23 août 2024

L'histoire méconnue de Medium Cool, film mythique devenu invisible

On dit souvent que la réalité rejoint parfois la fiction, au point de se confondre. Une formule qui semble cousue main pour un film très rare, invisible depuis des années, et n'a d'ailleurs jamais été édité en DVD chez nous : Objectif vérité (Medium Cool en VO).

Ce fut le tout premier film signé par un homme jusque-là réputé pour être un immense directeur de la photographie : Haskell Wexler, qui sera deux fois oscarisé, et à qui l'on doit la photo de classiques comme Dans la chaleur de la nuit, Qui a peur de Virginia Woolf, Vol au-dessus d'un nid de coucou, L'Affaire Thomas Crown, l'extraordinaire Matewan, Conversation secrète de Francis Ford Coppola... Pas exactement le profil du débutant.

A l'origine, le script de Wexler devait mettre en scène un drame romantique, entre un reporter TV (joué par Robert Forster) et une jeune femme, veuve de guerre (incarnée par Verna Bloom). Rien de politique, si ce n'est que l'intrigue se déroulait à Chicago, en 1968.

Wexler se trouvait à ce moment là sur place, durant la traditionnelle convention démocrate pour désigner le futur candidat du parti aux prochaines élections présidentielles. Les mouvements de revendications et de protestations profitèrent du contexte pour converger eux aussi à Chicago au même moment, du 26 au 29 août.

Le Chicago Police Department, la police municipale du maire Richard Daley, était alors sur les dents. La ville avait connu d'importantes émeutes raciales après l'assassinat de Martin Luther King, en avril 1968. Le maire de la ville a donc voulu protéger la réputation de Chicago lors de la convention du parti démocrate, en appelant 12.000 soldats et gardes nationaux en renfort.

C'est dans ce climat de très hautes tensions que les délégués du parti s'apprêtaient à choisir le candidat qui s'opposerait au républicain Richard Nixon, lors des élections de novembre 1968. L'affrontement avec les manifestants, inévitable, fut particulièrement brutal. Le bilan ? 1 mort, 192 policiers blessés dont 49 seront hospitalisés, 668 arrestations. Ces événements, dramatiques, ont débouché sur le procès très médiatisé des Chicago Seven, qui est d'ailleurs l'objet du formidable film Les Sept de Chicago.

Une semaine avant le début de la production, Wexler appela, paniqué, le studio Paramount, qui produisait son film. La convention avait commencé et Chicago était en état de guerre. "Je suis témoin d’une histoire bien plus dramatique et importante que mon scénario original. Je veux tourner ça. Vous recevrez un nouveau script dans une heure. C’est explosif. C'est la réalité, pas la fiction. J'appellerai plus tard ce soir". Robert Evans, le patron de Paramount, acceptera la modification du script, tout en lâchant un "Ce n’est pas ainsi que nous devrions faire les choses, mais bon, ça marche jusqu’à présent".

Wexler et son équipe, acteurs compris, se jetèrent littéralement dans la mêlée. Dans la dernière partie du film, les personnages principaux se trouvent en dehors de la convention démocrate et dans la ligne de mire de la Garde nationale, parmi la masse des manifestants qui s'affrontent avec la police de Chicago. L'équipe du film a même été aspergés de gaz lacrymogènes.

Dans son passionnant billet écrit sur le site Deadline, Peter Bart, qui fut l'un des executives de la Paramount et avait donné son feu vert aux changements de plans de Wexler pour son film, raconte que Medium Cool crispa les pontes du conglomérat Gulf & Western, qui était à l'époque le propriétaire du studio. En particulier son président, Charles Bluhdorn. "Le conseil d'administration ne souhaite pas que Medium Cool soit distribué par Paramount" lâcha ce dernier à Robert Evans.

"Deux membres de son conseil d'administration avaient été les principaux donateurs et dirigeants du Comité national démocrate. Ils pensaient que Medium Cool déclencherait d'intenses critiques publiques à l'égard du parti, mettant en lumière sa mauvaise et grave gestion de la convention, et sa confusion sur le choix des candidats" écrit Peter Bart.

