01 avril 2021

Le chanteur Patrick Juvet est mort à l'âge de 70 ans

Chanteur, compositeur mais aussi mannequin, Patrick Juvet est décédé à l'âge de 70 ans. C'est Yann Ydoux l'agent de l'artiste originaire de Montreux, en Suisse, qui l'a annoncé à l'AFP.  Son corps a été retrouvé dans un appartement à Barcelone. Les causes du décès ne sont pas encore établies. "Il y aura une autopsie, je l'avais eu au téléphone il y a trois jours, je l'avais trouvé bien", a indiqué son agent. 

Premier prix du conservatoire de Lausanne, Patrick Juvet s'installe en France au début des années 1970 où Eddie Barclay produit son premier 45 tours, "Romantiques pas morts". Après le succès de "La Musica", qui se vend à plus de 300.000 exemplaires, il compose pour Claude François l'un de ses plus grands tubes, "Le lundi au soleil".

Candidat de son pays à l'Eurovision en 1973, où il termine à la 13ème place, Patrick Juvet entre dans la légende de la musique disco deux ans plus tard grâce à la chanson "Où sont les femmes ?", extraite de l'album Paris By Night, réalisé en collaboration avec Jean-Michel Jarre.

Patrick Juvet poursuit sa carrière entre les Etats-Unis et la France, avec notamment l’album Lady Night et la bande originale du film de David Hamilton Laura, les ombres de l’été. Dans les années 1980, il connait plusieurs échecs commerciaux, alors qu’il sombre dans l’alcool et la drogue. Une période sombre qu’il raconte dans sa biographie, Les Bleus au cœurs, parue en 2005.

Ces dernières années, il avait rebondi en participant à plusieurs reprises au spectacle Âge tendre, la tournée des idoles. aux côtés de Dave, Sheila, Michèle Torr ou encore Stone et Charden. "Patrick avait encore plein de projets, notamment un nouvel album en tant que compositeur", indique son agent.

31 mars 2021

Kendall Jenner : après les menaces de mort d'un déséquilibré, un forcené est sorti nu de sa piscine

Kendall Jenner est mannequin et fait partie du clan Kardashian, elle a donc l'habitude d'être sous l'oeil du public. Néanmoins ces dernières semaines, la beauté brune de 25 ans est soumise à une somme de stress aussi inédite qu'insupportable. Des sources policières ont ainsi rapporté au site américain TMZ qu'un homme âgé de 27 ans s'était rendu sur la propriété de Kendall à Los Angeles aux environs de 2 heures du matin ce dimanche 28 mars et avait commencé à frapper aux fenêtres en hurlant le nom de la star. Kendall Jenner - qui était chez elle au moment des faits - s'est réfugiée dans une pièce sécurisée tandis que son équipe se chargeait d'interpeller l'homme qui venait de se déshabiller intégralement pour plonger dans sa piscine.

TMZ affirme encore qu'il a été remis aux forces de l'ordre dépêchées sur place et qu'il a été arrêté pour délit d'intrusion. Il semble qu'heureusement l'intrus n'ait à aucun moment été en contact avec la soeur cadette de Kim Kardashian. Néanmoins après six heures seulement passées derrière les barreaux, il a été relâché.

Depuis cette intrusion, la grande soeur de Kylie Jenner aurait musclé encore son service de sécurité, et la belle semble désormais encline à se trouver un nouveau nid. Il faut dire que ce n'est pas le seul déséquilibré dans la vie de Kendall Jenner en ce moment. Les avocats de la top-model se sont en effet présentés devant le tribunal lundi pour obtenir une ordonnance de non-communication temporaire contre un autre homme. Ce dernier qui souffre de désordres mentaux a révélé à la police qu'il voulait tuer Kendall Jenner avant de mettre fin à ses jours.

Malik Bowker avait traversé les Etats-Unis et avait prévu d'acheter une arme de façon illégale pour mettre son plan à exécution. Pour l'heure Malik Bowker a été placé "temporairement" dans une unité psychiatrique "d'un hôpital local", mais "il pourrait bientôt sortir". De quoi plonger la tante de Stormi dans "une intense détresse émotionnelle". Cette dernière - qui a affirmé ne pas connaître le prévenu - se dit logiquement "terrorisée à l'idée qu'il vienne la chercher après sa sortie de l'hôpital". Le juge a donc accordé une injonction temporaire : Malik Bowker doit rester à 91 mètres de Kendall Jenner en toutes circonstances et tout le temps. Au vu des circonstances, cela paraît toujours trop près...

