18 septembre 2024

Disparition d’Odile Ahouanwanou : l'athlète des JO de Tokyo n’a plus donné signe de vie après avoir déposé son enfant à l’assistante maternelle

Après la grande fête des JO de Paris, qui se sont clôturés samedi 14 septembre par la grande Parade des champions sur les Champs Elysées et un concert à l’Arc de triomphe, c’est un fait divers qui ne manquera pas d'inquiéter les fans de sport. Depuis mardi 10 septembre, une ancienne athlète des Jeux olympiques est introuvable. Odile Ahouanwanou est une championne d'heptathlon qui a participé aux Jeux de Londres en 2012 et à ceux de Tokyo en 2020. La Béninoise, licenciée au Stade Sottevillais près de Rouen en Seine-Maritime, a disparu depuis une semaine. La dernière personne à l’avoir vue est une assistante maternelle chez qui elle a déposé son enfant qu’elle n’est jamais revenue chercher.

L’alerte a été donnée ce mardi 17 septembre par la police de Seine-Maritime, qui a lancé un appel à témoin sur les réseaux sociaux dans l’espoir de trouver une piste pour la localiser. « Aidez nos enquêteurs : Odile a disparu depuis le 10 septembre de Sotteville-lès-Rouen. Elle a déposé son enfant à l'assistante maternelle le matin et n'est pas revenue le chercher. Sa dernière localisation est Neufchâtel-en-Bray. Elle se déplace en Polo Volkswagen », est-il précisé sur le compte Police nationale 76, dans un tweet qui accompagne une photo de l’athlète. Le signalement d’Odile Ahouanwanou précise qu’elle est âgée de 33 ans, mesure 1m78, a les yeux marron et les cheveux courts et noirs.

L’enquête est au point mort pour retrouver la spécialiste d’heptathlon, qui a terminé 8e lors des mondiaux d’athlétisme de 2019 au Qatar. Selon sa page Facebook. Odile Ahouanwanou détient le record du Bénin de sa discipline avec 6 210 points. Sa disparition inquiétante intervient peu de temps après le drame qui a touché une autre athlète des JO. Brûlée vive par son compagnon après une dispute conjugale, la marathonienne Rebecca Cheptegei, 44e du marathon des Jeux olympiques de Paris, est décédée dans la nuit du 3 au 4 septembre. Reste à espérer que la disparition d’Odile Ahouanwanou ne se révèle pas être une autre tragédie.

Axel Marbeuf révèle pourquoi le refus de Sony de le signer ne l'a pas surpris

La page de la Star Academy est bel et bien tournée. Après des mois intenses d'aventure au château de Dammarie-les-Lys, les élèves de la promo 2023 sélectionnés pour la tournée ont sillonné les routes, à la rencontre de leurs fans. Une tournée à guichets fermés pendant laquelle les ex-académiciens ont vécu des sensations folles, au péril, parfois, de leur santé. Certains élèves ont en effet dû passer leur tour pour des concerts, notamment Lénie ou encore Pierre Garnier, à cause de problèmes de santé.

"70 dates effectuées en 3 mois sans compter 3 mois d'aventure au château avec les copains... C'est fou, je n'arrive toujours pas à réaliser qu'il reste seulement deux dates. C'est triste et en même temps un soulagement car c'est une expérience extrême qui pousse à se surpasser, à toujours être à la hauteur et sans cesse repousser ses limites en mettant parfois sa santé de côté", avait écrit Lénie sur les réseaux sociaux, en juillet dernier. Axel Marbeuf, qui n'a jamais eu sa langue dans sa poche, avait lui aussi avoué que le quotidien sur les routes était particulièrement intense. Un rythme qui avait poussé les jeunes chanteurs à refuser d'être filmés par des professionnels pendant la tournée.

Si Candice vient d'annoncer à ses fans sa signature dans la maison de disques de Tayc, et que Pierre Garnier, Héléna Bailly ou encore Lénie ont eux aussi été signés, Axel Marbeuf n'a pas eu la même chance. En juin dernier, le chanteur avait expliqué à Purecharts que Sony avait décidé de ne pas le signer après l'émission. Une décision sur laquelle il est récemment revenu, avouant ne pas avoir été surpris par ce choix.