Malgré l'accueil critique de la Presse, très enthousiastes à l'égard du film (le fameux et influent critique Roger Ebert le classa même second meilleur film de l'année), la carrière en salle de Medium Cool fut torpillée par la MPAA, l'organisme de classification des films, en le frappant d'un infâmant classement X en 1969, avant d'être classé "R" l'année suivante avec le nouveau changement de la classification des films.

Paramount a soutenu le film de Wexler, mais à très bas bruit, sous les radars. Tellement que, selon Peter Bart, "le porte-parole de Paramount était réticent pour confirmer que le film ait même jamais été fait". La postérité s'est quand même chargé de rendre justice à l'oeuvre. En 2003, le film a été sélectionné pour entrer dans la prestigieuse Bibliothèque du Congrès américain.

Pour découvrir cette rareté jamais éditée chez nous, il vous faudra vous tourner vers l'import. Le prestigieux éditeur Criterion a sorti le film en 2013, dans une superbe édition. Qui sera hélas réservée aux plus anglophones d'entre vous.

Jennifer Lopez demande le retrait du nom de Ben Affleck dans son nom

Deux jours après avoir officiellement demandé le divorce, Jennifer Lopez a fait savoir hier son désir de récupérer son nom de jeune fille à l’issue de la procédure, d’après des documents juridiques consultés par People. La star de 55 ans, qui utilisait encore « Lopez » comme nom de scène depuis son mariage avec l’acteur en 2022, était au cœur avec Ben Affleck de rumeurs sur une séparation imminente depuis plusieurs mois.

Dans les mêmes documents, « JLo » aurait justifié le divorce par des « différends irréconciliables » et refusé toute forme de prestation compensatoire pour ex-époux. La chanteuse et actrice a aussi remis à plus tard la séparation, avec Ben Affleck, de leurs biens. « La nature et l’étendue exactes des actifs et des obligations de la séparation des biens sont inconnues du requérant à ce jour », précisait le document. « Le requérant se réserve le droit de modifier la présente requête lorsqu’il en aura connaissance. »

Le couple, en proie aux caméras des paparazzis, s’était fréquenté et fiancé une première fois en 2002, avant de se séparer deux ans plus tard. En 2021, soit 18 ans après leur séparation, les deux tourtereaux se sont retrouvés, en même temps que l’attention intense des médias sur leur idylle, et se sont dit oui en Géorgie l’année suivante.

En 2022, Vogue avait demandé à la chanteuse si Ben Affleck deviendrait un jour M. Lopez. Elle avait répondu : « Non ! Ce n’est pas traditionnel. Il n’y a rien de romantique là-dedans. Les gens continueront à m’appeler Jennifer Lopez. Mais mon nom légal sera Mme Affleck parce que nous sommes unis. Nous sommes mari et femme. J’en suis fière. Je ne pense pas que ce soit un problème. » Un nom dont, désormais, elle ne veut plus.

Les rumeurs autour de leur séparation et divorce imminent ont débuté il y a quelques mois lorsque le célèbre duo a commencé à passer du temps loin de l’autre, et a mis en vente sa villa conjugale à Beverly Hills, avant que la star de Will Hunting ne fasse acquisition d’un autre domicile, cette fois solo, dans le quartier de Brentwood à Los Angeles. Cet été, Jennifer Lopez s’est aussi offert une fête d’anniversaire et des vacances en Italie magistrales en l’absence de Ben Affleck qui a été vu plusieurs fois en compagnie de son ex-épouse et mère de ses trois enfants, Jennifer Garner.

L’interprète d’On The Floor n’a pas choisi une date au hasard pour sa demande de divorce, déposée le jour de son deuxième anniversaire de mariage avec le comédien de 52 ans. D’après les documents, la séparation du couple datait du 26 avril, soit quelques semaines avant que les rumeurs à ce sujet ne commencent à émerger.

Dawn Olivieri attaque en diffamation pour des allégations de maltraitance envers ses chevaux

Dawn Olivieri passe à l’attaque contre ses détracteurs. L’actrice a déposé une plainte en diffamation contre des personnes alléguant qu’elle maltraite et tue ses propres chevaux. Le mois dernier, la star de la série Yellowstone a précisé dans sa plainte que de fausses déclarations avaient été produites afin qu’elle perde ses partenariats commerciaux.

