16 septembre 2024

Mort de Tito Jackson, le grand frère de Michael Jackson, à 70 ans

Quinze ans après la mort de Michael Jackson, l'un de ses grands frères, Tito, a également rendu son dernier souffle. C'est Steve Manning, un ami de longue date et ancien manager de la famille Jackson, qui a annoncé la triste nouvelle à Entertainment Tonight, ce dimanche 15 septembre 2024. Pour l'heure, les circonstances exactes du décès de Tito Jackson n'ont pas encore été déterminées, Steve Manning a expliqué au média américain que le musicien et chanteur de 70 ans avait succombé à une crise cardiaque alors qu'il conduisait du Nouveau Mexique à l'Oklahoma. C'est une page qui se tourne, de nouveau, pour les fans des Jackson Five, qui perdent un nouveau membre du groupe mythique créé dans les années 60.

Composé de Jackie, Tito, Jermaine, Marlon et bien sûr Michael Jackson, les Jackson Five ont marqué au fer rouge l'histoire de la musique en sortant pas moins de neuf albums studio, puis six en tant que The Jacksons, le nouveau nom du groupe après le départ de Jermaine. Les brillantissimes frères ont tous été formés par leur père autoritaire, Joe Jackson, décédé d'un cancer le 27 juin 2018 à l'âge de 89 ans.

Né le 15 octobre 1953 dans l'Indiana, Tito Jackson, né Toriano Adaryll Jackson, est le troisième de la fratrie. Tito Jackson, qui s'était lancé dans une carrière solo en tant que musicien en 2003, a sorti deux albums ces dix dernières années, Tito Time en 2016, et Under Your Spelll en 2021. Il est papa de trois fils, Taj, Taryll and TJ, qui ont formé le groupe 3T. Il laisse derrière lui neuf petits-enfants. Sa dernière publication Instagram, qui remonte à quatre jours avant son décès, faisait référence à son légendaire petit frère, Michael Jackson, puisqu'il s'est rendu au mémorial consacré à la défunte superstar avant son concert à Munich, avec ses frères. "Nous sommes profondément reconnaissants pour ce lieu spécial qui honore non seulement sa mémoire mais aussi notre héritage commun. Merci d'avoir gardé son esprit vivant", avait-il notamment écrit en légende. Une perte douloureuse pour les fans du groupe.

Bande-annonce de 2073

Asif Kapidia a une plusieurs vies. Au début des années 2000, il réalise un film d'aventure situé au Rajasthan, puis quelques années après un film d'horreur produit aux Etats-Unis et une décennie plus tard, deux épisodes de Mindhunter, la série de David Fincher. Mais c'est surtout grâce à ses documentaires, multi-primés, qu'il connaît le succès.

Vainqueur entre autres de l'Oscar du meilleur documentaire en 2015 avec Amy, touchant plaidoyer en forme de réhabilitation de l'ex Queen of Pop anglaise, il est aussi, en bon fan de sport, l'auteur des remarqués Senna et Diego Maradona ou plus récemment Federer : Les douzes derniers jours. A 52 ans on aurait pu le croire accompli mais que nenni, voici qu'il revient avec cette fois avec 2073, un film... de science-fiction.

"Ce n'est pas de la fiction, ce n'est pas un documentaire, c'est un avertissement", claironne la bande-annonce, dans un savant mélange des genres. Dystopiques sans être totalement éloignées de notre époque actuelle, les premières images du film nous montrent une époque brouillée, où la vérité semble n'être nulle part. Ici, les deux tiers des pays sont tombés sous la coupe d'autocrates, prompts à asservir et opprimer les populations. Poutine, Trump, Milei, Xi Jinping, Elon Musk sont "mis à l'honneur" dans la bande-annonce, Kapadia dépeint un monde où la démocratie n'existe plus, définitivement remisée.

