26 août 2024

Naomi Watts annonce la publication d’un livre sur la ménopause

Dare I Say It : Everything I Wish I’d Known about Menopause, c’est le titre d’un livre consacré à la ménopause que Naomi Watts s’apprête à publier. Un titre que l’on pourrait traduire par Osons en parler : Tout ce que j’aurais aimé savoir sur la ménopause, et dans lequel l’actrice va aborder de front ce sujet encore tabou en déroulant sa propre histoire, qui sera précédée d’un préambule de son amie, la docteure Mary Claire Haver.

« Les femmes ont trop longtemps souffert en silence et dans la honte des changements qu’elles subissent pendant la ménopause, avec peu d’accès à l’information, au soutien ou même à une conversation ouverte », a déclaré la star de Mulholland Drive au magazine People.

« J’espère que ce livre contribuera à ce que les femmes se sentent un peu moins seules, un peu plus soutenues et, si j’ose dire, un peu plus enthousiastes face aux changements naturels que la vie leur réserve », a-t-elle ajouté.

Il y a déjà longtemps que l’actrice de 55 ans s’efforce de libérer la parole autour de la ménopause, et pour cause. Naomi Watts a fait les frais d’une ménopause précoce, les premiers symptômes l’ayant touchée sans crier gare à seulement 36 ans. Une épreuve difficile durant laquelle elle aurait aimé être mieux informée, d’où ce livre dont la sortie est prévue pour janvier 2025. Reste à voir si une traduction française suivra.

24 août 2024

Jeff Goldblum évoque sa paternité tardive

Fringuant septuagénaire, Jeff Goldblum est aussi un homme comblé par les joies de la paternité. La star de Jurassic Park a pris son temps avant de procréer, puisqu’il a eu Charlie, son aîné, en 2015 à 62 ans, et le petit River deux ans plus tard. Or, à l’entendre, il ne regrette pas le voyage même si le défi est parfois de taille !

« C’est incroyable », a lancé l’acteur lors d’un entretien accordé à The Independent. « A chaque émotion qui surgit, vous êtes obligé de vous demander ce que vous savez faire et ce que vous pourriez améliorer. C’est une tâche et une opportunité formidables ».

Et concernant cette « tâche », Jeff Goldblum a une idée bien arrêtée sur ce qu’il espère enseigner à sa progéniture avec son épouse, la gymnaste Emilie Livingston. En effet, loin de jouer les papas poule, il espère faire de ses enfants des êtres indépendants.

« Vous savez, au bout d’un moment, il faut mener sa propre barque », avait-il déclaré, il y a quelques mois, dans le podcast Table for Two. « C’est une chose importante à enseigner aux enfants : Je ne vais pas tout faire pour vous et vous ne voudrez pas que je fasse tout pour vous. »

Brad Pitt avait fait inscrire la fin de Seven dans son contrat pour être sûr qu’elle ne soit pas modifiée

Brad Pitt a tout fait pour préserver la fin de Seven, et il a bien fait. Si le thriller de David Fincher demeure l’un des films cultes des années 1990, c’est en partie grâce à une fin tragique, et surtout bien trash, qui est restée gravée dans la mémoire des spectateurs.

Au terme d’un jeu de piste aussi haletant que terrifiant, les détectives Mills et Somerset, respectivement incarnés par Brad Pitt et Morgan Freeman, reçoivent un paquet de la part de John Doe, le mystérieux serial killer campé par Kevin Spacey, lequel s’était préalablement rendu à la police. Une boîte dont on comprend rapidement qu’elle contient la tête de Tracy, l’épouse de Mills, dont le rôle avait été confié à Gwyneth Paltrow. Dans un accès de rage, le détective abat alors le tueur, complétant ainsi la série des sept péchés capitaux meurtriers initiés par ce dernier. Et comme il l’a confié à son ami George Clooney lors d’un entretien en tandem accordé à GQ, Brad Pitt avait insisté pour faire inscrire cette fin dans son contrat.

« J’avais eu une mauvaise expérience sur un film où ils avaient supprimé des scènes que je jugeais essentielles, a-t-il expliqué. Alors quand j’ai fait Seven, j’ai mis dans mon contrat que la tête de la femme devait rester dans la boîte. Et que le personnage tuait John Doe. » Et Brad Pitt a eu du flair, car les studios ont effectivement tenté d’atténuer la fin du film.

