05 juillet 2024

Sean Penn n'apprécie plus aucun de ses films depuis 16 ans

On ne présente guère plus Sean Penn, acteur - réalisateur largement reconnu et consacré, notamment par deux Oscars du Meilleur acteur, respectivement pour Mystic River et sa composition sur l'homme politique gay assassiné Harvey Milk.

Il fait aussi beaucoup parler de lui en dehors d'Hollywood, que ce soit sur les projets humanitaires et ses prises de positions politiques plutôt tranchées, comme celle concernant la guerre en Ukraine.

Des positions parfois radicales et jusqu'au-boutiste, comme celle où il a carrément menacé de fondre ses deux Oscars si le Président Zelensky n'intervenait pas lors de la cérémonie de remise des prix cette année-là. Pas exactement un adepte de la demi-mesure...

S'il continue de tourner, sur petit comme grand écran, le goût de la chose ne semble apparemment plus vraiment manifeste pour lui... Dans un entretien accordé au New York Times, Sean Penn lâche en effet qu'il n'a pas eu de plaisir sur un plateau de tournage depuis... 16 ans.

Plus précisément, depuis le tournage de Harvey Milk justement : "C'était la dernière fois où j'ai pris du plaisir sur un tournage", commente-t-il, décrivant la dernière décennie comme "misérable".

Il ajoute : "J’ai l’impression qu’un acteur qui joue un rôle principal, qui est un acteur connu et qui est bien payé, occupe une position de leader dans un film et il faut se présenter avec énergie et être un bon garde du corps d’une manière ou d’une autre.

Je faisais semblant de me frayer un chemin à travers tout cela et c'était épuisant. La plupart du temps, je pensais simplement : "Quelle heure est-il ? Quand allons-nous descendre ?" Mais je ne savais pas comment continuer à faire tourner ma maison ou voyager librement ou ce genre de choses, si j'arrêtais".

En 2018 d'ailleurs, Penn expliquait déjà être titillé par l'envie d'arrêter sa carrière d'acteur, sans franchir le pas. Il faut bien faire bouillir la marmite...

Depuis Harvey Milk pourtant, Penn n'est pas resté inactif, loin s'en faut. Et a quand même tourné avec des cinéastes de premier plan, comme Terrence Malick dans Tree of Life, ou, plus récemment encore, dans Licorice Pizza de Paul Thomas Anderson.

Plus de 50% des séries et des films commandés par Netflix ne sont pas américains


Une petite révolution culturelle se prépare. On apprend que Netflix et Amazon ont commandé la majorité de leurs films et séries en dehors des États-Unis au cours du dernier trimestre, selon une étude d'Ampere Analysis, une société de données, de recherche et d'analyse, spécialisée dans les médias, le contenu, les communications, les jeux et le sport.

Ampere a prédit que les dépenses internationales de ces plateformes continueront à augmenter après avoir constaté qu'elles ont commandé plus de la moitié (53%) de l'ensemble de leurs productions dans le monde au cours des trois premiers mois de 2024.

Netflix a commandé plus de 200 séries et films au premier trimestre, suivi d'Amazon avec environ 140 séries et films, selon Ampere. Il s'agit du plus gros trimestre de Netflix depuis trois ans et d'un record pour Prime Video. Les streamers tels que Disney+, Paramount+ et Apple TV+ sont loin derrière.

Cette croissance est "stimulée par des investissements accrus dans les territoires internationaux", selon Ampere, soulignant que les deux diffuseurs commandent désormais "la majorité de leurs titres en dehors des États-Unis".

Alors que les concurrents ont fait marche arrière, le premier trimestre de cette année a été caractérisé par des annonces fracassantes de Netflix au Royaume-Uni, en Allemagne et en Pologne, et selon Ampere les commandes de Netflix pour l'Europe de l'Ouest ont "presque atteint la parité" avec les titres nord-américains pour la première fois au cours du trimestre. Ces derniers mois ont vu des percées internationales comme Mon Petit renne de Netflix et Maxton Hall - Le monde qui nous sépare d'Amazon.

Dans le même temps, les deux plateformes ont fait de gros efforts dans des territoires clés tels que l'Inde et la Corée. Les commandes d'Amazon pour la région Asie-Pacifique ont été dominées par les productions indiennes, avec une liste record de 37 titres, soit plus que les six trimestres précédents combinés, selon Ampere.