Porté entre autres par Samantha Morton (Minority Report, The Whale...) et Naomi Ackie (Blink Twice), à la lisière entre documentaire et fiction, 2073 ne ressemble à rien d'autre. Le synopsis officiel est à cet égard particulièrement original : 

"2073 est un film d'horreur de « véritable science-fiction ». Un avertissement du monde qui nous attend si nous n'agissons pas maintenant. Ghost (Samantha Morton) vit hors réseau dans un New San Francisco dystopique en 2073. Le monde est contrôlé par des libertariens, des dictateurs et des technophiles. Il n'y a pas de dissidence, pas de liberté. Tout le monde est surveillé, des gens disparaissent et le filet se referme sur Ghost. À travers un mélange d'archives et de drame qui brise les genres, Ghost est témoin des menaces terrifiantes auxquelles nous sommes confrontés : une récession démocratique, la montée du néofascisme, la catastrophe climatique et l'intrusion de la technologie de surveillance. Ce n'est pas de la science-fiction. Cela se passe maintenant."

A voir la bande-annonce on peut aisément penser qu'Asif Kapadia s'est inspiré du mythique film de 1962 signé Chris Marker La Jetée, qui brouillait déjà les pistes entre réalité, dystopie et images photographiées. Ainsi, le réalisateur anglais parle de « relier les points entre de nombreux problèmes et pays complexes dans un seul film cinématographique ».

2073 n'a pas de date de sortie mais devrait selon toutes vraisemblances arriver au cinéma en 2025. 

Francis Ford Coppola attaque Variety en justice et réclame 15 millions de dédommagement

L’affaire des fausses critiques imaginées par l’intelligence artificielle dans la nouvelle bande-annonce de Megalopolis est close, mais celle sur le comportement inapproprié de son réalisateur, Francis Ford Coppola, sur le tournage vient de se ré-ouvrir avec un nouveau rebondissement.

En juillet dernier, Variety partage deux vidéos montrant le cinéaste essayant de prendre dans ses bras et d’embrasser sur la joue des figurantes pour la plupart en tenue légère voire topless lors d’une séquence en boîte de nuit, pour "les mettre dans l’ambiance". La scène a été filmée par un membre de l’équipe lors du tournage du gros-œuvre, à Atlanta, en 2023. Ces informations permettent d’appuyer le premier récit similaire fait par The Guardian lors du Festival de Cannes où le film a été projeté. Le média américain ajoute que l’absence de financements externes faisait de Coppola le chef.

A plusieurs reprises, le réalisateur d’Apocalypse Now et du Parrain a tenu à donner sa version des faits, niant les accusations à son encontre. Cela n’était pas suffisant pour clamer son innocence. Aussi, une procédure judiciaire a été engagée contre Variety et ses éditeurs exécutifs Tatiana Siegel et Brent Lang, signataires de l’article d’origine, monnayant un dédommagement à hauteur de 15 millions de dollars.

La plainte a été déposée mercredi auprès de la cour supérieure de Los Angeles. Dans le rapport rédigé par les avocats du cinéaste et partagé par Deadline, ces derniers soulignent son génie créatif qui peut rendre certains jaloux :

"Ces personnes dénigrent donc et racontent de manière consciente et imprudemment des mensonges sur ceux qu’ils jalousent."

Concernant les vidéos, les avocats ont précisé que toute personne ayant travaillé sur Megalopolis a signé des accords de non-divulgation. Aussi, Variety, parfaitement au courant de cette information, a échangé avec des individus soumis à ces accords de confidentialité et par conséquent, peu fiables.

Toujours selon eux, ils auraient prouvé au média que les vidéos étaient fausses – ce qui ne l’aurait pas empêché de les partager. L’objectif de ce procès est donc : "de laver son nom et obtenir une reconnaissance publique des mensonges de Variety."

Dans une déclaration du cinéaste partagé par ces représentants et relayée par plusieurs médias, on peut lire que ces accusations ont pu causer lui causer du tort :

"Rien en soixante ans de carrière ne peut égaler le périple laborieux mais artistiquement triomphal qu’a été de porter Megalopolis sur le grand écran. C’était une collaboration de centaines d’artistes, des figurants, des stars du box-office à qui j’ai toujours témoigné le plus grand respect et ma plus profonde gratitude. Et de voir nos efforts collectifs entachés par des informations fausses et imprudentes est dévastateur. Aucun média, en particulier un média historique réputé, ne devrait être autorisé à utiliser des vidéos prises furtivement et anonymes dans un but lucratif. Même si je n’ai pas l’intention de plaider ma cause dans les médias, je défendrai vigoureusement ma réputation, et j’ai confiance en les tribunaux pour les tenir responsables."

