11 septembre 2021

11 septembre 2001 : 5 films sur les événements qui changèrent la face du monde

Au matin du 11 septembre 2001, entre 8h14 et 10h03 heure locale, deux avions de ligne détournés s’écrasent sur les tours jumelles du World Trade Center à New York, suivis d’un troisième sur le bâtiment du Pentagone, siège du département de la Défense, à Washington. Les deux tours en flammes s’effondrent deux heures plus tard, entraînant la chute de deux autres immeubles voisins. A bord d’un quatrième avion visant la Maison Blanche, une insurrection éclate parmi les passagers. Le vol United Airlines 93 s’échouera finalement en Pennsylvanie, tuant tout le monde à bord. Bilan de l’attentat : 2996 morts (terroristes inclus) et 6291 blessés.

Les téléspectateurs du monde entier découvrirent, horrifiés et en direct, la plus meurtrière attaque terroriste que les Etats-Unis ont connu sur leur territoire, comme un second Pearl Harbor. 20 ans plus tard, le traumatisme des images et des événements n'a pas fini de hanter la mémoire collective des américains, et le reste du monde avec...

Des événements qui ont logiquement eu des répercussions considérables, à la fois sur le plan de la politique intérieure américaine, mais aussi à l'extérieur, et de manière durable, comme en Afghanistan, que les troupes américaines ont quitté fin août dernier. Vingt ans justement après y avoir mené le tout début de leur "guerre contre le terrorisme"...

New York : 11 septembre (2001)

Si un genre s’est emparé plus rapidement que les autres du sujet, c’est bien le documentaire, qu’il porte sur le 11 Septembre lui-même ou sur le monde d’après. A ce titre, New York : 11 septembre, des frères Jules et Gédéon Naudet, est un témoignage aussi bouleversant qu'exceptionnel.

Ce jour-là, journée particulièrement chaude à New York, les frères Naudet tournaient ce qui devait être un documentaire sur les pompiers de New York. Brusquement plongés au coeur des événements tragiques, ils sont les auteurs de l'une des deux seules vidéos connues à ce jour de l'impact du vol 11 American Airlines sur la tour nord du World Trade Center.

Diffusé pour la première fois aux Etats-Unis sept mois après les attaques puis le 11 septembre 2002 en France, le film a connu d'autres diffusions, lors du 5e anniversaire de l'attentat, puis le 10e anniversaire, en 2011. Vingt ans après, ils racontent encore volontiers leurs terribles souvenirs.

Dans les semaines qui ont suivi le 11 septembre, "on n’a pas arrêté de filmer et étrangement on était poussé par les pompiers eux-mêmes. Sur « ground zero », dès qu’on avait un petit coup de mou, ils nous disaient « allez, continuez à filmer, il faut tout montrer" se souvient ainsi Gédéon Naudet, dans un entretien accordé au magazine Marianne, publié le 5 septembre dernier. "L’un des chefs est venu nous voir pour nous dire « vous savez, je crois que ce serait pas mal de commencer les interviews des pompiers dès maintenant, il ne faut surtout pas qu’ils commencent à s’enfermer sur eux parce que sinon je vais perdre mes hommes ». On a donc aménagé une salle au dernier étage de la caserne, c’est là où les pompiers nous ont raconté minute par minute ce qu’ils ont fait, vu et ressenti dans les tours… C’était hallucinant".

La 25e heure (2002)

On aurait pu s'attarder sur 11'09''01 - September 11,oeuvre collective qui regroupe onze courts métrages de réalisateurs du monde entier, ayant en commun leur durée, exactement onze minutes, neuf secondes et une image. Si aucun d’entre eux ne reconstitue frontalement l’événement mais composent des variations autour des conséquences indirectes de cette tragédie, l'ensemble reste inégal, même si l'on retiendra volontiers le segment signé par Sean Penn mettant en scène Ernest Borgnine.

Mais on se focalisera avant tout sur La 25e heure. Né à Atlanta mais enfant de Brooklyn, Spike Lee signe avec ce film la première oeuvre majeure sur l'Amérique post 11 septembre, tant son atmosphère et son récit en sont imprégnés; entre rage, désenchantement et mélancolie.