L’actrice a prétendu que la désinformation dont elle a été victime a débuté quand elle a commencé à faire la promotion de la marque de vêtements Dickies sur les réseaux sociaux. « Je n’ai jamais été du genre à me coucher et à laisser qui que ce soit m’arracher à la vérité, pourquoi pensez-vous que je joue toujours des rôles de femmes fortes ? Cette fois-ci ne sera pas différente », a-t-elle écrit sur Instagram à côté de la capture d’écran d’un article de TMZ mentionnant sa plainte.

Plusieurs influenceurs liés au monde équestre auraient en effet affirmé que la mauvaise gestion de son sanctuaire, Moon Mountain, avait conduit à la mort prématurée de nombreux équidés. Certains seraient même allés jusqu’à préciser que la star avait forcé ses chevaux à boire de l’eau croupie, qu’elle soutiendrait l’idée de les laisser mourir de faim et avait tué des chevaux arabes qui venaient de naître.

De son côté, Dawn Olivieri a affirmé qu’elle avait tenté de joindre ses détracteurs pour taire leurs allégations, en vain. Par conséquent, l’actrice de 43 ans aurait vu sa collaboration avec la marque Dickies prendre fin et pourrait, selon elle, perdre d’autres partenariats. Elle poursuit également ses critiques pour intrusion dans le sanctuaire et cyberharcèlement, notamment pour avoir reçu des « menaces terroristes » lorsque l’un d’entre eux a prétendu qu’elle pourrait être « morte ».

Dawn Olivieri, qui interprète Sarah Atwood dans Yellowstone, partage d’ordinaire de nombreuses photos de ses chevaux et des coulisses du fonctionnement de son sanctuaire sur son compte Instagram.

Catherine Ribeiro, chanteuse engagée, est morte à 82 ans

Elle se définissait comme « libre et libertaire, sans jamais accepter un clan plutôt qu’un autre » dans les colonnes des Inrockuptibles. Catherine Ribeiro, figure incontournable de la musique expérimentale des années 1970 et militante des libertés humaines, est décédée à 82 ans, à Martigues (Bouches-du-Rhône).

Passée au cinéma dans Les Carabiniers de Jean-Luc Godard, aux côtés de Patrice Moullet, elle se dirige rapidement vers la musique. Avec Moullet, elle fonde le groupe Alpes qui accouchera de 9 albums. Elle s’impose alors comme l’héritière de Colette Magny et de Léo Ferré. Et ses chansons engagées lui valent d’être surnommée la « pasionaria rouge » ou encore « la grande prêtresse de la chanson française ».

Elle apparaît en avril 1966 en une de « Salut les copains », sur la fameuse « photo du siècle », avec toutes les stars montantes de la chanson. Mais cette descendante d’ouvrier portugais, indocile et tourmentée, refuse ce destin tout tracé : « Je ne veux pas me transformer en cover-girl. La chansonnette de tous les jours ne m’intéresse plus. »

Elle opte alors pour l’avant-garde et s’oriente vers des sonorités à mi-chemin entre le psychédélisme et le rock progressif, entre la musique minimaliste et le jazz. Ses chansons témoignent de ses multiples engagements : pour la Palestine, pour les réfugiés chiliens, contre la guerre au Vietnam, pour l’écologie, contre le président Valéry Giscard d'Estaing…

Jugée trop rebelle et à mille lieues des canons commerciaux, elle est boycottée par les médias. « La beauté insoumise de Catherine et sa colère chevillée à l’âme incommodent le show-business », disait Léo Ferré.

Ce qui ne l’empêche pas de trouver son public, souvent militant comme elle. Elle se produit à la Fête de l’Humanité où elle chante devant 120.000 personnes.

En 1982, elle remplit Bobino pendant trois semaines. Avec un soir un spectateur célèbre, qui se faufile incognito : le tout nouveau président socialiste François Mitterrand.

Si elle revendique fièrement ses engagements, Catherine Ribeiro vit mal d’être résumée à cela. « J’en ai assez qu’on me fasse porter cette seule étiquette rouge, disait-elle en 1980. Ce n’est pas moi qui me suis marginalisée, on m’a marginalisée ! J’irai vers un public plus large si les chaînes de radio et la télévision se décident enfin à me considérer comme une chanteuse à part entière ».

