09 septembre 2024

Selena Gomez : la triste raison pour laquelle elle ne pourra jamais tomber enceinte

32 ans et milliardaire ! Il y a quelques jours, Selena Gomez est rentrée dans le classement Bloomberg Billionaires Index des 500 personnalités les plus riches du monde. L'analyse révèle que sa fortune s'élève à 1,3 milliard de dollars et que la majeure partie de celle-ci (80 % environ) provient des recettes de Rare Beauty, la ligne de cosmétiques qu'elle a lancée il y a maintenant cinq ans. Sa plateforme Wondermind, dédiée à la santé mentale, a également contribué à faire de l'ancienne star des écuries Disney, une business woman aguerrie.

"Selena n'est pas seulement une pop star. C'est une femme d'affaires aux multiples facettes, dont les sources de revenus diverses contribuent à son patrimoine net impressionnant", a déclaré Stacy Jones, fondatrice et directrice générale de l’agence de branding américaine Hollywood Branded à Bloomberg. Si la chanteuse qui a décidé de mettre sa carrière musicale en pause pour se consacrer à l'acting est une jeune femme accomplie, sur le plan personnel, l'ancienne meilleure amie de Demi Lovato a récemment appris une nouvelle qui l'a mise à terre.

Le 7 décembre 2023, Selena Gomez officialisait avec son nouveau compagnon, Benny Blanco. Plusieurs années après avoir collaboré sur un morceau, les deux musiciens ont décidé de passer la deuxième en s'affichant sur les réseaux sociaux. Depuis, TMZ a laissé entendre que l'ex de Justin Bieber allait prochainement se marier, puisqu'elle portait une alliance dans les rues de Los Angeles, début septembre. La suite logique serait donc de faire un enfant. Un souhait que son nouveau compagnon a exprimé le 14 mai dernier dans l'émission The Howard Stern Show. "Je veux avoir des enfants. C'est le prochain objectif que je dois atteindre. Je veux une tonne d'enfants. J'ai beaucoup de neveux et nièces. J'aime être entouré des enfants", avait-il confié. Malheureusement, ce souhait pourrait être compromis. Dans les colonnes du prochain numéro de Vanity Fair, Selena Gomez s'est confiée sur son incapacité à être enceinte. "C'est la première fois que j'en parle", a-t-elle confié au journal américain.

"Malheureusement, je ne pourrai pas porter d'enfants. J'ai trop de soucis médicaux qui pourraient potentiellement mettre le bébé en danger et moi-même", a-t-elle ajouté. Loin d'être fataliste, la chanteuse qui a fêté ses 32 ans, a confié qu'elle espérait tout de même devenir maman, grâce aux progrès de la science. Loin de se laisser abattre, celle qui est à l'affiche d'Emilia Pérez, de Jacques Audiard, reste donc optimiste. "Je pensais que ça allait se passer comme pour toutes les autres mamans. Mais je me sens bien. Je pense que c'est une bénédiction que des personnes puissent devenir parents, grâce à la GPA ou en adoptant. J'ai ces deux possibilités-là", a-t-elle confié, avant de conclure : "Ça sera sûrement différent. Mais, en fin de compte, je m'en fiche, car je me dirai : 'C'est mon bébé'". Positive, coûte que coûte.

Clovis Cornillac revient sur ses débuts dans la comédie

Du haut de ses 56 ans et plus de quarante ans de carrière, Clovis Cornillac se sent « apaisé ». L’acteur, qui fera son grand retour au théâtre cette semaine avec Dans les yeux de Monet, au théâtre de la Madeleine à Paris, est revenu sur ses débuts précoces à seulement 13 ans. Fils d’un metteur en scène et d’une actrice, il avait de quoi bien démarrer dans le milieu de ses parents. Son premier rôle a d’ailleurs été aux côtés de sa mère, Myriam Boyer, dans la série L’enfance de Pierrot en 1982. Pourtant, Clovis Cornillac s’imaginait un bien autre destin avant de forger son propre succès.

« Je pensais plutôt que j’allais mener une vie de saltimbanque, dans une caravane, à faire du théâtre de rue, sans pouvoir toujours manger à ma faim », a-t-il avoué à La Tribune dimanche dans un entretien publié le 8 septembre. Heureusement, l’acteur, qui s’est vite lancé dans le théâtre, a finalement eu « beaucoup de chance » en étant « repéré dans la rue à 14 ans pour incarner le rôle principal dans le film Hors-la-loi de Robin Davis ».

