17 septembre 2024

Inoxtag sur TF1 : on sait quand son documentaire Kaizen va être diffusé

Bonne nouvelle pour les fans d’Inoxtag : le documentaire Kaizen dans lequel le jeune homme de 21 ans gravit le mont Everest va être prochainement diffusé à la télévision. En effet, la chaîne TF1 vient d’annoncer la programmation du film sorti exceptionnellement en salles le vendredi 13 septembre, puis disponible dès le lendemain sur YouTube.

Ainsi, les aventures en haute altitude d’Inoxtag seront également visibles dès le samedi 28 septembre sur la plateforme TF1+. Ensuite, la première chaîne diffusera les images racontant le déroulement de cet impressionnant projet le mardi 8 octobre 2024 à 23h30, après l’émission Koh-Lanta.

Avec plus de 200 000 billet de cinéma vendus pour la projection de son film le temps d’une journée, Inoxtag a définitivement créé l’événement grâce à Kaizen.

Kaizen, 1 an pour gravir l'Everest avec Inoxtag et par Basile Monnot et Samy Bouyssié, sera disponible le 28 septembre sur TF1+ et proposé sur TF1 à 23h30 le 8 octobre prochain.

NCIS : bande-annonce explosive de la saison 22

Le retour du NCIS se précise… La série culte effectue son come-back le lundi 14 octobre prochain sur la chaîne américaine CBS, à l’occasion du lancement de sa saison 22. D’ailleurs, une bande-annonce pour assurer la promotion de cette salve d’épisodes inédits vient d’être dévoilée.

Dans ces images excitantes pour les fans de la franchise (une fiction dérivée de NCIS au sujet de la jeunesse de Gibbs va être lancée cet automne aux USA), l’équipe est plus sur ses gardes que jamais. En effet, une taupe se cache parmi eux ! Un seul objectif : identifier cet(te) espion(ne) et mettre cette personne hors d’état de nuire.

Mais ce n’est pas tout, on voit dans ces séquences beaucoup d’actions de la fine équipe sur le terrain. Comme d’habitude, l’humour est également au rendez-vous… tout comme l’actrice Katrina Law qui va bel et bien reprendre son rôle de Jessica Knight, malgré le départ de la protagoniste à la fin de la saison passée !

16 septembre 2024

Bande-annonce d'Un Parfait inconnu, avec Timothée Chalamet en Bob Dylan

On l'avait vu en photos dans la peau du joueur de banjo Pete Seeger, lors du tournage en extérieur à New York : Edward Norton ouvre à présent la première bande-annonce d'Un Parfait inconnu, le biopic de Bob Dylan, réalisé par James Mangold (Walk the Line, Logan, Le Mans 66...) et porté par Timothée Chalamet. Sur une scène, il propose au public ce raconter une histoire, celle d'un artiste inconnu qui deviendra mondialement célèbre. "Il nous a joué un morceau, et d'un seul coup, on a eu l'impression de voir le futur...", dit-il.

Suivent alors des images du jeune Dylan évoluant, solitaire, dans la mégalopole américaine, tombant amoureux d'Elle Fanning avant d'être sous le charme d'une autre musicienne, jouant des morceaux devant un public de plus en plus important... "C'est tout ce que j'ai pour l'instant", dit-il après avoir interprété un air à la guitare. "C'est un bon début", conclut une jeune fille admirative.

Cette première bande-annonce illustre parfaitement les enjeux de ce film se consacrant principalement aux années 1960, au début de carrière de l'interprète de "Blowin' in the Wind", qu'on entend ici interpréter un autre de ses titres, "A Hard Rain’s a‐Gonna Fall", l'un de ses premiers (sorti en 1963). Monica Barbaro, Boyd Holbrook, Dan Fogler, Norbert Leo Butz et Scoot McNairy complètent le casting de ce biopic attendu qui sortira au cinéma en France le 29 janvier 2025.

Spartacus est l'un des chefs-d'oeuvre de Stanley Kubrick, pourtant il a renié le film

Disparu à l'âge de 70 ans, Stanley Kubrick n'a signé que treize longs métrages en cinquante ans de carrière. Du mélodrame (Eyes Wide Shut) à la science-fiction (2001 : L’odyssée de l’espace) en passant par l’horreur (Shining), de la comédie (Docteur Folamour) au film de guerre (Les Sentiers de la gloire et Full Metal Jacket) ou d'époque (Barry Lyndon), Stanley Kubrick a offert à chaque genre un incontestable joyau du Septième Art.