"Je n’ai pas été déçu dans le sens où ils ont été très honnêtes avec nous depuis le début. Ils n'ont jamais fait la promesse de nous signer toutes et tous. Dans mon cas, ils ont hésité mais ils se sont rendu compte qu'ils avaient déjà Pierre, dont la carrière prenait une ampleur incroyable et méritée. Beaucoup d'équipes étaient déjà mobilisées…", a-t-il confié à Télé 7 Jours. Puis d'ajouter : "Ils n’avaient pas envie de me signer pour ensuite me mettre dans un placard. Ce n’est pas un drame, peut-être que ça sera pour plus tard ?". Heureusement pour Axel, les prochaines semaines risquent d'être très chargées, lui qui a décroché un rôle dans une célèbre comédie musicale !

Le surprenant stratagème de Claire Keim pour passer totalement incognito

Pas toujours facile d'être une célébrité ! A 49 ans, Claire Keim est une comédienne bien dans sa peau toujours prête à se renouveler et évoquer différents sujets touchant tous les Français. Après une prestation remarquée dans la série Infidèle sur TF1, la compagne de Bixente Lizarazu avait joué téléfilm Harcelés, diffusé en juin 2021 sur M6, puis Vise le coeur, une série qui cartonne depuis 2022 sur TF1.

Des succès qui doivent conforter les productions et les chaînes dans le fait de miser sur la comédienne. Alors, depuis quelques semaines, c'est sur France 2 que Claire Keim tient un rôle prépondérant, dans la série L'Eclipse, aux côtés d'Anne Charrier. Et si le succès est au rendez-vous, la célébrité ne semble pas un fardeau pour l'actrice...

À l'écouter, elle mène une vie paisible une fois que les caméras ne tournent plus. Claire Keim ne ressent cependant pas le besoin "de devoir (se) protéger" en tant que personnalité publique. L'actrice passe même très souvent inaperçue ! "Je suis toujours surprise quand on me reconnaît parce que c’est assez rare, avait-elle révélé à TV Grandes chaînes, en 2021. J’ai une vie simple et normale : je fais les courses, j’assiste aux réunions à l’école, je m’occupe des inscriptions sportives..." Mais comme toutes les célébrités, il y a des moments où la star aimerait bien se glisser dans un trou de souris et se faire la plus petite possible.

Et pour passer incognito, Claire Keim a un stratagème. "Pour certaines démarches ou réclamations, j’utilise mon nom de naissance afin d’avoir la réponse destinée à Mme Tout-le-Monde, car j’ai malheureusement pu constater que lorsqu’on est une personnalité, les retours que l’on reçoit ne sont pas toujours les mêmes", avait-elle avoué. Une technique visiblement infaillible.

Rue du conservatoire : un documentaire de Valérie Donzelli sur les acteurs et la jeunesse

"En 1996 j’ai passé le concours du conservatoire. Je l’ai raté. Il y a un an on m’a demandé d'y faire une masterclass sur le jeu d’acteur au cinéma. J’y suis allée. J’ai rencontré une jeunesse vivante, joyeuse et passionnée. Parmi mes élèves il y avait Clémence. L’année d’après, elle m’a demandé de filmer leur dernier spectacle. J’ai ressenti son urgence et la peur qu’elle avait de quitter ce lieu mythique. Alors j’ai accepté. En filmant cette jeunesse, j’ai revisité la mienne." Valérie Donzelli

Après le succès de L'amour et les forêts, avec Virginie Efira et Melvil Poupaud, Valérie Donzelli revient avec un film tourné dans la plus grande discrétion et assez inattendu !

Il s'agit d'un documentaire centré sur la jeunesse, passionné de théâtre et par le jeu d'acteur. Il sort au cinéma ce mercredi. A qui se destine-t-il ? On vous répond.