Donald et Melania Trump plus intouchables : un juge ouvre la boîte de Pandore

La disgrâce continue pour Donald et Melania Trump et, cette fois-ci, leurs anciens collaborateurs pourraient bien les enfoncer davantage. Dans une nouvelle décision rendue ce mardi 30 mars, comme l'a confirmé le site d'informations Politico, un juge fédéral a décrété que l'accord de confidentialité signé par les employés de l'ex-président des États-Unis (embauchés dès sa première campagne en 2016) était irraisonnable sur le plan légal ou encore "inapplicable." En raison, d'abord, d'un "langage vulgaire et passe-partout" faisant de ce contrat vague et donc invalide en vertu du droit des contrats de New York.

"Quant à la portée de la disposition, elle est - en pratique - illimitée. ... Par conséquent, les employés de la campagne ne sont pas libres de parler de quoi que ce soit concernant la campagne", a développé le juge Paul Gardephe dans sa décision. En d'autres termes : "la disposition de non-divulgation est donc beaucoup plus large que nécessaire." Une muselière pour les anciens collaborateurs de Donald et Melania Trump désormais envolée. La porte est donc ouverte à toutes les confidences et, sans aucun doute, à d'autres ennuis. Stéphanie Winston Wolkoff sera sans doute ravie : en 2020, elle a revendiqué le droit d'évoquer publiquement les coulisses de l'administration Trump, dont elle a fait partie, en parlant notamment sans tabou au sujet de l'ex-First Lady.

Leur rencontre a eu lieu en 2016, lorsque Stéphanie Winston Wolkoff a été nommée conseillère non rémunérée de l'ex-mannequin slovène, à la suite de la victoire de Donald Trump face à Hillary Clinton. Ex-directrice des relations publiques pour le magazine Vogue, elle devait alors aider Melania Trump à emmenéager à la Maison Blanche, tout en la conseillant sur son portefeuille politique. Deux ans plus tard, leur collaboration a volé en éclats.

Stéphanie Winston Wolkoff a été limogée, impliquée dans un scandale lié à la cérémonie d'investiture du prédécesseur de Joe Biden. Le New York Times a accusé la proche conseillère de l'ancienne FLOTUS d'avoir empoché 1,44 millions d'euros pour cet événement. Deux ans après avoir claqué la porte du 1600 Pennsylvania Avenue - et alors qu'elle espérait conserver une relation complice avec Melania Trump - Stéphanie Winston Wolkoff était de retour sur le devant de la scène... avec un livre explosif au sujet de l'ex-Première dame.

Meghan Markle et Harry laissent une adolescente bouche bée

Meghan Markle et Harry ont fait une heureuse. À l'occasion du mois des femmes aux États-Unis, le couple a récemment surpris une adolescente en apparaissant à l'écran lors d'une séance de mentorat réalisée sur la plateforme Zoom. Selon les informations de People, la surprise a été mise en place par l'association LA Works et la fondation I have a dream qui oeuvrent pour favoriser l'accès des plus jeunes à l'enseignement supérieur. Déborah Brutchey, la présidente de l'organisation LA Works, a déclaré que l'adolescente était "vraiment émue", par la "compassion, humilité et sagesse" des parents du petit Archie.

"Elle était surprise et excité de s'être entretenue avec le duc et la duchesse" a déclaré Déborah Brutchey, "Elle les connait bien, elle en sait beaucoup sur eux et avait suivi un peu l'histoire de Meghan. Elle est donc très fière d'avoir eu l'occasion de leur parler". Un entretien qui a remotivé la jeune femme dans ses ambitions professionnelles. "C'était vraiment important pour elle parce qu'ils ont vu son potentiel en quelques minutes, ce qui lui a fait oublier les dommages qu'avaient causé un ancien professeur", a-t-elle assuré.