Tiré du premier roman de David Benioff, publié en 2001, et en France sous le titre 24 heures avant la nuit, le film relate les dernières heures de libertés de Monty Brogan (formidable Edward Norton), avant qu'il ne purge sa peine de 7 ans de prison. Cette fameuse 25e heure justement évoque l'idée de perte irréparable, un point de non retour; les regrets, aussi.

La fameuse et hallucinante séquence de la diatribe de Monty dans le film, pleine de colère, de haine et d'amertume, contre tout ce qui compose le fameux Melting Pot américain,est tout à fait symbolique aussi de l'état d'esprit d'un pays alors en pleine convalescence. Dans un réflexe pavlovien, l'Amérique opère un repli identitaire, tandis que le fameux creuset multi-culturel, qui a toujours été le ciment du pays, vole en éclat. L'ennemi, c'est l'autre, l'étranger.

Des rumeurs sur des Arabes-Américains se réjouissant dans des restaurants à la suite des attentats, avaient même commencé à circuler au lendemain des attentats, et l’Islam s’est mis à rimer avec « terrorisme », visant, sans aucune distinction, tout Américain d’origine orientale.

Bien que le livre soit paru avant les attentats du 11 septembre 2001, le réalisateur Spike Lee souhaitait ajouter ces éléments au film : "quand on me demande de quoi parle La 25e Heure, je réponds qu'Edward Norton joue un dealer qui passe ses dernières 24 heures de liberté dans le New York d'après le 11 septembre (...). Même si le roman et le scénario ont été écrits avant le 11 septembre, nous savions qu'il fallait inclure l'évènement dans le film. Il ne s'agissait pas d'être démonstratifs mais d'inclure cette nouvelle réalité dans le climat, dans le décor. Ignorer ce qui s'est passé et ce que cela a changé dans la ville est impossible. Ne pas en tenir compte, ne pas le présenter dans le contexte aurait été au moins une erreur, au pire un mensonge. Nous avons intégré les conséquences de cette tragédie au scénario, et c'est devenu un élément qui a été incorporé à la photo et même dans le dialogue".

Vol 93 (2006)

Le 11 septembre 2001, à 9h28, le vol 93 de la United Airlines est détourné par plusieurs terroristes après avoir décollé avec un peu de retard. Prévenus par téléphone des événements qui viennent d’avoir lieu à New York et à Washington, les passagers se révoltent contre les assaillants. Dans la confusion générale, le vol United Airlines 93 s’écrase en rase campagne, dans le comté de Somerset, en Pennsylvanie.

En traitant un fait dramatique qui a marqué les consciences, Paul Greengrass retrouve ici un genre cinématographique dans lequel il avait excellé avec Bloody Sunday : le docu-fiction. Armé d'une mise en scène ultra-réaliste, brut, narré en temps réel, ce film porté à bout de bras par un casting de têtes inconnues a la vigueur d'un sacré électrochoc, doublé d'une puissante catharsis pour les familles endeuillées. Du grand cinéma sur un sujet éminemment douloureux, sans voyeurisme.

Dans une triste ironie, il faudra attendre 17 ans après les attentats du 11 septembre pour qu'un mémorial spécifique aux victimes du Vol 93 soit inauguré. Baptisé Tour des voix, le monument est haut de 28 mètres, avec 40 carillons pour ses 40 passagers.

The Road To Guantanamo (2006)

Un peu plus d'un mois après les attentats, le Congrès des Etats-Unis vote une loi baptisée USA PATRIOT Act. Soit Uniting and Strengthening America by Providing Appropriate Tools Required to Intercept and Obstruct Terrorism Act, traduisible en français par : "Loi pour unir et renforcer l'Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme".

Signée par George W. Bush le 26 octobre 2001, cette loi efface la distinction juridique entre les enquêtes effectuées par les services de renseignement extérieur et les agences fédérales responsables des enquêtes criminelles (FBI) dès lors qu'elles impliquent des terroristes étrangers. Mais elle crée aussi les statuts de combattant ennemi et combattant illégal, qui permettent au gouvernement des États-Unis de détenir sans limite et sans inculpation toute personne soupçonnée de projet terroriste.

Renouvelée par deux votes, en 2006 et 2011, cette loi d'exception, conséquence directe des attentats du 11 septembre 2001, renforce énormément les pouvoirs des différentes agences gouvernementales des États-Unis (FBI, CIA, NSA) et de l'armée américaine. 