On peut volontiers rajouter à cette courte mais brillante filmographie le genre du Péplum avec un classique absolu du genre : Spartacus. Pourtant, le maître ne fut pas satisfait de ce film. Tellement en fait qu'il l'a même renié, parce qu'il n'avait presque aucun contrôle sur cette production dont il ne fut absolument pas à l'origine.

Une expérience et une frustration qui pèseront lourd sur la suite de sa carrière, tant Kubrick fut justement notoirement connu comme l'un des cinéastes les plus exigeants, tenant à contrôler absolument tout, jusqu'au moindre détail.

Basé sur un roman écrit par Howard Fast, le script du film fut d'abord confié à cet auteur. Qualifié de "véritable désastre" par Kirk Douglas, qui était producteur du film, le script est rapidement passé entre les mains de Dalton Trumbo. Toujours inscrit sur l'infâmante "liste noire" anti-communiste de McCarthy, Trumbo est alors forcé de travailler sous un pseudonyme, Sam Jackson, pendant toute la production de Spartacus. Comme Douglas l'expliquera lui-même, la volonté d'engager Trumbo était un choix purement politique.

Le choix du metteur en scène posa aussi problème. Après avoir considéré Martin Ritt et David Lean, la Universal trancha en imposant un réalisateur chevronné, Anthony Mann. Entre retard sur le planning de tournage, rushes presque inutilisables et acteurs qu'il a du mal à tenir, Mann semble complètement dépassé par le projet.

Il se fait alors éjecter du film par Douglas, qui part chercher Stanley Kubrick, alors âgé de 30 ans. Il avait beaucoup apprécié travailler à ses côtés sur Les Sentiers de la gloire, que l'acteur avait aussi produit.

Ce fut la première et dernière fois que Kubrick accepta de travailler sur un film dont il n'avait pas le contrôle créatif. Il s'opposa déjà à Dalton Trumbo, qui gardait la main sur le script, et avec qui il s'opposait fréquemment à propos des personnages. Kubrick s'opposa aussi régulièrement avec le directeur de la photographie, Russell Metty, qui n'arrivait pas à faire correctement son travail face au perfectionnisme intrusif de Kubrick. Ironiquement d'ailleurs, Metty remportera un Oscar pour sa fabuleuse photographie; un des quatre que le film remporta à la cérémonie de 1961.

Avec une production déjà houleuse, Spartacus a aussi été victime de la censure. Déjà, des coupes exigées par la Universal, en la personne d'Ed Muhl, notamment ce qui concernait les intrigues politiques au coeur de l'empire romain. En fait, tout le sous-texte politique fut atténué, au grand désarroi de Kubrick, Trumbo et Douglas.

Si les relations entre les trois furent houleuses sur le tournage, ils étaient néanmoins d'accord sur le fait que ces coupes amoindrissaient le film. Ce n'étaient d'ailleurs pas les seules, puisque des séquences de batailles passèrent aussi à la trappe, comme celle, importante, de Métaponte.

La National Legion of Decency, groupe de pression créé en 1933 par les représentants de l'Église catholique aux États-Unis, entra elle aussi dans la danse. Le but de cette organisation conservatrice ? Purifier les productions cinématographiques qui semblaient exercer une mauvaise influence sur la population en général, et les enfants en particulier...

A sa demande, Universal atténua la violence graphique du film (le sang), mais aussi censurer la fameuse scène du bain, entre Crassus (Laurence Olivier) et Tony Curtis qui incarne son esclave Antonin, dont les échanges évoquent en fait la bissexualité des personnages.

Dans la version restaurée du film supervisée par Robert Harris, sortie en 1991, une partie de ces coupes, d'une durée de 23 min, furent réintégrées, dont la scène du bain. Mais d'autres séquences ont disparues, comme des passages mettant en scène le personnage de Gracchus (Charles Laughton), qui avait déjà menacé Kirk Douglas d'un procès à l'époque de la sortie du film, en découvrant que son personnage avait été sévèrement raboté du montage. Menace qu'il ne mettra pas à exécution.

Toujours est-il que cette version restaurée de Spartacus n'a jamais bénéficié du label Director's Cut; Kubrick ne s'étant jamais replongé dedans pour livrer sa vision. Même si le maître a renié l'oeuvre, elle reste un classique absolu, et a rencontré un énorme succès à sa sortie. En 1998, l'American Film Institute l'a classé 81e dans sa liste des 100 plus grands films de l'Histoire du cinéma américain.

