15 septembre 2024

Il y a 35 ans, les fans de Batman critiquaient Michael Keaton avant même d'avoir vu le film de Tim Burton

Avec le recul, le choix de Michael Keaton pour le rôle de Batman/Bruce Wayne dans le blockbuster de Tim Burton de 1989 est une évidence. Ténébreux, conflictuel et maladroitement charismatique, la performance de l’acteur dans la peau du super-héros adoré de DC a placé la barre très haut pour les itérations suivantes – un rôle qu’il reprendra dans Batman, le défi et The Flash en 1992 et 2023, respectivement. Bien que plusieurs autres acteurs aient incarné le héros depuis, son interprétation du personnage a perduré auprès du public, certains la louant comme l’une des meilleures de la franchise.

Et pourtant en 1988, suite au succès de la réinterprétation sombre du personnage de Frank Miller dans la bande dessinée bien-aimée, The Dark Knight Returns, les fans avaient envie d’une approche sombre et maussade de tout ce qui touchait à Batman. En conséquence, lorsque Michael Keaton a été annoncé comme ayant devancé certaines stars majeures pour le rôle convoité dans le film très attendu de Tim Burton, son casting a été accueilli avec scepticisme par les fans dévoués en raison de la réputation de l’acteur pour ses rôles comiques.

Michael Keaton était en effet un choix “audacieux” comme il l’a lui-même récemment déclaré dans une récente interview rétrospective de sa carrière pour le magazine GQ : “Quand ils ont dit ‘Nous pensons faire Batman’, j’ai dit : ‘Attendez, vous pensez faire un film sur Batman ?’”, a déclaré Keaton. “Le fait que Tim ait dit : ‘Ce type, je veux ce type’… Le fait que les gens s’en soucient autant d’une manière ou d’une autre est toujours déconcertant. Mais c’était un geste audacieux de sa part. Nous avions aussi une bonne relation de travail depuis Beetlejuice, donc il sentait que lui et moi pouvions nous entendre et travaillerions bien ensemble.”

Mais la réaction négative à son casting a été rapide et féroce. Selon Vulture, Warner Bros. a été inondé de dizaines de milliers de lettres pleines de colère, tandis que les tabloïds ont capitalisé sur la controverse avec des titres en première page. Certains fans interrogés, eux, n’ont pas manqué de le traiter de “mauviettes”, de critiquer sa carrure pas assez musclée et son côté pas assez “macho".

Face à la controverse, Tim Burton s’est précipité pour défendre son acteur principal, déclarant au New York Times : “J’avais envisagé de très bons acteurs à la mâchoire carrée, mais je ne les voyais pas enfiler un costume de Batman. Vous regardez Michael et vous voyez toutes sortes de choses se passer à l’intérieur.”

En parallèle, craignant que la réaction négative au casting de Michael Keaton puisse affecter l’accueil du film, Warner Bros. n’a pas non plus perdu de temps pour tenter d’apaiser les inquiétudes des fans. Le studio a notamment mandaté le co-créateur de Batman, Bob Kane, chargé de donner au film un soutien retentissant. Ce dernier a ainsi décrit le méchant Joker (Jack Nicholson) comme “un tueur maniaque” et a déclaré au Wall Street Journal : “Le film n’est pas du tout une comédie. Ce sera un mélodrame lourd.” Jeff Walker, consultant marketing chez Warner Bros., a fait écho aux sentiments de Kane, affirmant que malgré quelques rires occasionnels grâce au personnage de Nicholson, “rien à propos de Batman n’est une blague.”

Malgré ces déclarations de la part d’initiés, ce n’est finalement qu’à la sortie de la bande-annonce du film que les avis ont commencé à changer – et que l’attente s’est créée alors qu’une frénésie marketing, la “Bat-Mania”, s’est emparée des fans. Bien que plutôt minimalistes, ces premières ont donné au public un aperçu du héros, de son ennemi juré, de la Batmobile et de Gotham City et le tour était (presque) joué. Comme le rapportait le New York Times en avril 1989, la bande-annonce a été accueillie par “des applaudissements et souvent des acclamations avec sa succession d’images électrisantes.”