Mais on ne la verra désormais plus beaucoup sur scène. Repliée dans les Ardennes dans les années 1980, elle épouse le maire socialiste de Sedan, Claude Démoulin. Elle subit un AVC en 2020 et doit être hospitalisée dans une clinique allemande.

Ces dernières décennies, elle sortait peu de son silence, se produisant tout de même au Bataclan et aux Francofolies. Avec toujours la même soif d’engagement. « Jusqu’à mon dernier souffle, je me battrai pour les libertés. »

Bridget Jones 4 : première affiche officielle avec Renée Zellweger

Elle va bientôt ouvrir un nouveau chapitre de son journal... Bridget Jones va revenir dans les salles en début d'année prochaine pour un 4e film, intitutlé Bridget Jones : Mad About The Boy, avec Renée Zellweger dans le rôle de l'héroïne.

Le tournage est déjà terminé à Londres et sortira dans les salles le 14 février 2025, soit 9 ans après la sortie du troisième film (2016).

On y retrouvera Bridget dans la cinquantaine alors qu'elle se remet sur les rails après la mort de son mari et qu'elle ouvre à nouveau la porte aux rencontres. On découvre aujourd'hui un premier aperçu avec cette première affiche officielle, mise en ligne par Universal, qui montre Bridget avec un large sourire, qui entre "dans une « nouvelle décennie » avec un « nouveau journal ». On verra ce que ça veut dire lors de la prochaine Saint-Valentin.

Le Seigneur des Anneaux - La Guerre des Rohirrim : bande-annonce


Après de longs mois d'attente, la première bande-annonce du Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim est enfin disponible !

Après la trilogie culte du Seigneur des Anneaux au début des années 2000, Peter Jackson était revenu dans cet univers fantastique entre 2012 et 2014 avec Le Hobbit, qui a divisé les fans. Depuis, la franchise basée sur l'oeuvre de J.R.R. Tolkien n'est pas réapparue sur grand écran.

Il ne faudra pas attendre très longtemps avant de retourner dans l'univers fascinant de l'auteur britannique ! En effet, Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim arrive le 11 décembre dans les salles obscures !

Le récit se concentrera sur le puissant roi de Rohan, Helm Hammerhand, et sur une bataille légendaire qui a contribué à façonner la Terre du Milieu. L'action se déroulera environ 250 ans avant la trilogie du Seigneur des Anneaux. L'intrigue développera également le récit mystérieux autour de la forteresse du gouffre de Helm.

Ce préquel animé est inspiré des Annexes fournies par J.R.R. Tolkien à la fin du Retour du Roi (Appendice A, chapitre II : La Maison d’Eorl). Le film mettra notamment en scène un personnage féminin Hera, "ni une princesse en détresse ni une guerrière", la fille du roi Helm dont la main est convoitée par Wulf, lui-même fils de Freca, le chef du clan des hommes sauvages.

Peter Jackson n'est pas impliqué artistiquement sur ce projet à part son rôle de producteur délégué. En revanche, sa collaboratrice et scénariste Philippa Boyens est consultante sur le film, qui est mis en scène par le japonais Kenji Kamiyama.

Ce dernier est un artiste chevronné et talentueux. Il a notamment travaillé sur les séries animées Ultraman ou Ghost In The Shell Stand Alone Complex. La production du film n’a officiellement débuté que pendant la pandémie, mais l’origine du projet remonte à plusieurs années.

"Nous avions évoqué l'idée de transposer les aventures de Frodon en animation mais cela ne semblait pas naturel. Quand soudain l’idée est venue de concevoir le film comme un anime japonais, ce qui m’a immédiatement séduit", se souvient Philippa Boyens.

"On ne voulait pas faire un film de super-héros. On tenait à ce que l'héroïne fasse des erreurs, qu'elle apprenne et qu'elle évolue dans un scénario à la fois intime et épique", a-t-elle ajouté lors de son passage au Festival d'Annecy 2024.

Tensions entre clans, alliances menacées, mariages arrangés, guerres de territoires et autres intrigues sont à prévoir dans ce long-métrage d'une durée de 2h10, transposées à l'écran par l'expertise de son réalisateur japonais Kenji Kamiyama, grand amoureux de l'univers créé par Tolkien et adapté par Peter Jackson.