« Évidemment, au moment de filmer la fin, ils sont venus et ont dit : "Tu sais, ce serait beaucoup plus héroïque s’il ne tirait pas sur John Doe". Et j’avais répondu : "Oui, ce serait le cas. Mais ce n’est pas un héros". » Brad Pitt poursuit : « Et ensuite : "C’est trop avec la femme. Et si on mettait la tête des chiens à la place ? "Ça devrait être la tête des chiens". "Non". »

Eh bien, heureusement pour le film que Brad Pitt était déjà suffisamment célèbre pour peser sur les décisions artistiques face aux studios !

L'histoire vraie derrière cette référence à Sylvester Stallone dans Le Flic de Beverly Hills 2

En regardant Le Flic de Beverly Hills 2, vous avez peut-être déjà tiqué devant cette affiche de Cobra avec Sylvester Stallone, fixée par Eddie Murphy / Axel Foley durant un coup de téléphone. Eh bien elle n'est pas là par hasard, et voilà toute l'histoire.

Au milieu des années 80, Jerry Bruckheimer et Don Simpson sont connus pour leur production à succès Flashdance et décident de développer une comédie policière. Ils veulent que la star du film soit Eddie Murphy, valeur montante de l'émission comique Saturday Night Live, et qui vient de connaître un carton avec le thriller 48 heures puis la comédie Un fauteuil pour deux.

Sauf que le studio Paramount, distributeur des films du duo impose Sylvester Stallone dans le rôle. D'abord parce que c'est une énorme star qui sort de trois Rocky et un Rambo - il est le roi du box-office - et surtout, parce qu'il est tellement intéressé qu'il abandonne le scénario existant et écrit sa propre version, elle aussi comique, mais convenant davantage à l'image de dur-à-cuire qu'il dégage.

Paramount veut qu'il garde le scénario original mais Stallone insiste pour écrire sa version, qu'il abandonne car de son propre aveu : "Je ne pensais pas pouvoir y arriver". Stallone recyclera ce qu'il avait écrit pour le polar Cobra, sorti deux ans plus tard, un échec au box-office.

Non seulement Eddie Murphy est choisi à la place de Stallone, mais sa prestation en Axel Foley devient l'une des plus iconiques des années 80, et c'est une révélation pour le grand public qui ne le connaissait pas encore. Il devient une star.

A sa sortie, Le Flic de Beverly Hills est un énorme carton avec 234,7 millions de dollars rapportés au box-office américain, qui en font le plus grand succès de l'année 1984 devant S.O.S Fantômes, Indiana Jones et le Temple maudit et Gremlins. En conséquence, Eddie Murphy est rappelé quelques années plus tard pour Le Flic de Beverly Hills 2 (1987), qui se permet des clins d'œil à Stallone et notamment au film Cobra, comme nous l'avons vu, mais pas que !

La scène du téléphone précitée se déroule dans l'appartement de Rosewood (Judge Reinhold), véritable "Amazonie" de plantes vertes et... d'affiches de films de Stallone. On peut également distinguer derrière Taggart (John Ashton) celle de Rambo II : la mission.

Soit avec Cobra les deux films qu'a tourné Stallone depuis son départ du projet Flic de Beverly Hills, et tous les deux de moins grands succès que le premier film, signé Martin Brest. 

Sans Mercredi sur Netflix, Tim Burton aurait déjà pris sa retraite

La carrière de Tim Burton s'étend sur près de quarante ans. Une longévité parsemée de grands succès critique et public, de Batman à Edward aux mains d'argent, mais aussi quelques échecs. Dans un entretien accordé à Variety à l'occasion de la promotion de Beetlejuice Beetlejuice, le cinéaste star révèle que sans la série Netflix Mercredi avec Jenna Ortega, il aurait certainement arrêté la réalisation pour de bon.

"À l'époque du COVID, j'ai eu le sentiment qu’il y avait un changement, où tout était en pleine évolution. Et donc, plutôt que de me laisser entraîner là-dedans, j'ai juste travaillé sur mes propres sentiments, sur moi-même, explique-t-il. Puis Mercredi est arrivé. Cela m'a reconnecté à l'envie de créer des choses. Nous sommes partis en Roumanie et c'était comme un camp de santé créatif. Ça s'est si bien passé."