Pour l’heure, Variety a fait savoir qu’ils ne commenteraient pas sur ce litige, mais soutiennent leurs journalistes.

Megalopolis sortira en France le 25 septembre.

Festival de Deauville 2024 : le palmarès

Grand Prix : In the Summers d'Alessandra Lacorazza Samudio

Prix du Jury : The Knife de Nnamdi Asomugha

Prix Barrière du 50ème, soutenu par le groupe Lucien Barrière : La Cocina d'Alonso Ruizpalacios

Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation 2024 : In the Summers d'Alessandra Lacorazza Samudio

Prix du Public de la Ville de Deauville : The Strangers' Case de Brandt Andersen

Prix de la Critique : Color Book de David Fortune

Prix Canal+ spécial 50e anniversaire : The School Duel de Todd Wiseman Jr.

Prix d’Ornano-Valenti 2024 : Rabia de Mareike Engelhardt

Libre : bande-annonce du biopic du braqueur Bruno Sulak, avec Lucas Bravo dans le rôle principal

Ceux qui sont nés après les années 80 ne connaissent sûrement pas le personnage de Bruno Sulak, ou probablement juste ce nom. Et pourtant, ce Français a fait la Une des journaux à la fin des années 70/80 pour ses multiples braquages à main armée…

Présenté par les médias comme un Arsène Lupin ou un Robin des bois des temps modernes, l’homme était surtout connu pour ses méthodes non conventionnelles : flamboyant braqueur, ami fidèle et icône de la liberté, Bruno Sulak a marqué l’histoire du banditisme par ses braquages non violents de multiples bijouteries.

Tout en étant activement recherché par George Moréas, un commissaire de police non conformiste aussi coriace que perspicace, Sulak est parvenu à s’échapper de prison à plusieurs reprises et à retrouver son amante, devenant ainsi l’ennemi public numéro 1 des années 80.

Pour sa nouvelle réalisation et collaboration avec la plateforme de streaming Prime Vidéo (pour qui elle a tourné Le bal des folles), Mélanie Laurent s’essaie à deux nouveaux genres : le biopic et le film de braquage. Et la bande-annonce qui vient de nous être dévoilée nous met déjà l’eau à la bouche.

Lucas Bravo - découvert grâce à la série Netflix Emily in Paris - est parfait dans le rôle de Bruno Sulak, connu pour être un homme particulièrement charmant et charmeur. Il y donne la réplique à Léa Luce Busato (Thalie), Yvan Attal (Moréas) et Rasha Bukvic (qui joue certainement Steve Jovanović, l’ami proche de Sulak).

Si l’histoire de ce cambrioleur au grand cœur est particulièrement cinématographique, c’est pourtant la première fois que quelqu’un la porte à l’écran. L’occasion pour la plus jeune génération de découvrir le parcours de Sulak et de toutes les personnes qui ont croisé sa route, dont un certain Anthony Delon…

Libre, à découvrir dès le 1er novembre sur Prime Video.

La seule condition pour que Tom Cruise accepte de participer aux JO 2024

Quel porte-drapeau pour amener les jeux à Los Angeles ! Tom Cruise a fait sensation, le mois dernier, en sautant du toit du Stade de France, lors de la cérémonie de clôture des Jeux de Paris 2024. L'acteur est allé chercher le drapeau olympique pour l'emmener jusqu'en Californie. Une cascade qu'il a tenu à effectuer lui-même, comme le raconte aujourd'hui Casey Wasserman, président du comité LA28, lors d'une conférence ce week-end (via EW) :

"Nous avons présenté le projet sur Zoom à Tom Cruise et l'idée originale était d'avoir une personne dans le stade comme doublure cascade. On s'est dit que Tom Cruise ne serait pas dispo pour faire les quatre heures de tournage (de la vidéo pré-enregistrée dans les rues de Paris et l'avion cargo). On s'est dit : Nous ferons le truc avec le panneau Hollywood, il passera le relais, et ce sera déjà bien. Peut-être que nous aurons juste une doublure cascade pour le reste..." Sauf que Tom Cruise a presque immédiatement accepté le job. Mais avec une condition : 

"Au bout de cinq minutes de présentation, Tom Cruise m'arrête et nous dit : Je suis partant ! Mais je le fais seulement si je peux tout faire. Même la cascade ! Il refusait d'avoir une doublure cascade et a insisté pour réaliser lui-même chaque aspect de la séquence."