C'est sous le coup de cette loi que furent détenus de nombreux combattants dit "illégaux" à Guantanamo, sur l'île de Cuba, devenu un symbole de violations des droits humains telle que la torture et la détention illégale. Au plus fort de la crise après les attentats, ce centre de détention a accueilli jusqu'à 780 prisonniers. 20 ans après, il en compte encore 39. Certains y furent détenus plus de 10 ans, sans même avoir été inculpés...

C'est à l'aune de ce contexte qu'il faut se pencher sur le film de Michael Winterbottom, The Road to Guantanamo. Docu-drama sorti en 2006 et porté notamment par Riz Ahmed, il relate l'histoire authentique de quatre jeunes Anglais partis célébrer le mariage d'un ami au Pakistan, leur pays d'origine, fin septembre 2001. Ils ne reviendront chez eux que 2 ans et demi plus tard après un séjour prolongé à la prison américaine de Guantanamo.

"Nous avons entendu parler de l'histoire des "Tipton Three" dans les journaux. Alors nous sommes rentrés en contact avec Gareth Pierce, qui était leur avocat, pour arranger une rencontre. Nous avons rencontré Gareth et les garçons en même temps, et par chance ils étaient intéressés par l'idée de nous raconter leur histoire" racontait le cinéaste à l'époque de la sortie du film, qui repartira d'ailleurs auréolé de l'ours d'argent du Meilleur réalisateur à la Berlinale de 2006.

Et d'ajouter  : "Nous avons appris ce qui leurs étaient arrivés essentiellement lors de l'interview. Et l'une des choses les plus frappantes à leur sujet, et ce qu'ils voulaient montrer aux autres personnes, était qu'il étaient juste des adolescents anglais ordinaires ayant été rattrapés par ces évènements. Nous nous disions tous que les prisonniers de Guantanamo étaient les plus dangereux terroristes du monde, et que c'était pour cela que l'Amérique avait créé cette "prison particulière", cependant nous les avons rencontrés et ils étaient tout à fait ordinaires. Alors nous avons voulu montrer le fossé entre les prisonniers que nous pensions trouver à Guantanamo et ceux que nous avons rencontré". Le résultat ? Une terrifiante et impressionnante descente aux enfers, qui appuie là ou ça fait mal.

Zero Dark Thirty (2013)

Difficile d’évoquer le cinéma du 11 Septembre sans mentionner la façon dont le septième art s’est approprié les conséquences militaires de la riposte américaine, même si l’on s’éloigne des attentats eux-mêmes.

Le concept de "guerre contre la terreur" ou "guerre contre le terrorisme", façonné par les faucons de l'Administration Bush après les attentats pour mettre en place des campagnes militaires, a rapidement débouché sur la théorisation du concept de "guerres préventives", contre les États accusés d’abriter des groupes terroristes ou susceptibles de leur fournir des "armes de destruction massive", cause de l'invasion de l'Irak en 2003 qui s'est juxtaposée à la guerre d'Afghanistan entamée dès octobre 2001.

De nombreux films américains ont mis en exergue cette Amérique en guerre : Green Zone, Redacted, Lions et agneaux, Battle For Haditha, Le Royaume, Mensonges d'Etat et autres Syriana pour élargir le spectre. On citera volontiers le brillant et multi oscarisé Démineurs de Kathryn Bigelow, cuisant échec commercial très injuste, qui souligne fort à propos les effets psychologiques sur certains de ces guerres préventives qui n'en finissent pas.

Zero Dark Thirty referme d'une certaine manière le chapitre, puisqu'il évoque la traque de très longue haleine, dix ans, de l'organisateur des attendats du 11 septembre  : Oussama Ben Laden, abattu dans la ville frontalière pakistanaise d'Abbottabad en mai 2011. Porté par une impériale et formidable Jessica Chastain, le film s'est d'ailleurs un temps intitulé For God and Country ("Pour Dieu et la Patrie") et même Kill Ben Laden, un titre on ne peut plus explicite.

Avant même sa sortie d'ailleurs, le film provoqua une vive polémique. Peter King, élu républicain et président de la commission de la Sécurité intérieure à la Chambre américaine des représentants à l'époque, avait demandé l’ouverture d’une enquête concernant les relations entre le Pentagone et la cinéaste. Motif ? Le Pentagone lui aurait fourni des informations "secret defense" pour l'aider à faire son film.