Avec la machine marketing d’Hollywood qui tournait à plein régime, Batman est sorti en salles le 23 juin 1989, engrangeant 40 millions de dollars et établissant le record du week-end d’ouverture le plus rentable de l’époque. Largement salué par le public et les critiques, le film est devenu le plus gros succès de l’année en rapportant 411 millions de dollars au box office mondial et en décrochant un Oscar pour ses décors.

Quant à Michael Keaton, les fans jusque-là pessimistes ont fini par oublier ou par renoncer à leur indignation concernant son casting, notamment face au succès massif du film. Et alors que le film a reçu un People’s Choice award en 1990, c’est sur scène, lors de son discours d’acceptation aux côtés de Jack Nicholson, que Michael Keaton a décidé de faire taire ses détracteurs.

“Je veux aussi dire quelque chose en réponse à tous les gens qui écrivaient ces notes, qui envoyaient ces cartes et ces lettres, vous savez, qui disaient que je ne pouvais pas faire le travail. Et j’aimerais juste dire, quand vous venez d’une famille comme la mienne et que vous venez d’où je viens, tout ce que vous avez à faire c’est de me dire ‘non bébé’. Alors continuez à envoyer ces cartes et ces lettres.”

Remerciant toutes les personnes impliquées dans le film et ceux qui ont aidé son rêve à devenir réalité, Michael Keaton a quitté la scène après avoir répondu de la meilleure façon possible : en critiquant ses ennemis avec sarcasme et en laissant Jack Nicholson bouche bée !

L’année dernière Mark Hamill a déclaré au magazine Wired que la réaction négative à laquelle Keaton a dû faire face concernant son casting pour Batman est en partie ce qui l’a inspiré à accepter le rôle de la voix du Joker dans Batman : la série animée, diffusée de 1992 à 1995. Hamill a été largement acclamé et adoré par les fans pour sa performance dans le rôle du méchant de Batman. Voir Keaton surmonter la réaction négative pour devenir un Batman emblématique a donné à Hamill la confiance dont il avait besoin pour que les fans de bandes dessinées soient prêts à accepter l’acteur de Luke Skywalker dans le rôle du Joker.

“J’avais une confiance qui m’a vraiment aidé car il y avait ce grand tollé autour du fait que Michael Keaton allait jouer Batman”, a déclaré Hamill à l’époque. “‘Oh, c’est M. Mom, c’est un acteur comique.’ Je veux dire, ils ne l’avaient même pas vu [dans le rôle] et ils ne savaient pas à quel point il allait devenir génial. Mais il y a eu une grande controverse.”

Des décennies plus tard, l’interprétation du héros par Michael Keaton continue de susciter des éloges tandis que les nouvelles incarnations du héros, elles, restent toujours un sujet controversé – Ben Affleck ou Robert Pattinson par exemple – avant que le public ne se laisse convaincre une fois le projet terminé.

L’acteur, en pleine promotion de Beetlejuice Beetlejuice a d’ailleurs récemment partagé une anecdote sur le plateau du Tonight Show de Jimmy Fallon racontant la réaction inestimable d’un enfant après l’avoir vu dans un aéroport peu de temps après la sortie de Batman. Le petit garçon, qui était tout fou auprès de ses parents, s’est arrêté net une fois qu’il a repéré l’acteur, comme l’a expliqué ce dernier en imitant l’enfant passant d’une expression joyeuse à la surprise totale envahissant son visage. Michael Keaton a poursuivi en disant qu’il avait sûrement dû dire à ses parents qu’il avait vu Batman mais que ces derniers n’ont pas dû le croire.

13 septembre 2024

Justin Timberlake condamné à des travaux d’intérêt général pour conduite en état d’ivresse

Une star sur le banc des accusés. Justin Timberlake avait été arrêté dans la soirée du lundi 17 juin pour conduite en état d’ivresse. Le chanteur et membre du groupe NSYNC s’était fait contrôler à Sag Harbor, dans l’État de New York, après avoir grillé un stop et dévié la trajectoire de son véhicule. Selon la police, il avait les "yeux injectés de sang, son haleine sentant l’alcool" et il ne parvenait pas à maintenir son véhicule sur une "bonne" trajectoire.

Après avoir d’abord plaidé non coupable, le chanteur a finalement décidé de plaider coupable afin d’éviter un procès. Quelques jours après son arrestation, il s’était exprimé sur sa situation lors d’un concert. "Ça a été une semaine difficile", avait-il avoué à son public. "Je sais que parfois, je suis difficile à aimer, mais vous continuez de m'aimer et je vous aime en retour", avait ajouté l'artiste de 43 ans.