Il poursuit : "Honnêtement, après Dumbo, je ne savais plus. Je pensais que ça aurait pu se terminer là, vraiment. J’aurais pu prendre ma retraite (...) Mais [l'expérience de Mercredi] m’a redonné de l'énergie. Quand vous arrivez à Hollywood, vous essayez d’être responsable de ce que vous faites avec le budget, mais parfois vous risquez de vous perdre un peu. Cela a renforcé mon sentiment qu’il était important que je fasse ce que j'avais envie de faire."

Dès sa sortie, en novembre 2022, la série Mercredi est devenue un phénomène mondial, transformant son actrice principale, Jenna Ortega, en superstar auprès du jeune public. Le programme est même devenu le plus grand succès de toute l'histoire de Netflix pour une série anglophone - dépassant ainsi Stranger Things.

Tim Burton réalise quatre des huit épisodes de la première saison et devrait réaliser le premier épisode de la saison 2 - actuellement en tournage en Irlande.

23 août 2024

Y2K : bande-annonce avec Rachel Zegler

Si Prince chantait qu’il fallait danser avant la destruction du monde dans sa chanson "1999", c’est que le bug de l’an 2000 n’était pas à prendre à la légère, et qu’il inspirait déjà la pop culture. Le bug de l’an 2000, ou Y2K en anglais, parlera surtout à ceux nés au XXe siècle. A l’époque où les pendules passant de 9 à 0 et le début d’une nouvelle ère allait former une faille informatique provoquant la fin du système. Plus d’ordinateurs, plus d’hôpitaux, plus d’avions… La fin de la civilisation et du monde tel qu’on le connaissait en 1999. Pis encore pour les alarmistes, une attaque générale des robots contre l’humanité ! Si aujourd’hui, cette prophétie semble folie, il ne faut pas oublier qu’en 2012 certains croyaient à un phénomène similaire.

A présent, imaginez que ce bug ait réellement eu lieu ? C’est le postulat de Y2K, la nouvelle production des studios A24, pilotée par Jonah Hill (21 Jump Street, Le Loup de Wall Street, Don’t Look Up) et le créateur de The Bear, Chistopher Storer. Se nourrissant des superstitions de l’époque, Y2K envisage la fin du monde en même temps que le début du siècle dans un ensemble mêlant comédie apocalyptique, science-fiction et teen movie.

Rachel Zegler (Hunger Games : La balade du serpent et de l’oiseau chanteur), Jaeden Martell (Ça), et Julian Dennison forment un trio d’adolescents qui, alors qu’ils fêtaient comme il se doit le nouvel an, se retrouvent à faire équipe pour tenter de survivre face à l’effondrement du monde. Tout commence par une coupure de courant, puis un jouet devenu totalement incontrôlable qui enflamme un des invités. S’ensuivent une série d’attaques aussi barrées les unes que les autres : une VHS, un tamagotchi – oui le même que certains spectateurs avaient durant leur jeunesse – et des robots qui s’en prennent aux humains.

Durant l’apocalypse, ils pourront compter sur d’autres survivants, dont Fred Durst, chanteur du groupe de nu metal Limp Bizkit, très populaire à l'époque, jouant une version fictive de lui-même. Ainsi qu’Alicia Silverstone – star de l’emblématique de la comédie des années 90, Clueless.

Délirant et complètement absurde, Y2K va certainement attirer les plus nostalgiques parmi les Millenials et la Gen Z. Premier long-métrage de Kyle Mooney, comédien dans le Saturday Night Live entre 2013 et 2022, Y2K sortira aux Etats-Unis le 6 décembre. Concernant la France, il faudra encore attendre un peu.

L'histoire méconnue de Medium Cool, film mythique devenu invisible

On dit souvent que la réalité rejoint parfois la fiction, au point de se confondre. Une formule qui semble cousue main pour un film très rare, invisible depuis des années, et n'a d'ailleurs jamais été édité en DVD chez nous : Objectif vérité (Medium Cool en VO).