La réalisatrice et son scénariste Mark Boal s'étaient vivement défendus en expliquant que leur projet était  "en développement depuis de nombreuses années et [prenait] en compte les efforts collectifs de trois administrations, Clinton, Bush et Obama […]"

Il s'est avéré que les soupçons de l'élu républicain n'étaient pas si infondés que cela. Le film avait bénéficié des conseils très éclairés de Leon Panetta (campé par James Gandolfini dans le film), l'ancien patron de la CIA. Des détails secrets furent fournis par ce dernier lors d'une cérémonie organisée au siège de la CIA en l'honneur de ceux qui avaient pris part à cette traque. Une cérémonie à laquelle assistait Mark Boal justement...

Le film de Bigelow fit aussi polémique sur un point bien précis mais très important : il accréditait l'idée que les informations qui ont amené à retrouver Ben Laden furent obtenues sous la torture, ce qui est faux. À l'époque directeur par intérim de la CIA, Michael Morell avait tenu aussi à apporter son point de vue sur la question : "Zero Dark Thirty crée la forte impression que les techniques d'interrogatoire renforcées, qui faisaient partie de notre ancien programme de détention et d'interrogation, ont été des éléments clés pour trouver Ben Laden. Cette impression est erronée. Le film prend des libertés considérables en dépeignant les agents de la CIA et leurs actions et ne peut en aucun cas être considéré comme un documentaire".

Reste qu'au-delà des polémiques, Zero Dark Thirty est un film impressionnant, virtuose, rigoureux, à la dernière demi-heure d'une intensité folle. Une oeuvre loin des clichés va-t-en guerre que certains ont voulu lui prêter.

11 septembre 2001 : quand Spider-Man voyait sa bande-annonce censurée après les attentats

A l'été 2001, les studios Columbia/Sony créent l'événement en dévoilant la toute première bande-annonce de Spider-Man, première aventure live de l'homme-araignée. Un trailer qui se présente en fait sous la forme d'une scène de braquage voyant les malfrats piégés par la toile du super-héros entre les deux tours du World Trade Center.

Quelques semaines plus tard, le 11 septembre 2001, les deux tours jumelles new-yorkaises, percutées par des avions, s'effondrent. Des attentats qui vont influer sur la promotion du blockbuster mis en scène par Sam Raimi ainsi que sur son aspect définitif.

Suite à la destruction des imposants buildings, symboles de la Grosse Pomme s'il en est, le studio fera ainsi immédiatement disparaître cette bande-annonce de la circulation, certaines affiches promotionnelles étant également retirées du marché, les gratte-ciel se reflétant dans les yeux de Spidey. Enfin, dans le long métrage, sorti en salles près d'un an plus tard, plus de trace des deux tours, effacées numériquement.

Cette scène de braquage se concluant entre les bâtiments du World Trade Center était-elle une scène du film ? Ou avait-elle été exclusivement réalisée à une fin promotionnelle ? La réponse n'a jamais été livrée, mais le trailer, lui, a refait surface il y a quelques années, à (re)découvrir en bas de cet article.

Sam Raimi retrouvera ensuite l'homme-araignée en 2004 pour Spider-Man 2, une suite que les attentats du 11 septembre pourraient avoir fortement influencé, comme l'analyse le site Slate. Le journaliste Sam Adams explique que ce sont les tragiques événements qui auraient poussé le cinéaste à davantage humaniser le personnage et à rendre hommage aux héros du quotidien.

Cette volonté est notamment affirmée avec la scène de l'incendie, où Peter Parker se jette dans les flammes sans costume ni pouvoir pour sauver une petite fille. Ou encore celle du métro aérien, où ce sont les New-Yorkais eux-mêmes qui font barrage au tentaculaire Octopus pour protéger Spider-Man.

Délicieux : découvrez la recette du fameux plat concocté par Grégory Gadebois dans le film

Vous avez vu Grégory Gadebois préparer ses Délicieux dans le film du même nom et ça vous a donné faim ? AlloCiné propose de vous partager la fameuse recette de ces petits chaussons concoctés par le cuisiner Pierre Manceron dans le film d'Eric Besnard.

SÉANCES

À noter que ce mets raffiné a été élaboré spécialement pour le long-métrage par les chefs Thierry Charrier et Jean-Charles Karmann, consultants gastronomiques sur le tournage.