Vendredi 13 septembre, Justin Timberlake a été condamné à une amende de 500 dollars et à effectuer 25 heures de travaux d'intérêt général par le juge d'un tribunal de Sag Harbor, près de New York. La star de la pop devra également faire une déclaration publique pour sensibiliser le public à la conduite en état d’ébriété. Durant l'audition, Justin Timberlake a fait part de ses profonds regrets et a reconnu ne pas avoir été en état de conduire au moment de son arrestation, a révélé le média américain TMZ.

Devant le palais de justice de Sag Harbor, le chanteur a réitéré ces propos, expliquant avoir manqué de discernement et qu'il aurait dû prendre une décision différente. En plaidant coupable, l’artiste et ses avocats sont parvenus à trouver un accord avec le juge. Les poursuites ont en effet été déqualifiées en "conduite avec des capacités réduites". Une affaire classée.

Stéphane Bern pousse un coup de gueule concernant l’Eurovision

Il est l’une des personnalités les plus emblématiques de France Télévisions. Secrets d’Histoire, Le village préféré des français ou encore Le monument préféré des français… Stéphane Bern partage avec les téléspectateurs sa passion pour l’histoire et le patrimoine depuis près de vingt ans. Chaque année, l’animateur prend également les commandes de l’Eurovision avec Laurence Boccolini.

"On s’entend très bien. On se complète, on ne se marche pas sur les pieds. C’est très agréable de commenter avec Laurence, parce qu’elle a d’abord une vraie oreille musicale et elle aime l’Eurovision depuis qu’elle est toute petite !", avait notamment confié le compagnon de Yori Bailleres au cours d’un entretien accordé à Télé 7 jours.

Invité d’Eric Dussart et Jade dans On refait la télé, Stéphane Bern est revenu sur les polémiques qui ont perturbé la dernière édition de l'Eurovision. Laurence Boccolini avait en effet "regretté qu'aujourd'hui, les messages politiques, sociétaux prennent le pas sur la musique et sur les chansons". Un avis partagé par Stéphane Bern. "On a vécu ensemble [...] avec des manifestations, des mesures de sécurité extraordinaires au pied de l'hôtel, des menaces tout ça parce qu'il y avait une chanteuse israélienne et puis maintenant, tout le monde se croit... Pardon, mais ces chanteurs ont 20 ans. Moi, à 60 ans, ça fait des années que j'étudie le conflit au Proche-Orient, je ne suis pas sûr de pouvoir m'avancer sur telle ou telle position. On est sur la paix évidemment, partout", a-t-il déploré.

"Chacun voulait absolument envoyer un message pour montrer qu'on est conscient... C'est une fête, une fête de la musique, c'est apolitique, c'est comme pour les jeux Olympiques, on n'a pas le droit de faire de la politique, faut pas que la politique rentre", a-t-il continué. "Mais chante, fais ton métier, tu es un artiste ! Quand toute la journée vous êtes pris par des infos, vous prenez l'état du monde sur les épaules, moi j'en peux plus, j'ai juste envie d'écouter une bonne chanson", a-t-il ajouté. Voilà qui est dit.

Laurent Romejko se confie sur l'arrêt de l’émission Des chiffres et des lettres

Après 52 ans à l'antenne, l’émission Des chiffres et des lettres s’arrête. Au mois de mai dernier, France Télévisions a annoncé la déprogrammation de l’émission culte présentée d’abord par l’inoubliable Patrice Laffont, puis reprise par Laurent Romejko. Les deux animateurs devaient initialement se retrouver ce vendredi 13 septembre pour dire adieu aux fidèles des Chiffres et des lettres. Suite au décès de Patrice Laffont, survenu le 7 août dernier, ce prime sera finalement une soirée hommage au tout premier présentateur de ce programme culte.

"Nous avons réuni en plateau de nombreux amis à lui et des personnes qui l'ont accompagné au début de sa carrière comme Michel Fugain ou Philippe Lavil. On reverra aussi certaines de ses émissions moins connues comme Un sur cinq ou Mi-fugue, mi raison…", a expliqué Laurent Romejko au cours d’un entretien accordé à Télé-Loisirs.

