elle-même depuis, a été visionné plus de 10 millions de fois sur YouTube.

« Je m’intéresse aux histoires divertissantes, qui suscitent la réflexion et l’émotion, qui font avancer la conversation en explorant la condition humaine sous un angle inattendu. C’est ce qui m’enthousiasme dans la création d’Alt Ending Productions et dans la collaboration avec 20th Television. Ayant vu ma propre histoire détournée pendant de nombreuses années, je suis très intéressée par les voix ou les perspectives que nous n’entendons ou ne voyons pas habituellement. Elles regorgent d’un potentiel inexploité », a déclaré Monica Lewinsky dans un communiqué relayé par The Hollywood Reporter.