Ingrédients pour 20 Délicieux :

POUR LA PÂTE À VALENTIN :

300 g de farine

35 g de fécule de pommes de terre

250 g de beurre

5 g de sel

15 g de sucre

7 cl de lait

2 jaunes d'oeufs

POUR LA GARNITURE :

600 g de grosses pommes de terre

50 g de truffe fraîche (les truffes peuvent être remplacées par de la duxelle de champignons)

120 g de graisse de canard

90 g de cantal râpé

Sel fin, poivre du moulin

PRÉPAREZ LA PÂTE À VALENTIN

Pour ce faire, dans un saladier, mélangez la farine avec la fécule de pommes de terre, le sel et le scure

Incorporez du bout des doigts le beurre préalablement ramolli

Terminez en incorporant le lait et les jaunes d'oeufs, malaxez jusqu'à l'obtention d'une pâte lisse et homogène

Réservez au frais

PRÉPAREZ LA GARNITURE DES DÉLICIEUX

Epluchez les pommes de terre et taillez en bouchons puis découpez en rondelles régulières d'un demi centimètre d'épaisseur

Chauffez dans une grande poêle la graisse de canard puis faites dorer les rondelles de pomme de terre jusqu'à ce qu'elles obtiennent une couleur dorée. Assaisonnez avec le sel et le poivre

Débarrassez et égouttez sur un papier absorbant. Réservez au chaud

Parallèlement, découpez en tranches fines les truffes

Pour le montage, chemisez des petits moules avec la pâte à Valentin que vous aurez préalablement étalée à l'aide d'un rouleau à pâtisserie sur le plan de travail fariné

Montez en superposition avec une rondelle de pommes de terre, une pincée de fromage râpé, une lamelle de truffe et répétez l'opération jusqu'en haut du moule

Recouvrez d'une fine couche de pâte et décorez avec des petits croissants de pâte que vous aurez détaillés à l'emporte-pièce

Préchauffez le four à 180 dégrés C et enfournez pour 35 minutes

Sortez du four et dégustez bien chaud

10 septembre 2021

Kim Kardashian réplique aux anciens employés qui l'accusent de les avoir maltraités

Kim Kardashian serait-elle le genre de patronne qui empêche ses employés de prendre des pauses déjeuner, ou même des pauses tout court ? C’est en tout cas ce qu’on peut lire dans la plainte déposée par un groupe de personnes en charge de la maison et du jardin de la star qu’a obtenu  The Blast.

Dans les documents, la femme d’affaires affirme de son côté ne pas être responsable du fait que ces sept employés n’ont pas pu avoir de pauses réglementaires alors qu’ils travaillaient dans sa maison de 60 millions de dollars.

Alors qui est coupable ? Si l’on en croit Kim Kardashian, c’est la société qu’elle paye pour recruter ses employés de maison. La future ex-femme de Kanye West n’a aucun rapport direct avec toutes les personnes qui travaillent chez elle. Ses avocats estiment donc qu’elle ne peut pas être jugée responsable de la manière dont cette société externe gère ses rapports avec les employés de maison. Elle insiste d’ailleurs sur le fait qu’elle n’a jamais été en retard pour payer la moindre facture à l’entreprise tierce.

« Ces travailleurs ont été embauchés et payés par l’intermédiaire d’un fournisseur tiers engagé par Kim pour fournir des services en continu. Kim n’est pas partie prenante dans l’accord conclu entre la société et ses travailleurs, elle n’est donc pas responsable de la façon dont le vendeur gère son entreprise ni des accords qu’il a conclus directement avec son personnel », a déclaré le clan Kardashian dans un communiqué.

Lorde a enregistré un nouvel EP en maori


Lorde a voulu rendre hommage à la culture maorie de son pays natal en réenregistrant plusieurs titres de son nouvel album. Cinq morceaux, plus précisément, qu’elle a interprétés dans la langue indigène, parmi lesquels Solar Power et le nouveau single, Stoned at the Nail Salon. Pourquoi cette décision ? La chanteuse s’est aperçue que les thèmes de son nouvel album étaient très liés à un concept maori. Est donc née l’idée de cet EP intitulé Te Ao Mārama (que l’on peut traduire par « monde de lumière »).