C’est donc à l’adolescence que Clovis Cornillac, qui se voyait déjà « vivre dans le monde des adultes », a abandonné ses études au profit de sa carrière dans l’industrie du divertissement. Une décision qu’il ne regrette pas, malgré un « complexe qui dure encore » sur ses « fautes » à l’écrit et qui trahit son départ précoce du système scolaire.

Or, bien des années plus tard, après avoir « traversé beaucoup de choses », Clovis Cornillac affirme s’être « senti gâté par la vie » et continue paisiblement de vivre de son art. « Aujourd’hui, à 56 ans, je ressens une sorte d’apaisement », a-t-il déclaré. « Je ne suis plus dans ce besoin de me prouver que je suis capable d’explorer tous les rôles. Seuls les projets sont mes leitmotivs. Cet apaisement me donne une liberté folle pour laisser libre cours à la créativité sans plus aucun parasite autour de moi. »

Elle MacPherson se livre au sujet de son combat contre l’alcoolisme

Elle MacPherson lève le voile sur son passé trouble. Dans son autobiographie Life, Lessons, and Learning to Trust Yourself, parue cette semaine en Australie, l’ex-top modèle de 60 ans révèle un long combat contre l’alcoolisme qu’elle avait toujours caché. Une addiction qu’elle a surmontée il y a plus de 20 ans, mais dont le souvenir reste vivace.

En effet, elle avait l’habitude de boire des shots de vodka jusqu’à « perdre connaissance » une fois ses fils Flynn et Cy, aujourd’hui âgés de 26 et 21 ans, couchés. « Le père de mes enfants, Arpad Busson, vivait dans un autre pays et n’était à la maison que le week-end », a-t-elle expliqué au micro de l’émission de radio australienne Carrie & Tommy. « J’étais seule avec les enfants et c’est ce que je faisais. »

Celle qu’on surnommait « The Body » (comprenez « le corps parfait ») à l’apogée de sa carrière a également révélé qu’elle se faisait vomir trois fois avant de se coucher pour tenter d’éliminer l’alcool de son organisme. « Je pensais que si je vomissais, je n’aurais plus d’alcool dans mon système », a poursuivi Elle MacPherson. « C’est complètement dingue, non ? »

Au final, l’ex-reine des podiums attribue son alcoolisme et ses comportements obsessionnels à une tentative de se protéger du monde extérieur. Et c’est aux alcooliques anonymes qu’elle doit de s’être tirée de cette très mauvaise passe. Comme quoi même les vies qui semblent les plus parfaites cachent parfois de lourds fardeaux.

Jenna Ortega ne veut pas que le rôle de James Bond revienne à une femme

Jenna Ortega ne voit pas trop l’intérêt de faire des remakes au féminin de films cultes dont les héros sont des hommes. Lors d’une interview avec MTV aux côtés de sa partenaire de Beetlejuice Beetlejuice, Catherine O’Hara, la star de 21 ans a donné son avis sur la tendance hollywoodienne, évoquant au passage l’interminable débat autour de l’identité du nouveau James Bond.

« J’adore qu’il y ait beaucoup plus de rôles principaux féminins de nos jours. Je trouve ça vraiment spécial. Mais nous devrions avoir les nôtres », a-t-elle déclaré. « Je n’aime pas quand c’est un spin-off - je ne veux pas voir une "Jamie Bond". Je veux voir une nouvelle badass. » Un point de vue que partage Barbara Broccoli, la productrice historique de la franchise James Bond.

« Je pense que le prochain James Bond sera un homme parce que je ne pense pas qu’une femme devrait jouer James Bond », avait-elle déclaré en 2021. « Je crois qu’il faut créer des personnages pour les femmes et pas seulement faire jouer des rôles d’hommes à des femmes. »

Heureusement, le cinéma n’a pas attendu une "Jamie Bond" pour offrir des personnages féminins dignes de 007. On pense notamment à Charlize Theron dans Atomic Blonde, Angelina Jolie dans Salt, ou encore Scarlett Johansson dans Black Widow. Sans oublier Rebecca Ferguson, saluée pour son rôle d’Ilsa Faust dans la franchise Mission Impossible.