Ce fut le tout premier film signé par un homme jusque-là réputé pour être un immense directeur de la photographie : Haskell Wexler, qui sera deux fois oscarisé, et à qui l'on doit la photo de classiques comme Dans la chaleur de la nuit, Qui a peur de Virginia Woolf, Vol au-dessus d'un nid de coucou, L'Affaire Thomas Crown, l'extraordinaire Matewan, Conversation secrète de Francis Ford Coppola... Pas exactement le profil du débutant.

A l'origine, le script de Wexler devait mettre en scène un drame romantique, entre un reporter TV (joué par Robert Forster) et une jeune femme, veuve de guerre (incarnée par Verna Bloom). Rien de politique, si ce n'est que l'intrigue se déroulait à Chicago, en 1968.

Wexler se trouvait à ce moment là sur place, durant la traditionnelle convention démocrate pour désigner le futur candidat du parti aux prochaines élections présidentielles. Les mouvements de revendications et de protestations profitèrent du contexte pour converger eux aussi à Chicago au même moment, du 26 au 29 août.

Le Chicago Police Department, la police municipale du maire Richard Daley, était alors sur les dents. La ville avait connu d'importantes émeutes raciales après l'assassinat de Martin Luther King, en avril 1968. Le maire de la ville a donc voulu protéger la réputation de Chicago lors de la convention du parti démocrate, en appelant 12.000 soldats et gardes nationaux en renfort.

C'est dans ce climat de très hautes tensions que les délégués du parti s'apprêtaient à choisir le candidat qui s'opposerait au républicain Richard Nixon, lors des élections de novembre 1968. L'affrontement avec les manifestants, inévitable, fut particulièrement brutal. Le bilan ? 1 mort, 192 policiers blessés dont 49 seront hospitalisés, 668 arrestations. Ces événements, dramatiques, ont débouché sur le procès très médiatisé des Chicago Seven, qui est d'ailleurs l'objet du formidable film Les Sept de Chicago.

Une semaine avant le début de la production, Wexler appela, paniqué, le studio Paramount, qui produisait son film. La convention avait commencé et Chicago était en état de guerre. "Je suis témoin d’une histoire bien plus dramatique et importante que mon scénario original. Je veux tourner ça. Vous recevrez un nouveau script dans une heure. C’est explosif. C'est la réalité, pas la fiction. J'appellerai plus tard ce soir". Robert Evans, le patron de Paramount, acceptera la modification du script, tout en lâchant un "Ce n’est pas ainsi que nous devrions faire les choses, mais bon, ça marche jusqu’à présent".

Wexler et son équipe, acteurs compris, se jetèrent littéralement dans la mêlée. Dans la dernière partie du film, les personnages principaux se trouvent en dehors de la convention démocrate et dans la ligne de mire de la Garde nationale, parmi la masse des manifestants qui s'affrontent avec la police de Chicago. L'équipe du film a même été aspergés de gaz lacrymogènes.

Dans son passionnant billet écrit sur le site Deadline, Peter Bart, qui fut l'un des executives de la Paramount et avait donné son feu vert aux changements de plans de Wexler pour son film, raconte que Medium Cool crispa les pontes du conglomérat Gulf & Western, qui était à l'époque le propriétaire du studio. En particulier son président, Charles Bluhdorn. "Le conseil d'administration ne souhaite pas que Medium Cool soit distribué par Paramount" lâcha ce dernier à Robert Evans.

"Deux membres de son conseil d'administration avaient été les principaux donateurs et dirigeants du Comité national démocrate. Ils pensaient que Medium Cool déclencherait d'intenses critiques publiques à l'égard du parti, mettant en lumière sa mauvaise et grave gestion de la convention, et sa confusion sur le choix des candidats" écrit Peter Bart.

Malgré l'accueil critique de la Presse, très enthousiastes à l'égard du film (le fameux et influent critique Roger Ebert le classa même second meilleur film de l'année), la carrière en salle de Medium Cool fut torpillée par la MPAA, l'organisme de classification des films, en le frappant d'un infâmant classement X en 1969, avant d'être classé "R" l'année suivante avec le nouveau changement de la classification des films.

Paramount a soutenu le film de Wexler, mais à très bas bruit, sous les radars. Tellement que, selon Peter Bart, "le porte-parole de Paramount était réticent pour confirmer que le film ait même jamais été fait". La postérité s'est quand même chargé de rendre justice à l'oeuvre. En 2003, le film a été sélectionné pour entrer dans la prestigieuse Bibliothèque du Congrès américain.