Les films policiers et les thrillers ont été privilégiés en Inde, qui devrait devenir le plus grand centre d'abonnés de Netflix dans la région, alors que l'entreprise cherche à concurrencer plus étroitement Amazon.

En ce qui concerne les films, Ampere indique que Netflix a diminué la commande de films originaux nationaux, mais a augmenté les commandes de films internationaux dans des territoires tels que les pays nordiques, l'Asie-Pacifique et l'Afrique subsaharienne.

Mariana Enriquez Denton Bustinza, chercheuse chez Ampere, explique que "la saturation du marché en Amérique du Nord, l'augmentation des coûts de production et l'impact persistant des grèves à Hollywood ont poussé Netflix et Amazon à augmenter leurs investissements dans les productions internationales afin de stimuler la croissance du nombre d'abonnés".

"Alors que plusieurs plateformes soutenues par des studios ont procédé à des réductions à l'échelle internationale, ces deux géants du streaming redoublent d'efforts pour mettre en œuvre leur stratégie mondiale localisée", ajoute-t-elle.

"Pour Netflix, cela signifie s'adresser à une large base d'abonnés tout en s'appuyant sur les marchés dont les productions offrent le plus grand potentiel d'attractivité. Parallèlement, l'approche d'Amazon reste plus fortement axée sur des marchés clés tels que l'Inde, tout en tirant parti de sa position mondiale pour s'étendre davantage sur le marché des salles de cinéma afin de générer des revenus en aval de ses plateformes."

Après la polémique Anatomie d'une chute Vs Dodin Bouffant, un changement est acté pour les Oscars 2025

Qui est le mieux habilité pour choisir le candidat de la France aux Oscars dans la catégorie meilleur film international ? Cette question a beaucoup été soulevée au moment où La Passion de Dodin Bouffant a été sélectionné, au détriment d'Anatomie d'une chute, que d'aucuns voyaient comme le candidat évident et naturel pour les Oscars.

Cette non-sélection a fait couler beaucoup d'encre. Au point de mettre en difficulté le réalisateur de La Passion de Dodin Bouffant qui a confié ne pas "comprendre la violence" à laquelle il a dû faire face. Comme on le sait, Anatomie d'une chute a finalement fait l'objet de plusieurs nominations aux Oscars, et a même remporté la statuette du meilleur scénario.

Ne voulant justement pas reproduire ce scénario pour le choix du candidats aux Oscars 2025, le Centre National de la cinématographie a diffusé un communiqué annonçant des changements, visant à "renforcer l’indépendance de la commission de sélection du candidat français".

Voici le communiqué reproduit dans son intégralité :

"Le CNC a procédé à la modification de la commission chargée de la sélection à l’Oscar du meilleur film international.

La commission sera désormais composée de onze membres et de cinq suppléants, contre sept actuellement, afin de favoriser la collégialité des débats, la diversité des points de vue et le caractère secret du vote de chaque membre. En outre, la commission sera dorénavant nommée pour un mandat de deux ans, au lieu d’une seule année. Enfin, le président du CNC n’assistera plus aux séances en qualité d’observateur.

« Ces trois modifications contribueront à renforcer l’indépendance de la commission, aussi bien à l’égard des autorités publiques que des intérêts professionnels » souligne Olivier Henrard, Directeur général du CNC et président par intérim.

Afin de faciliter la tenue des auditions des équipes candidates et la délibération des membres, un président sera désigné parmi ces onze membres, qui disposera d’une voix prépondérante en cas d’égal partage des suffrages.

Les membres, toujours nommés par le ministre chargé de la culture sur proposition du président du CNC, seront, dans leur totalité, des personnalités qualifiées dans le domaine du cinéma et, conformément au règlement de l’Académie des arts et des sciences du cinéma (Academy of Motion Picture Arts and Sciences), la moitié au moins des personnalités ainsi désignées auront la qualité d’artistes ou techniciens du cinéma (« artists and/or craftspeople from the field of motion pictures »).

Le processus de sélection du candidat français aux Oscars reste par ailleurs inchangé. Ainsi, comme par le passé, le président d’Unifrance, organisme chargé de la promotion à l’étranger de l’œuvre lauréate et de son accompagnement lors de la campagne des Oscars, assistera à la commission, en qualité d’observateur sans voix délibérative.

Les films qui souhaitent représenter la France aux Oscars cette année devront déposer formellement leur candidature avant le 15 juillet prochain. La commission se réunira ensuite à deux reprises, dans le courant du mois de septembre : une première fois pour établir une liste de 3 à 5 films, puis une seconde fois pour procéder au choix final."