Mort de Tito Jackson, le grand frère de Michael Jackson, à 70 ans

Quinze ans après la mort de Michael Jackson, l'un de ses grands frères, Tito, a également rendu son dernier souffle. C'est Steve Manning, un ami de longue date et ancien manager de la famille Jackson, qui a annoncé la triste nouvelle à Entertainment Tonight, ce dimanche 15 septembre 2024. Pour l'heure, les circonstances exactes du décès de Tito Jackson n'ont pas encore été déterminées, Steve Manning a expliqué au média américain que le musicien et chanteur de 70 ans avait succombé à une crise cardiaque alors qu'il conduisait du Nouveau Mexique à l'Oklahoma. C'est une page qui se tourne, de nouveau, pour les fans des Jackson Five, qui perdent un nouveau membre du groupe mythique créé dans les années 60.

Composé de Jackie, Tito, Jermaine, Marlon et bien sûr Michael Jackson, les Jackson Five ont marqué au fer rouge l'histoire de la musique en sortant pas moins de neuf albums studio, puis six en tant que The Jacksons, le nouveau nom du groupe après le départ de Jermaine. Les brillantissimes frères ont tous été formés par leur père autoritaire, Joe Jackson, décédé d'un cancer le 27 juin 2018 à l'âge de 89 ans.

Né le 15 octobre 1953 dans l'Indiana, Tito Jackson, né Toriano Adaryll Jackson, est le troisième de la fratrie. Tito Jackson, qui s'était lancé dans une carrière solo en tant que musicien en 2003, a sorti deux albums ces dix dernières années, Tito Time en 2016, et Under Your Spelll en 2021. Il est papa de trois fils, Taj, Taryll and TJ, qui ont formé le groupe 3T. Il laisse derrière lui neuf petits-enfants. Sa dernière publication Instagram, qui remonte à quatre jours avant son décès, faisait référence à son légendaire petit frère, Michael Jackson, puisqu'il s'est rendu au mémorial consacré à la défunte superstar avant son concert à Munich, avec ses frères. "Nous sommes profondément reconnaissants pour ce lieu spécial qui honore non seulement sa mémoire mais aussi notre héritage commun. Merci d'avoir gardé son esprit vivant", avait-il notamment écrit en légende. Une perte douloureuse pour les fans du groupe.

Bande-annonce de 2073

Asif Kapidia a une plusieurs vies. Au début des années 2000, il réalise un film d'aventure situé au Rajasthan, puis quelques années après un film d'horreur produit aux Etats-Unis et une décennie plus tard, deux épisodes de Mindhunter, la série de David Fincher. Mais c'est surtout grâce à ses documentaires, multi-primés, qu'il connaît le succès.

Vainqueur entre autres de l'Oscar du meilleur documentaire en 2015 avec Amy, touchant plaidoyer en forme de réhabilitation de l'ex Queen of Pop anglaise, il est aussi, en bon fan de sport, l'auteur des remarqués Senna et Diego Maradona ou plus récemment Federer : Les douzes derniers jours. A 52 ans on aurait pu le croire accompli mais que nenni, voici qu'il revient avec cette fois avec 2073, un film... de science-fiction.

"Ce n'est pas de la fiction, ce n'est pas un documentaire, c'est un avertissement", claironne la bande-annonce, dans un savant mélange des genres. Dystopiques sans être totalement éloignées de notre époque actuelle, les premières images du film nous montrent une époque brouillée, où la vérité semble n'être nulle part. Ici, les deux tiers des pays sont tombés sous la coupe d'autocrates, prompts à asservir et opprimer les populations. Poutine, Trump, Milei, Xi Jinping, Elon Musk sont "mis à l'honneur" dans la bande-annonce, Kapadia dépeint un monde où la démocratie n'existe plus, définitivement remisée.

Porté entre autres par Samantha Morton (Minority Report, The Whale...) et Naomi Ackie (Blink Twice), à la lisière entre documentaire et fiction, 2073 ne ressemble à rien d'autre. Le synopsis officiel est à cet égard particulièrement original : 

"2073 est un film d'horreur de « véritable science-fiction ». Un avertissement du monde qui nous attend si nous n'agissons pas maintenant. Ghost (Samantha Morton) vit hors réseau dans un New San Francisco dystopique en 2073. Le monde est contrôlé par des libertariens, des dictateurs et des technophiles. Il n'y a pas de dissidence, pas de liberté. Tout le monde est surveillé, des gens disparaissent et le filet se referme sur Ghost. À travers un mélange d'archives et de drame qui brise les genres, Ghost est témoin des menaces terrifiantes auxquelles nous sommes confrontés : une récession démocratique, la montée du néofascisme, la catastrophe climatique et l'intrusion de la technologie de surveillance. Ce n'est pas de la science-fiction. Cela se passe maintenant."