Pour Théo Curin, la télé a longtemps été un « vieux rêve inaccessible »

Les défis, Théo Curin connaît. Amputé des quatre membres à l’âge de six ans suite à une méningite bactérienne, il est devenu nageur professionnel et multirécompensé. Il a décroché notamment deux médailles d’argent aux championnats du monde de natation handisport sur 100 m et 200 m nage libre à Mexico. Mais la télé, l’athlète paralympique n’osait même pas en rêver, comme il l’a raconté à l’occasion de la première diffusion ce lundi de « Slam » dont il a repris les manettes.

« Souvent, quand on est enfant, on a des rêves qui nous paraissent un peu inaccessibles. Je rêvais d’être animateur télé, mais je pensais que ça n’allait jamais arriver », confie-t-il à Gala.

La nouvelle tête de France télévision, qui anime également « T’es au top », un programme pour enfants sur France 4, estimait rédhibitoire le fait de venir « du fond de la Lorraine » et de ne connaître « personne dans ce milieu-là ». « Et puis, ma particularité fait aussi que ça peut être une barrière, donc c’était un vieux rêve encore inaccessible il y a quelques années », avoue-t-il.

À 24 ans, celui qui succède à Cyril Féraud, « un exemple dans le métier », a donc eu beaucoup de pression, « un mélange d’excitation et de stress, mais c’était génial, c’était un cocktail d’émotions de dingue ! »

Et pour se préparer, Théo Curin a beaucoup bûché. « J’ai regardé environ une centaine d’émissions de Cyril Féraud. Je me suis entraîné avec Mehdi Harbaoui, qui est mon producteur pour toutes les émissions que je fais pour France Télévisions. Il est venu chez moi jusque très tard, on a regardé des émissions, je m’entraînais dans mon salon à faire le lancement du jeu. C’était assez marrant. »

Celui qui a lancé la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques a également renoué avec ce qu’il connaît, en se préparant « comme quand je faisais de la compétition, en faisant de la visualisation, c’est-à-dire que j’ai fait en sorte que mon cerveau visualise le plus de choses possibles pour le jour J. » Il a ainsi pu « imaginer des milliers de scénarios, ce qui m’a permis d’être le plus tranquille possible. »

Nicole Kidman : Frappée par un drame, l’actrice a quitté la Mostra de Venise avant de recevoir son prix

Nicole Kidman ne risque pas d’oublier la 81e Mostra – un festival international du film qui se tient à Venise – puisqu’après avoir appris qu’elle allait y être honorée pour Babygirl, son dernier film, l’actrice a appris le décès de sa mère.

Présente à Venise, le 30 août dernier, pour présenter le film d’Halina Reijn qu’elle interprète aux côtés d’Antonio Banderas, la comédienne était d’abord rentrée à Nashville, où elle réside avec son époux Keith Urban, avant de reprendre l’avion vers l’Italie pour y recevoir son prix.

C’est là qu’elle a appris la triste nouvelle et a dû faire un aller-retour express, renonçant à assister à la cérémonie de clôture de la Mostra et à y recevoir une prestigieuse Coupe Volpi de la Meilleure actrice. C’est donc la réalisatrice de Babygirl qui est montée sur scène, a reçu le prix en son nom et a lu quelques mots écrits par Nicole Kidman, précise Première.

« Aujourd’hui, peu de temps après mon arrivée à Venise, j’ai appris le décès de ma courageuse et magnifique mère, Janelle Anne Kidman, y a révélé l’actrice. Je suis sous le choc. Mais ce prix est pour elle. Elle m’a façonnée, guidée et créée. Je suis reconnaissante de pouvoir prononcer son nom devant vous tous à travers Halina. La collision entre la vie et l’art est déchirante. J’ai le cœur brisé ».

Janelle Anne, la maman de Nicole Kidman, est décédée à l’âge de 84 ans. Elle était une ancienne professeure en école d’infirmière et membre du Women’s Electoral Lobby, un groupe féministe australien.