On saura donc courant septembre quel film pourrait représenter la France aux Oscars 2025 !

04 juillet 2024

Insaisissables 3 : Lionsgate annonce le casting et la date de sortie du nouvel opus

Il y a huit ans sortait le deuxième volet d’Insaisissables, qui racontait la suite des aventures magiques des Quatre Cavaliers commencées en 2013. Depuis, le projet semblait avoir été mis au placard, même si le scénariste Eric Warren Singer annonçait travailler sur une suite (malgré les réticences du studio Lionsgate) il y a quelques années.

Cette fois ça y est, le projet est bien lancé. Bientôt porté à l’écran par le réalisateur Ruben Fleischer – qui remplace ainsi Louis Leterrier occupé sur la saga Fast and Furious, et Jon M. Chu, qui avait mis en scène le deuxième opus avant de s'atteler à Wicked en deux parties – le scénario a bien été finalisé par Eric Warren Singer. Si Lionsgate n’a pas encore communiqué sur un synopsis officiel ou la date du tournage, le studio se donne un objectif très concret : celui de sortir ce nouveau film pour le 14 novembre 2025.

Ce n’est pas la seule information que les cadres de Lionsgate ont décidé de laisser fuiter. On sait qu'Insaisissables 3 verra revenir Isla Fisher dans le rôle de Henley Reeves, reformant ainsi le quatuor originellement du premier volet de la saga. L’actrice avait été remplacée par Lizzy Caplan et son personnage, Lulu May, parce qu’elle était enceinte au moment de la production du film.

Pas de Daniel Radcliffe en vue non plus, qui avait pourtant marqué en grand méchant dans le deuxième film, mais Jesse Eisenberg reviendra mener la danse dans le rôle du séducteur-prestidigitateur Daniel Atlas, flanqué de ses deux compagnons, Woody Harrelson et Dave Franco (Merritt McKinney et Jack Wilder dans les films). Mark Ruffalo, introduit dans Insaisissables 1 comme Dylan Rhodes, puis, dans le 2, comme Dylan Shrike, reprendra également son rôle.

Quelques nouvelles têtes se joignent à la partie : Justice Smith (Pokémon : Détective Pikachu, The Get Down), Dominic Sessa (Winter Break), Ariana Greenblatt (Barbie, 65 : La Terre d’avant), mais aussi la grande Rosamund Pike, dernièrement vue dans Saltburn, immense succès chez les plus jeunes.

Plus d’un an nous sépare de la sortie du film dans les salles de cinéma, mais il est certain que le studio donnera bientôt plus d’informations quant à la teneur de ce nouveau projet.

Lady Oscar sera de retour au cinéma en 2025

 Les fans de Lady Oscar, série animée culte des années 80, seront aux anges ! Le studio Mappa, société derrière L'Attaque des Titans ou Jujutsu Kaisen, a produit un long-métrage tiré du célèbre manga créé par Riyoko Ikeda en 1972. Le film reprend le titre de l'oeuvre originale : The Rose of Versailles.

Annoncée en septembre 2022, cette nouvelle adaptation se dévoile enfin à travers une bande-annonce éblouissante ! Pour rappel, l'histoire nous emmène au coeur du XVIIIème siècle, en France, avant et pendant la Révolution française. Le récit présente la famille de Jarjayes, dont le père de famille ne rêve que d'avoir un garçon. Quelle n'est pas sa déception lorsque son épouse met au monde une belle petite fille blonde.

Cependant, cette enfant s'appellera Oscar et sera élevée comme un garçon. Son éducation militaire lui permet de devenir Capitaine de la Garde Royale. Chargée de la protection de Marie-Antoinette, accompagnée de son ami d'enfance André, Oscar verra son monde changer au cours de la Révolution.

 Le manga The Rose of Versailles a été créé par la dessinatrice et écrivaine Riyoko Ikeda en 1972 et compte 14 volumes. Il sera adapté en anime en 1979 sous le nom Lady Oscar. Diffusée pour la première fois en septembre 1986 dans l'émission Récré A2, la série de 40 épisodes deviendra très vite un énorme succès.

Par ailleurs, Jacques Demy, réalisateur des Parapluies de Cherbourg, en tirera une première adaptation live en 1978, en langue anglaise. Produit par Agnès Varda, ce Lady Oscar version cinéma possède aussi une bande originale composée par le regretté Michel Legrand, qui collaborait régulièrement avec le cinéaste.