Invité du BuzzTV, vendredi 13 septembre, Laurent Romejko est revenu sur l’arrêt de l’émission Des chiffres et des lettres. Le présentateur et producteur a avoué que le concept de l’émission commençait à s’essouffler. "Vous savez parfois moi, je pense à Des chiffres et des lettres, je me dis : oui, effectivement ça s'arrête, ça a été long, très long. Parfois, je me dis : 'Est-ce que ça a pas été trop long non plus ?' Je suis resté 32 ans, quoi", a-t-il confié, avant de revenir sur la mécanique vieillissante du jeu.

"C'est une émission qui ne répond plus aux codes du jeu. C'est-à-dire que c'est une émission qui est silencieuse. Il y a des durées de réflexion qui sont incompressibles, qu'on a conservé plus ou moins. Est-ce que c'était une erreur cette petite musique d'ascenseur qui accompagnait la réflexion ? Et des jeux qui sont lents, qui sont silencieux, il n'y en a pas. Il faut du jingle, il faut de l'éclat de rire, il faut de l'applause à chaque coin de phrase. Nous, il n'y avait pas ça", a-t-il continué. Des confidences sans langue de bois.

Miss France : Jean-Pierre Foucault révèle ce qui le fera arrêter la présentation du concours

Jean-Pierre Foucault est à Miss France ce que Mariah Carey est à Noël : indémodable. Souvent critiqué, jamais égalé, le célèbre animateur présente le concours de beauté depuis 1995. Et il en a vu passer des Miss depuis toutes ces années. 30 exactement ! Il a évidemment eu le plaisir de travailler en étroite collaboration avec Geneviève de Fontenay pendant de nombreuses années. “On ne peut qu'être triste à l'annonce de la mort de Geneviève. C'était le personnage incontournable de l'élection des Miss France pendant quelques décennies. Mais elle avait son petit caractère. Il est de notoriété publique qu'elle et moi on se fritait de temps en temps parce qu'elle n’était pas d'accord sur certains points, certaines évolutions que nous on voulait pour l'élection de Miss France. Il n'en reste pas moins que c'était une femme extrêmement populaire et chaque fois que nous étions dans une ville, dès que le bout de son chapeau pointait, c'était un tonnerre d'applaudissements. C'était quelqu'un qui tenait haut et fort son poste de patronne des Miss France pendant des années”, avait salué Jean-Pierre Foucault à l’annonce de la mort de la dame au chapeau.

Forcément, tout le monde se demande depuis plusieurs années quand Jean-Pierre Foucault passera le flambeau. Comme il le révélait auprès du Buzz TV, il n’a signé aucun contrat avec TF1. Son avenir à la présentation du programme n’est donc jamais sûr d’une année à l’autre. “On ne signe pas, vous savez, on travaille en bonne intelligence, que ce soit avec TF1 ou la Société Miss France". Alors, à 76 ans, compte-il rendre prochainement les commandes de la présentation de Miss France ?

“Vous vous rendez compte de tous les confrères qui attendent derrière la porte pour prendre ma place !", souligne-t-il avec humour auprès de TV Grandes Chaînes. Alors qu’il fêtera sa trentième Miss France en décembre prochain, il a tout de même sa petite idée concernant son avenir au sein du concours. “Je ne vais pas présenter Miss France jusqu'à 90 ans, je n'en aurai pas les capacités physiques”, a-t-il déclaré. Reste à savoir maintenant la date exacte à laquelle il souhaitera arrêter !

Chad McQueen : le fils de Steve McQueen est mort à 63 ans

Arthur Barens, ami de Chad McQueen depuis 40 ans, vient d'annoncer sa mort au Hollywood Reporter, à seulement 63 ans. Une triste nouvelle confirmée par ses enfants, Chase et Madison McQueen.

"Son parcours fut remarquable, aussi bien en tant que père attentionné qu'en tant que mari dévoué envers notre mère, il nous a vraiment montré ce qu'était une vie dédiée à l'amour et au dévouement, ont-ils écrit sur Instagram. Sa passion pour les courses automobiles n'a pas fait que démontrer son énorme talent dans ce domaine, elle a aussi honoré l'héritage de son père, qui lui avait inculqué des valeurs qu'il n'aura cessé de porter.