Selon les propos de Déborah Brutchey, l'entretien de Meghan et Harry avec la jeune femme a eu un véritable "impact et va l'inspirer pour toujours". Un entretien inoubliable, tant pour l'adolescente que pour les associations LA Works et I have a Dream. "Le fait que le duc et la duchesse partagent leur compassion et leur sagesse avec une jeune fille de la fondation a contribué à établir en elle une nouvelle confiance et nous rappelle à tous qu'il ne faut que quelques minutes pour changer la vie d'une personne pour toujours". De plus, l'adolescente a pu avoir un tendre souvenir de cette journée mémorable. En effet, au cours de leur entretien, Meghan Markle et Harry avaient repéré des tournesols en guise de décoration dans la chambre de la jeune femme. Quelques jours plus tard, cette dernière recevait de nouvelles fleurs de la part du couple.

Kirsten Dunst et Jesse Plemons attendent leur deuxième enfant

Et de deux pour Kirsten Dunst et son fiancé Jesse Plemons. C’est ce que dévoile la couverture du prochain numéro du magazine W. On y découvre la star avec un ventre très rond, dans ce numéro réalisé par Sofia Coppola, qui l’a dirigée sur le film qui a permis à l’enfant star de passer le cap de l’âge adulte au cinéma dans The Virgin Suicides.

Kirsten Dunst a déjà un enfant de 2 ans, Ennis, né de son union avec sa co-star de la série Fargo. Pour cette session de photos qui s’est apparemment avérée épuisante pour l’actrice, il a fallu s’organiser autour de sa grossesse, comme elle l’a révélé : « A chaque fois, on me demandait de poser par terre. Je disais "Mais attendez, je ne peux pas me lever là" ».

Kirsten Dunst s’est également livrée sur sa relation intime avec Sofia Coppola. Les deux stars ont collaboré sur deux films, outre The Virgin Suicides : Marie Antoinette, en 2006 et The Beguiled, en 2017.  « C’est tellement beau d’avoir ce genre d’amitié où l’on s’est vu avoir des enfants. Il y a peu de collaborations, pour être honnête, où cela dure, où quelqu’un vous connaît depuis aussi longtemps et qui n’est pas de votre famille », a-t-elle expliqué.

Kirsten Dunst et Jesse Plemons seront tous les deux à l’affiche du Pouvoir du Chien, une adaptation du roman éponyme de Thomas Savage, réalisée par Jane Campion. Le film sera disponible sur Netflix avant la fin de l’année.

Balle Perdue sur Netflix : le film d’action français aura une suite

Première réalisation de Guillaume Pierret, Balle Perdue a connu un joli succès à sa sortie en 2020 sur Netflix, en France mais aussi à l’international. Le film d’action s’est hissé à la deuxième place du top 10 des films en langue non anglaise les plus vus sur la plateforme aux États-Unis.

Ce rayonnement à la française a convaincu Netflix d’offrir une suite à Balle Perdue pour 2022, comme l’ont annoncé Sara May, Directrice des acquisitions et des co-productions de films Netflix France, et Sabri Ammar, Responsable des relations presse films Netflix France, lors d’une conférence de presse destinée aux journalistes.

Cette nouvelle n’a rien d’étonnant quand on sait qu’Alban Lenoir avait révélé à PRBK/Films Actu l’année dernière que Guillaume Pierret avait déjà des idées pour un second long-métrage : "Dès l'écriture, c'était l'idée. On voyait ça comme une franchise. On l'imaginait comme cela dès le début sans savoir qui allait distribuer le film".

Pour rappel, Balle Perdue racontait l’aventure de Lino, un génie de la mécanique recruté par la police pour neutraliser des go fast. Par malchance, lors d’une mission il se retrouve accusé d’un meurtre. Il va alors tout tenter pour retrouver une balle perdue dans une voiture disparue, seule preuve de son innocence.

Balle Perdue, qui réunit Alban Lenoir, Nicolas Duvauchelle, Rod Paradot, Stéfi Celma, Pascale Arbillot, Sébastien Lalanne et Ramzy Bedia, est donc la première franchise française de films sur Netflix. Grâce au succès des longs-métrages français à l’international, Netflix n’exclut pas de développer d’autres franchises autour de ces longs-métrages, comme l’a expliqué Sara May :

"On peut penser à la série Braqueurs, qui est une extension du film Braqueurs de Julien Leclercq. Balle Perdue a en effet une résonance internationale et appelle à un deuxième opus. Entre temps, on va lancer deux nouveaux films de genre notamment. A chaque opportunité qu’on aura de développer une franchise de films français, on le fera".