L'acteur Will Reeve, fils de Christopher Reeve, fera une apparition dans le nouveau Superman

Si vous pensiez avoir tout entendu, Netflix est toujours là pour vous prouver le contraire. C'est de nouveau le cas avec L'Homme aux mille enfants, une série documentaire de quatre épisodes qui s'intéresse à Jonathan Jacob Meijer, un Néerlandais bien décidé à devenir le plus grand géniteur au monde. Mais cette obsession n'est pas sans conséquences.

L'histoire de cet homme est raconté les expériences des familles qui ont croisé sa route pour procréer. Toutes découvrent un individu à première vue charmant mais bien plus inquiétant qu'il n'en est l'air. D'ordinaire, un donneur de sperme ne peut aller au-delà de 25 enfants. Cette limite permet d'éviter les risques de consanguinité si des personnes étaient amener à se rapprocher en ignorant leur lien de parenté.

Aujourd'hui âgé de 42 ans, Jonathan Jacob Meijer a commencé à donner son sperme dès l'âge de 25 ans pour ne jamais s'arrêter. Si ses motivations sont floues, l'homme est considéré comme un escroc qui profite de la confiance des familles.

Le principal intéressé a refusé toute interview pour la série documentaire, mais dans une interview accordée à la radio de la BBC, il affirme que l'enquête est "trompeuse" : "Ils ont délibérément appelé ça L'Homme aux mille enfants alors que ça devrait être "Le donneur de sperme qui a aimé des familles à concevoir avec 550 enfants."

Jonathan Jacob Meijer affirme n'avoir rien fait de mal et indique que "Netflix a fait du beau boulot pour sélectionner cinq familles qui n'étaient pas contentes dans les 225 [qu'il a] aidé." Natalie Hill, productrice déléguée de la série documentaire, rétorque que cette enquête est le fruit de quatre ans de travail et qu'elle a personnellement rencontré entre 45 et 50 familles différentes.

L'homme a reçu l'interdiction de donner son sperme aux Pays-Bas en 2017 après que le pays ait comptabilisé 102 enfants nés dans onze cliniques. Il a continué à donner dans d'autres pays jusqu'en 2023 où une femme a porté plainte contre lui pour le risque de cas d'inceste.

Dans sa déposition, il admet avoir eu entre 550 et 600 enfants. Pourtant, la cour de justice estime ce nombre à 1000 à travers plusieurs continents.

L’Homme aux mille enfants : Netflix sort un documentaire sur une histoire incroyable

Si vous pensiez avoir tout entendu, Netflix est toujours là pour vous prouver le contraire. C'est de nouveau le cas avec L'Homme aux mille enfants, une série documentaire de quatre épisodes qui s'intéresse à Jonathan Jacob Meijer, un Néerlandais bien décidé à devenir le plus grand géniteur au monde. Mais cette obsession n'est pas sans conséquences.

L'histoire de cet homme est raconté les expériences des familles qui ont croisé sa route pour procréer. Toutes découvrent un individu à première vue charmant mais bien plus inquiétant qu'il n'en est l'air. D'ordinaire, un donneur de sperme ne peut aller au-delà de 25 enfants. Cette limite permet d'éviter les risques de consanguinité si des personnes étaient amener à se rapprocher en ignorant leur lien de parenté.

Aujourd'hui âgé de 42 ans, Jonathan Jacob Meijer a commencé à donner son sperme dès l'âge de 25 ans pour ne jamais s'arrêter. Si ses motivations sont floues, l'homme est considéré comme un escroc qui profite de la confiance des familles.

Le principal intéressé a refusé toute interview pour la série documentaire, mais dans une interview accordée à la radio de la BBC, il affirme que l'enquête est "trompeuse" : "Ils ont délibérément appelé ça L'Homme aux mille enfants alors que ça devrait être "Le donneur de sperme qui a aimé des familles à concevoir avec 550 enfants."

Jonathan Jacob Meijer affirme n'avoir rien fait de mal et indique que "Netflix a fait du beau boulot pour sélectionner cinq familles qui n'étaient pas contentes dans les 225 [qu'il a] aidé." Natalie Hill, productrice déléguée de la série documentaire, rétorque que cette enquête est le fruit de quatre ans de travail et qu'elle a personnellement rencontré entre 45 et 50 familles différentes.