Sur le toit, à moto dans Paris, dans les airs en parachute au-dessus de Los Angeles ou sur la colline Hollywood, c'était bien Tom Cruise, tout du long !

Le président du comité LA28 a eu du mal à y croire jusqu'au bout. "Je pensais que quand son équipe allait réaliser combien de jours de tournage et de répétitions cela allait demander, il allait se retracter. Mais pas du tout. Au contraire, à chaque étape du processus, il s'est impliqué davantage et s'est engagé davantage".

Il faut préciser que Tom Cruise a fait tout ça gratuitement, et ce pendant le tournage déjà très chargé du huitième film Mission : Impossible.

"Il finissait une journée de tournage Mission : Impossible à 18 heures à Londres, il est monté directement dans un avion et a atterri à Los Angeles à 4 heures du matin. Puis a filmé la scène où il monte dans cet avion cargo militaire. Là, au-dessus de la Californie, il fait deux sauts depuis l'avion. Il n'a pas aimé le premier, alors il en a fait un deuxième... Et puis il s'est envolé en hélicoptère jusqu'au panneau Hollywood, où il a filmé la séquence de 13h à 17h. Et enfin, il s'est envolé jusqu'à l'aéroport de Burbank et a repris l'avion pour Londres, pour retourner sur le tournage de son film." 

Mort à 69 ans de l'acteur Jean-Michel Dupuis


Habitué des seconds rôles sur petit et grand écran, pilier du théâtre où il avait obtenu pas moins de six nominations aux Molières dans sa carrière, Jean-Michel Dupuis s'est éteint à l'âge de 69 ans, des suites d'une longue maladie. C'est sa compagne, la comédienne et scénariste Sylvie Audcoeur, qui en a fait l'annonce, très courte, sur Facebook.

Né le 2 février 1955 en Seine Maritime, Jean-Michel Dupuis avait commencé sa carrière en 1976 dans un film de Jacques Fansten, Le Petit Marcel. Quatre ans plus tard, il se révèle au grand public en interprétant Etienne, le copain toubib de Claude Brasseur, dans le film culte La Boum de Claude Pinoteau.

Dans les années 1980-1990, il apparaît ainsi dans une vingtaine de films, qui lui permettent d'être dirigé par des metteurs en scène de premier plan. Alain Resnais dans La Vie est un roman; chez Edouard Molinaro dans L'amour en douce en 1985, qu'il retrouvera pour la comédie Palace. Claude Lelouch, à deux reprises, dans Attention bandits!, sorti en 1987, et le film fleuve La Belle histoire, en 1992.

A la télévision, il apparaîtra régulièrement dans des séries aux gros succès d'audience, des Cordier, juge et flic à Joséphine ange gardien, en passant par Une femme d'honneur, pour ne citer que quelques exemples.

Mais Jean-Michel Dupuis trouvera davantage matière à exprimer son art dramatique sur la scène du théâtre, où il a passé 40 ans. Il avait obtenu six nominations pour le Molière du Meilleur comédien dans un second rôle sans jamais remporter de statuette. Le public avait notamment pu l'applaudir dans la fameuse pièce Le Prénom, écrite par Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, avec une mise en scène de Bernard Murat, en 2010-2011.

Il partageait l'affiche avec Patrick Bruel, Valérie Benguigui et Guillaume de Tonquédec. Lorsque la pièce sera adaptée au cinéma dès l'année suivante par les mêmes auteurs, il sera le seul à ne pas reprendre son rôle, incarné à l'écran par Charles Berling. "Nous n'avons pas souhaité confier le rôle de Pierre à Jean-Michel Dupuis. Ça a été une décision difficile à prendre humainement parce qu'il était brillant sur scène. Mais, il était important pour nous de montrer un autre Pierre, plus animal, plus coq, une sorte d'alter ego de Patrick" confiait le duo de réalisateurs à L'Express.