A voir la bande-annonce on peut aisément penser qu'Asif Kapadia s'est inspiré du mythique film de 1962 signé Chris Marker La Jetée, qui brouillait déjà les pistes entre réalité, dystopie et images photographiées. Ainsi, le réalisateur anglais parle de « relier les points entre de nombreux problèmes et pays complexes dans un seul film cinématographique ».

2073 n'a pas de date de sortie mais devrait selon toutes vraisemblances arriver au cinéma en 2025. 

Francis Ford Coppola attaque Variety en justice et réclame 15 millions de dédommagement

L’affaire des fausses critiques imaginées par l’intelligence artificielle dans la nouvelle bande-annonce de Megalopolis est close, mais celle sur le comportement inapproprié de son réalisateur, Francis Ford Coppola, sur le tournage vient de se ré-ouvrir avec un nouveau rebondissement.

En juillet dernier, Variety partage deux vidéos montrant le cinéaste essayant de prendre dans ses bras et d’embrasser sur la joue des figurantes pour la plupart en tenue légère voire topless lors d’une séquence en boîte de nuit, pour "les mettre dans l’ambiance". La scène a été filmée par un membre de l’équipe lors du tournage du gros-œuvre, à Atlanta, en 2023. Ces informations permettent d’appuyer le premier récit similaire fait par The Guardian lors du Festival de Cannes où le film a été projeté. Le média américain ajoute que l’absence de financements externes faisait de Coppola le chef.

A plusieurs reprises, le réalisateur d’Apocalypse Now et du Parrain a tenu à donner sa version des faits, niant les accusations à son encontre. Cela n’était pas suffisant pour clamer son innocence. Aussi, une procédure judiciaire a été engagée contre Variety et ses éditeurs exécutifs Tatiana Siegel et Brent Lang, signataires de l’article d’origine, monnayant un dédommagement à hauteur de 15 millions de dollars.

La plainte a été déposée mercredi auprès de la cour supérieure de Los Angeles. Dans le rapport rédigé par les avocats du cinéaste et partagé par Deadline, ces derniers soulignent son génie créatif qui peut rendre certains jaloux :

"Ces personnes dénigrent donc et racontent de manière consciente et imprudemment des mensonges sur ceux qu’ils jalousent."

Concernant les vidéos, les avocats ont précisé que toute personne ayant travaillé sur Megalopolis a signé des accords de non-divulgation. Aussi, Variety, parfaitement au courant de cette information, a échangé avec des individus soumis à ces accords de confidentialité et par conséquent, peu fiables.

Toujours selon eux, ils auraient prouvé au média que les vidéos étaient fausses – ce qui ne l’aurait pas empêché de les partager. L’objectif de ce procès est donc : "de laver son nom et obtenir une reconnaissance publique des mensonges de Variety."

Dans une déclaration du cinéaste partagé par ces représentants et relayée par plusieurs médias, on peut lire que ces accusations ont pu causer lui causer du tort :

"Rien en soixante ans de carrière ne peut égaler le périple laborieux mais artistiquement triomphal qu’a été de porter Megalopolis sur le grand écran. C’était une collaboration de centaines d’artistes, des figurants, des stars du box-office à qui j’ai toujours témoigné le plus grand respect et ma plus profonde gratitude. Et de voir nos efforts collectifs entachés par des informations fausses et imprudentes est dévastateur. Aucun média, en particulier un média historique réputé, ne devrait être autorisé à utiliser des vidéos prises furtivement et anonymes dans un but lucratif. Même si je n’ai pas l’intention de plaider ma cause dans les médias, je défendrai vigoureusement ma réputation, et j’ai confiance en les tribunaux pour les tenir responsables."

Pour l’heure, Variety a fait savoir qu’ils ne commenteraient pas sur ce litige, mais soutiennent leurs journalistes.

Megalopolis sortira en France le 25 septembre.

Festival de Deauville 2024 : le palmarès

Grand Prix : In the Summers d'Alessandra Lacorazza Samudio

Prix du Jury : The Knife de Nnamdi Asomugha

Prix Barrière du 50ème, soutenu par le groupe Lucien Barrière : La Cocina d'Alonso Ruizpalacios

Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation 2024 : In the Summers d'Alessandra Lacorazza Samudio

Prix du Public de la Ville de Deauville : The Strangers' Case de Brandt Andersen

Prix de la Critique : Color Book de David Fortune

Prix Canal+ spécial 50e anniversaire : The School Duel de Todd Wiseman Jr.