L'homme a reçu l'interdiction de donner son sperme aux Pays-Bas en 2017 après que le pays ait comptabilisé 102 enfants nés dans onze cliniques. Il a continué à donner dans d'autres pays jusqu'en 2023 où une femme a porté plainte contre lui pour le risque de cas d'inceste.

Dans sa déposition, il admet avoir eu entre 550 et 600 enfants. Pourtant, la cour de justice estime ce nombre à 1000 à travers plusieurs continents.

Bande-annonce de To The Moon, avec Scarlett Johansson et Channing Tatum

Cet été, Scarlett Johansson et Channing Tatum se donnent la réplique pour la toute première fois dans la comédie To The Moon, à voir au cinéma dès le 10 juillet. Si l’interprète de Black Widow et la star de Magic Mike étaient tous deux à l’affiche du film Ave, César ! des frères Coen en 2016, ils n’avaient encore jamais partagé de scènes ensemble, mais c’est désormais chose faite !

Le duo nous fait voyager au cœur des années 60, alors que la course à l’espace entre les États-Unis et la Russie bat son plein. Chargée de redorer l'image de la NASA auprès du public, l'étincelante Kelly Jones, experte en marketing, va perturber la tâche déjà complexe du directeur de la mission, Cole Davis.

Lorsque la Maison-Blanche estime que le projet est trop important pour échouer, Kelly Jones se voit confier la réalisation d'un faux alunissage en guise de plan B, et le compte à rebours est alors vraiment lancé…

Réalisé par Greg Berlanti (Love, Simon, Bébé mode d'emploi), qui s’est également illustré du côté du petit écran en développant l’univers sériel de l’Arrowverse (Arrow, Flash, Supergirl…), ce film s’intéresse aux coulisses du fameux premier pas sur la Lune.

“L’inspiration derrière cette histoire était de créer un film original, amusant et intelligent autour d’une question : le gouvernement américain aurait-il pu ou non simuler l’alunissage d’Apollo 11, qui reste à ce jour l’événement télévisé en direct le plus regardé de l’histoire du monde, et qui est devenu depuis l’une des théories du complot les plus discutées,” explique le réalisateur dans une interview au magazine People.

Scarlett Johansson et Channing Tatum sont accompagnés à l’écran par Woody Harrelson (Larry Flynt), Jim Rash (Community), Nick Dillenburg (Orange Is the New Black), Peter Jacobson (Dr House) et Anna Garcia.

Retrouvez-les dans la comédie To The Moon dès le 10 juillet au cinéma.

03 juillet 2024

Hugh Jackman se souvient de son audition ratée pour Wolverine

En revenant dans le costume de Logan/Wolverine, cet été au cinéma, Hugh Jackman réalise le rêve de Ryan Reynolds, l'interprète de Deadpool à ses côtés, et il fête au passage ses 25 ans d'incarnation du mutant griffu. Une longévité exceptionnelle au sein des adaptations de comics Marvel.

Pour patienter jusqu'à la sortie de Deadpool et Wolverine, Entertainment Weely a interviewé le duo, ainsi que le réalisateur du blockbuster, Shawn Levy, et le producteur qui dirige la branche super-héroïque de Disney, Kevin Feige. L'occasion pour hugh Jackman de se remémorer son arrivée dans la saga, et dans ce rôle qui a bouleversé sa carrière.

Bryan Singer, il est devenu indissociable de ce personnage à la force surhumaine, mais au départ, rien n'était gagné. Pire, le tournage avait commencé sans lui, avec un autre acteur à sa place !

Au fil de la saga, Wolverine a connu des hauts (X-Men et sa suite directe, adorés par le public, son caméo rigolo dans Le Commencement avant de revenir pour de vrai dans la suite, Days of the Future Past) et des bas (son premier film en solo), et l'on croyait son aventure au cinéma bouclée avec Logan, le drame de James Mangold acclamé par les spectateurs en 2017. De plus en plus musclé au fil de ses incarnations, Jackman a apporté à son personnage une certaine profondeur, faisant de lui l'un des plus populaire des super-films, tous studios confondus. Si bien qu'on a aujourd'hui du mal à imaginer Dougray Scott à sa place...