Rue du conservatoire est une immersion au sein d'une promotion de jeunes comédiens, et c'est captivant. "Qu’est-ce qui se cache derrière les acteurs ? Derrière cette peur de ne plus être regardé ?", explique Valérie Donzelli dans sa note intention.

Le documentaire capte ce groupe d'étudiants dans leurs moments de joie, de déception, avec toujours au centre l'amour du jeu. Un documentaire qui transmet le plaisir du jeu et l'amour du théâtre, en l'occurrence ici via Hamlet, avec une nouvelle adaptation très enthousiasmante, grâce au regard de cette jeunesse.

Jeunes ou moins jeunes, chacune et chacun devrait être touché par l'élan de vie du film. C'est un film bouillonnant, mêlant le jeu, et le "je" de Valérie Donzelli, qui se remémore sa propre jeunesse. "J'ai senti qu'il fallait que je sois partie prenante du film aussi avec elle, parce que moi, ce conservatoire, je l'ai raté. Je me suis un peu identifiée à Clémence [l'heroine du film]. J'ai fait ce documentaire l'année de mes 50 ans. Elle, elle en a 25, donc il y a 25 ans qui nous séparent. Et quand on a 50 ans, on se rend compte qu'on est plus jeunes et on comprend la jeunesse et on la regarde avec joie et allégresse, cette jeunesse qui n'a pas conscience qu'elle est jeune. Parce que je crois que les jeunes n'ont pas conscience qu'ils sont jeunes. On a conscience de la jeunesse quand on ne l'est plus."

Une jeunesse que Valérie Donzelli qualifie ainsi dans notre interview podcast : "Je la définis comme une promesse, comme un avenir, comme de la beauté, comme de la joie, comme de la force, comme un super pouvoir, parce que la jeunesse, c'est un super pouvoir."

Valérie Donzelli réalise ici son premier documentaire pour le cinéma. La cinéaste, connue pour les fictions La Reine des pommes, L'amour et les forêts ou encore la série Arte Nona et ses filles, ne s'était encore jamais réellement prêté à cet exercice, même si deux expériences dans le passé lui avait permis de s'y essayer.

Elle avait réalisé un court documentaire pour une exposition photo dont nous vous avions parlé ici. Et par la suite, elle avait été invitée par la chaine Arte a réalisé un documentaire dans le cadre du programme Square Artiste (le doc est à voir ici). "Ca s'appelait Le cinéma de maman, et c'était un film sur le deuil", nous précise Valérie Donzelli.

Est-ce que Rue du conservatoire répond à une envie de faire du documentaire ? "Le documentaire est un endroit qui m'intéresse, parce que d'abord, on travaille en toute petite équipe et j'aime travailler en toute petite équipe". Et d'ajouter : "et c'est quelque chose qui se dessine au fur et à mesure. Donc, on ne sait pas ce que va être le film."

"C'est vrai qu'à chaque fois que j'ai fait du documentaire, c'était des portraits de femmes. Ce qui m'intéresse dans le documentaire, c'est de raconter les gens, de raconter quelqu'un. Et Mais je n'ai pas de projets de... En fait, j'ai un rapport au documentaire un peu comme celui du cinéma, c'est-à-dire qu'il est un peu hybride. Je sais qu'il y a un autre documentaire que j'aimerais faire un jour sur un autre sujet. Je trouve que ce serait intéressant de faire un documentaire sur l'argent. J'ai des idées comme ça de documentaires, mais qui ne sont pas forcément des formes de documentaires classiques."

Rue du conservatoire de Valérie Donzelli est sorti au cinéma ce mercredi.

John Cena sera la tête d'affiche du film Matchbox adapté du jeu de voiturettes Mattel

Après le succès de Barbie (1,4 milliard de dollars au box-office international), Mattel poursuit ses productions cinématographiques inspirées de ses jouets. La société vient d'annoncer la mise en chantier d'un long métrage inspiré de sa ligne de jeu Matchbox.

