Une période difficile pour Kamala Harris. La vice-présidente des Etats-Unis a fait l'objet de menaces de mort. Le Secret Service, l'agence gouvernementale américaine qui s'occupe de la Sécurité intérieure, a récemment arrêté Niviane Petit Phelps, une infirmière de 39 ans, vivant à Miami Gardens, en Floride. Cette dernière est soupçonnée d'avoir menacé de mort l'ancienne sénatrice de Californie dans une série de vidéos envoyées à son mari incarcéré, via une application permettant aux détenus de communiquer en vidéo avec leurs familles. "Niviane Petit Phelps a sciemment et volontairement menacé de tuer et d'infliger des lésions corporelles à la vice-présidente des États-Unis", fait savoir une plainte déposée auprès d'un tribunal américain.
Dans ces vidéos, retenues comme preuves, Niviane Petit Phelps aurait affirmé : "Kamala Harris, tu vas mourir. Tes jours sont déjà comptés", ou encore "Je vais au champ de tir. Je jure devant Dieu, aujourd'hui est le jour où tu vas mourir". L'un des enregistrements, réalisé en février, coïncide avec une période où l'infirmière a déposé d'une demande de port d’arme dissimulée. Dans le même temps, la femme de 39 ans continuait de s'entraîner dans un centre de tir. Selon l'enquête menée par le Secret service, Niviane Petit Phelps était en colère que Kamala Harris soit devenue vice-présidente des Etats-Unis, estimant qu'elle n'était "pas réellement noire". Elle reprochait également à la collaboratrice de Joe Biden d'avoir mis la main de manière irrespectueuse sur son sac à main, au lieu de la Bible, au moment de la cérémonie d'investiture.
Ce n'est pas la première fois que Kamala Harris reçoit des menaces de cet ordre. En mars dernier, un homme a été arrêté devant le Number One Observatory Circle, sa résidence officielle à Washington. L'individu était muni d'un fusil-mitrailleur. Fort heureusement, Kamala Harris et son époux, Douglas Emhoff, n'étaient pas présents au moment de l'intrusion, la bâtisse subissant alors des travaux de rénovation. La vice-présidente américaine n'est pas la seule à être prise pour cible. Joe Biden a également reçu des menaces. En mars dernier, un jeune américain a notamment été arrêté après avoir affirmé qu'il voulait tuer par balle le président américain.