Il a su nous passer sa passion, son savoir et son dévouement à nous, ses enfants, et nous continuerons à transmettre tout cela, ainsi que l'héritage de notre grand-père. En tant que famille, nous traversons une période difficile et nous vous demandons de respecter notre vie privée, tout en célébrant avec nous sa vie extraordinaire.

Avec nos coeurs remplis de gratitude,

Jeanie, Chase et Madison."

Né de l'union entre la star de Bullitt, Steve McQueen, et de la comédienne Neile Adams (Les Poulets, L'Île fantastique...), Chad McQueen a connu un certain succès au cinéma grâce à la saga Karate Kid, en tant qu'élève affrontant Daniel LaRusso (Ralph Macchio), Dutch. Un rôle qu'il a tenu dans les deux premiers volets, en 1984 et 1986, mais qu'il n'a plus repris dans la troisième suite, ni dans la série dérivée de Netflix, Cobra Kai, dans laquelle on apprend que son personnage a fini en prison.

Ses parents ont divorcé quand il avait douze ans, puis il a perdu son père à 19. Sa sœur Terry, née de cette même union, est décédée en 1998. En plus de son expérience sur Karate Kid, Chad a joué dans quelques autres films dans les années 1990 (New York Cop, Red Line...), mais sa passion première étant la course automobile, c'est surtout dans ce domaine qu'il a fait carrière, et ce dès son enfance via une course mise en place par son père lors de la fabrication de son film culte, Le Mans, en 1971 – Chad avait alors 11 ans.

A ce sujet, il a participé au documentaire Steve McQueen : The Man & Le Mans en compagnie de sa maman, détaillant d'après ses souvenirs d'enfance la passion dévorante de son père pour les voitures de courses. Chad a aussi produit des programmes télévisés liés aux sports mécaniques, comme Hot Rod TV ou des docus tels que Filming at Speed.

Il a participé à de multiples courses jusqu'en 2006, jusqu'à ce qu'un accident lors des 24h de Daytona l'oblige à mettre un terme à sa carrière de pilote. Une nouvelle fois blessé en 2020, il ne s'était pas tout à fait remis, révèle Arthur Barens, qui explique que sa mort et liée à ses soucis récents de santé. En plus de ses deux enfants, de sa femme Jeanie et de sa mère, aujourd'hui âgée de 92 ans, son ex-femme Stacey Toten lui survit, ainsi que leur fils, Steven R. McQueen, connu pour les séries The Vampire Diaries et Legacies. Il a aussi un petit fils, Michael.

Juré n°2 : le prochain film de Clint Eastwood sortira le 30 octobre prochain

Clint Eastwood semble infatigable. A 94 ans, le réalisateur et comédien américain s'apprête à dévoiler son quarantième long métrage en tant que metteur en scène: Juré n°2. Annoncé en 2022, le film écrit par Jonathan Abrams, est porté par Nicholas Hoult, Toni Colette, J.K. Simmons, Kiefer Sutherland, Leslie Bibb, Chris Messina et Zoey Deutch.

Le long métrage suit Justin Kemp (Hoult), un homme sélectionné comme juré aux côtés d'autres citoyens dans un procès pour meurtre. Durant l’audience, il réalise qu’il pourrait être le véritable assassin. Un dilemme cornélien se pose alors à lui. Doit-il avouer le crime et respecter la loi ou profiter de sa position pour manipuler les autres membres du jury et s'en tirer ?

Warner Bros vient d'annoncer que le nouveau - et très probablement dernier film - du légendaire cinéaste sortira dans nos salles obscures dans un mois et demi : le 30 octobre prochain. Le tournage de Juré n°2 a débuté en juin 2023 entre Savannah et Los Angeles avant d'être mis en pause en raison de la grève des acteurs. La post-production s'est terminée en avril dernier.

Une date de sortie qui pourrait permettre au film d'être nommé aux prochains Oscars. Pour rappel, le multi-récompensé Clint Eastwood a déjà reçu 4 Oscar (Meilleur réalisateur et meilleur film pour Impitoyable et Meilleur réalisateur et meilleur film pour Million Dollar Baby). Il a également été nommé plusieurs autres fois pour ses performances en tant que réalisateur et acteur.