Créé en 1953 par Jack Odel, Matchbox était une marque de petites voitures moulées sous pression. Dans les années 60, c'est la marque de voitures pour enfants la plus vendue au monde. Dans les années 60, c'est la marque de voitures pour enfants la plus vendue au monde. La marque existe toujours et édite aujourd'hui, en plus des voitures, des circuits et des garages.

Le film inspiré de ces jouets sera mis en scène par Sam Hargrave, à qui l'on doit les films d'action Tyler Rake, écrit par David Coggeshall, scénariste de Prey et de The Family Plan et Jonathan Tropper, créateur de la série Banshee et Warrior. Le rôle principal de ce long métrage sera tenu par John Cena, qui faisait déjà un caméo dans Barbie. Le comédien et ancien catcheur y incarnait Ken Triton.

On ignore encore tout du pitch de ce long métrage mais au vu de l'équipe il devrait s'agir dans film d'actionn et il devrait y avoir des courses automobiles. Un sport auquel John Cena s'est d'ailleurs entraîné pour les besoins de la saga Fast & Furious dans laquelle il incarnait le frère de Dom (Vin Diesel).

Matchbox rejoint ainsi la longue liste des projets cinématographiques prévus par Mattel Films : Polly Pocket, Hot Wheels, Uno, Major Matt Mason, la nouvelle version des Maîtres de l'Univers avec Nicholas Galitzine en Musclor, ou encore Monster High d'Akiva Goldsman. Pour rappel, la société a prévu 45 longs métrages adaptés de ses marques de jouets.

Y a-t-il un problème Joaquin Phoenix à Hollywood

La fin de l'effet Phoenix ? Il est incontestablement l'un des acteurs les plus en vue du XXIe siècle à Hollywood. Quatre fois nommé aux Oscars au cours des deux premières décennies, Joaquin Phoenix est l'acteur caméléon par excellence, capable de jouer aussi bien l'Empereur romain (dans Gladiator) que le chanteur country (dans Walk the Line) que le vétéran alcoolique (dans The Master) ou le paumé amoureux (dans HER). Ses performances à fleur de peau en ont fait un chouchou du public, aussi prisé des grands cinéastes qu'il sait fédérer au box-office.

Oui mais voilà, depuis quelques mois, l'industrie semble fatiguée des humeurs de Joaquin Phoenix. Notamment depuis qu'il plante des projets du jour au lendemain, laissant sur le carreau un réalisateur, ses collègues du casting et tous les techniciens. C'est ce qui est arrivé au début de l'été 2024, quand le petit frère du regretté River a claqué la porte du nouveau film de Todd Haynes.

Une romance gay dans les années 1930, présentée comme "sexuellement explicite", qui aurait finalement fait "peur" à Joaquin Phoenix... 5 jours avant le début du tournage ! Sans donner (officiellement) de raison, il a choisi au dernier moment de ne pas faire le film... qu'il avait lui-même présenté à Todd Haynes à l'origine. La productrice, Christine Vachon (Killer Films) a parlé d'un "cauchemar" pour toute l'équipe, tant le projet était avancé, le budget validé, les décors construits. Même une partie de l'équipe était déjà au Mexique...

Refusant de se justifier publiquement, l'acteur de 49 ans a seulement laissé entendre - lors du festival de Venise - qu'un différent créatif l'avait poussé à partir : "Je pense que si j'en parle, je ne ferais que partager mon opinion, mon point de vue. Or, les autres créatifs ne sont pas là pour donner leur version. Je ne vois pas en quoi cela serait utile. Donc non, je n'en parlerai pas."

Surtout, Joaquin Phoenix se défend car un procès n'est pas à exclure. Un article du Hollywood Reporter partageait récemment la colère noire de la communauté des producteurs hollywoodiens, furieuse du comportement de la star. Sa défection suscite "une énorme indignation" dans l'industrie, écrit la publication spécialisée. "Et le grondement s'est fait plus fort au sein de la communauté des producteurs pour qu'une action en justice soit intentée contre Phoenix, certains soulignant que tout au long de l'histoire d'Hollywood, des acteurs ont déjà été tenus pour responsables".