Une nouvelle bande-annonce pour le spin-off de Saw, Spirale avec Chris Rock et Samuel L. Jackson

Quatre ans après Jigsaw, un imitateur du sadique tueur au puzzle fait son arrivée dans le spin-off Spirale : L'Héritage de Saw. Mis en scène par Darren Lynn Bousman, à qui l'on doit les épisodes 2, 3 et 4 de la célèbre saga, le film est porté par Chris Rock, Samuel L. Jackson, Max Minghella et Marisol Nichols. 

Dans ce 9ème film de la franchise, le lieutenant Ezekiel "Zeke" Banks (Rock) et son nouveau partenaire enquêtent sur une série de meurtres macabres dont le mode opératoire rappelle étrangement celui d’un tueur en série qui sévissait jadis dans la ville. Pris au piège sans le savoir, Zeke se retrouve au centre d’un stratagème terrifiant dont le tueur tire les ficelles.

Grand fan de la saga d'origine, Chris Rock a pitché son idée de spin-off à Lionsgate. Séduits, les producteurs lui ont proposé de produire le film avec eux et de collaborer au scénario aux côtés des scénaristes de Jigsaw, Pete Goldfinger et Josh Stolberg.

A l'annonce du projet, Darren Lynn Bousman a précisé que le long-métrage allait être plus sanglant que les précédents. Ce que semble déjà confirmer cette nouvelle bande-annoonce dans la lignée des premiers films de la franchise. 

Ce thriller horrifique aux accents de Seven devrait sortir le 19 mai au cinéma.

Star Wars -The Bad Batch sur Disney+ : la nouvelle série animée dévoile sa bande-annonce

Introduits dans la septième saison de The Clone Wars, proposée en exclusivité sur Disney+, les soldats expérimentaux de l’unité Clone Force 99 font leur grand retour dans une toute nouvelle série animée, Star Wars : The Bad Batch !

Se déroulant peu après la Guerre des Clones, la série suivra les aventures inédites de l’escouade, tandis que la fin du conflit les oblige à se trouver un tout nouveau rôle au sein de l’armée républicaine. La série est notamment produite par Dave Filoni, considéré par de nombreux fans comme l’héritier de George Lucas, également aux manettes de The Mandalorian.

Proposé dès le 4 mai prochain, journée annuelle de célébration Star Wars ("May the Fourth"), le premier épisode de la série sera exceptionnellement plus long que les autres : une durée de 70 minutes est en effet annoncée par la plateforme !

La présence de personnages iconiques est bien entendu espérée par les fans de l’univers Star Wars. On sait d'ores et déjà que Fennec Shand, la tueuse à gages introduite dans The Mandalorian, apparaîtra sous des traits plus jeunes (son interprète dans la série live-action - Ming-Na Wen - est confirmée pour le rôle). Le Grand Moff Tarkin sera également de la partie, comme le confirme la nouvelle bande-annonce de la série à découvrir ci-dessus.

La série animée Star Wars : The Bad Batch est à découvrir en exclusivité sur Disney+ dès le 4 mai prochain.

Star Wars : George Lucas explique la signification des couleurs dans la saga

Un sabre laser rouge pour Dark Vador. Une lame verte pour Luke Skywalker. Une peau blafarde et une cape noire pour l'Empereur Palpatine. Des uniformes verts et bruns pour les soldats de l'Alliance Rebelle...

Dans la galaxie lointaine, très lointaine de George Lucas, aucun détail ne semble avoir été laissé au hasard, et l'univers visuel bâti au fil des épisodes par le papa de la saga Star Wars est particulièrement riche en symboles.

En effet, ainsi que le cinéaste l'explique en détail dans le commentaire audio du Retour du Jedi, les couleurs arborées par les différents personnages des films sont loin d'être anodines. Elles permettent d'explorer leur cheminement intérieur, leur psychologie, et surtout de déterminer le camp auquel ils appartiennent.

"La couleur joue un rôle extrêmement important dans tous ces films", explique ainsi Lucas. "Vous savez, le rouge signifie le mal - le sang rouge, le diable rouge. Le rouge est la couleur qui met l'accent sur les méchants. Les méchants existent surtout dans un monde noir et blanc. Les bons vivent dans un monde organique qui est soit dans les marrons - des marrons clairs, des fauves - soit dans les verts, avec le ciel bleu, etc."