« J’écrivais un album sur le pouvoir spirituel du monde naturel, en particulier dans le contexte de nos origines, et j’ai découvert qu’il y avait un mot pour ça (en maori) : kaitiakitanga », a-t-elle expliqué au magazine The Spinoff.

Kaitiakitanga est un terme qui désigne la protection de l’environnement.

Pour cet EP un peu particulier, dans la mesure où elle n’est pas du tout bilingue, Lorde a fait appel à des experts de la culture maorie, la chanteuse Hinewehi Mohi, ainsi qu’à Timoti Karetu, un des spécialistes du langage natif du pays. Pour autant, la star n’a pas traduit littéralement ses titres et a tenu à les réinterpréter grâce à de nouveaux mots. « Je suis un peu dépassée, et je suis la première à l’admettre, et je m’ouvre à toute réponse à ce sujet. Ce qui aurait été pire, c’est d’avoir eu trop peur de le faire… Pour moi, c’est plus triste et plus effrayant que de se faire critiquer pour un éventuel complexe du sauveur blanc », a-t-elle ajouté.

Tous les bénéfices de cet EP seront reversés à deux associations caritatives néo-zélandaises, l’une consacrée à la sauvegarde de la nature et l’autre à la préservation et à l’éducation autour de la culture maorie encore largement ignorée dans le pays.

Sermons de minuit sur Netflix : bande-annonce de la nouvelle série de Mike Flanagan

Après une première bande-annonce intrigante, Sermons de minuit se dévoile un peu plus dans celle que Netflix vient de publier. Mike Flanagan, le créateur de l’excellente série d’épouvante The Haunting of Hill House, y raconte l’histoire d’une petite communauté insulaire isolée et rongée par des tensions.

Celles-ci sont amplifiées par le retour d’un jeune homme tombé en disgrâce, joué par Zach Gilford, et l’arrivée d’un prêtre charismatique et intrigant, interprété par Hamish Linklater. Mais lorsque l'apparition du père Paul sur l'île coïncide avec des événements inexpliqués et apparemment miraculeux, une ferveur religieuse s'empare de la communauté. Mais une question se pose : ces miracles ont-ils un prix ? 

Dans un entretien avec Vanity Fair, Mike Flanagan a expliqué avoir été élevé dans la religion catholique et servi comme enfant de chœur. Son histoire a fortement inspiré la mise en place. "Il ne s'agit pas seulement de catholicisme, il s'agit des traditions de toutes nos religions, en particulier celles qui remontent au monde antique", a expliqué le créateur.

"Le monde antique était un endroit sanglant, violent et terrifiant où nous ne comprenions pas la nature ou le temps, ou si nous survivrions à la nuit ou à la saison. Et chaque fonction naturelle de la planète pouvait être interprétée comme une attaque surnaturelle."

"C’est impossible de séparer la Bible, en tant que livre, de la littérature d'horreur. Tout y est", poursuit-il. "Ça épouse ouvertement et sans vergogne des événements surnaturels et horribles. Même le héros de l'histoire – Dieu, l'incarnation de l'amour – noie le monde quand il se met suffisamment en colère dans l'Ancien Testament."

A priori, Sermons de minuit a donc pour vocation d’explorer le fanatisme et l'extrémisme, mais de nouveau par le prisme de l’horreur. Mike Flanagan a d’ailleurs publié quelques photos sur son compte Instagram qui rendent compte de l’ambiance anxiogène qui promet d’étreindre le spectateur.

Shang-Chi : un nouveau record pour le film Marvel

Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux, nouveau long métrage du Marvel Cinematic Universe sorti vendredi dernier dans les salles américaines, a passé avant-hier la barre des 100 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis. Une performance réalisée en seulement 5 jours, ce qu'aucun autre film n'avait réussi à faire aussi rapidement depuis le début de la pandémie.

Grandement aidé par le jour férié du Labor Day, le long métrage porté par Simu Liu, Awkwafina et Tony Leung atteignait ainsi le score exact de 101 291 000 dollars ce mardi. A titre de comparaison, il avait fallu un jour de plus à Black Widow, précédent volet du MCU, pour en faire autant. 

Fast & Furious 9, quant à lui, avait eu besoin de 8 jours d'exploitation pour passer la barre des 100 millions, et Sans un bruit 2 n'avait atteint ce score qu'après 20 jours. 