Fait assez rare, le cinéaste n'est pas annoncé au casting de Juré n°2. Sa dernière apparition à l'écran remonte à 2021 dans Cry Macho qu'il mettait également en scène. Dans ce western il incarnait Mike, une star déchue du rodéo, qui se voit confier une mission a priori impossible : se rendre au Mexique pour y trouver un adolescent turbulent et l’amener jusqu’au Texas. Il lui faudra pour cela affronter la pègre mexicaine, la police et son propre passé.

Juré n°2 sera présenté en clôture du Festival du Film AFI (American Film Institute) le dimanche 27 octobre et sortira de manière limité dans les salles américaines le vendredi 1er novembre.

Venom 3 : trailer avec Tom Hardy

Venom : The Last Dance arrive au cinéma le 30 octobre prochain et, n’ayons pas peur de le dire, c’est un des films qu’on attend le plus en cette fin d’année. Qui n’a pas envie de voir encore une fois Tom Hardy en roue libre, jouant face à lui-même, dans un divertissement totalement pop corn qui nous fera oublier pendant deux heures la tristesse de l’actualité et du monde réel ? 

Les deux premiers Venom ne faisaient pas semblant, et la conclusion de la trilogie sera du même tonneau. Le titre nous l’annonce, il s'agit de la dernière danse d’Eddie Brock, et comme la première bande-annonce dévoilée début juin, le nouveau trailer nous le martèle lourdement. C’est l’heure de la bataille finale, du grand sacrifice : "tant que Venom sera en vie, tout prendra fin", résume le Dr Payne, une scientifique spécialiste des symbiotes campée par Juno Temple qui aura un rôle majeur dans l’histoire. Mais rassurons-nous, The Last Dance sera aussi un enterrement fun. 

Ce trailer (ne manquez pas la scène post-générique avec Venom découvrant les joies du casino) nous rappelle aussi l’enjeu majeur de The Last Dance. La ruche de Venom a retrouvé sa trace sur Terre et ça va causer de sérieux problèmes. Il nous présente aussi le mystérieux Knull, qu’on aperçoit subrepticement dans un plan (voir capture d'écran ci-dessous). Apparu récemment dans les comics, ce super-vilain y est présenté comme le créateur des Klyntars (la race extra-terrestre de Venom). Mais on ne sait pas encore quelle importance il aura dans Venom : The Last Dance. Réponse le 30 octobre au cinéma. 

Your Monster : bande-annonce avec Melissa Barrerra

Sensation du dernier Festival de Sundance, Your Monster a droit à son premier trailer, entre conte de fées, romance et comédie loufoque. Ecrit et réalisé par Caroline Lindy, dont c'est le premier film, il met en scène Melissa Barrera (Scream et Abigail, notamment) dans le rôle d'une jeune femme éplorée cherchant à ne plus penser à son ex petit ami. Un jour, elle découvre dans son placard... un monstre.

"Your Monster, c'est l'histoire d'une actrice à la voix douce Laura Franco (Barrera), qui est larguée par son petit ami de longue date (Edmund Donovan), alors qu'elle se remet d'une opération chirurgicale et se retire dans la maison de son enfance pour se rétablir. Son avenir s'annonce sombre, l'insulte s'ajoute à la blessure lorsque Laura découvre que son ex met en scène une comédie musicale qu'elle l'a aidé à développer. Mais de ces bouleversements de vie émerge un monstre (Tommy Dewey) avec lequel elle trouve une connexion, encourageant Laura à suivre ses rêves, à ouvrir son cœur et à tomber amoureuse de sa rage intérieure.", raconte le synopsis officiel.

Dans le trailer, on comprend bien que l'actrice de Scream est en pleine déprime post rupture. Glaces et pleurs à gogo, une amie lui servant de confidente, on croit avoir affaire à une comédie romantique tout ce qu'il y a de plus classique. Mais, selon Sundance -le ghotta des films indés- le film est bien plus que ça : New York y est sublimé, les actrices, notamment Melissa Barrera y sont à contre-emploi. Certains parlent même d'une sorte de nouveau La Belle et la Bête, relecture très libre du mythe, vu de 2024. Par ailleurs, la troupe d'acteurs, encore méconnus, semblent magnifier le film de Caroline Lindy. 

Your Monster sortira le 25 octobre aux Etats-Unis et n'a pas encore de date en France.