Pourtant, en 1999, c'est bien ce comédien brittannico-américain qui avait été choisi pour interpréter Wolverine. A peine repéré dans Deep Impact, il avait été engagé par Singer pour son blockbuster, mais à l'époque, il a été rappelé par Tom Cruise sur le plateau de Mission : Impossible 2, de John Woo. Un film à gros budget, là aussi, concurrent direct de X-Men puisque produit par la Paramount et non la 20th Century Fox. Obligé par son contrat de boucler les prises de vue en tant qu'adversaire d'Ethan Hunt, il a été forcé d'abandonner Wolverine alors que le tournage avait déjà démarré.

Hugh Jackman raconte avoir été appelé en catastrophe à Toronto, pour vivre une audition des plus étranges : le scénariste Tom Desanto avait été chargé de lui faire lire une scène clé du film dans une caravane, pendant que Singer filmait des séquences de X-Men qui n'incluaient pas Wolverine.

"Il n'arrêtait pas de me dire : 'Plus doucement... Parle plus doucement... Encore un cran en dessous...' A la fin je ne m'entendais presque plus !, se souvient Jackman. Je pouvais sentir qu'il se disait : 'Mais pourquoi je me retrouve sur l'heure de mon déjeuner à auditionner ce mec pour un rôle qu'on a déjà casté ?' Il était hors de lui."

Kevin Feige, qui était alors assistant de production sur X-Men, détaille de son côté qu'en coulisses, sa boss Laurent Shuler Donner poussait pour que Hugh soit choisi pour interpréter Logan.

"On avait du mal à trouver notre Wolverine, avoue-t-il. Lauren avait très envie d'engager cet acteur australien, qui avait initialement été rejeté pour le rôle. Dans mon souvenir, on lui avait dit non en grande partie parce qu'il était trop grand. Wolverine est parfois décrit comme un petit mutant dans les comics. C'est un fait, il n'est pas grand. Mais ils étaient tous au désespoir (suite au départ de Scott, ndlr)."

Après cette lecture, Hugh Jackman précise être reparti prendre l'avion découragé, persuadé de ne pas avoir le rôle. Feige fut alors chargé de le ramener à l'aéroport, mais plutôt que de le déposer directement, il lui a proposé d'aller manger, en compagnie du scénariste avec qui son entretien s'était mal déroulé. "Je ne voulais pas le laisser là, tout seule dans le froid !", assure Feige.

"Je lui ai dit : 'Kevin, on sait tous que je n'aurai pas ce rôle. Tu n'es pas obligé de m'inviter à dîner.', raconte ensuite Jackman. Mais non, il a insisté, on s'est assis et on a mangé ce steak, puis il m'a raccompagné à l'aéroport. Je n'oublierai jamais ce geste. C'était vraiment adorable de sa part. Même si je pensais à l'époque que je ne le reverrais jamais..."

Une fois X-Men sorti, et donc la carrière super-héroïque de Jackman lancée, il a fallu attendre des années avant qu'il ne puisse refaire équipe avec Feige. Car ce dernier fut chargé de chapeauter les adaptations de comics Marvel pour Disney pendant que Jackman était devenu une star estampillée Marvel... mais chez la Fox. Le rachat de cette firme par le studio aux grandes oreilles, en 2017, a permis à Ryan Reynolds de les réunir, après deux opus à succès où il passait son temps à vanner/spoiler/jalouser Logan -entre deux autocritiques bien senties, d'ailleurs.

L'insistance de Reynolds a précisément porté ses fruits en 2019, quand l'homme qui avait cartonné grâce aux Avengers, Iron Man, Gardiens de la Galaxie, Black Panther et confrères, a pu officiellement intégrer les personnages de chez Fox-Marvel au sein de son écurie Disney. Petit à petit, des caméos ont été rendus possibles (le professeur X de Patrick Stewart dans Doctor Strange 2, par exemple), puis Deadpool 3 a été annoncé en grandes pompes par le duo de stars, avec évidemment une bonne dose de second degré.

Huit ans après la sortie du premier Deadpool, voilà "The Merc With a Mouth" concrètement de retour sur grand écran, toujours dans une comédie d'action pour adultes (R-Rated), mais produite par Kevin Feige et accompagné de son meilleur ennemi aux griffes d'adamantium.

Les 7 Samouraïs revient au cinéma dans une version intégrale

 Grand classique de l'Histoire de cinéma, Les Sept Samouraïs revient au cinéma le 3 juillet dans sa version intégrale 4K grâce au distributeur The Jokers. Réalisé par le maestro Akira Kurosawa en 1954, le film se déroule dans le Japon médiéval de la fin du 16ème siècle.