"J'aime beaucoup les livres, mais les films, tout particulièrement. Je suis très honoré de faire partie de cette histoire." a-t-il déclare à Annecy en juin dernier. "Je tenais à ce que mon film s'intègre à ce qui a déjà été fait. Qu'il y ait une vraie collision entre ce nouvel univers et l'ancien. Il n'était pas question de faire une version animée de ce qu'a réalisé Peter Jackson", a assuré Kenji Kamiyama.

Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim débarquera dans les salles le 11 décembre prochain..

Freddie Highmore : on connaît sa prochaine série...

Il n'aura pas tardé à se remettre en selle après la fin de Good Doctor. Freddie Highmore a déjà décroché un nouveau rôle dans une série qui change radicalement de ton et d'ambiance, intitulée The Assassin.

The Assassin est présentée comme un thriller qui plonge le spectateur dans les vies complexes d’une mère et de son fils, contraints de fuir ensemble. Retirée sur une île grecque, Julie (Keeley Hawes), une ancienne tueuse à gages, voit son passé ressurgir lorsqu’elle retrouve son fils Edward (Freddie Highmore), venu la confronter avec de nouvelles révélations sur sa paternité. Ce qui commence comme une réunion tendue vire rapidement au cauchemar alors qu’ils sont traqués à travers le monde, leur relation déjà fragile mise à rude épreuve.

Aux côtés de Freddie Highmore et Keeley Hawes, le casting de The Assassin est en partie dévoilé. On y retrouveta notamment Gina Gershon (Riverdale), Shalom Brune-Franklin (The Tourist), Jack Davenport (The Morning Show), Alan Dale (Dynasty), et bien d’autres. Amazon a déclaré que d'autres acteurs seraient annoncés à une date ultérieure.

Freddie Highmore, déjà bien connu pour son rôle dans Good Doctor, où il incarnait un jeune médecin autiste, a aussi laissé une forte impression dans Bates Motel, où il jouait le jeune Norman Bates. Cette origin story explorait la psyché torturée de ce jeune et sa relation pour le moins tortueuse avec sa mère jouée par Vera Farmiga.

De son côté, Keeley Hawes a conquis le public français récemment avec son rôle dans Bodyguard – véritable carton sur Netflix puis sur France 2 – où elle incarnait la Secrétaire d’État britannique face à Richard Madden. Elle a surpris dans ce thriller politique qui déjouait toutes les attentes.

Avec cette série produite par Two Brothers Pictures, en association avec ZDF et All3Media, Prime Video propose un thriller qui promet une intrigue pleine de rebondissements et des personnages complexes. La diffusion de The Assassin est attendue pour l'année 2026, le tournage vient de commencer.

Gladiator II : Lucius et Maximus, même combat ?

20 ans après avoir vu son père se battre au coeur du Colisée, il va descendre à son tour dans l'arène. Dans Gladiator II, Lucius prendra la suite de Maximus, et Paul Mescal la succession de Russell Crowe. Deux guerriers liés par le sang, mais pas par la même histoire. Mais un peu quand même, comme l'explique le scénariste David Scarpa à Empire.

Celui qui a écrit Gladiator II pour Ridley Scott raconte comment Lucius a été imaginé, à la fois l’égal et l’opposé de Maximus : "L’idée était d’inverser complètement le premier film", détaille Scarpa.

"Le premier film commence avec Maximus, un général romain qui combat une armée barbare. Alors on commence Gladiator II en montrant ce jeune homme qui a rejoint une armée barbare et qui affronte les Romains. Il éprouve la même colère et le même dégoût envers Rome que Maximus à la fin du film. Donc nous mettons en scène les échos du même homme, mais qui est aussi plus ou moins son opposé..."

Paul Bettany venait chez Marvel pour l'argent "sans voir un seul film"

Qui aurait cru qu'une simple voix intermittente dans un film de super-héros en 2008, deviendrait le rôle principal d'une série en 2026 ? C'est le destin de Paul Bettany, qui ne s'est jamais caché d'avoir accepté ses jobs chez Marvel pour gagner "un bon paquet de dollars". Pourtant, d'acteur cynique qui "prend l'oseille et se tire", il est depuis devenu très impliqué dans l'univers connecté des Avengers. Retour sur son parcours mouvementé chez Marvel.