Le jour où le réalisateur John Ford a brutalement mis fin à une vieille amitié avec Henry Fonda

Réalisateur prolifique avec plus de cent films à son actif, totem absolu du cinéma américain et même du cinéma tout court, toujours vénéré par quantité de cinéastes (dont Martin Scorsese, bien entendu, ou Steven Spielberg), John Ford est à juste titre considéré comme l'un des cinéastes les plus influents dans l'Histoire du cinéma.

Il fut l'incarnation même d'une certaine Amérique, refaçonnant à son compte les mythes fondateurs des Etats-Unis et ses figures pionnières, notamment dans ses westerns, imprimant profondément la mémoire collective des Américains.

Ford fut un cinéaste aussi respecté qu'il était notoirement d'un tempérament très difficile, pour ne pas dire tyrannique, sur les plateaux de tournage, ne se privant pas de malmener et d'agresser verbalement ses acteurs. Si sa collaboration avec John Wayne est largement passée à la postérité, il en est aussi une autre qui a beaucoup compté dans sa carrière : Henry Fonda.

Fonda et Ford travaillèrent ensemble sur pas moins de neuf films; et l'acteur considérait que le cinéaste fit beaucoup pour mettre sa carrière sur orbite. Cette collaboration accoucha d'ailleurs de chefs-d'oeuvres : Vers sa destinée, l'extraordinaire Poursuite infernale, la merveilleuse adaptation de l'oeuvre de John Steinbeck, Les raisins de la colère, où Fonda trouve un des plus grands rôles de sa carrière...

En 1948, la relation entre les deux fut très tendue sur le tournage du Massacre de Fort Apache, dont John Wayne était la tête d'affiche. Si Fonda voulait discuter d'une scène avec Ford, le réalisateur changeait carrément de sujet, ou lui disait de se taire. Les injures et les brimades du cinéaste pesèrent lourd, au point même de faire pleurer l'acteur...

La rupture entre les deux sera consommée, mais des années plus tard, en 1954, sur le tournage du film de guerre Permission jusqu'à l'aube. A l'origine, c'était une pièce de théâtre écrite par Thomas Heggen et jouée à Broadway, dont Henry Fonda tenait justement le rôle principal.

Le studio Warner hésita de prime abord pour donner son feu vert à l'engagement de Fonda, mais Ford insista auprès du studio pour que le comédien reprenne effectivement son rôle, au milieu d'un très solide casting complémentaire, entre James Cagney, Jack Lemmon et William Powell. S'il accepta le rôle, Fonda n'aimait pourtant pas le script commandé par Ford, qu'il estimait ne pas être aussi drôle et surtout nuancé que l'était la pièce.

L'incident arriva en septembre 1954, après la mise en boîte d'une scène tournée sur la base navale américaine de Midway. Ce jour-là, l'ambiance sur le plateau était électrique, notamment en raison de tensions entre Ford et William Powell. Fonda décida d'aller voir le réalisateur dans son bureau après le tournage. Passé le seuil de la porte, le cinéaste lui lâcha : "Je crois comprendre que tu n'es pas satisfait du travail". Ford lui balança sa réflexion tandis qu'il tenait un verre d'alcool à la main.

Alors que Fonda tenta de lui expliquer pourquoi il n'était pas satisfait du tournage ce jour-là avec Powell, Ford ne lui a même pas laissé le temps d'achever sa phrase. Il bondit de son fauteuil, se rua vers lui pour asséner un coup de poing au visage de l'acteur. On n'a jamais su pourquoi le cinéaste frappa Fonda. Logiquement stupéfait, Fonda quitta la pièce dans un silence assourdissant.

15 minutes plus tard, Ford alla frapper à la porte de la loge de l'acteur, pour lui présenter, en larmes, ses excuses. Mais rien n'y a fait. Après ce film, qui fut d'ailleurs un franc succès au Box-Office, Fonda n'a plus jamais retravaillé avec le metteur en scène. Leur vieille amitié, qui avait certes eu son lot de vicissitudes, au gré du tempérament colérique et même brutal du cinéaste, prit fin avec cet incident.

L'alcoolisme de Ford, déjà notoire, s'est aggravé pendant le tournage, au point qu'il fut hospitalisé pour un problème rénal, nécessitant une intervention chirurgicale en urgence. Incapable de reprendre les commandes du film, c'est Mervyn LeRoy, réalisateur chevronné en qui la Warner Bros. avait toute confiance, qui termina le film.