Prix d’Ornano-Valenti 2024 : Rabia de Mareike Engelhardt

Libre : bande-annonce du biopic du braqueur Bruno Sulak, avec Lucas Bravo dans le rôle principal

Ceux qui sont nés après les années 80 ne connaissent sûrement pas le personnage de Bruno Sulak, ou probablement juste ce nom. Et pourtant, ce Français a fait la Une des journaux à la fin des années 70/80 pour ses multiples braquages à main armée…

Présenté par les médias comme un Arsène Lupin ou un Robin des bois des temps modernes, l’homme était surtout connu pour ses méthodes non conventionnelles : flamboyant braqueur, ami fidèle et icône de la liberté, Bruno Sulak a marqué l’histoire du banditisme par ses braquages non violents de multiples bijouteries.

Tout en étant activement recherché par George Moréas, un commissaire de police non conformiste aussi coriace que perspicace, Sulak est parvenu à s’échapper de prison à plusieurs reprises et à retrouver son amante, devenant ainsi l’ennemi public numéro 1 des années 80.

Pour sa nouvelle réalisation et collaboration avec la plateforme de streaming Prime Vidéo (pour qui elle a tourné Le bal des folles), Mélanie Laurent s’essaie à deux nouveaux genres : le biopic et le film de braquage. Et la bande-annonce qui vient de nous être dévoilée nous met déjà l’eau à la bouche.

Lucas Bravo - découvert grâce à la série Netflix Emily in Paris - est parfait dans le rôle de Bruno Sulak, connu pour être un homme particulièrement charmant et charmeur. Il y donne la réplique à Léa Luce Busato (Thalie), Yvan Attal (Moréas) et Rasha Bukvic (qui joue certainement Steve Jovanović, l’ami proche de Sulak).

Si l’histoire de ce cambrioleur au grand cœur est particulièrement cinématographique, c’est pourtant la première fois que quelqu’un la porte à l’écran. L’occasion pour la plus jeune génération de découvrir le parcours de Sulak et de toutes les personnes qui ont croisé sa route, dont un certain Anthony Delon…

Libre, à découvrir dès le 1er novembre sur Prime Video.

La seule condition pour que Tom Cruise accepte de participer aux JO 2024

Quel porte-drapeau pour amener les jeux à Los Angeles ! Tom Cruise a fait sensation, le mois dernier, en sautant du toit du Stade de France, lors de la cérémonie de clôture des Jeux de Paris 2024. L'acteur est allé chercher le drapeau olympique pour l'emmener jusqu'en Californie. Une cascade qu'il a tenu à effectuer lui-même, comme le raconte aujourd'hui Casey Wasserman, président du comité LA28, lors d'une conférence ce week-end (via EW) :

"Nous avons présenté le projet sur Zoom à Tom Cruise et l'idée originale était d'avoir une personne dans le stade comme doublure cascade. On s'est dit que Tom Cruise ne serait pas dispo pour faire les quatre heures de tournage (de la vidéo pré-enregistrée dans les rues de Paris et l'avion cargo). On s'est dit : Nous ferons le truc avec le panneau Hollywood, il passera le relais, et ce sera déjà bien. Peut-être que nous aurons juste une doublure cascade pour le reste..." Sauf que Tom Cruise a presque immédiatement accepté le job. Mais avec une condition : 

"Au bout de cinq minutes de présentation, Tom Cruise m'arrête et nous dit : Je suis partant ! Mais je le fais seulement si je peux tout faire. Même la cascade ! Il refusait d'avoir une doublure cascade et a insisté pour réaliser lui-même chaque aspect de la séquence."

Sur le toit, à moto dans Paris, dans les airs en parachute au-dessus de Los Angeles ou sur la colline Hollywood, c'était bien Tom Cruise, tout du long !

Le président du comité LA28 a eu du mal à y croire jusqu'au bout. "Je pensais que quand son équipe allait réaliser combien de jours de tournage et de répétitions cela allait demander, il allait se retracter. Mais pas du tout. Au contraire, à chaque étape du processus, il s'est impliqué davantage et s'est engagé davantage".

Il faut préciser que Tom Cruise a fait tout ça gratuitement, et ce pendant le tournage déjà très chargé du huitième film Mission : Impossible.

"Il finissait une journée de tournage Mission : Impossible à 18 heures à Londres, il est monté directement dans un avion et a atterri à Los Angeles à 4 heures du matin. Puis a filmé la scène où il monte dans cet avion cargo militaire. Là, au-dessus de la Californie, il fait deux sauts depuis l'avion. Il n'a pas aimé le premier, alors il en a fait un deuxième... Et puis il s'est envolé en hélicoptère jusqu'au panneau Hollywood, où il a filmé la séquence de 13h à 17h. Et enfin, il s'est envolé jusqu'à l'aéroport de Burbank et a repris l'avion pour Londres, pour retourner sur le tournage de son film."