L'idée de "blacklister" Joaquin Phoenix serait même sur la table, même si elle semble peu probable à l'heure actuelle, sachant que Joker 2 va vraisemblablement rapporter un nouveau milliard au box-office.

Néanmoins, Joaquin Phoenix a clairement perdu de sa superbe. Sa prestation dans Joker : Folie a Deux n'a d'ailleurs pas retourné la presse, pendant la Mostra. Certaines critiques pointant du doigt une performance "épuisée". Déjà, son incarnation peu inspirée de Napoléon, dans la grande fresque historique de Ridley Scott, avait laissé perplexe.

Surtout qu'il avait failli, cette fois aussi, quitter la production, quelques heures avant le début du tournage. Pour rester dans le costume de l'Empereur Français, Joaquin Phoenix aurait exigé que Paul Thomas Anderson ne vienne aider à la réécriture du film (selon THR). A l'arrivée, Anderson n’est pas crédité en tant que scénariste au générique, donc on ne sait pas vraiment si PTA a réellement contribué. Mais Phoenix a désormais la réputation de la star capable de tout plaquer si quelque chose lui déplaît.

Et Ridley Scott de confirmer (dans Empire) :

"Avec Joaquin, vous pouvez être obligé de réécrire tout le film parce qu’il se sent mal à l’aise. Et c’est ce qui s’est passé avec Napoléon. Nous avons détricoté tout le film pour l’aider à faire le point sur qui était Bonaparte".

Car là encore, le comédien a bien failli poser un lapin à son metteur en scène : "On était à deux semaines du tournage et putain il arrive en me disant : 'Je ne sais pas quoi faire ! Je ne comprends pas le personnage...'"  Il a alors fallu rassurer l'acteur, pour éviter qu'il ne plaque tout : "Je lui ai dit de venir s'asseoir. Et nous nous sommes assis comme ça pendant 10 jours d'affilée, toute la journée, en revoyant le personnage scène par scène, en refaisant tout le script. En un sens, c'est comme si nous avions répété. De manière très minutieuse, détail par détail."

Un processus similaire a été employé par Todd Philipps pour éviter de perdre son Joker en cours de route, pendant la production de Folie à Deux. Le réalisateur raconte avoir réécrit constamment des scènes, même pendant le tournage. "Je dis souvent de Joaquin qu’il est le tunnel au bout de la lumière" confiait-il à Vogue cette année. "Vous pensez que telle scène fonctionne, qu'il n'y a plus qu'à la tourner simplement. Et là, Joaquin dit : 'Non, non, non, faisons juste une réunion rapide pour la revoir'. Et trois heures plus tard, vous vous retrouvez à réécrire la scène en question sur une serviette en papier..."

Visiblement, M. Night Shyamalan n'a pas su trouver les mots pour le garder sur Split. Le cinéaste devait retrouver son acteur de Signes (2002) et Le Village (2004) dans la suite d'Incassable. Mais Phoenix a dû être remplacé "au pied levé" par James McAvoy, sans qu'on sache pourquoi : "Je crois qu'il a abandonné le film une quinzaine de jours avant le début des prises de vue" se souvient aujourd'hui son remplaçant, au podcast Happy Sad Confused.

"C'était vraiment à la dernière minute. Je n'ai eu que quelques semaines pour me préparer. Deux semaines, en fait." James McAvoy conclut malgré tout en soulignant : "C'est un acteur génial. Il aurait livré une performance différente de la mienne, sans aucun doute, mais elle aurait été incroyable !"

Après Joker 2, on retrouvera Joaquin Phoenix dans Eddington, un western décalé signé Ari Aster, qui l'a fait tourner dans son dernier grand rôle, Beau is afraid (en 2023). Et cette fois, on est certain qu'il sera dedans... puisque Eddington a été tourné au printemps dernier.

Suicide Squad : Margot Robbie a détesté tourner cette scène

"La chose la plus désagréable que j’ai jamais faite de toute ma vie." Voilà comment Margot Robbie évoque l'une des scènes du long métrage Suicide Squad, sorti en salles en 2016 et dans lequel elle se glisse sous les traits de la badass Harley Quinn.