Le contraste dont parle ici George Lucas se confirme évidemment dans les couleurs des sabres laser maniés par les personnages (rouges pour les Sith, verts ou bleus pour les Jedi), mais pas seulement.

En effet, lorsqu'on s'attarde un peu sur la question, on retrouve facilement cette opposition entre la couleur et l'absence de couleur un peu partout dans la saga, jusque dans les tenues vestimentaires des personnages, et même les lieux dans lesquels ils évoluent.

"Les bons sont verts et marron, les méchants sont noirs et blancs. Cela est surtout lié à ce sentiment philosophique d'un monde des absolus", confirme Lucas. "Un monde mécanique où les choses sont rigides et absolues. Elles sont en noir et blanc, en opposition à un monde organique, où tout est plus naturel."

En évoquant cette dichotomie entre le noir et blanc et les couleurs organiques, George Lucas esquisse en réalité l'un des thèmes principaux de sa célèbre saga : une lutte entre le bien et le mal, qui prend souvent la forme d'un combat entre la nature et l'industrie. 

En effet, dans Star Wars, il est fréquent (pour ne pas dire systématique) d'assister à de grandes batailles entre des peuples plutôt rustiques ou primitifs (les Ewoks, les Wookies ou les Gungans) et des armées de droïdes ou de clones vêtus d'armures blanches.

Dès la trilogie originale, on peut ainsi constater que les Rebelles trouvent refuge dans des milieux sauvages ou verdoyants comme les jungles du Yavin IV ou la forêt d'Endor, tandis que les troupes de l'Empire logent dans les entrailles ténébreuses d'une étoile artificielle.

Pour le dire autrement, George Lucas semble envisager le bien comme quelque chose de pluriel, de vivant, de coloré. Quant au mal, il le perçoit plutôt comme une entité binaire, en noir et blanc, mécanique, et radicale.

"Si tu n'es pas avec moi, alors tu es contre moi", déclare ainsi Anakin à Obi-Wan, lorsqu'il passe du Côté Obscur dans l'épisode III de la prélogie. Et son ancien maître de lui répondre aussitôt : "Seuls les Sith sont aussi absolus."

Mort de Gérard Filipelli, alias Phil des Charlots

Gérard Filipelli fait la rencontre de Jean Sarrus et de Gérard Rinaldi en 1965 et devient leur régisseur son sur le groupe musical qu'ils forment avec Luis Rego, Jacques Dautriche et Donald Rieubon : Les Problèmes. Ils s'associent ensuite avec divers chanteurs, dont Antoine, en 1966.

Lorsque Les Problèmes évoluent pour devenir Les Charlots, Dautriche puis Donald Rieubon quittent le groupe, William Olivier le rejoint puis s'en va, et c'est finalement Jean-Guy Fechner (frère du producteur Christian Fechner, alors manager des Charlots) qui devient le nouveau membre. Quant à Filipelli, il est recruté comme guitariste solo.

Lorsque Les Charlots se lancent au cinéma, Gérard Filipelli dit "Phil" fait donc logiquement partie de l'aventure, et apporte un personnage un peu lunaire dans la bande. Souvent le nez en l'air, insouciant et rêveur.

Il sera de l'aventure Charlots pour quinze longs métrages de cinéma tournés entre 1971 (La Grande java) et 1992 (Le Retour des Charlots). On retrouve au coeur de cette période de capes et d'épées (Les Quatre Charlots mousquetaires et A nous quatre cardinal !), un film de sport (Les Fous du stade), des films de bidasses (Les Bidasses en folie, entre autres), un film d'espionnage (Bons baisers de Hong-Kong) ou encore une comédie sociale (Le Grand bazar).

On a aujourd'hui un peu oublié le phénomène qu'ont représenté les Charlots dans les années 70, apportant un humour absurde, des chansons fantaisistes (parfois même grivoises) et leur jeunesse à la télévision et au cinéma français. A cette époque, leurs comédies avaient un succès fou, international, et leurs films étaient attendus impatiemment par un public de fidèles.

Gérard Filipelli est le second membre des Charlots à décéder après Gérard Rinaldi, souvent décrit par ses camarades comme le meneur de la bande.