Pour découvrir cette rareté jamais éditée chez nous, il vous faudra vous tourner vers l'import. Le prestigieux éditeur Criterion a sorti le film en 2013, dans une superbe édition. Qui sera hélas réservée aux plus anglophones d'entre vous.

Jennifer Lopez demande le retrait du nom de Ben Affleck dans son nom

Deux jours après avoir officiellement demandé le divorce, Jennifer Lopez a fait savoir hier son désir de récupérer son nom de jeune fille à l’issue de la procédure, d’après des documents juridiques consultés par People. La star de 55 ans, qui utilisait encore « Lopez » comme nom de scène depuis son mariage avec l’acteur en 2022, était au cœur avec Ben Affleck de rumeurs sur une séparation imminente depuis plusieurs mois.

Dans les mêmes documents, « JLo » aurait justifié le divorce par des « différends irréconciliables » et refusé toute forme de prestation compensatoire pour ex-époux. La chanteuse et actrice a aussi remis à plus tard la séparation, avec Ben Affleck, de leurs biens. « La nature et l’étendue exactes des actifs et des obligations de la séparation des biens sont inconnues du requérant à ce jour », précisait le document. « Le requérant se réserve le droit de modifier la présente requête lorsqu’il en aura connaissance. »

Le couple, en proie aux caméras des paparazzis, s’était fréquenté et fiancé une première fois en 2002, avant de se séparer deux ans plus tard. En 2021, soit 18 ans après leur séparation, les deux tourtereaux se sont retrouvés, en même temps que l’attention intense des médias sur leur idylle, et se sont dit oui en Géorgie l’année suivante.

En 2022, Vogue avait demandé à la chanteuse si Ben Affleck deviendrait un jour M. Lopez. Elle avait répondu : « Non ! Ce n’est pas traditionnel. Il n’y a rien de romantique là-dedans. Les gens continueront à m’appeler Jennifer Lopez. Mais mon nom légal sera Mme Affleck parce que nous sommes unis. Nous sommes mari et femme. J’en suis fière. Je ne pense pas que ce soit un problème. » Un nom dont, désormais, elle ne veut plus.

Les rumeurs autour de leur séparation et divorce imminent ont débuté il y a quelques mois lorsque le célèbre duo a commencé à passer du temps loin de l’autre, et a mis en vente sa villa conjugale à Beverly Hills, avant que la star de Will Hunting ne fasse acquisition d’un autre domicile, cette fois solo, dans le quartier de Brentwood à Los Angeles. Cet été, Jennifer Lopez s’est aussi offert une fête d’anniversaire et des vacances en Italie magistrales en l’absence de Ben Affleck qui a été vu plusieurs fois en compagnie de son ex-épouse et mère de ses trois enfants, Jennifer Garner.

L’interprète d’On The Floor n’a pas choisi une date au hasard pour sa demande de divorce, déposée le jour de son deuxième anniversaire de mariage avec le comédien de 52 ans. D’après les documents, la séparation du couple datait du 26 avril, soit quelques semaines avant que les rumeurs à ce sujet ne commencent à émerger.

Dawn Olivieri attaque en diffamation pour des allégations de maltraitance envers ses chevaux

Dawn Olivieri passe à l’attaque contre ses détracteurs. L’actrice a déposé une plainte en diffamation contre des personnes alléguant qu’elle maltraite et tue ses propres chevaux. Le mois dernier, la star de la série Yellowstone a précisé dans sa plainte que de fausses déclarations avaient été produites afin qu’elle perde ses partenariats commerciaux.

L’actrice a prétendu que la désinformation dont elle a été victime a débuté quand elle a commencé à faire la promotion de la marque de vêtements Dickies sur les réseaux sociaux. « Je n’ai jamais été du genre à me coucher et à laisser qui que ce soit m’arracher à la vérité, pourquoi pensez-vous que je joue toujours des rôles de femmes fortes ? Cette fois-ci ne sera pas différente », a-t-elle écrit sur Instagram à côté de la capture d’écran d’un article de TMZ mentionnant sa plainte.