Quelle est donc cette séquence de Suicide Squad qui a fait passer un très mauvais moment à celle que l'on verra bientôt chez le créateur de Deadpool ? Une séquence dans laquelle l'actrice australienne plonge, encouragée par le Joker (Jared Leto), dans un bac rempli de produits chimiques, et duquel elle ressort couverte d'un liquide rebutant.

Dans un entretien accordé il y a quelques années au Washington Post, Margot Robbie expliquait en quoi cette scène l'avait dégoûtée. Evoquant "la peinture gluante" qui pénétrait dans ses oreilles, son nez et même ses yeux, la star hollywoodienne semblait vraiment avoir mal vécu ce moment.

"Je ne pouvais pas respirer", se lamentait l'actrice, devenue totalement incontournable depuis l'énorme succès remporté l'an dernier par Barbie. "J'essayais d'ouvrir les yeux et ça se posait sur mes globes oculaires. Je ne pouvais voir que du blanc." On imagine la sensation désagréable, et même angoissante, vécue par Margot Robbie...

Après avoir tourné cette scène difficile de Suicide Squad, Margot Robbie aurait pu être récompensée par un bon accueil réservé au film. Las, la réunion sur grand écran des pires méchants de l’univers DC Comics a été très froidement reçue par la critique, rapportant toutefois 750 millions de dollars de recettes dans le monde et attirant près de 2,3 millions de spectateurs dans les salles hexagonales.

Scarface : Steven Spielberg n'a tourné qu'une scène du film et elle a marqué toute une génération de spectateurs

"Elle va cracher ma vieille frangine" ! Celles et ceux qui ont découvert Scarface en salles en français ou en VHS ont tous en tête cette réplique, l'une des dernières prononcées par Tony Montana dans le film de Brian De Palma. Mais saviez-vous qu'une scène du film culte sur le gangster cubain avait été réalisée par Steven Spielberg ?

Brian De Palma et Steven Spielberg ont toujours été amis, chacun travaillant pour divers grands studios hollywoodiens durant les années 70 et début 80 et chacun visitant le tournage de l'autre. Et sur Scarface, pourtant pas du tout le genre du réalisateur d'E.T., De Palma a laissé Spielberg tourner avec la seconde équipe la montée dans l'escalier des attaquants de la villa de Tony Montana à la fin du film.

Evidemment, la montée de ne se fait pas sans heurt, et beaucoup perdent la vie, notamment en atteignant le pallier ou, armé d'un Colt AR-15 doté d'un lance-grenade, Montana joué par un Al Pacino féroce fait sauter la porte devant laquelle se trouvent les assaillants, puis mitraille sans pitié les quelques survivants.

Comme le relate Vanity Fair, Spielberg a fait la connaissance de De Palma alors qu'il souhaitait adapter le roman Cruising de Gérard Walker. Il comptait faire des repérages dans un sauna gay accompagné d'un producteur lorsqu'il a croisé Margot Kidder, compagne de De Palma à l'époque, qui présenta les deux hommes. Le petit groupe s'est ensuite rendu dans le sauna pour y passer la soirée.

Finalement, Spielberg abandonnera Cruising pour faire Sugarland Express, son premier film, et Cruising se fera plusieurs années plus tard avec William Friedkin à la réalisation.

Netflix : bande-annonce de la saison 3 de Heartstopper

C'est l'une des séries les plus feel good de Netflix et nos petits coeurs vont bientôt pouvoir exploser avec sa nouvelle saison. Cette grande fiction pour ados, qui explore de nombreuses thématiques avec pédagogie et bienveillance, a démarré sa diffusion en 2022 et elle a conquis de plus en plus de fans avec les années.

Adaptation des romans graphiques britanniques d'Alice Oseman, cette série notée 4,3 sur 5 raconte la romance entre Charlie (Joe Locke), un jeune introverti ouvertement homosexuel, et Nick (Kit Connor), un rugbyman populaire qui va s'interroger sur son orientation sexuelle lorsqu'il se rapproche de Charlie.