La tranquillité d’un petit village japonais est troublée par les attaques répétées d’une bande de pillards. Sept samouraïs sans maître acceptent de défendre les paysans impuissants. Cette ressortie a été lancée pour fêter les 70 ans du long-métrage, dont l'influence continue d'infuser dans l'esprit de nombreux cinéastes, dont Quentin Tarantino, Clint Eastwood, George Lucas, Martin Scorsese ou Steven Spielberg.

"Quatorzième film de Kurosawa, c’est celui où il décide, pour la première fois, de parler de cette période des guerres civiles qui ravagent le Japon du XVIe siècle. C’est une époque qui le fascine car, selon lui, c’est le dernier siècle où l’individu peut choisir son destin", explique Catherine Cadou, réalisatrice du docuementaire Kurosawa, la voie.

"Chaque fois que je tourne un film, qu’il s’agisse d’un film d’action, d’une comédie ou d’un film de guerre, je regarde Les Sept Samouraïs. Je demande à mon chef-opérateur de regarder Les Sept Samouraïs, et aussi au chorégraphe. Pour tous mes films, même pour un film comme Mission Impossible 2, je me réfère à ce film. Les Sept Samouraïs est un film inoubliable !", a souligné le cinéaste John Woo.

Les Sept Samouraïs est sorti pour la première fois dans l'Hexagone le 2 décembre 1955. L'oeuvre a été récompensée par le Lion d'argent au Festival de Venise de 1954 et a été nommée aux Oscars pour ses décors et ses costumes. Noté 4,6 sur 5 par la presse, le long métrage est l'un des films japonais les plus célèbres au monde.

Le long-métrage marque la 7ème collaboration d'Akira Kurosawa avec son acteur fétiche, le légendaire Toshirô Mifune. Au total, les deux hommes travailleront ensemble à seize reprises, notamment sur les plateaux de Rashomon (1950), Le Château de l'araignée (1957), La Forteresse cachée (1958) ou Yojimbo (1961).

D'une durée initiale de 3h20, Les Sept Samouraïs a été largement coupé lors de sa sortie originelle en Europe et aux Etats-Unis pour atteindre les 2h10, perdant ainsi une partie de son sens et devenant un véritable western. Le montage original du film n'est sorti qu'en 1980 en France. Le 3 juillet, le public pourra profiter d'une version intégrale 4K d'une durée de 3h26 !

Le tournage des Sept Samouraïs n'a pas été de tout repos pour Akira Kurosawa et son équipe. Les prises de vues ont débuté en mai 1953 et ont dû s'étaler sur quasiment un an. Pendant longtemps, le long-métrage a été le plus cher de l'Histoire du cinéma japonais.

Au départ, le tournage ne devait durer que 71 jours ; bien évidemment, cela n'a pas suffi pour mettre en boîte cette gigantesque fresque. L'étalement du tournage a notamment permis à Kurosawa de filmer des scènes de combat sous des pluies diluviennes. Si ces séquences sont éblouissantes à l'écran, l'équipe a été mise à rude épreuve, devant faire face à de nombreuses intempéries.

De plus, 5 lieux principaux avaient été déterminés pour les prises de vues, un vrai défi pour l'équipe, notamment celle de la décoration. Par ailleurs, Akira Kurosawa entrait souvent en conflit avec les responsables de la société de production Toho, qui finançait le projet. Le réalisateur dû s'expliquer en personne devant ses producteurs qui souhaitaient arrêter le tournage.

"Il arrivait toujours quelque chose. Nous n’avions pas assez de chevaux ; il pleuvait tout le temps. C’était exactement le type de film qu’il était impossible de faire dans ce pays", avait confié le perfectionniste Akira Kurosawa.

"Je pense que Kurosawa a beaucoup inspiré ou influencé mon cinéma. Pour représenter l’espace il est le meilleur en termes de mise en scène", a indiqué le sud-coréen Bong Joon-Ho, oscarisé pour Parasite.

De son côté, Alejandro González Iñárritu, oscarisé pour The Revenant, ne tarit pas d'éloge sur le cinéaste japonais : "Pour moi c’est Kurosawa qui a rompu définitivement la narration linéaire. Et je crois que nous tous, réalisateurs, qui jouons avec cela, lui sommes redevables."

Si vous n'avez jamais vu Les Sept Samouraïs, foncez le voir lors de cette sortie exceptionnelle dès le 3 juillet !