Plusieurs influenceurs liés au monde équestre auraient en effet affirmé que la mauvaise gestion de son sanctuaire, Moon Mountain, avait conduit à la mort prématurée de nombreux équidés. Certains seraient même allés jusqu’à préciser que la star avait forcé ses chevaux à boire de l’eau croupie, qu’elle soutiendrait l’idée de les laisser mourir de faim et avait tué des chevaux arabes qui venaient de naître.

De son côté, Dawn Olivieri a affirmé qu’elle avait tenté de joindre ses détracteurs pour taire leurs allégations, en vain. Par conséquent, l’actrice de 43 ans aurait vu sa collaboration avec la marque Dickies prendre fin et pourrait, selon elle, perdre d’autres partenariats. Elle poursuit également ses critiques pour intrusion dans le sanctuaire et cyberharcèlement, notamment pour avoir reçu des « menaces terroristes » lorsque l’un d’entre eux a prétendu qu’elle pourrait être « morte ».

Dawn Olivieri, qui interprète Sarah Atwood dans Yellowstone, partage d’ordinaire de nombreuses photos de ses chevaux et des coulisses du fonctionnement de son sanctuaire sur son compte Instagram.

Catherine Ribeiro, chanteuse engagée, est morte à 82 ans

Elle se définissait comme « libre et libertaire, sans jamais accepter un clan plutôt qu’un autre » dans les colonnes des Inrockuptibles. Catherine Ribeiro, figure incontournable de la musique expérimentale des années 1970 et militante des libertés humaines, est décédée à 82 ans, à Martigues (Bouches-du-Rhône).

Passée au cinéma dans Les Carabiniers de Jean-Luc Godard, aux côtés de Patrice Moullet, elle se dirige rapidement vers la musique. Avec Moullet, elle fonde le groupe Alpes qui accouchera de 9 albums. Elle s’impose alors comme l’héritière de Colette Magny et de Léo Ferré. Et ses chansons engagées lui valent d’être surnommée la « pasionaria rouge » ou encore « la grande prêtresse de la chanson française ».

Elle apparaît en avril 1966 en une de « Salut les copains », sur la fameuse « photo du siècle », avec toutes les stars montantes de la chanson. Mais cette descendante d’ouvrier portugais, indocile et tourmentée, refuse ce destin tout tracé : « Je ne veux pas me transformer en cover-girl. La chansonnette de tous les jours ne m’intéresse plus. »

Elle opte alors pour l’avant-garde et s’oriente vers des sonorités à mi-chemin entre le psychédélisme et le rock progressif, entre la musique minimaliste et le jazz. Ses chansons témoignent de ses multiples engagements : pour la Palestine, pour les réfugiés chiliens, contre la guerre au Vietnam, pour l’écologie, contre le président Valéry Giscard d'Estaing…

Jugée trop rebelle et à mille lieues des canons commerciaux, elle est boycottée par les médias. « La beauté insoumise de Catherine et sa colère chevillée à l’âme incommodent le show-business », disait Léo Ferré.

Ce qui ne l’empêche pas de trouver son public, souvent militant comme elle. Elle se produit à la Fête de l’Humanité où elle chante devant 120.000 personnes.

En 1982, elle remplit Bobino pendant trois semaines. Avec un soir un spectateur célèbre, qui se faufile incognito : le tout nouveau président socialiste François Mitterrand.

Si elle revendique fièrement ses engagements, Catherine Ribeiro vit mal d’être résumée à cela. « J’en ai assez qu’on me fasse porter cette seule étiquette rouge, disait-elle en 1980. Ce n’est pas moi qui me suis marginalisée, on m’a marginalisée ! J’irai vers un public plus large si les chaînes de radio et la télévision se décident enfin à me considérer comme une chanteuse à part entière ».

Mais on ne la verra désormais plus beaucoup sur scène. Repliée dans les Ardennes dans les années 1980, elle épouse le maire socialiste de Sedan, Claude Démoulin. Elle subit un AVC en 2020 et doit être hospitalisée dans une clinique allemande.

Ces dernières décennies, elle sortait peu de son silence, se produisant tout de même au Bataclan et aux Francofolies. Avec toujours la même soif d’engagement. « Jusqu’à mon dernier souffle, je me battrai pour les libertés. »