Heartstopper a permis de révéler de nombreux talents mais aussi d'apporter de la visibilité, du soutien et de la bienveillance à toute une génération, dans toute sa diversité. Et elle revient enfin nous réchauffer les coeurs avec sa troisième saison.

Netflix vient de dévoiler la bande-annonce de la saison 3 d'Heartstopper et elle promet de nombreux rebondissements et changements dans la vie de notre groupe d'ados préféré. Le synopsis officiel de cette nouvelle salve d'épisodes nous avait déjà donné le ton :

"Charlie aimerait dire à Nick qu'il l'aime. Nick a aussi quelque chose d'important à dire à Charlie. Alors que les vacances d'été se terminent et que les mois s'écoulent, les amis commencent à réaliser que l'année scolaire viendra à la fois avec ses joies et ses défis.

À mesure qu’ils en apprennent davantage les uns sur les autres et sur leurs relations, planifient des événements sociaux et des fêtes et commencent à réfléchir aux choix universitaires, chacun doit apprendre à s’appuyer sur ceux qu’il aime lorsque la vie ne se déroule pas comme prévu."

Mais la bande-annonce nous en apprend davantage et il faudra sûrement préparer quelques mouchoirs car Nick et Charlie vont vivre des épreuves douloureuses mais aussi consolider leur relation, tout comme le reste de la bande, qui va explorer les premières fois et les premiers émois.

Outre Kit Connor et Joe Locke, le reste du casting est de retour, comme Corinna Brown (Tara), Kizzy Edgell (Darcy), William Gao (Tao), Yasmin Finney (Elle), Tobie Donovan (Isaac), Rhea Norwood (Imogen), Jenny Walser (Tori),Bradley Riches (James McEwan, Leila Khan (Sahar), Nima Taleghani (Mr. Farouk), Fisayo Akinade (Mr. Ajayi) et Jack Barton (David).

La bande-annonce nous dévoile également les nouveaux arrivants, tels que Jonathan Bailey (Bridgerton), qui campe Jack Maddox, le crush célèbre de Charlie, Hayley Atwell (Captain America) dans le rôle de Diane, la tante de Nick etEddie Marsan (Gangs of New York) dans le rôle de Geoff, le thérapeute de Charlie.

La saison 3 de "Heartstopper" sera disponible le 3 octobre sur Netflix.

Toxicily : ce documentaire est l'un des plus percutants de l'année

En Sicile, au nord de Syracuse, l'un des plus grands complexes pétrochimiques d’Europe empoisonne depuis 70 ans l'environnement et les hommes. «Mieux vaut mourir d’un cancer que mourir de faim», entend-on sur la plage qui borde la raffinerie. Dans un contexte d’omerta et de résignation, le film donne la parole à ceux qui luttent et qui survivent au cœur d’un territoire sacrifié sur l’autel du progrès et de la mondialisation...

Un homme fait le plein d'essence à une station service, en pleine nuit. En arrière plan se détache un gigantesque complexe industriel, à perte de vue, qui obstrue et bouche totalement l'espace. Dans cette séquence à priori tout à fait banale, une chose interpelle néanmoins rapidement l'oeil du spectateur attentif : l'homme en question porte un masque à gaz...

Drôle de tenue quand même pour un simple geste de la vie ordinaire. L'intéressé témoigne alors à visage couvert, filmé le plus souvent de dos. "Ici, ceux qui parlent prennent des risques. Même si les choses se savent, même si elles se voient, se sentent".

C'est ainsi que s'ouvre Toxicily, un documentaire coup de poing et glaçant réalisé par un duo, François-Xavier Destors, et Alfonso Pinto, en salle ce 18 septembre. Des pedigree étonnants et singuliers d'ailleurs.