Smile 2 : Le fils de Jack Nicholson a son poster bien flippant

Fin 2022, Smile avait exploité à fond son concept dérangeant : des personnes victimes d'une malédiction voient des gens se mutiler/se suicider sous leurs yeux tout en leur souriant de leurs plus belles dents. Une psy (Susie Bacon, la fille de Kevin Bacon), se met à assister à ce genre de phénomènes terrifiants, alors elle va tenter de comprendre comment elle pourrait stopper ces visions de cauchemar.

On ne vous spoilera rien de plus ici, simplement que ce concept est assez efficace pour être décliné sur d'autres victimes. Le premier opus de Parker Finn ayant connu un joli succès dans les salles américaines, sa suite a rapidement été commandée par la Paramount, qui a engagé de nouveaux acteurs aux sourires ravageurs. La nouvelle héroïne est ainsi une star de la pop nommée Skye Riley (jouée par Naomi Scott de la version live d'Aladdin) et elle est entourée entre autres de Lukas Cage (vu récemment dans le remake de Road House avec Jake Gyllenhaal) et de Ray Nicholson, aperçu notamment dans Promising Young Woman et Licorice Pizza.

Un comédien de 32 ans qui n'est autre que le fils de Jack Nicholson. S'ils ont un air de famille indéniable, la ressemblance entre le jeune homme et la star de Shining (1980) n'est tout de même pas aussi frappante sur les photos du quotidien. L'équipe de Smile 2 l'a accentuée pour son poster en solo du film : une bonne idée pour jouer avec leur filiation, et associer immédiatement cette suite à ce classique du cinéma d'horreur dans l'esprit des spectateurs.

En lui demandant de reprendre l'une des pauses les plus célèbres de son père, et en surdécoupant l'image pour que son sourire soit exagérément carnassier, les créateurs de Smile insistent sur le sourire effrayant de Ray Nicholson. On reconnaît alors celui de Jack, qu'il avait effectué face à Wendy (Shelley Duvall) dans le classique horrifique de Stanley Kubrick dans la peau de Jack Torrance. Cela colle parfaitement à l'esprit de leur film d'horreur, tout en créant un lien évident avec Jack et l'un de ses rôles les plus célèbres... et les plus terrifiants.

Smile 2 sortira le 16 octobre au cinéma. Voici son synopsis, et sa bande-annonce :

À l’aube d’une nouvelle tournée mondiale, la star de la pop Skye Riley se met à vivre des événements aussi terrifiants qu’inexplicables. Submergée par la pression de la célébrité et devant un quotidien qui bascule de plus en plus dans l’horreur, Skye est forcée de se confronter à son passé obscur pour tenter de reprendre le contrôle de sa vie avant qu’il ne soit trop tard.

Wolf Man : la bande-annonce

Cela paraît remonter à une éternité, comme tout ce qui a eu lieu avant le confinement. Mais Leigh Whannell, acteur et co-scénariste de Saw, avait brillamment revisité le mythe de l'Homme Invisible en 2020 avec Invisible Man. Qui, entre ses mains, devenait une allégorie des violences conjugales.

Cinq ans plus tard, il restera dans l'épouvante en s'attaquant à une autre figure des Universal Monsters : le loup-garou. Ce sera dans Wolf Man, attendu dans nos salles le 15 janvier prochain, et qui pourrait se servir de la créature pour évoquer le même type de sujet, si l'on en croit ses premières images, déjà impressionnantes.

Car il sera question d'une famille dont le père change subitement, après une mauvaise rencontre avec un animal sauvage, jusqu'à faire courir un risque mortel aux siens.

08 septembre 2024

Michael Keaton ne s'appelle pas Michael Keaton et il veut changer de nom

Peu le savent mais Keaton n’est pas le vrai nom de Michael Keaton ! Comme le raconte la légende hollywoodienne, lorsque ce dernier a choisi de poursuivre une carrière dans le show business dans les années 1970, il s’est choisi un nom de scène dans un annuaire téléphonique.

En vérité, l’acteur iconique – que l’on retrouvera très bientôt au cinéma dans son rôle culte de Beetlejuice dans la suite de la comédie à succès de 1988 de Tim Burton –, “ne se souvient pas” comment il a choisi son nouveau pseudonyme dans il y a des décennies, comme il l’a confié au magazine People, en début de mois.