Un début de carrière prometteur pour Shang-Chi, dont les recettes totales s'élèvent désormais à 157 millions de dollars à travers le monde. 

En salles depuis le 1er septembre en France, le long métrage de Destin Daniel Cretton retrace le destin d'un nouveau héros Marvel, aux prises avec un passé qu'il tente de fuir à tout prix et avec un père aux obscures intentions.

Bande-annonce de Matrix 4 avec Keanu Reeves

L'heure est venue de reprendre la pilule rouge ! L'univers de Matrix est de retour au cinéma avec un quatrième opus, Resurrections. Au pluriel, comme pour marquer les renaissances de la saga, de Neo et Trinity, et la réincarnation de Morpheus, qui a désormais les traits de Yahya Abdul-Mateen II (Watchmen, Candyman) comme le montre la bande-annonce enfin révélée.

Il peut cependant s'agir d'une fausse piste, dans cette bande-annonce qui joue sur le sentiment de déjà vu avec des images qui rappellent les épisodes précédents. Toujours est-il que le personnage semble occuper la même fonction que dans le film de 1999 (avec les mêmes lunettes), en étant de nouveau celui qui "réveille" le héros toujours incarné par Keanu Reeves.

Redevenu Thomas Anderson, il est assailli par des rêves que les pilules bleues qu'il ingurgite au quotidien ne parviennent à faire disparaître. Mais sa rencontre avec la femme qui a les traits de Carrie-Anne Moss va lui permettre de réaliser que ses visions sont peut-être plus fondées qu'il ne le pense. Et le propulser de l'autre côté du miroir, comme Alice dans les romans de Lewis Carroll.

Réalisé par la seule Lana Wachowski, sans sa sœur Lilly, Matrix Resurrections sortira le 15 décembre dans nos salles avec plusieurs défis à relever. Et notamment parvenir à relancer la machine, qui repose en partie sur la notion de boucle comme les premières suites l'expliquaient, d'où ces échos aux volets précédents. Ou encore tenter de révolutionner le cinéma d'action de la même façon qu'elle l'avait fait il y a plus de 20 ans.

Il va encore falloir patienter trois mois avant d'être fixés, mais la réalisatrice annonce la couleur avec une palette un peu plus ensoleillée que dans les précédents films, dominés par le vert et le gris/bleu. Et les quelques scènes d'action entrevues ici semblent contenir des images dingues qui pourraient, de nouveau, souffler le public.

Cette bande-annonce permet également de croiser les nouvelles têtes du casting, dont Neil Patrick Harris en psy et Jonathan Groff qui pourrait bien être le nouvel agent Smith. Mais elle soulève beaucoup de questions. Sur la manière dont le héros va ressusciter et les secrets que nous réserve cette itération de la Matrice. Rendez-vous le 15 décembre pour, espérons-le, un cadeau de Noël avant l'heure.

Nouveautés Prime Video du 10 au 16 septembre

Vendredi 10 septembre :

The Voyeurs – Amazon Original

Arnaque à Hollywood

PSG Ô Ville Lumière, 50 ans de légende – Saison 2 – Amazon Exclusive

Mathieu Madénian « Un spectacle familial » – Amazon Original

Lundi 13 septembre :

Zone 414

Nouveautés Disney+ du 10 au 16 septembre

Disney+ Originals

Vendredi 10 septembre :

SparkShorts - La Vingtaine (court-métrage)

Mercredi 15 septembre :

What If…? – saison 1, épisode 6

Les Aventures au parc de Tic et Tac - saison 1, épisode 8

Turner & Hooch – saison 1, épisode 9

Docteure Doogie – saison 1, épisode 2

Star Originals

Mardi 14 septembre :

Only Murders in the Building – saison 1, épisode 4

Mercredi 15 septembre :

The D’Amelio Show – saison 1

American Horror Stories – saison 1, épisode 2

Feyenoord - saison 1, épisode 3

Good Trouble – saison 3, épisode 4

Ajouts au catalogue

Vendredi 10 septembre :

Battle of the Sexes

He Got Game

Into the Wind

Le Scaphandre et le papillon

De toutes nos forces

Mercredi 15 septembre :

Le Secret d’Élise

Le temps est assassin

Tropiques criminels – saisons 1 à 2

Légendes de France – saisons 1 à 2