La toute dernière apparition à l’écran de Jean-Michel Dupuis remonte à 2006, dans le film Un printemps à Paris, de Jacques Bral.

Emmy Awards 2024 : le palmarès

 MEILLEURE SÉRIE DRAMATIQUE : Shogun (FX/Disney+)

MEILLEUR ACTEUR DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Hiroyuki Sanada (Shogun)

MEILLEURE ACTRICE DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Anna Sawai (Shogun)

MEILLEUR ACTEUR DE SECOND RÔLE DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Billy Crudup (The Morning Show)

MEILLEURE ACTRICE DE SECOND RÔLE DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Elizabeth Debicki (The Crown)

MEILLEUR ACTEUR GUEST STAR DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Néstor Carbonell (Shōgun)

MEILLEUR ACTRICE GUEST STAR DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Michaela Coel (Mr. & Mrs. Smith)

MEILLEURE SÉRIE COMIQUE : Hacks (HBO)

MEILLEUR ACTEUR DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Jeremy Allen White (The Bear)

MEILLEURE ACTRICE DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Jean Smart (Hacks)

MEILLEUR ACTEUR DE SECOND RÔLE DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Ebon Moss-Bachrach (The Bear)

MEILLEURE ACTRICE DE SECOND RÔLE DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Liza Colón-Zayas (The Bear)

MEILLEUR ACTEUR GUEST STAR DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Jon Bernthal (The Bear)

MEILLEURE ACTRICE GUEST STAR DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Jamie Lee Curtis (The Bear)

MEILLEURE MINI-SÉRIE OU SÉRIE D'ANTHOLOGIE : Mon petit renne (Netflix)

MEILLEUR ACTEUR DANS UNE MINI-SÉRIE OU SÉRIE D'ANTHOLOGIE : Richard Gadd (Mon petit renne)

MEILLEURE ACTRICE DANS UNE MINI-SÉRIE OU SÉRIE D'ANTHOLOGIE : Jodie Foster (True Detective: Night Country)

MEILLEUR ACTEUR DE SECOND RÔLE DANS UNE MINI-SÉRIE OU SÉRIE D'ANTHOLOGIE : Lamorne Morris (Fargo)

MEILLEURE ACTRICE DE SECOND RÔLE DANS UNE MINI-SÉRIE OU SÉRIE D'ANTHOLOGIE : Jessica Gunning (Mon petit renne)

Kathy Bates arrête le cinéma après 46 ans de carrière

“C'est ma dernière danse”, a-t-elle simplement déclaré au New York Times dans une nouvelle interview publiée dimanche.

Kathy Bates est en effet prête à prendre sa retraite après Matlock, le reboot de la série des années 80 qui fera bientôt ses débuts sur CBS. Mais elle était déjà prête à mettre fin à sa carrière l’an dernier, après un ancien tournage ayant tourné au vinaigre (elle n’a pas précisé lequel). Cependant, en janvier 2024, ses agents lui ont envoyé le scénario de la nouvelle série, dont le principe – une réinvention du drame télévisé juridique culte, mettant en scène une septuagénaire réparant des torts – a intrigué l’actrice qui a elle-même été confrontée à des injustices plus tôt dans sa carrière, selon ses propos.

“Tout ce pour quoi j’ai prié, travaillé, essayé de m’en sortir, je suis soudainement capable de tout utiliser”, a-t-elle déclaré à propos de la série. “Et c’est épuisant.”

Kathy Bates est surtout connue pour son rôle d’Annie Wilkes dans Misery, le film oscarisé de 1990 qui raconte l’histoire d’une violente infirmière retraitée vivant dans un chalet isolé qui kidnappe son romancier préféré et lui fait vivre un enfer. Elle fait d’ailleurs partie des 15 plus grandes méchantes de cinéma qu’on adore sur grand écran selon notre rédaction.

Plus tard, après un rôle mémorable dans Titanic, elle a joué dans des séries télévisées comme Six Feet Under, The Office, Mon oncle Charlie et American Horror Story: Coven et a remporté les Emmy Awards de la meilleure actrice invitée et de la meilleure actrice dans un second rôle dans une mini-série ou un film pour ces deux derniers projets. Elle a également joué dans la sitcom de Netflix Disjointed, qui suit le propriétaire d’un dispensaire médical. Ses derniers rôles ont été dans les comédies Are You There God? It’s Me, Margaret. et Les Dessous de la famille, aux côtés de Nicole Kidman.