À l’époque, Michael Keaton ne pouvait pas garder son nom de naissance car il y avait déjà une autre personne du même nom inscrite à la Screen Actors Guild qui interdit d’utiliser le nom professionnel d’un autre membre. Son vrai nom ? Michael Douglas… Et évidemment, le syndicat avait déjà un Michael Douglas, futur lauréat d’un Oscar pour Wall Street que l’on connaît bien, et un Mike Douglas (un animateur de talk-show). Il est donc devenu Michael Keaton.

Interrogé sur l’histoire de l’annuaire téléphonique par People, Michael Keaton a répondu qu’il ne souvient pas vraiment comment il a choisi le surnom qui a fait de lui une star.

“Je regardais dans l’annuaire, je ne me souviens plus si c’était un annuaire téléphonique”, a-t-il raconté. “J’ai dû me dire : ‘Je ne sais pas, je vais trouver quelque chose’ Et je me suis dit : ‘Oh, ça me semble raisonnable.’”

Et même si le nom “Keaton” lui a bien servi, l’acteur, désormais âgé de 72 ans, aimerait aujourd’hui reprendre son véritable nom – ou plutôt l’utiliser en conjonction avec son nom de scène et devenir ainsi Michael Keaton Douglas pour ses projets professionnels.

Il avait d’ailleurs déjà l’intention de le faire pour sa dernière réalisation, Knox Goes Away, un thriller dramatique sorti plus tôt cette année dans lequel il joue également, mais il a “oublié” avec le stress du tournage du film.

“J’ai dit : ‘Hé, juste pour vous prévenir, mon crédit va à Michael Keaton Douglas.’ Et ça m’a complètement échappé. Et j’ai oublié de leur donner suffisamment de temps pour le mettre en place et le créer. Mais cela arrivera”, a précisé le comédien nommé aux Oscars pour Birdman, qui apparaît aussi sous le nom de Michael Keaton dans son dernier film, Beetlejuice Beetlejuice, la suite de la comédie à succès de 1988 de Tim Burton.

Star Trek - la nouvelle génération : àcause de Patrick Stewart, les Américains prononcent mal ce mot

L’influence de Star Trek ne se fait pas seulement sentir dans la culture pop. La série originale montrait déjà des réalisations scientifiques qui ne sont devenues réalité que des décennies plus tard : téléphones portables, tablettes et visiophonie, par exemple.

Dans Star Trek : La Nouvelle Génération, la tendance s’est poursuivie d’une manière différente et Patrick Stewart a joué un rôle important dans la façon dont le mot “data” (donnée) est prononcé aux États-Unis.

Lors d’un panel au Big Apple Comic-Con en 2019, l’acteur Brent Spiner avait évoqué le sujet et raconté comment dès la première lecture du scénario avec tous les acteurs, ainsi que Gene Roddenberry et Rick Berman, le nom de son personnage, Data, a été mal prononcé. Picard (Patrick Stewart) a en effet eu l’honneur de prononcer le nom de l’androïde en premier et l’a fait avec son accent anglais caractéristique. Cela a immédiatement semé la confusion.

 Le mot “data” est normalement prononcé avec deux “a”, tout comme le prononcerait un Français. Cependant, la prononciation de Stewart correspondait à “ei”, donc “Deita”. Bien sûr, il fut immédiatement interrompu et une brève discussion a alors eu lieu sur la façon dont le nom devait être prononcé.

Cependant, Gene Roddenberry, aussi visionnaire soit-il, a trouvé une solution simple mais élégante au problème : celui qui prononcerait en premier le nom d’une créature, d’un personnage ou d’une espèce en déterminerait la prononciation. Donc, si Picard prononce Data en premier, Stewart devait également déterminer la prononciation. Cela rendrait également obsolètes les discussions futures à ce sujet.

Au fil du temps, la prononciation du nom “Data” telle qu’elle est entendue dans Star Trek : La Nouvelle Génération est devenue courante aux États-Unis. Bien sûr, il y a encore des gens qui pensent que cette prononciation est fausse et pourtant, même les dictionnaires la citent ainsi, comme le dictionnaire Cambridge ou le dictionnaire anglais Oxford. La version Star Trek du mot y est en effet répertoriée comme au moins une alternative légitime et cela montre, une fois de plus, l’influence que la franchise, en tant que phénomène, a sur notre monde réel.

Les 7 saisons de Star Trek : La Nouvelle Génération sont à retrouver sur Paramount+.