Historien de formation, réalisateur autodidacte, François-Xavier Destors explore depuis 2014 dans ses films les enjeux de mémoire des crimes de masse. Alfonso Pinto, né en Sicile à Palerme, est chercheur, photographe et auteur. Après des études en Lettres Modernes et Histoire et Géographie, il soutient un thèse de doctorat à École Normale Supérieure de Lyon sur les imaginaires urbains dans le cinéma catastrophe, en 2016. Toxicily est sa première expérience cinématographique.

Dans ce documentaire qui est déjà passé dans plusieurs festivals, il y a la toile de fond, passionnante. Celle de la Sicile. Dans les années 1950, plus de la moitié de ses habitants vivent dans une pauvreté extrême, avec un revenu inférieur de 30% à la moyenne nationale. Les années 1958-1963 sont considérées comme celles du décollage économique.

A cette époque, dans le sillage de l'après guerre et de la reconstruction, le pétrole, "c'est la certitude d'une vie meilleure pour les jeunes, et la vision de nouveaux horizons plus vastes", peut-on entendre et voir dans un film publicitaire de l'époque. Des lendemains qui vont, à coup sûr, forcément chanter, et enfin assurer le décollage d'une île plombée par un désastreux retard de développement économique.

Mais le miracle économique local, censé être boosté par ce gigantesque complexe pétrochimique installé non loin de Syracuse, à Augusta, n'a pas tardé à montrer ses limites et ses effets ravageurs, alors qu'il change, au fil des décennies, de propriétaires. Un désastre écologique et humain, se déroulant dans un silence absolument assourdissant. En particulier les personnalités politiques, qui brillent d'ailleurs par leur absence dans le documentaire.

Explosion des naissances d'enfants atteints de malformations, des cancers liés à l'empoisonnement du sang à cause du mercure, décharges sauvages, poissons devenus mutants à force de rejets non contrôlés à la mer, air devenu irrespirable, odeur de pétrole, tenace, qui imprègne les vêtements... Le tableau est accablant et sidérant. Un paysage de désolation, où l'on découvre des pâturages, qui n'en ont que le nom, traités à grands renforts de produits hautement toxiques.

"Danger de mort ! Ne pas faire paître les animaux" peut-on lire sur un panneau, accroché à un grillage. Peu importe. Les agriculteurs locaux en ont vu d'autres. Les troupeaux sont envoyés paître sur ces terres souillées. D'ailleurs, où pourraient-ils bien aller ? La viande, les légumes, les fruits... Tout est contaminé. Au marché, une mère et sa fille demandent plusieurs fois à un vendeur où son poisson a été pêché. Il fait mine de ne pas avoir entendu ou compris la question. Tant pis pour le poisson, elle préfèrera le laisser sur l'étal, devant un vendeur dépité. C'est plus prudent...

Les habitants oscillent entre colère et résignation. Comme cette mère de famille qui témoigne. "Si j'étais rationnelle, je serais déjà partie. [...] j'ai deux enfants, et je ne vois aucun avenir pour eux ici". Don Palmiro, le curé d'une paroisse locale, se bat contre cette pollution massive depuis 40 ans. A chaque office, il égrène comme un chapelet la liste de ceux et celles décédés d'un cancer causé par cette pollution.

Visiblement trop remuant, l'homme d'église a été sanctionné par ses supérieurs ecclésiastiques et muté dans une petite paroisse. Malgré une pétition recueillant 5000 signatures en sa faveur, rien n'y a fait. Il en faudra plus pour le faire taire. "Nous savons que dans la zone d'Augusta, en définitive, on travaille comme des esclaves" lâche-t-il. "Si tu acceptes de mourir d'un cancer plutôt que de faim, ca signifie que tu as vendu ta santé et ta vie pour un quignon de pain".

En 1998, la zone a été déclarée Site d'Intérêt National (SIN) à des fins d'assainissement par le ministère italien de l'Environnement. Au moment où le documentaire a été tourné, en 2022, aucune opération de dépollution n'a encore été réalisée. Les habitants espèrent pourtant cela depuis des décennies, face à l'inertie des politiques. En attendant, c'est toujours la mort à petit feu qui continue.