Avec une commande de 18 épisodes, Matlock est tout sauf un dernier projet reposant pour l’actrice sur le départ. Le remake de la série originale avec Andy Griffith suit le retour d’une brillante avocate dans un prestigieux cabinet d’avocats après avoir connu le succès dans ses jeunes années. Jason Ritter, Skye P. Marshall et Beau Bridges seront également de la partie. La série est dirigée par la showrunner Jennie Snyder Urman (Jane The Virgin).

“Cela devient ma vie”, a déclaré Kathy Bates à propos de la nature dévorante du métier d’acteur. “Parfois, je suis jalouse d’avoir ce talent. Parce que je ne peux pas le retenir, et je veux juste ma vie.”

Matlock (2024) fera ses débuts sur CBS le 22 septembre prochain avant d’être diffusé ultérieurement sur Paramount+.

James Spader reviendra bientôt chez Marvel avec la série Vision Quest

James Spader est l’un des acteurs les plus sous-estimés d’Hollywood. Ayant percé dans les années 80 avec Quartier chaud, sa carrière a décollé lorsqu’il a joué dans des séries telles que The Practice et son spin-off dans lequel il était l’un des acteurs principaux, Boston Justice. Et puis, il y a eu son rôle ultra culte de Robert California dans The Office.

Et pourtant l’acteur de 64 ans n’a joué que deux rôles depuis 2015 : de 2013 à 2023, celui de Raymond Reddington dans Blacklist, et en 2015 justement, celui d’Ultron dans Avengers : L’Ère d’Ultron, deux rôles tout aussi emblématiques l’un que l’autre pour toutes sortes de raisons.

Sa prestation dans Blacklist lui a en effet valu deux nominations (en plus de nombreuses autres distinctions) aux Golden Globes, en 2014 et 2015, dans la catégorie meilleur acteur dans une série, une série qui est elle-même détentrice d’un Emmy pour ses cascades.

Pour son rôle culte dans le MCU, il a prêté sa voix et a effectué un travail de capture de mouvements exemplaires, une performance qui a été saluée par la critique alors qu’Ultron a été considéré comme l’un des meilleurs antagonistes de la franchise – un rôle qu’iI va désormais reprendre dans la série Vision Quest de Marvel Studios avec Paul Bettany qui revient lui aussi dans le rôle de Vision. Entre Ultron et Vision, on peut s’attendre à un duel de machines au sommet.

Attention spoilers ! La fin de cet article révèle des éléments clés de “Avengers : L’Ère d’Ultron”, “Avengers : Infinity War” et “WandaVision”.

Terry Matalas (Star Trek: Picard) sera le producteur exécutif et le showrunner de la série dont la production devrait débuter en Angleterre en 2025 pour une sortie prévue courant 2026.

Dans le show, le retour d’Ultron devrait poser quelques problèmes à Vision, les deux personnages ayant une longue histoire commune. Ultron a en effet créé le corps synthétique original de Vision pour y installer son IA, mais les Avengers l’ont intercepté et ont placé l’assistant IA de Tony Stark, J.A.R.V.I.S., à l’intérieur, ce qui a donné naissance à Vision.

À la fin de L’Ère d’Ultron, Vision affronte et, apparemment, détruit le dernier robot qui contient la conscience d’Ultron, mais ce moment se produit hors champ. La nouvelle du retour de James Spader confirme donc qu’au moins une version d’Ultron a survécu.

Quant à Vision, techniquement mort dans Avengers: Infinity War, il a déjà été ressuscité deux fois dans la série WandaVision en 2021, d’abord comme une création spectrale créée (puis détruite) par magie, puis comme un robot blanc fantôme sans aucun souvenir de son passé. Tout est donc possible dans ce nouveau projet à venir.

Pour retrouver James Spader dans ces deux derniers rôles depuis 2015, rendez-vous sur Netflix pour les 10 saisons de Blacklist et sur Disney+ pour Avengers : L’Ère d’Ultron.