Pour Bettany, tout commence lorsqu'il est un jour appelé par Jon Favreau qui lui demande de venir faire une voix dans l'un de ses films, celle d'un "robot sans personnalité". Amusé par l'aventure, il signe des deux mains et prête sa voix à un certain Jarvis dans le film Iron Man et sa suite, Iron Man 2.

Interviewé par DigitalSpy, Bettany ironise sur son travail sur ses films, à prêter sa voix à l'ordinateur J.A.R.V.I.S. :

"Je me sens comme un pirate. C'est un braquage. (...) Je me sens un peu coupable parce qu'au moins le métier d'acteur peut être épuisant, avec de longues heures de travail... mais je ne fais rien ! Et je n'ai jamais vu un seul [Marvel]."

Il confie à BuzzFeed News qu'à l'époque, un producteur lui dit qu'il est fini. Que sa carrière n'ira nulle part. Bettany commence à y croire jusqu'à un second coup de fil, celui d'un certain Joss Whedon qui lui dit : "Veux-tu venir jouer Vision dans le prochain Avengers ?" Il s'agit alors d'Avengers : L'ère d'Ultron.

En promotion pour cette deuxième aventure des Avengers, Bettany blague (via CBR) : "Mon travail consistait à venir au studio enregistrer 45 minutes tout en une fois, ils me donnaient un gros sac de dollars et je rentrais chez moi. Maintenant qu'ils m'ont démasqué, ils veulent que je me mette à vraiment faire quelque chose !"

Paul Bettany s'est finalement imposé en Vision, en intervenant post-Ultron dans Captain America: Civil War (2016), Avengers: Infinity War (2018), une scène coupée d'Avengers: Endgame (2019), WandaVision (2021) et une série intitulée Vision Quest, attendue pour 2026 sur Disney+.

Le personnage avait été tué par Thanos dans Avengers 3, et faussement ramené à la vie grâce aux pouvoirs démesurés de Scarlet Witch dans WandaVision. Dans le dernier épisode de la minisérie, le S.W.O.R.D. révèle sa propre version de Vision : de couleur blanche, il n’a aucun souvenir de tout ce qui s’est passé ces cinq dernières années. Il retrouve la mémoire en affrontant la vraie Vision (enfin, celle faussement créée par Wanda, vous suivez ?) et s'enfuit. La série reprendra à ce moment.

22 août 2024

Beyoncé lance une nouvelle marque de whisky

Beyoncé s’est récemment ajoutée à la longue liste de stars ayant lancé leur propre marque d’alcool. L’interprète de Crazy in Love s’est en effet associée à Moët Hennessy, une filiale du groupe de luxe LVMH, et au maître distillateur Dr. Bill Lumsden pour créer sa marque de whisky SirDavis, dont le nom est un hommage à son arrière-grand-père paternel, David Hogue. L’héritage familial est de toute évidence important pour la chanteuse et son mari Jay-Z, puisque le couple a nommé l’un de ses enfants Sir, et que le rappeur possède lui aussi sa marque de champagne, Armand de Brignac, également associée à LVMH.

Le processus de création du whisky de la star de 42 ans, grande amatrice de whisky japonais, a pris plusieurs années, comme le précise un communiqué de presse publié hier. Beyoncé explique aussi avoir choisi Moët Hennessy comme partenaire afin de « l’aider à créer un profil aromatique unique qui reflète son idéal en matière de whisky ».

La bouteille sera mise en vente au prix de 89 dollars (80 euros) et est déjà disponible en prévente sur plusieurs sites. Son lancement officiel est prévu pour le mois de septembre. « J’ai toujours été attirée par la puissance et la confiance que je ressens en buvant un whisky de qualité et j’ai voulu inviter davantage de personnes à éprouver ce sentiment », a déclaré la chanteuse, avant de révéler que son arrière-grand-père faisait de la contrebande.

Loin de s’en cacher, l’interprète de Halo y a vu un signe du destin. « En nous associant à Moët Hennessy, nous avons créé un délicieux whisky américain qui respecte la tradition tout en permettant aux consommateurs de découvrir quelque chose de nouveau et d’unique dans cette catégorie », a-t-elle ajouté. Son aïeul, David Hogue, était agriculteur et faisait de la contrebande d’alcool dans le sud des États-Unis pendant la Prohibition.